Economie

La réunion d'hier soir à La Ferté-Macé m'a confirmé qu'il existe deux circuits administratifs mal coordonnés en matière de rénovation énergétique, celui de l'Ademe et celui de l'A.N.A.H. Apparemment, ces deux administrations d'Etat appliquent des réglementations différentes, avec des critères d'attribution d'aides différents. En outre, ni l'une, ni l'autre ne reconnaît le caractère suffisant pour elle des diagnostics de l'autre. Cela oblige les couillons d'administrés, dont je m'honore de faire partie, à payer deux diagnostics, qui ne portent évidemment pas le même nom, avec deux séries d'intervenants différents.

Je n'avais pas manqué de noter, à la lecture du document de 36 pages (excusez du peu !) au timbre de l'Ademe et de l'A.N.A.H. (tiens, ils se sont coordonnés pour une fois...), mais aussi du Ministère Truc-Muche et de l'A.N.I.L., censé présenter les "aides financières 2016", que les critères d'attribution des aides foisonnent pour la plus grande joie des Prévert en herbe qui peuplent les bureaux de nos si chères administrations. Une fois, le logement doit avoir plus de 2 ans, une autre, plus de 16 ans mais moins de 58 (!!! où vont-ils chercher tout ça ?), une troisième, plus de 15 ans, une quatrième, plus de 27 ans. Bref, un vrai bordel ! En outre, pour certains travaux, il faut, depuis le 1er janvier 2015 (c'est sans doute ce qu'on appelle le Progrès !), passer par un "professionnel habilité RGE", ce qui doit être la contribution des lobbies écolos, omnipotents dans trop de domaines dans ce pays, à la lutte contre l'inflation. Oui, quel bordel et que d'incohérences administratives supplémentaires, comme si certains prenaient un malin plaisir à les collectionner ! Un bateau ivre donc ! Et vogue la galère !

En plus, pour simplifier les choses, le système du "chèque éco-énergie Basse-Normandie" ne fonctionnerait, si j'ai bien compris, que jusqu'à la fin de l'année 2016. Amusez-vous à organiser un chantier dans ces conditions, les gratte-papiers et autres pisse-réglementation s'en foutent, ce n'est pas leur problème ! J'ai interrogé hier après-midi M. PICAULT, artisan à Domfront avec qui je souhaiterais pouvoir travailler, pour savoir s'il avait ce fameux (?) "label RGE". Il m'a répondu que non, c'est trop cher à obtenir et il n'a pas le marché par ici...

Bref, encore des usines à gaz à la con dont ce pays crève à feu vif.

P.S. : J'oubliais de signaler que la "caméra thermique infra-rouge" découverte à La Ferté-Macé ne fonctionne pas quand, comme hier soir, il pleut. En plus, son échelle peut être bidouillée pour affirmer n'importe quoi, ainsi que nos conférenciers (de la chapelle de l'Ademe) nous l'ont clairement montré, ce qui les a conduits à nous mettre en garde contre les margoulins qui, paraît-il, pullulent et démarchent les gogos en leur montrant "gratuitement", avec cet instrument, tous les défauts qu'auraient leurs maisons.

N.D.L.R. : J'envisage d'organiser, un samedi après-midi de l'été prochain, à la Chaslerie, une rencontre avec Alain de TONNAC pour qu'il puisse nous exposer ses idées et, surtout, répondre à nos questions.

Que tous ceux qui seraient intéressés par une telle réunion veuillent bien me le faire savoir, en précisant à quelles dates ils seraient disponibles.

N.D.L.R. : Lu et approuvé ! (Avec un petit doute sur l'opportunité de la dernière idée car de petites éoliennes sur les voitures en freineraient la course, poussant le conducteur à appuyer sur l'accélérateur pour compenser ; mais ceci est un détail qui n'enlève rien à la force des autres arguments.)
Je recherche toujours les moyens de fidéliser, à moindre coût pour moi, un salarié qui entretiendrait les abords de notre manoir favori.

Ceci m'amène à m'intéresser plus particulièrement à la permaculture, telle qu'elle s'expérimente au Bec Hellouin.

Je me rendrai donc lundi prochain à l'invitation d'Hugues de BONARDI, revu le week-end dernier, afin de tâcher d'en apprendre un peu plus sur ce sujet qui m'intrigue:

Le Publicateur Libre
rédigé le Dimanche 8 Mai 2016
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Lotissements : pourquoi les parcelles communales du Domfrontais ont du mal à trouver des acquéreurs ?

