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rédigé le Mardi 18 Juillet 2023
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Des conflits d'intérêts à la BPI ? La routine d’une République de plus en plus bananière

Un fonds d'investissement pour inciter les Français à placer leurs jetons sur les entreprises tricolores ? Une bonne idée en théorie. Dans la pratique ? Un potentiel nid à conflits d'intérêts, comme le montrent les récentes révélations de Marianne sur le fonds lancé par Bpifrance. Un signe de plus de l'extrême corruption qui règne au sommet de l'État, selon Régis de Castelnau.

La France aurait-elle décidé de participer au grand concours du pays le plus corrompu d’Europe ? Le maillot jaune est actuellement porté par l’Ukraine (116e rang mondial d'après Transparency International), mais il semblerait que nous souhaitions nous emparer de la première place. Après l’affaire du fonds Marianne, trouble opération destinée à financer les amis du pouvoir en prenant des libertés avec l’application de la loi, voilà que l’hebdomadaire Marianne nous apprend l’existence de ce qui a tout l'air d'être un joli scandale d’État supplémentaire, avec l’affaire du fonds d’investissement pour entreprises non cotées lancées par la Banque Publique d’Investissement sous le nom de «« Bpifrance Entreprises 1 ».


De quoi s’agit-il ?


Bruno Le Maire, le grand spécialiste de l’économie que le monde nous envie, a lancé en 2020 une opération qu’il décrivit en ces termes : « J’ai demandé au directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourcq, de travailler sur un produit financier […] qui permettra aux Français d’investir plus facilement leurs économies dans les entreprises françaises ». Le directeur général de BPI, qui est passé par HEC, l’ENA, l’Inspection des finances, ne s’est pas fait prier. Il a dû voir, avec la création de ce fonds, l’aubaine pour y loger les participations que sa banque détient pour le compte de l’État. Les personnes privées seront alors appelées à y souscrire pour la valeur d’apport et bénéficieront par la suite des performances des entreprises.

Mais lorsque l’on a parcouru le cursus de la haute fonction publique d’État française, on a quelques astuces en magasin. La Cour des Comptes, qui a contrôlé l’opération, a remarqué que la valorisation initiale fixée par la BPI avait été singulièrement sous-côtée. Usant de son style chantourné, elle nous décrit l’astuce utilisée par Nicolas Dufourcq : « Compte tenu de l’évolution de la conjoncture et de l’appréciation différente des risques de marché par les acquéreurs écrivent-ils, Bpifrance a dû accepter une valorisation du portefeuille cédé moins élevée qu’initialement prévu. » En fait, c’est bien BPI qui a fixé le montant de souscription à hauteur de 94,5 millions d’euros, manifestement sous-évalué, puisque deux ans plus tard le fond valait 195,8 millions d’euros. Soit une plus-value de 43 % pour les investisseurs privés et 43 % de moins-value pour l’État. Bravo Monsieur Dufourcq : voilà une mesure de saine gestion de l’argent public que la Nation vous a confié.

Et c’est là que l’on apprend que près de 200 collaborateurs de la BPI ont souscrit à ce fonds miracle, à commencer par le directeur de l’institution lui-même. Le ticket d’entrée avait d'ailleurs été fixé à 5000 €, ce qui montrait bien qu’il n’était pas question d’épargne populaire…

D’ores et déjà, l’affaire commence à sentir mauvais, et on se demande pourquoi la Cour des Comptes – qui en a pourtant l'obligation – n’a pas transmis le dossier au procureur général de la Cour de cassation pour qu’il ouvre les procédures judiciaires. On a connu l’institution plus réactive. Parce qu’une fois de plus, on est contraint de constater que la haute fonction publique d’État en France entretient des rapports élastiques avec la régularité juridique quand ce n’est pas la simple morale. Il y avait pourtant matière à, et on espère que cette retenue n’est pas dûe aux affinités de Pierre Moscovici avec la Macronie.


