Economie

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 17 Avril 2014
Désultoirement vôtre ! - Economie
1
Le trou noir du capital

Tout le problème des tenants du capitalisme libéral pur et dur est de convaincre une part aussi importante que possible de la population de la planète qu'hors de lui, point de salut. Ils disposent pour ce faire de deux atouts majeurs : l'échec patent d'un modèle alternatif (le collectivisme, pour faire court), et des moyens financiers considérables pour chanter les louanges du système en orchestrant en permanence un gigantesque lobbying.

Certains pays sont culturellement plus vulnérables que d'autres à l'idée que l'argent constitue le seul étalon véritable de la réussite. Heureusement, ce n'est pas trop le cas de la France, même s'il s'y rencontre quelques individus assez stupides pour affirmer qu'on a raté sa vie si l'on ne s'est pas payé une Rolex.

Cependant, la difficulté à laquelle se heurtent désormais les avocats du système, c'est que les conséquences d'un libéralisme de facto très mal contrôlé commencent à devenir visibles, et ressemblent à une caricature. Selon une étude de l’ONG Oxfam, 67 personnes dans le monde possèdent désormais la moitié des richesses du globe. Ce chiffre était de 85 l'an dernier (validé par Christine Lagarde et le FMI, qui ne passent, ni la personne ni l'institution, pour des agitateurs échevelés). Jamais la distribution des richesses n’a été aussi inégalitaire. Toute la théorie qui explique aux populations qu'elles doivent mettre un frein à leurs exigences sociales car il faut créer la richesse avant de la répartir est battue en brèche par le fait qu'à peine créée, la richesse est absorbée par l'ultrarichesse, comme une galaxie par son trou noir. Le mouvement est d'une violence vertigineuse. L'argent attire l'argent comme jamais, la force d'attraction est telle que tout ce qui entre dans son champ gravitationnel est dépouillé.

Répartition ? Non. Avalement. Dévoration. Les états n'y peuvent pas grand chose. Des trous noirs économiques se créent partout : aux USA, en Russie, en Chine, en Inde...

Astronomiquement parlant, on ne sait pas trop ce que deviennent les trous noirs. Il se peut qu'ils s'effondrent sur eux-mêmes ; le consensus est qu'ils s'évaporent : dans leurs tréfonds, le temps s'arrête. Resterait... le vide. Rien.

Economiquement parlant, on chemine de plus en plus rapidement, semble-t-il, vers l'accomplissement du processus, c'est-à-dire (métaphoriquement, mais peut-être pas que) : le fond du trou.

N.D.L.R. : En effet, méditons donc...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 17 Avril 2014
Journal du chantier - Administration - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
0
J'ai rencontré aujourd'hui à Alençon M. Christophe de BALORRE, vice-président du conseil général de l'Orne.

Je souhaitais notamment évoquer avec lui l'opportunité d'étendre, à certaines conditions et à certains intérieurs de monuments historiques privés, la politique de subventionnement par le conseil général des travaux de restauration approuvés par la D.R.A.C., jusqu'ici limitée aux travaux extérieurs.

Les nouvelles conditions pourraient être, par exemple :
- la participation active des monuments concernés à "Pierres en Lumières" ;
- une animation contractuelle en faveur des enfants des écoles du département à laquelle s'engageraient les propriétaires desdits monuments.

Le conseil général est bien entendu soucieux de la bonne gestion des deniers publics dont il a la disposition. Cela se traduit par des plafonnements compréhensibles de son intervention. Mais peut-être y aurait-il moyen d'améliorer le dispositif existant (qui joue clairement en faveur d'artisans spécialisés, très souvent locaux) en donnant à cette politique une finalité nouvelle complémentaire qui soit bienvenue en l'état des autres responsabilités du département.

leseechos.fr
rédigé le Mardi 20 Janvier 2015
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
0
La France, plus " bankable " que jamais

C'est un nouveau record à la baisse. La France a emprunté aujourd'hui 6,781 milliards d'euros à court terme à des taux négatifs allant de - 0,15 % à échéance trois mois à - 0,148 % à échéance six mois. Traduction en bon français : les investisseurs, à la recherche de placements sûrs, préfèrent perdre de l'argent pour emprunter français. Résultat, alors que notre dette s'envole - elle a dépassé le seuil symbolique des 2 000 milliards d'euros - sa charge, elle, ne cesse de baisser. L'an dernier, elle avait atteint 45 milliards d'euros (tout de même), un seuil inférieur à son niveau de 2012. Quand on vous dit que tout ne va pas si mal...