Dans notre édition du 7 mai 2015, nous avions publié une carte des parcelles communales à vendre dans le Domfrontais. Un an après, qu'en est-il ? Ont-elles trouvé des acquéreurs ?

Les communes du Domfrontais disposent de parcelles pour la construction mais les acquéreurs se font attendre.

Sept communes du Domfrontais sur neuf ont construit des lotissements pour maintenir leur attractivité. En mai 2015, elles disposaient de 40 parcelles à vendre, de 350 à 1 000 m2, avec des prix oscillant de 6 à 25 €/m2. Un an après, ce nombre n’a pas beaucoup varié.

Si la ville phare du territoire, Domfront a réussi à en vendre une de 615 m2 dans le lotissement du Général Rémond sur les 5 dont elle disposait, les autres sont toujours en quête de nouveaux acquéreurs. La faute à qui ? à quoi ? Chantal Heuzé, maire déléguée de Rouellé, commune de 200 habitants, située à 7 km du siège de la ville nouvelle, Domfront-en-Poiraie, pointe du doigt la conjoncture économique qui n’incite pas les gens à s’installer dans les petites communes où il n’y a pas de travail et où il est nécessaire d’avoir deux voitures. Les gens préfèrent se rapprocher des villes

Quelles solutions ?

Selon elle, l’une des solutions pour rendre plus attractifs les lotissements serait de baisser le prix des parcelles à vendre. « Dans les années 90, le prix du mètre carré dans le lotissement du Champ Pellerin était normal. Puis, il a été baissé ce qui a permis de vendre toutes les parcelles. Nous avons aussi sept logements sociaux qui vont être tous loués par des jeunes couples et des retraités. La commune a misé sur ces logements dans l’espoir que ces personnes construisent ensuite dans les lotissements, ce qui s’est passé pour certains ». L’élue affirme également que si les cœurs de bourgs étaient mieux revalorisés « les petites communes deviendraient plus attractives aux yeux de ceux qui ont des projets de construction ».
« Il faut avoir confiance pour se projeter dans l’avenir »

Comme Rouellé, la commune de Lonlay-l’Abbaye a du mal à vendre ses 10 parcelles de 600 à 835 m2. Le maire, Christian Derouet évoque l’insécurité de l’emploi.

Les jeunes couples aimeraient construire mais ils ne savent pas où ils vont. Il faut avoir confiance pour se projeter dans l’avenir. Les lotissements répondent à une partie des jeunes couples ou des retraités qui veulent se rapprocher du bourg. L’autre partie veut s’installer en campagne

Pour répondre à cette diversité des demandes et satisfaire la majorité, le maire de Lonlay-l’Abbaye s’est assuré de pouvoir proposer des parcelles constructibles à côté du bourg. Il se lance aussi dans un projet ambitieux, celui de transformer le POS (Plan d’occupation des sols) en PLU (Plan local d’urbanisme). « Je vais visiter tous les lieudits de la commune afin de recenser les anciens bâtiments agricoles de caractères pouvant être valorisés et transformés en maison d’habitation. Le but est de lutter contre la désertification des campagnes, en respectant les normes pour ne pas nuire au développement agricole ».

En l’absence d’études sérieuses sur l’habitat dans notre secteur, Gwenaëlle Nedellec, directrice et juriste de l’ADIL (Agence départementale sur le logement) de l’Orne, se borne à des hypothèses sur ce manque d’intérêt pour les lotissements, en évoquant une baisse activité économique en milieu rural, la concurrence éventuelle avec les biens anciens et une offre de parcelles surabondante qui n’est peut-être pas en phase avec la demande.

Je ne sais plus comment ni pourquoi ce pavé était entré dans ma bibliothèque. Peut-être mon côté écolo, souvent bien dissimulé il est vrai. Le fait est qu'"Effondrement" de Jared DIAMOND est un livre passionnant. Manque de pot, j'ai égaré mon exemplaire alors que, après avoir tout compris de la Polynésie, j'allais apprendre pourquoi les Vikings avaient réussi à s'implanter en Islande mais pas au Groenland.

Pour rester à ces altitudes, j'ai donc acheté "De l'inégalité parmi les sociétés" où le même auteur essaye de démontrer que les différences matérielles et de civilisation entre les hommes tiennent à des raisons géographiques et non raciales. Vaste programme.