Le droit pénal, comme d’habitude


La souscription réalisée par les collaborateurs de la BPI et en particulier par leur directeur tombe évidemment sous le coup de la loi. On parle de délit d’initié puisque ces gens-là disposaient évidemment d’informations privilégiées, notamment sur la qualité des entreprises dont les participations avaient été transférées dans le fond. Mais ce n’est même pas la peine de passer par là, il suffit de lire ce que nous dit l’article 432-12 du Code pénal :


« Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt de nature à compromettre son impartialité, son indépendance ou son objectivité dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction. »


C’est la fameuse « prise illégale d’intérêts » qui sanctionne – et c’est très important de le rappeler – non pas des actes mais des situations. C’est-à-dire que les décideurs publics ne doivent pas, et c’est un impératif, se trouver dans une situation où l’on peut soupçonner l’impartialité de leurs décisions publiques. Celle-ci doivent être chimiquement pures et ne pas être polluées par des considérations d’intérêt privé.

Trois conditions doivent être réunies pour que l’infraction soit constituée : tout d’abord, être un agent public, ce que sont les collaborateurs de la BPI puisqu’ils sont chargés d’une mission de service public au sens de l’article. Ensuite, avoir « la surveillance et l’administration » de l’opération publique, ce qui est évidemment le cas, en particulier pour le directeur. Enfin, avoir concomitamment des intérêts privés, ce qui est aussi le cas avec la souscription des parts du fonds. N’importe quel étudiant qui s’intéresse au droit pénal serait capable de faire cette analyse. À croire que les collaborateurs de la banque, leur directeur, les magistrats de la Cour des Comptes ne le sont pas. Non, messieurs les magistrats financiers, ce n’est pas un problème déontologique : c’est purement et simplement un grave problème pénal, et vous auriez dû réagir. Et en plus de la prise illégale d’intérêts, vous avez constaté un détournement de fonds publics avec la moins-value imposée aux biens de l’État au profit des souscripteurs privés et notamment des collaborateurs de la banque.

Mais finalement, le plus sidérant, c’est que Nicolas Dufourcq revendique la commission de cette infraction ! Aux journalistes qui l’interrogeaient il a répondu : « j’ai souhaité publiquement que les collaborateurs souscrivent à ce produit. Dès lors j’ai donné l’exemple, j’ai voulu qu’ils sachent que je le faisais moi-même. » Je savais que l’on ne faisait pas de droit à l’ENA, mais quand même. De deux choses l’une, soit cette souscription était un sacrifice et il fallait donner l’exemple, soit c’était une bonne affaire (mais qui pouvait être problématique), et dans ce cas il fallait faire plonger tout le monde. On imagine très bien la réponse à cette question.

Après le fonds Marianne, cette affaire raconte des choses assez terribles sur ce qu'il se passe au sommet de l’État. On se moque du respect des règles et de la rigueur dans l’usage des fonds publics. Sûr de son impunité, on n’y fait même pas l’effort de les connaître ; pire, on en revendique la violation.

Dans une démocratie normale, le parquet devrait immédiatement demander l’ouverture d’une information judiciaire et faire nommer un juge d’instruction. Les mises en examen devraient pleuvoir, et les bénéfices réalisés être bloqués et séquestrés.

Malheureusement, et comme d’habitude, le PNF regardera ailleurs. La Cour des Comptes de Pierre Moscovici ne saisira pas le nouveau Procureur général de la Cour de cassation nommé par Macron. Les organisations syndicales de magistrats continueront à se concentrer sur les choses "essentielles", en tonnant contre les lois anti squats et pour la dépénalisation des drogues.

La routine, pour une République en passe de devenir bananière.

N.D.L.R. : Pour ma part, ma religion est faite depuis 1998.

Un courriel de 2009 rappelle le très scandaleux choix d'auto-amnistie du système qui a permis à d'aucuns de poursuivre, en toute tranquillité, des carrières brillantes dans ce monde corrompu.
Fédération Environnement Durable
rédigé le Jeudi 27 Juillet 2023
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« Éolien et solaire sont la cause majeure de la hausse vertigineuse du prix de l’électricité des ménages »

La dernière augmentation de 15% remontait à février dernier, la nouvelle hausse de 10% annoncée au 1er août n’est que le début d’une flambée incontrôlable des tarifs car ils sont la conséquence de la loi de l’accélération des Energies renouvelables basée sur le doublement des éoliennes terrestres, la construction de cinquante parcs éoliens offshore et la multiplication des champs de panneaux photovoltaïques.