N.D.L.R. : Ben voyons ! Comme disait ma grand-mère Julietotte, "Chante, fauvette !"

Plus dure sera la chute...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Mars 2015
Vie des associations - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Economie
0
Rendez-vous ce matin à l'agence B.N.P.-Paribas de Flers. M. Hervé KARCZEWSKI, directeur de la banque pour le Sud-Manche (y compris le secteur de Flers), a souhaité faire ma connaissance. Il donne satisfaction à toutes mes réclamations restant en rade. Je n'en attendais pas moins mais l'en remercie.

Plus important à mes yeux, il se montre de fait membre de notre fan-club favori, preuve de très bon goût. Une visite particulière de la Chaslerie est donc prévue pour lui dès le retour des beaux jours.

Dans le cadre de ses 40 ans, le Parc régional Normandie-Maine invite David Montembault, enseignant-chercheur à Agrocampus-Ouest Angers, pour présenter l’histoire du bocage depuis son origine et son évolution.

Les paysages de Bocage, propres à l’Ouest de la France, résultent de l’adaptation des territoires aux besoins des populations depuis plus de 1 000 ans. Faisant suite aux premiers défrichements, les agriculteurs ont tout d’abord implanté des haies défensives pour protéger les cultures des grands herbivores sauvages.
Les haies ont évolué en fonction des besoins : arbustes et arbres nourriciers pour l’homme et les animaux domestiques, fourniture de bois de chauffage et de bois d’œuvre, protection des troupeaux avec le développement de la production laitière à partir du milieu du
XIXe siècle.
Le linéaire de haies va ainsi se densifier jusqu’à atteindre son apogée au milieu du XXe siècle où elles ont une multifonctionnalité (bois de chauffage et d’œuvre, fourrage, protection et contention pour le bétail, limite de propriétés…).
Modernisation

A partir des années 60, la nécessité de moderniser l’agriculture pour répondre aux marchés agricoles qui se mondialisent, le bocage va connaitre une forte régression. Machinisme agricole, développement du maïs fourrage, sélection des vaches laitières et développement des stabulations, augmentation des surfaces de cultures, utilisation des produits phytopharmaceutiques, substitution du bois de chauffage par le fioul, rendent la haie sans intérêt économique.
Aujourd’hui, au-delà de son intérêt environnemental, le Bocage représente un véritable patrimoine culturel bien que sa construction ait été principalement motivée par l’économie.
Ce patrimoine fait appel à des savoir-faire ancestraux (haies plessées, arbres d’émonde ou têtard,…) qu’il convient de valoriser.

Ces conférences seront suivies d’un échange avec les participants. Vendredi 3 avril, à 20 h, à la mairie de Domfront ; vendredi 22 mai à 20 h à la Maison du Parc à Carrouges ; vendredi 5 juin, à 20 h, à la Maison des associations à Saint-Pierre-des-Nids. Gratuit. Durée : 1 h 30. Contact : www.parc-naturel-normandie-maine.fr/agenda.html

N.D.L.R. : Bien que la question m'intéresse, je n'ai pu assister à la conférence de vendredi dernier mais compte bien me rendre à une prochaine.

Le conférencier semble de la famille des propriétaires des manoirs voisins de Loraille (contemporain de la Chaslerie et sans doute dû à la même équipe de constructeurs, notamment le tailleur de pierres de la porte d'entrée) à Saint-Roch-sur-Egrenne...

Le manoir de Loraille à Saint-Roch-sur-Egrenne.

et de la Cousinière (ancienne propriété des COUPPEL, alliés des LEDIN) à Saint-Brice.

Le logis de la Cousinière à Saint-Brice.

En prévision de la prochaine séance du FOGEFOR, je me suis rendu ce matin au centre des impôts de Domfront où je me suis fait communiquer une copie des matrices cadastrales des terres dont je suis propriétaire (directement ou par l'intermédiaire de S.C.I.) dans le secteur :

D'après ces documents, je contrôlerais un peu plus de 56 hectares.