Je recommande vivement ces ouvrages. Très stimulants.

Sur un sujet complexe et qui mérite d'être bien compris, voici le document qui vient de m'être transmis par l'un des trois signataires que j'en remercie. Je trouve cette démonstration percutante. Je signale qu'il faut parfois s'accrocher pour la lire, notamment au début du texte. Mais le jeu en vaut la chandelle :

Bonjour

Veuillez trouver un article écrit en collaboration avec J.L. Butré sur le scandale des éoliennes en mer
Amitiés

Paris le 27 juin 2016

Eolien offshore français : un scandale d’Etat

Par décision du Ministère de l’Environnement six chantiers éoliens en mer ont été programmés le long des côtes de la Manche et sur la façade atlantique : Le Tréport/Dieppe, Fécamp, Arromanches/Courseulles, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire/La Baule, les îles d’Yeu et Noirmoutier.

Pourtant les quatre débats et enquêtes publiques qui ont déjà eu lieu, ont montré une très large opposition de la population qui s’est interrogée sur les enjeux environnementaux, sur les problèmes de sécurité de navigation maritime, et surtout sur l’avenir de la pêche professionnelle et du tourisme, autant d’arguments pourtant en accord avec les préoccupations avancées par le Ministère de l’Environnement, de l’Energie, et de la Mer.

Le plus choquant a été l’absence totale d’une analyse économique de ces programmes outrageusement coûteux dans des régions où les principales ressources économiques proviennent du littoral. Combien d'emplois en mer et à terre perdus, pour combien d'emplois gagnés ? Quel sera le montant global en milliards d’euros que l'Etat et les régions devront verser pour réaliser les aménagements portuaires et construire les nouveaux réseaux électriques nécessaires à l'implantation de ces complexes industriels ? Enfin et surtout, quelles en seront les conséquences sur le montant des factures d’électricité des Français ?
En dépit de l’absence d’études économiques, les commissaires enquêteurs ont rendu des avis favorables (en attente à St-Brieuc et Yeu-Noirmoutier) et les autorisations préfectorales tombent les unes après les autres, montrant qu’en réalité ce programme d’Etat avait été « ficelé » à l’avance dans les ministères, que les consultations n’étaient que de façade, s’apparentant en fait à une vaste opération de désinformation et d’enfumage pour tromper élus, citoyens et médias, afin d’obtenir leur adhésion à des projets industriels que les enjeux énergétiques français ne justifient pas. Tout était joué à l’avance, au mépris de la vraie démocratie et au prétexte de produire une énergie propre, non polluante, gratuite. Il était question de développement économique, de soutien à des investisseurs français tels AREVA, ALSTOM, EDF, et surtout de création de dizaines de milliers d’emplois.

Quel est le bilan aujourd’hui ?

De la propreté de cette énergie et de son incidence sur la santé des populations
Energéticiens, experts, scientifiques, tous reconnaissent aujourd’hui que l’électricité intermittente et aléatoire produite par les éoliennes doit être relayée par des centrales thermiques polluantes à charbon, lignite, gaz, et même gaz de schiste dans le futur.
Une publication récente dévoile que la pollution par les particules de carbone causerait 48.000 décès en France. 3000 MW d’éoliennes en mer vont contribuer à augmenter les risques sanitaires pour la population. Sans oublier la dissolution dans les eaux marines des anodes sacrificielles des éoliennes, soit 15 tonnes d’aluminium et de zinc par éolienne, qui vont contaminer aux métaux lourds toute la chaîne alimentaire. Une éolienne du type Adwen contient 430 kg de terres rares.

Des conséquences sur l’environnement marin
L’effet cumulé et transfrontalier des emprises éoliennes et de leurs installations connexes sur les écosystèmes, les ressources halieutiques, les mammifères marins et les oiseaux pendant les périodes de construction, d’exploitation et de post exploitation, n’ont pas été étudiés. Les complexes éoliens en mer vont dresser une barrière industrielle sur plusieurs milliers de km de linéaire côtier. Aucun examen global des nuisances, pollutions et autres perturbations n’a été fait : les études d’impacts environnementaux obligatoires sont réalisées projet par projet, sans prise en compte des projets en amont ou en aval. Aujourd’hui, personne ne peut garantir que l’effet cumulé de ces usines électriques en mer ne sera pas catastrophique pour l’environnement et les hommes.