Si le gouvernement persiste dans cette voie cela ne servira à rien d’autre qu’à faire doubler voir tripler le prix de l’électricité et impactera plus particulièrement les ménages modestes et les classes moyennes.

Le graphique ci-après établi à partir de données officielles confirme la relation directe entre la hausse de tarifs d’électricité (TRV) et l’augmentation des moyens de production non pilotables, l’éolien et le solaire dans le mix électrique de la France.


Analyse:

A partir de 2012, la France s’est lancée dans les énergies nouvelles renouvelables – ENR ; Les productions d’origine éolienne et solaire sont massivement subventionnées ; elles nécessitent un doublement des moyens de production, un foisonnement des réseaux et provoquent une explosion des prix de revient des moyens pilotables devenus moins rentables.

La proportion de ces productions intermittentes dans le mix électrique prend de l’ampleur; le mix de production électrique devient de moins en moins pilotable. Ci-après, cette part non-pilotable dans le mix français (données RTE et ADEME).


Essayer de sécuriser une production avec des moyens de moins en moins pilotables a des conséquences directes sur le prix de revient de cette production.

Depuis l’accélération du programme des Energies Renouvelables, le tarif réglementé du kWh pour les ménages subit une dérive constante ; ci-après cette dérive depuis 2011- (source Selectra- base 100 en 2011).



Contacts

Jean-Louis Butré
Fédération Environnement Durable
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08

Michel Faure
Fédération Environnement Durable
michel.faure@yahoo.fr
tel 06 07 41 68 55

N.D.L.R. : Et ce n'est que le début de la dégringolade.

Plus que jamais, ""Gouvernement par la com = gouvernement pour les cons !""
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 7 Aout 2023
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Croisé ce matin les deux véhicules de "Véolia" qui ramassent les ordures dans le secteur. Depuis le début de juillet, un passage par semaine pour les ordures à compost qui doivent être rassemblées dans des sacs noirs, un toutes les deux semaines pour les emballages à placer dans des sacs jaunes. Un camion par couleur. Pour Francis et moi, un pli à prendre. Ces deux bennes à ordures se suivaient immédiatement et la programmation de leur G.P.S. les oblige à ce jour à rouler jusqu'à la ferme même si nous déposons nos ordures au bord de la D 22, près des pilastres. A défaut, leur système se dérègle. Commode...

A cette occasion, vu deux employés. Deux jeunes. Ils ont de bonnes têtes, notamment celui qui me dit habiter à Lonlay.

"Véolia" arrive donc encore à recruter localement des jeunes dotés de bonnes têtes et qui acceptent ce genre d'emploi.
Francis et moi retenons l'info.
Chers Amis,

Quel est le point commun entre l'augmentation cet été de vos factures électriques, la multiplication des éoliennes dans vos communes et la guerre en Ukraine ? Réponse : la Guerre mondiale de l'énergie !

Depuis plus de 10 ans j'alerte élus, gouvernants et opinion publique sur la vaste offensive énergétique qui touche notre pays avec la multiplication des éoliennes improductives qui détruisent votre cadre de vie tout en diminuant petit à petit la souveraineté énergétique de notre pays. Le lignes bougent mais il faut agir de toute urgence.

A l'occasion de la sortie le 13 septembre prochain de mon nouveau livre Guerre de l'Énergie au Cœur du nouveau conflit mondial j'ai été interrogé cet été par le site de référence de la guerre économique sur les enjeux de ce nouveau conflit mondial auquel nous sommes tous confrontés.

Voici le lien vers cet échange.

Je vous remercie encore de votre fidélité à mes côtés et vous demande de diffuser massivement cet échange à vos amis et sur les réseaux sociaux.

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Pour éviter les ruptures de stock lors du lancement le livre est disponible en précommande chez vos libraires ou sur les sites marchands.

ON NE LÂCHE RIEN !