Il paraît toutefois que ces "extraits de matrice cadastrale" (c'est le terme à employer) sont relatifs à la situation au 1er janvier 2014 et qu'il faudra attendre le mois d'août prochain pour que les opérations de 2014 soient prises en compte, c'est-à-dire, de mémoire et pour ce qui me concerne, l'achat de terres aux voisins VINCENT et la vente de la nue-propriété de l'aile de la belle-mère à une S.C.I. détenue par mon aîné.

La seule mention assimilable à "boisement" que j'y lis est "parc". On verra le 25 avril prochain ce que cela implique, notamment sur le plan fiscal.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 28 Juin 2015
Journal du chantier - Charpente-couverture - Désultoirement vôtre ! - Economie
0
Je n'ai plus rendu compte des séances du FOGEFOR depuis la 5ème, fin avril, consacrée notamment à la fiscalité des boisements. La raison en est que j'ai été doublement perturbé par le projet d'éoliennes dans le secteur. D'une part, le jour de cette 5ème réunion, je dormais à moitié, épuisé par des veilles consécutives à la découverte du problème ; et l'on conviendra que, pour comprendre quelque chose à la fiscalité française, il vaut mieux avoir l'esprit clair. D'autre part, l'étude de quoi faire face à ce projet m'a pris beaucoup de temps et d'énergie, remisant de ce fait notre site favori au second plan. J'espère pouvoir bientôt reprendre la rédaction des comptes rendus du FOGEFOR manquants, sachant que la matière devient de plus en plus touffue et complexe de sorte qu'à laisser passer trop longtemps des mailles du tricot, on risquerait assez vite de se retrouver définitivement largué.

Quoi qu'il en soit, hier avait lieu la 7ème séance du FOGEFOR de cette année. Cela se passait au fin fond de la Haute-Normandie, donc m'a valu 5 heures de route dans la journée au cours de laquelle, sauf l'exception du pique-nique, on n'a pas cessé de crapahuter : crevant pour un bureaucrate avachi de 63 ans comme votre serviteur.

J'ai cependant appris deux choses importantes :

- les propriétaires d'un magnifique bois de 500 ha, qui le font gérer de manière à en conserver la valeur marchande, en retirent, en tout et pour tout, un revenu annuel de 180 €/ha, avant impôts bien entendu. Donc moi qui ne sais même plus combien j'ai planté d'hectares et qui ne posséderai jamais qu'un petit bois moins attractif pour ses exploitants, je retirerai au mieux de mes plantations 4 000 €/an une fois qu'elles seront productives de revenus, c'est-à-dire pas avant un nombre significatif de décennies. En fait, j'aurai passé l'arme à gauche depuis belle lurette donc ce sont mes successeurs qui verront leurs comptes sortir du rouge, si cela arrive un jour. Autrement dit, pour quelqu'un comme moi, le boisement sera exclusivement une source supplémentaire de dépenses. J'aurais bien aimé l'apprendre un peu plus tôt dans le cursus du FOGEFOR ;

- le chêne de "qualité charpente" est sans doute ce que mes plantations produiront de mieux le moment venu. En l'état actuel du marché, ce bois se vend sur pied au prix de 80 €/m3. Il doit alors être coupé, transporté à la scierie, scié et retransporté à notre manoir favori afin de s'y retrouver dans l'état où la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS l'incorpore à la charpente. Je me suis dit qu'il serait intéressant de comparer à ces 80 €/m3 le prix de cette refacturation. J'ai donc consulté la dernière facture en ma possession établie par la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS. En fait, je n'y retrouve pas le prix recherché car il est noyé sous l'expression "Fourniture et pose de charpente chêne". Pose comprise, on arrive ainsi à 2 150 € H.T./m3. Il me semblerait utile de savoir à quel prix le chêne m'est ainsi facturé, de fait, avant pose. Il faudra que je recherche des mes archives car il me semble que Roland BOUSSIN fournissait naguère ce détail. Sinon, on le lui réclamera. Je pense que cela pourrait être croustillant. Car, face à un individu aussi peu gratifiant, autant ne pas mourir idiot, n'est-ce pas ?