De la gratuité
Les consommateurs français ayant légitimement cru à une électricité du vent propre et gratuite, ne vont-ils pas se révolter lorsqu’ils apprendront qu’EDF sera dans l’obligation d’acheter sur ordre de l'Etat cette électricité offshore à plus de 22 centimes d’€uro le kWh ? 22 centimes d’€uro signifie qu’EDF la revendra aux particuliers plus de 30 centimes d’€uro le kWh, alors que sur le marché spot, le prix de l’électricité se négocie au jour le jour en dessous de 3 centimes d’€uro le kWh, soit 10 fois moins. Cette manipulation de l’opinion pour dissimuler la réalité du coût de l’éolien en mer, est porteuse de conséquences sociales très graves. Qu’adviendra-t-il des 8 millions de ménages les plus défavorisés dont le nombre augmente jour après jour, quand leur facture d’électricité sera si élevée qu’ils ne pourront plus la payer ?

Des emplois et des usines créés en France
Depuis plus d’une décennie pour imposer ce programme, l’argumentaire des gouvernements successifs relayés, par l’agence de maitrise de l’énergie (ADEME), est basé sur le développement d’une filière industrielle française et sur la création d’emplois : « qu’il permettrait à une ou plusieurs sociétés de notre pays de fabriquer industriellement en France des éoliennes, que ces usines seraient implantées sur le sol de notre pays et qu’elles créeraient des dizaines de milliers d’emplois »
Aujourd’hui le pire scénario s’est produit : les deux sociétés qui devaient relever ce défi, ALSTOM et AREVA, ont fait fiasco : (1) 
ALSTOM, un des plus remarquables fleurons de l’industrie française a été vendu à l’américain General Electric. AREVA a fait faillite dans l’éolien maritime.



Des infrastructures portuaires et annexes pour les usines éoliennes
Qu’en est-il du développement de plateformes portuaires à Cherbourg et au Havre qui devaient accueillir l’implantation d’usines éoliennes ? Aujourd’hui, tous les élus qui ont mis en avant la création de ces usines et des emplois associés pour faire accepter les projets éoliens sur leur territoire, peuvent en effet être inquiets. Tel le président de la région Normandie qui s’interroge à juste titre du respect des engagements pris par le gouvernement en 2012. « Qu’en sera- t-il des rêves normands de création de 10.000 emplois ? ». A quoi servira le lycée à vocation éolienne de Fécamp inauguré par Hervé Morin pour tenter de déjouer la supercherie ? Depuis plus de 15 ans, les industriels de l’énergie du vent, regroupés dans les puissants et omniprésents syndicats France Energie Eolienne (FEE) et Syndicat des Energies Renouvelables (SER), ont promis la lune et pratiqué le chantage à l’emploi, pendant que sur le terrain, les riverains des projets constatent des mensonges perpétuels et les dénoncent sans relâche.

Des nouvelles décisions gouvernementales ubuesques
En dépit de l’opposition maintes fois réaffirmée des économistes, des défenseurs d’une vraie écologie, des marins pêcheurs, de nombreux élus, des associations, et des riverains, Madame la ministre Ségolène Royal maintient son engagement acharné à la réalisation du projet Dieppe / Le Tréport arguant de l’opportunité de faire émerger une filière industrielle en France qui entrainera des retombées économiques pour tout le littoral. Quelle perspective industrielle ? Quelles conséquences économiques au moment où AREVA s’étant retiré de l’éolien cherche désespérément un repreneur étranger pour sa participation dans ADWEN ? Plus surprenant encore, Madame la ministre annonce le lancement d’un troisième appel d’offres éolien en mer, alors que tous les feux sont rouges. La France n’a aucune expérience dans la production d’énergie électrique en mer, AREVA et ALSTOM sont hors course. Ubu roi n’aurait pas fait mieux. La première zone retenue pour ce nouvel appel se situera au large de Dunkerque en concurrence avec 18 autres. Il en reste ainsi 17 à pourvoir entre Dunkerque et Bayonne d’une part, et le pourtour méditerranéen d’autre part. Quatre seraient déjà en première ligne. Pour gruger des élus il est impossible de faire mieux.

Au moment où de nombreux pays suppriment les subventions aux énergies renouvelables (éolien, solaire), où les critiques de la transition énergétique se multiplient, tant en Allemagne qu’au Danemark ou au Royaume-Uni, le Président de la République François Hollande et le gouvernement du Premier ministre Manuel Valls, ferment les yeux, et continuent à développer aveuglément l’éolien en mer, gouffre financier pour le consommateur français, investissement rentable pour les exploitants allemand, espagnol et américain qui ne créeront pratiquement aucun emploi sur le sol français.