Fabien Bouglé
@FabienBougle
Expert en politique énergétique
06 82 86 22 14
Auteur des livres
"Eoliennes la face noire de la Transition écologique" (éditions du Rocher mis à jour 2022) et
"Nucléaire les vérités cachées" (éditions du Rocher octobre 2021)
Planification écologique : ce que prévoit le plan du gouvernement, présenté aux chefs de parti

La France va devoir s’adapter si elle veut atteindre son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Voici à quoi devra ressembler l’Hexagone en 2030.
Par N.J. avec AFP
Publié le 18/09/2023 à 13h12

L'objectif de la France est toujours le même : la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % d'ici à 2030 par rapport à 1990. Pour y arriver, ce lundi 18 septembre, le gouvernement présentait aux partis son plan, qu'il avait dévoilé dans les grandes lignes en juillet. Le but de cette planification écologique : faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de la France de 403,8 millions de tonnes de CO2 équivalent (Mt CO2e) en 2022 à 270 millions en 2030, selon le secrétariat général à la planification écologique, piloté par Antoine Pellion.

Après moult reports depuis le début de l'été, ce lundi 18 septembre marque le début d'une semaine d'échanges avec les forces politiques et la société civile que la présidence espère « nourris ». Si cet objectif est rempli, à quoi ressemblera la France en 2030 ?

Le gros dossier de l'énergie et de l'industrie

C'est le plus gros potentiel de réduction selon le gouvernement. La part totale des énergies renouvelables dans l'ensemble de la production électrique devra passer de 26 % à 34 % d'ici à 2030. L'énergie solaire devra être multipliée par trois, l'éolien offshore, par près de quatre, tandis que l'éolien terrestre devra progresser de plus 55 %. Le biogaz devra passer de 8 térawattheures en 2020 à 50 en 2030.

Les usines sidérurgiques d'acier, de ciment ou d'autres industries primaires devront fortement réduire leurs émissions, via notamment le captage de CO2, une technologie encore embryonnaire, mais pas seulement.

Les cinquante sites les plus émetteurs hors raffinage devront ainsi passer de 43 Mt CO2e émis en 2022 à 25, et le reste de l'industrie de 33 à 20. Les objectifs de réduction des émissions des activités de raffinage, particulièrement polluantes, ne sont pas précisés.

Le tertiaire devra aussi apprendre à se passer de fioul (plus de 80 % de baisse demandée) et de gaz (environ -40 %) via ses chaudières. Le gouvernement envisageait d'interdire l'installation de chaudières à gaz neuves, mais une fronde du secteur semble l'avoir fait reculer, à l'image d'un débat qui s'est aussi produit en Allemagne cet été.
Pour le transport, voitures électriques et covoiturage

Le gouvernement prévoit que 66 % des voitures neuves vendues en 2030 soient électriques, contre 15 % aujourd'hui (en 2035, selon une loi européenne, ce sera 100 %). Faisant passer la proportion de voitures électriques en circulation de 1 à 15 %.

Le gouvernement table sur une explosion du covoiturage, source énorme d'économies : alors que le nombre de trajets covoiturés par jour est en 2023 de 21 000, il devra passer à 196 000 en 2030.

Le nombre de pistes cyclables devra atteindre 150 000 kilomètres en 2030 contre 61 000 à fin 2023, tandis que les parts des voyages effectués en train et en transports en commun urbains devront également croître, de 20 milliards de km-voyageurs pour le premier et de 15 milliards pour le second.

Le gouvernement reconnaît que le trafic aérien ne pourra guère qu'être maîtrisé : en métropole, il passera de 237 milliards de passagers kilomètres transportés en 2019 à 265 en 2030 (une hausse un peu moindre qu'entre 2015 et 2019).

Deux grands leviers dans le bâtiment

Les émissions annuelles domestiques du secteur du bâtiment vont devoir être réduites de plus de moitié, avec deux grands leviers. D'une part, le gouvernement espère voir décupler le nombre de rénovations globales de logements via MaPrimeRenov, jusqu'à 900 000 par an en 2030.

D'ici à 2030, le gouvernement souhaite parvenir « à supprimer 75 % des chaudières au fioul », et « baisser d'environ 20 % les chaudières au gaz [hors pompes à chaleur hybrides] »

Le secrétariat table sur 21 % de surfaces en bio pour les grandes cultures en 2030 contre 6 % aujourd'hui, et sur une réduction de 30 % de la consommation d'azote minéral, principal ingrédient des fertilisants de synthèse et gros émetteur de gaz à effet de serre.