Comme on le sait, la préfète de la Manche a signé, le 12 mars dernier, les permis de construire, à côté des 4 éoliennes qui existent déjà à Ger, 6 nouvelles machines industrielles, de 152 mètres de hauteur et 3,5 MW de puissance chacune, sur le territoire des communes voisines de notre manoir favori que sont Ger et Saint-Georges-de-Rouelley.

Comme le montre le plan suivant, émanant du promoteur, il est acquis que ces éoliennes se verront de très loin et de très nombreux endroits de notre bocage :


Tant à titre personnel que pour le compte de l'"Association pour le développement durable du Domfrontais et de ses environs", j'ai signé en temps utile un recours gracieux demandant à la préfète de la Manche de retirer les deux arrêtés en cause. L'"Association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie" en a fait autant, de même qu'un certain nombre de personnes physiques et d'associations légitimement inquiètes de ce projet éolien.

La préfète de la Manche n'ayant pas répondu à ce recours gracieux, les signataires de ce dernier disposaient de deux mois à partir de ce rejet tacite pour lancer un recours contentieux. Autrement dit, aujourd'hui était la date-limite pour signer le recours contentieux.

Comme je l'ai expliqué sur son site en donnant les motifs de sa décision, l'"Association pour le développement durable du Domfrontais et de ses environs" a décidé de s'abstenir.

Il en ira de même pour l'"Association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie" et pour moi. Non que nous nous désintéressions du dossier. Au contraire, il nous paraît important de combattre un projet funeste à beaucoup d'égards et dont les avantages supposés pour les propriétaires des terrains ou la communauté de communes d'implantation sont, à l'évidence, minimes par comparaison aux risques financiers qu'eux-mêmes encourent (et qu'ils ignorent ou feignent d'ignorer), sans même évoquer la dégradation de paysages immémoriaux dans notre région où le tourisme est une des rares activités économiques qui marchent encore.

Le motif de notre abstention est purement juridique. En effet, en l'état de la jurisprudence, ni notre association favorite ni moi-même n'aurions un "intérêt à agir" aux yeux du juge. Par voie de conséquence, le 1er article du jugement nous débouterait, l'association comme moi.

Il nous est apparu inutile de risquer cette réponse inévitable puisque, en tout état de cause, nous savons que des requérants de première qualité et à l'"intérêt à agir" incontestable devraient signer aujourd'hui-même le mémoire introductif préparé par Me Francis MONAMY, avocat au barreau de Paris. Me MONAMY a réussi ces dernières semaines, avec notre concours actif, à faire annuler le "Schéma régional éolien" de Basse-Normandie. Nous avons toute confiance en lui, face à un promoteur éolien retors et avide de profits subventionnés en réalité par tous les abonnés d'EdF, pour faire triompher le bon sens, c'est-à-dire annuler les permis de construire en question.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Septembre 2015
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
0
La une du "Publicateur Libre" de la semaine :

Très préoccupant en effet. Bravo au "Publicateur" de faire état de ce problème car la désinformation des pro-éoliens joue à plein. Pourtant, ces aérogénérateurs électriques industriels ont deux défauts majeurs. Premièrement, c'est un non-sens écologique puisqu'ils ne produisent d'électricité en moyenne que 23 % du temps, obligeant donc, puisque l'électricité ne se stocke pas et que son usage est continu, à compléter ces installations par de nouvelles centrales à charbon, elles très polluantes. Deuxièmement, c'est un non-sens économique puisque EdF est tenu d'acheter l'électricité éolienne deux fois sa valeur, la différence étant supportée par les abonnés d'EdF (voir sur la facture la ligne CSPE, contribution au service public de l'électricité, qui n'arrête pas d'augmenter au fur et à mesure de la prolifération de ces engins immenses). Accessoirement, la présence d'éoliennes fait chuter la valeur de l'immobilier dans les parages, sans parler des autres nuisances pour la santé humaine ou animale. Il est grand temps que la prolifération de ces installations soutenues par un puissant lobby, souvent connecté à des paradis fiscaux, cesse ! Car c'est une très mauvaise réponse à un vrai problème. On attend autre chose de nos dirigeants que de dilapider l'argent public dans des modes qui ne sont que des impasses, sauf pour quelques-uns bien sûr !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 30 Octobre 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Economie
0
Je n'ai plus rendu compte des séances du FOGEFOR depuis une éternité ou presque. Or demain aura lieu la 10ème et il est grand temps que je me reprenne.