Après avoir programmé le massacre de la France par 20 000 éoliennes terrestres géantes importées d’Allemagne et du Danemark, nos dirigeants ont désormais décidé de saccager un littoral jusqu’ici préservé, au mépris de l’économie locale et de la protection indispensable de l’océan. La pêche professionnelle, le tourisme balnéaire, la plaisance, la biodiversité, sont ignorés. Le charme vivant, pittoresque, ressourçant, des rivages, des plages, des ports, des falaises, des dunes, des côtes rocheuses, des grands horizons marins, va être irrémédiablement détruit par des barrières de structures métalliques surdimensionnées et polluantes et sans âme. L'espace marin libre va être privatisé. La démocratie est niée. Quand les Français prendront conscience que le pouvoir politique s’est joué de leur confiance, l’équilibre social sera rompu et les citoyens ne lui pardonneront pas que l’argent prélevé sur leurs factures d’électricité ait servi à faire tourner des usines et des emplois hors de France. Le gouvernement n’en est pas à son premier diktat. Il s’agit ici d’un véritable « 49.3 » maritime.

Hervé Texier
Président Belle Normandie Environnement
Vice-président FED

Jean-Louis Butré
Président FED


(1) Fiasco des industriels français de l’éolien offshore 

- ALSTOM avec l’accord du gouvernement a été vendu à l’américain General Electric. Un nouveau pan entier de l’industrie française est passé sous contrôle étranger.
- AREVA s’est lancé dans l’éolien en abandonnant son core busines et on peut se demander pourquoi. Ce groupe fleuron français de l’industrie nucléaire s’est lancé dans l’éolien. Cette décision prise par son ex présidente Anne Lauvergeon était aussi incompréhensible que si l’on avait demandé aux céréaliers de cultiver des tomates.
Le scandale éolien AREVA a commencé dès 2007 quand le groupe a repris 51% du fabricant d’éoliennes allemand Multibrid, avant d’en acheter la totalité sous le nom de WIND AREVA. Avec GDF-Suez, AREVA s’est positionné en 2011 sur les sites du Tréport, Fécamp et Courseulles. Durant cette même période, AREVA et ALSTOM s’affrontaient sur les sites de St-Brieux et St-Nazaire.
AREVA s’était par la suite associé en 2014 à Gamesa dans l’entreprise ADWEN pour mettre au point un prototype éolien de 8 MW destiné aux projets du Tréport, de St-Brieuc, de Yeu-Noirmoutier.
Aujourd’hui, les deux associés du nouveau leader mondial des turbines éoliennes, l’allemand Siemens et l’espagnol Gamesa vont probablement se partager les restes d’AREVA (ce que la Fédération Environnement Durable avait d’ailleurs prédit). Dans ce consortium, Siemens détient les activités d’éolien maritime en Allemagne et au Danemark. Ses capacités industrielles sont gigantesques et suffisantes pour fabriquer et exporter toutes les éoliennes susceptibles d’être implantées le long du littoral français sans se doter de nouveaux sites de production dans notre pays.
Le groupe AREVA a pratiquement fait faillite et a été repris par EDF.
Une période noire se profile, car l’avenir d’EDF est lui-même en cause et des suppressions d’emplois massives sont probables. L’énergéticien français a perdu 50% de son capital et vient d’être exclu du CAC 40. La FED a publié le 17 juin 2016 un article dans le journal Capital « Les énergies renouvelables conduisent EDF à faire faillite » (2) Une des principales conclusions montre que les énergies renouvelables ont détourné EDF de ses activités majeures et que ce fleuron mondial de l’énergie va suivre le même chemin que celui d’AREVA. On peut s’étonner qu’en moins de 3 ans le géant français EDF se soit effondré en bourse sans que l’Etat actionnaire majoritaire n’intervienne. En fait, les derniers gouvernements français ont toujours privilégié pour des raisons électoralistes, les divagations énergétiques de partis écologistes incompétents pour conduire la stratégie énergétique de la France, l’orientant massivement vers les énergies dites renouvelables en sacrifiant l’intérêt général à une somme d’intérêts privés.
Concernant les projets maritimes, la filiale EDF Energies Nouvelles (EDF EN) de son côté est maintenant séparée de son partenaire danois, Dong Energy un des leaders mondial de l’éolien maritime. Cet évènement n’est pas anodin et ne préjuge rien de bon des problèmes tenus secrets. EDF EN a annoncé dans le même temps un nouveau « partenariat à 50% » avec le canadien Enbridge, pourtant inexpérimenté en matière d’éolien offshore. L’accord franco-canadien porte sur le développement, la construction et l’exploitation d’éoliennes offshore précise Antoine Cahuzac, directeur général d’EDF EN tout en rappelant que la France est très en retard sur l’Allemagne, le Danemark, le Royaume-Uni qu’il s’agisse de construire ou d’exploiter les éoliennes en mer. Ces changements de caps précipités et incompréhensibles sont inquiétants pour l’industrie fr