Autres leviers : moins de tracteurs fonctionnant au gazole, et le doublement des cultures de légumineuses.

Le plan gouvernemental ne fixe aucun objectif de réduction de consommation de viande, mais relève une « baisse tendancielle » des cheptels bovins (les rots des vaches contiennent du méthane, puissant gaz à effet de serre) estimée à 12 % d'ici 2030.

Macron présentera le « cap » le 25 septembre

Emmanuel Macron conclura lundi 25 septembre les discussions qui s'ouvrent cette semaine en présentant « la vision et le cap de la France ». Si les « grands équilibres » de cette stratégie sont connus, le plan gouvernemental n'est « pas du tout finalisé », assure-t-on dans l'entourage du chef de l'État. Ce dernier répond ainsi à « la volonté des forces politiques » qui ont dit lors de la rencontre avec le président fin août à Saint-Denis vouloir « émettre des remarques et proposer des modifications », a ajouté un conseiller.

Le 25 septembre, en conclusion de ces échanges, et à l'issue d'une nouvelle réunion à l'Élysée, Emmanuel Macron prendra la parole pour détailler cette planification écologique, une « politique sans précédent en France depuis des décennies et sans équivalent en Europe », assure son entourage. Il s'attardera aussi sur les engagements de la France en matière de climat et de biodiversité sur la scène internationale. D'ici à la fin de l'année, plusieurs déplacements présidentiels seront consacrés à l'illustration de sa stratégie.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 24 septembre 2023 16:01
À : Bernard Soul <bernard.soul@orange.fr>
Cc : Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>; MEUNIER Catherine <Catherine.MEUNIER@normandie.fr>
Objet : TR: Lettre personnelle adressée à tous les maires ruraux

Monsieur le maire,

Comme vous le savez, l'"Association pour le Développement Durable de l'Ouest Ornais et de ses Environs (A.D.D.O.O.E.)", que j'ai l'honneur de présider et qui est domiciliée sur le territoire de Domfront-en-Poiraie, se préoccupe de questions environnementales. Elle le fait avec détermination et, au moins à ce jour, avec un certain succès puisque, dans un arrêt récent et qui porte le nom de cette association, le Conseil d'Etat a jugé que les chartes des parcs naturels régionaux ne sont pas de simples prospectus mais qu'au contraire, les préfets seraient bien avisés d'en tenir compte (bien entendu, cette formulation ne se veut pas plus qu'un simple résumé, à des fins didactiques, de cette nouvelle jurisprudence).

L'A.D.D.O.O.E. est informée que, par lettre-circulaire du préfet de l'Orne en date du 31 août dernier, il vous a été demandé de "définir (sur le territoire de la commune et de l'EPCI "Domfront-Tinchebray Interco "que vous présidez) des 'zones d'accélération' des énergies renouvelables, au sein desquelles les procédures administratives seront fortement simplifiées".

Certes, la "simplification administrative" est une nécessité dans un pays prêt à s'effondrer sous le poids croissant de niveaux de dette et de fiscalité inédits, alors même que les déficiences et dysfonctionnements des interventions régaliennes de l'Etat sautent chaque jour aux yeux. Pour autant, la simple lecture des annexes à la lettre-circulaire du préfet, qu'elles émanent d'un membre du gouvernement ou d'une administration régionale, montre qu'il y a très loin des intentions aux réalisations puisque ces épais documents jargonnent, et à l'évidence sans la moindre retenue. En outre, les plans joints à cet envoi du préfet témoignent d'un enfumage délibéré des élus et de la population puisqu'on n'y discerne guère, en raison des tonalités indistinctes des couleurs employées sur les cartes, la différence entre les zones où l'éolien devrait être "accéléré" et celles où des obstacles sérieux s'y opposeraient.