J'ai donc passé aujourd'hui plusieurs heures à scanner les quelques 163 pages de texte qui nous ont été distribuées et commentées fin avril, principalement à propos de la fiscalité des forêts, sujet touffu s'il en est.

Donc je vous donne rendez-vous au cours des prochains jours. Je vais tâcher de rattraper tout mon retard. Promis, juré, craché, cochon qui s'en dédit !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 8 Novembre 2015
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
0
Certains voudraient nous faire croire que les éoliennes ne soulèvent pas d'opposition du public.

En fait, il n'y a rien de tel qu'apprendre que des aérogénérateurs électriques industriels vont être édifiés devant sa maison pour comprendre que la vérité est à l'opposé de cette affirmation.

Voici, à titre d'exemple, les documents que l'on me transmet ce matin pour que j'en assure la diffusion. Ils me paraissent en effet éclairants :

Voici le courriel que je vous recommande d'envoyer au Parti Socialiste, comme je viens de le faire :

(début de citation)

J'ai bien pris note de ce que la liste régionale de gauche a conclu un accord avec EELV et que celui-ci prévoit d'engager la région dès à présent dans certains scénarios énergétiques, dont celui dit de l'ADEME 2050, qui couvrira d'éoliennes les territoires ruraux.

Je communique largement ces informations dont la liste de gauche a omis de faire une large publicité, et je m'abstiendrai de voter pour cette liste.

(fin de citation)

Pour l'accord EELV, c'est ici.
Saint-Bômer-les-Forges
Union cantonale FDSEA : se mobiliser pour exister

Les jeunes agriculteurs inquiets pour leur avenir.

Lundi 15 février, les jeunes agriculteurs de l'union cantonale FDSEA étaient réunis à Saint-Bômer-les-Forges, dans l'Orne.

Une vingtaine d’agriculteurs, éleveurs et producteurs ont assisté, lundi 15 février, à l’assemblée générale de l’union cantonale de la FDSEA que préside Dominique Roussel. Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les problèmes actuels liés aux difficultés que rencontrent les agriculteurs ornais.

Après avoir présenté une rétrospective des activités et des nombreuses actions menées par les responsables de la fédération de l’Orne en 2015, Anne-Marie Denis, présidente de la FDSEA de l’Orne, a exposé les mesures et les actions à mettre en place auprès des acteurs économiques, notamment auprès des grandes et moyennes surfaces (GMS) et de la grande distribution.

Profitant de la présence de Catherine Meunier, conseillère régionale et départementale, Benjamin Malval et Vincent Mourgues, représentant le Crédit agricole de Domfront, un producteur laitier s’inquiète de la stagnation des prix du lait et de la concurrence déloyale des producteurs étrangers.

Anne-Marie Denis s’insurge : Sur certains produits laitiers, faute d’étiquetage, nous ne connaissons ni leur origine ni leur provenance. Le consommateur ne s’y retrouve plus. Nous allons nous mobiliser pour exiger qu’un étiquetage indiquant l’origine des produits devienne obligatoire.

Les producteurs disent mourir à petit feu en appliquant les règles de Bruxelles. Pour eux, l’ouverture des frontières sans harmonisation des législations sociales et fiscales accélère le processus d’une concurrence libre et faussée. Comme l’affirme Eric Conan « l’objectif premier n’est plus de bien nourrir les consommateurs, mais d’enrichir les lobbies de l’agroalimentaire et de la grande distribution qui vendent partout, mais achètent où ils veulent ».

N.D.L.R. : La 3ème génération de la famille LEMOINE, fermiers de la Chaslerie, en force sur cette photo (Valentin GALLOT, 2ème à gauche, et son frère aîné Jérémie, à droite) !

70 % d'aides sur vos travaux d'isolation .... 1 Français sur 2 concerné

N.D.L.R. : Il va falloir que, fort de mon "revenu fiscal de référence", je regarde cette nouvelle usine à gaz de plus près...