Hervé Texier
BNE / FED
06 89 58 70 27
h.texier@environnementdurable.net

N.D.L.R. : Deux remarques :
- dans le titre de l'article, je parlerais plutôt d'"un scandale d'Etat de plus" ;
- à la dernière ligne de l'article, je ne critiquerais pas "l'article 49.3" qui est un moyen constitutionnel régulier à la disposition du gouvernement pour lui permettre de faire son job.
Pour ceux qui n'ont pas pu venir et ceux qui veulent revivre la richesse de ces échanges...

Retrouvez dés à présent l'intégralité de la Journée Gérard Burel sur le thème "Les églises demain, entre usage partagé et reconversion", qui a eu lieu au Conseil départemental de l'Orne le 16 juin dernier, sur notre chaîne YouTube.

N.D.L.R. : Bravo pour cette mise en ligne ! Et encore bravo pour cette journée passionnante !
Dans les abattoirs, le cauchemar continue.
L214 révèle 2 enquêtes.

Ces nouvelles images publiées ce matin proviennent des abattoirs de Pézenas (34) et de Puget-Théniers (Mercantour - 06). Elles « dévoilent encore une fois la cruauté des hommes envers les animaux » commente Rémi Gaillard dans cette vidéo.

N.D.L.R. : Je soutiens L214. La cruauté envers les animaux est intolérable !

Exigeons l'installation de systèmes de vidéo-surveillance dans TOUS LES ABATTOIRS de France !

Il y a désormais, outre des preuves qui s'accumulent, une très forte présomption d'inhumanité dans ces endroits, et d'insuffisance flagrante et manifeste des contrôles des services de police de l'Etat, notamment les vétérinaires.
Par curiosité pour cette institution locale qui m'avait fourni gratuitement des stagiaires cet hiver, je me suis rendu hier à l'assemblée générale de la "maison familiale et rurale de Pointel" :

30 juin 2016.

A la fin de la présentation des rapports d'usage, il y a eu de vrais moments d'émotion en l'honneur du directeur de la M.F.R., Jean-Marc BISSON, qui, au terme d'une vie professionnelle bien remplie et réussie, passait le relais à Jean-Jacques RETOUX en présence de l'excellent jeune président et ancien élève de cette structure, Anthony GUTH.

Après l'A.G., j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots de politesse avec le maire de Pointel, Jacques MARTIN, ancien formateur de la M.F.R., et j'ai eu la grande surprise de m'apercevoir qu'il me situait très bien, ainsi que notre manoir favori, nous qui vivons habituellement à une bonne trentaine de kilomètres de lui.

Je me suis ainsi retrouvé entraîné au dîner, sympathique et copieux, qui a suivi l'A.G., pendant lequel j'ai discuté longuement de mes problèmes de chauffage avec un spécialiste du chauffage au bois, un scieur retraité, Joseph MOTIN. Ce dernier se souvenait très bien de sa visite de notre manoir favori au sein d'un groupe du "Rotary" de Bagnoles-de-l'Orne dont il est membre. Quand avait eu lieu cette visite ? Sans doute avant l'été 2009, sinon j'en aurais rendu compte sur notre site favori. Ce qui est sûr, c'est que Me GIRARD, le notaire qui avait signé mon acte d'achat était toujours de ce monde, je me souviens très bien qu'il avait suivi cette visite qui lui rappelait sans doute de bons souvenirs.

Après le dîner, Jean-Marc BISSON m'a montré le système de chauffage au bois de la M.F.R. Très impressionnant...

... et présenté le dortoir de ses pensionnaires, achevé il y a trois ans.