Quoi qu'il en soit, je voudrais, par le présent courriel, vous faire part de deux réactions et aussi, dans un esprit constructif (car telle est toujours notre ambition), d'une proposition de l'A.D.D.O.O.E. :

- d'abord, nous compatissons sincèrement avec vous et partageons les sentiments d'impuissance, voire de rejet, que ne peuvent que susciter, chez vous et chez l'ensemble des élus du territoire, de telles normes et injonctions politico-administratives supplémentaires ;
- ensuite, nous voudrions vous mettre en garde - si c'est encore nécessaire - contre la duplicité de pouvoirs publics qui promettraient d'un côté des dotations de fonctionnement aux collectivités locales et, d'un autre, s'empresseraient de siphonner leurs ressources, notamment quand ces collectivités auraient cru pouvoir faire confiance à des promoteurs d'installations de production électrique qui n'existeraient pas si le marché n'était à ce point pipé par les soins du même gouvernement ; à cet égard, le courriel ci-après de la "Fédération Environnement Durable (FED)" nous paraît éclairant ;
- enfin, nous vous proposons notre aide, dans la forme qui vous semblerait la plus utile, pour résister à des pressions qui aboutiraient rapidement à torpiller durablement les paysages du bocage auxquels le maire de la commune qu'il a proposé d'appeler Domfront-en-Poiraie, et dont il cherche à développer le "tourisme médiéval" cher au président MORIN, ne peut raisonnablement être insensible.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
L’Allemagne réactive deux des réacteurs au charbon les plus polluants d’Europe pour cet hiver

Quelques nouvelles de la (désastreuse) transition énergétique allemande : par crainte d’un hiver rigoureux et pour préserver ses réserves de gaz, Berlin relance quelques centrales au charbon. Chaque gramme de CO2 compte, nous expliquent pourtant si souvent les fervents admirateurs du système allemand !

N.D.L.R. : Rien de nouveau sous le soleil. Hélas.
lefigaro.fr
rédigé le Dimanche 8 Octobre 2023
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Jean-Pierre Jouyet : «Le gouvernement Borne est le plus cher de la Ve République»

Dans son dernier livre, l’ancien secrétaire général de l’Élysée sous François Hollande étrille la hausse sans fin des dépenses publiques.

N.D.L.R. : Il ne me semblerait pas immérité que mon ancien élève ajoute que, sous la houlette du Jupiter-de-mes-deux, c'est en outre le gouvernement le plus inefficace, voire débile, de la Ve République.
Vendre des bûches de chêne, d'un mètre de long et sans transport, par simple annonce sur internet, n'est pas des plus aisés.

Je le constate d'un coup d’œil sur l'évolution du nombre quotidien de "vues" de mon annonce sur "leboncoin.fr" :


Il est vrai qu'après un démarrage qui m'avait semblé encourageant, j'ai relevé mon tarif de 50 à 55 € le stère (ce qui demeure pourtant bas).

P.S. (du 13 octobre 2023 à 8 heures) : Je viens de supprimer mon annonce précédente pour mettre en ligne une nouvelle, en tous points identique au titre près. Le tour de passe-passe suffira-t-il à relancer la machine ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Octobre 2023
Désultoirement vôtre ! - Economie - Anecdotes
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Également dans "Le Publicateur Libre" de cette semaine, cette contribution fondamentale à la pensée économique contemporaine (enquête réalisée par micro-trottoir un jour de marché) :

12 octobre 2023.

12 octobre 2023.

Michel BERA (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 3 Décembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Economie - Références culturelles
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Notre monde change. La France aussi.
Evolution du nombre d'établissements de restauration rapide en France, de 1990 à 2023 ("Le Monde" de ce jour)
1990 : 119
2023 : 160131
Soit un taux de croissance annuel moyen, sur ces 33 années, et si je ne me suis pas trompé, de 24,4%. Brrr.


N.D.L.R. : Oui, Brrr !
lepoint.fr
rédigé le Dimanche 28 Janvier 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
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« C’est aussi parce qu’il n’a pas réussi à maîtriser la dette que Louis XVI a eu la tête coupée »

ENTRETIEN. Dans un livre impressionnant de maîtrise, le jeune économiste Charles Serfaty narre l’histoire économique de la France, de la Gaule à nos jours. Puissant.


N.D.L.R. : Commandé via "Amazon". Je crois que ça va m'intéresser.


J'ai aussi commandé cet autre ouvrage :


Pas sûr que ces lectures aillent beaucoup me remonter le moral.