Joseph MOTIN m'a, quant à lui, fait promettre de visiter sa propre installation. Il considère que le chauffage au bois serait, pour moi qui ai quelques bois à ma disposition, la solution la plus économique et la plus efficace pour chauffer notre manoir favori, l'insuffisance de l'isolation rendant vain, d'après lui, un chauffage par géothermie (que me recommande pourtant mon nouveau plombier, du moins si j'ai bien compris ses propos ; à préciser). Pas facile, ce choix. Car le chauffage par le bois suppose la disposition d'un volumineux système de stockage, difficile à rendre compatible avec les abords d'un monument historique. Ceci sans parler du fait que les terres pas ici sont saturées d'eau une grande partie de l'année, ce qui ne faciliterait pas l'accès du silo par des tracteurs et leurs bennes remplies de sciure. Il faudrait en outre compter de 100 à 200 € par mètre linéaire de canalisation enterrée entre le silo de stockage et la chaudière qui doit lui être contigüe, d'une part, et notre manoir favori, d'autre part.

L'un des grands avantages de ma cantine favorite - outre que ses tarifs sont très raisonnables, sa cuisine excellente et que j'y lis gratis la presse quotidienne régionale - est que j'y rencontre régulièrement le maire de Domfront-en-Poiraie Bernard SOUL et son adjoint Bernard DAVY.

Aujourd'hui, par exemple, j'ai pu leur parler de deux sujets d'actualité pour moi :

- la revitalisation d'un dispositif incitatif en faveur de la replantation de haies bocagères, comme j'en aurais besoin en limite de propriété (afin de protéger, autant que faire se peut, mes plantations des poisons que vaporise régulièrement mon voisin),
- le recrutement d'un jeune du pays dans le cadre de l'usine à gaz dénommée "emplois d'avenir".

Pêle-mêle de Barroso et de festival
Publié le 11 juillet 2016

Barroso.

On a appris vendredi que M. Barroso, l’ancien président de la commission européenne, rejoignait la banque Goldman Sachs en qualité de président international. Ce bon José Manuel (c’est le communiqué de presse qui nous le dit, et dans ces compagnies-là on s’appelle directement par son prénom) aura pour mission « d’aider Goldman Sachs à comprendre le marché européen». Ce n’est certainement pas une mince affaire.

Il semble que ses motivations soient essentiellement d’ordre moral et philanthropique. José Manuel (je cite ici le Financial Times) a été « très impressionné » par l’engagement de Goldman Sachs en faveur des « plus hauts principes » éthiques. Et il a précisé que son rôle inclura « le renforcement de la culture d’intégrité, de cohérence, de diligence et de responsabilité » de la banque d’affaires américaine. Ce ne doit pas être une mince affaire non plus.

N’est-il pas admirable qu’un homme qui pourrait goûter une retraite méritée fasse ainsi à l’Europe et à l’éthique le don de sa personne ? Et cependant je lis qu’on le critique ici et là. Moi, si j’avais un reproche à lui faire, ce serait celui d’avoir été trop occupé par la préparation de sa prise de fonction pour participer à la campagne de financement de Chansons et Mots d’Amou.

Heureusement d’autres l’ont fait, et l’objectif de 4000 euros a été atteint à 115%. Un très grand merci à tous nos généreux donateurs. Et si certains (voire José Manuel lui-même) voulaient encore contribuer, qu’ils sachent qu’il est toujours possible de le faire en nous adressant un chèque à l’ordre de l’association : Association Chansons & Mots d’Amou, c/o Mairie d’Amou, Place Saint Pierre, 40330 Amou. Nous en ferons bon usage.

Financé avec succès.

N.D.L.R. : Les "financements participatifs", encore une usine à gaz qu'il me faudrait regarder de près. J'interrogerai Alexandra PROUST, de la "Demeure Historique", dès qu'elle sera rentrée de congés, afin de bien calibrer mon dossier éventuel (quel montant viser ? à quel moment de l'année lancer l'appel ? comment présenter mon affaire ?).

N.D.L.R. 2 (en fin de matinée) : Je viens d'appeler Alain DUCATILLON, du château de Bourgon, en Mayenne, dont l'épouse est déléguée de la D.H. et qui a monté un tel dossier avec succès. Dans le secteur, il y a aussi l'expérience de la belle-fille d'Artus de MONTALEMBERT à Lassay, pour des montants plus importants.

Je vais également recontacter Sonia PATRY-DUMESNIL, notre dernière jeune mariée favorite, car elle semblait fourmiller d'idées en matière de financements participatifs.

Lilian GIBERT nous fait savoir qu'un important rapport sur l'usage des pesticides en agriculture vient d'être publié.

Je l'en remercie et recommande l'étude attentive de ce document, même si l'on aimerait que l'on n'en reste pas au stade des études mais que l'on interdise enfin l'usage immodéré de ces poisons pour la bio-diversité, pour la santé des agriculteurs et de tous ceux qui vivent à la campagne.

Excellent contact téléphonique avec la mission locale de Flers. Il s'agit pour moi de faire bénéficier notre chantier favori de la collaboration d'une jeune motivé pour s'insérer sur le marché du travail. Je prendrais en charge une formation qualifiante pour lui. Il serait payé au S.M.I.C. mais 75 % de son salaire (charges sociales incluses) serait remboursé par la puissance publique. En d'autres termes, il me reviendrait à un peu plus (en raison de la formation à financer) de 3,62 €/h, pour 151,67 h/mois.

J'ai fait le nécessaire pour que notre chantier favori puisse bénéficier de ce dispositif, notamment en adaptant les statuts de l'A.D.D.O.O.E. (voir articles 2 (2) et 5 de ce texte) et en faisant immatriculer cette association auprès de l'I.N.S.E.E.

J'envisage que Benjamin soit également salarié de cette association, de manière à pouvoir partager avec des voisins intéressés la charge de cette équipe qui interviendrait sans but lucratif, conformément aux statuts de l'association.

Il est fort possible que je reçoive les premières candidatures dès la semaine prochaine. Mais mon offre devra être validée par un comité incluant Pôle-Emploi et la D.I.R.E.C.C.T.E. (inspection du travail).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 12 Octobre 2016
Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Economie
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Depuis le 9 septembre 2015, la chaudière du bâtiment Nord a consommé 2 114 litres de fuel. C'est ce qui résulte de la livraison de ce matin :

12 octobre 2016.

Bien qu'il dispose d'un tuyau de 60 mètres de long, Patrick ERMENEUX doit garer son camion dans l'avant-cour, faire traverser la cour par son tuyau (trop court de 6 mètres pour passer par la porte du fond de la cour)...

12 octobre 2016.

... et récupérer celui-ci dans l'arrière-cour, à travers une grille de l'ancienne cuisine :

12 octobre 2016.

Mais, lorsque j'aurai installé là ma bibliothèque, il faudra penser à faire livrer le fuel en plein été, quand le sol peut supporter le poids du camion.

Un ami qui possède une maison à Mortain où il vient, semble-t-il, d'installer sa thébaïde s'est déclaré partant pour que Benjamin et Dylan travaillent chez lui. Il a quelques murs de pierre à remonter, faute de quoi des terrasses risqueraient de s'ébouler, et aussi tous ses beaux volets de bois à repeindre. Je lui ai fait observer que les joints en ciment de sa maison mériteraient d'être remplacés par des joints de chaux. Et j'ai vu que sa cour arrière est envahie de mousses disgracieuses.

Bref, je crois que je peux d'ores et déjà lancer le recrutement d'un deuxième "emploi d'avenir", ce qui abaisserait le coût horaire moyen de l'équipe dans notre intérêt commun. En effet, avec trois collaborateurs dont deux "emplois d'avenir", le coût de chacun serait, en moyenne, divisé par deux par rapport à ce qu'il touche. Ceci en toute légalité et charges sociales incluses.

A ce prix-là, je pense que je devrais pouvoir trouver d'autres amateurs, ce qui ajouterait de la souplesse à l'ensemble. Un cercle vertueux paraît ainsi enclenché...
Voici le texte du courriel que je viens d'adresser, à 16 h 30, à Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie :

(début de citation)

Monsieur le maire,

Pourriez-vous m'indiquer si Domfront est labellisée "petite cité de caractère" et, si oui, si ce label s'étend désormais à Domfront-en-Poiraie ?

Je vous pose ces questions car, si vous répondez positivement aux deux, le taux de subvention par le conseil départemental des travaux sur monument historique serait accru de 5 %, ce qui serait bienvenu dans l'intérêt du patrimoine local et du tourisme.

Bien cordialement,

PPF
02 33 37 08 10
06 12 96 01 34

(fin de citation)