Economie

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rédigé le Samedi 17 Décembre 2022
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Souveraineté et indépendance énergétique de la France : M. Laurent Michel, ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ; M. Henri Proglio, Président d’honneur d’EDF

N.D.L.R. : L'audition d'Henri PROGLIO commence au bout de 3 h 14 mn de cette vidéo.
8 boulangeries françaises sur 10 pourraient disparaître en 2023

ARTICLE. Insuffisamment protégées contre l’explosion des prix de l’énergie, les boulangeries françaises sont menacées. Ce ne sont pas les aides gouvernementales actuelles qui sauveront le secteur, qui pourrait voir sa facture multipliée par quatre.

Devant les hôpitaux, les files d’attente s’allongent. Les Ehpad sont en crise. Dans les tribunaux, faute de moyens suffisants, les procédures judiciaires s’étalent sur plusieurs années. La France manque de policiers, de médecins et d’énergie. La 7e puissance mondiale fait grise mine. À ce contexte angoissant vient s’ajouter la crise inflationniste et énergétique qui frappe implacablement les industries ainsi que les commerces de proximité. La France est internationalement connue pour son pain, ses boulangeries qui, loin d’être un folklore moqué, représentent tout un art de vivre à la française qui désormais en péril. À partir de janvier, ce ne sont rien de plus que 80 % des boulangeries françaises qui pourraient succomber à l’année 2023.

Les boulangeries sont « souvent les derniers commerces de proximité, et jouent un rôle bien supérieur : elles sont l’âme d’un village et permettent ce lien social primordial », rappelle le 2 décembre dans un communiqué publié l’Association des maires ruraux de France (AMRF) et l’AMR du Gard. L’association exige du gouvernement un élargissement de l’actuel bouclier tarifaire aux boulangeries. Le cadre réglementaire leur est aujourd’hui défavorable.

Pour être éligibles à ce bouclier qui limite la hausse du prix de l’énergie à +15 %, les micro-entreprises ou TPE peuvent souscrire un contrat en tarif réglementé en électricité, à condition que les puissances souscrites soient inférieures ou égales à 36 kVA (kilovoltampère). Avec leurs fours à pain et leurs chambres froides, la plupart des boulangeries dépassent ce seuil. Selon le regroupement Grain de Blé, 80 % des artisans boulangers français ne bénéficieraient pas du bouclier tarifaire à l’heure actuelle. 8 boulangers sur 10 des 33 000 artisans du secteur sont donc menacés de fermeture, et ce, à partir de janvier 2023, quand les tarifs seront renégociés.

Bruno le Maire propose une aide insuffisante

Même si la Confédération nationale de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie française tente l’apaisement, évoquant dans un communiqué du 13 décembre une peur « légitime » bien qu’« irrationnelle » car faisant fi des futures nouvelles aides de l’État, les témoignages angoissés s’accumulent. Chez France TV, un boulanger de Fix-Saint-Geneys (Haute-Loire) évoque une augmentation du prix de l’électricité de « 17 000 à 60 000 ou 70 000 euros par an ». Jérémy Ferrer, boulanger de Meaux, interrogé par Euractiv, verra sa facture d’électricité multipliée par 4 ou 5.

Alerté, Bruno le Maire tente de rassurer les professionnels. Mardi 13 décembre à l’Assemblée, il a affirmé, que « nous ne laisserons tomber aucun boulanger en France ! » Puis il a précisé, « l’an prochain, nous allons mettre en place un amortisseur d’électricité pour toutes les PME », soit, « une réduction de leur facture en moyenne de 20 % ». Conscient tout de même que 20 % ne seraient être suffisants au vu des montants remontés par les professionnels en détresse, il a tout de même nuancé : « Si nous voyons que pour un certain nombre de professions, et je pense en particulier aux boulangers, l’ensemble de ces mesures transversales ne sont pas suffisantes, nous sommes prêts (…) à étudier des mesures complémentaires  ».

Mais il faudra alors être rapide. Rapidité qui ne semble pas être la spécialité du ministre de l’Économie. Après tout, ne disait-il pas dès septembre 2021 que le « marché unique européen de l’électricité ne marche pas » et qu’il « est aberrant » ? Plus d’un an plus tard, non seulement rien n’a changé, mais en plus l’Europe se dirige vers une réforme sans réelle efficacité. Au plus grand plaisir de l’Allemagne qui voit d’un très mauvais œil un plafonnement du prix du gaz qui profiterait à ses voisins européens. Et les Français, boulangers ou non, observent, impuissants.

N.D.L.R. : Il est vrai que la politique énergétique poursuivie par ce gouvernement est tellement brillante...
Nucléaire : la charge de l'actuel commissaire à l'énergie atomique contre le gouvernement

Lors d'une audition devant les députés, Patrick Landais a affirmé n'avoir «jamais été sollicité» par l'État dans le cadre des actions de soutien au nucléaire. Une critique qui fait suite à l'intervention au vitriol de son prédécesseur Yves Bréchet.

N.D.L.R. : "En même temps", ça se comprend, quand on a érigé la com en principe de gouvernement...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 6 Janvier 2023
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Dans l'affaire des éoliennes de Ger et Saint-Georges-de-Rouelley (Sud Manche), m'attendait dans ma boîte mail le dernier mémoire de l'adversaire.

Le dossier avait été renvoyé devant la cour administrative d'appel de Nantes après que nous avions gagné notre pourvoi en cassation.

Est-il utile que je rappelle que cet ensemble de procédures, conséquence locale de la politique énergétique inepte initiée et développée par les gouvernements successifs à très courte vue dont ce pays s'est doté depuis SARKOZY compris, dure pour nous depuis plus de sept ans et demi ?
Ouest-France
rédigé le Mardi 10 Janvier 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Domfront-en-Poiraie. Une année 2023 riche en travaux et manifestations

C’est devant près de trois cents invités que s’est déroulée, vendredi 6 janvier 2023, la cérémonie des vœux du maire, Bernard Soul, à Domfront, dans l’Orne.

(...) Concernant le projet tourisme Normandie Médiéval, un muséographe ainsi qu’un assistant à maîtrise d’ouvrage, pour la programmation de la halle gourmande, seront recrutés. (...)


N.D.L.R. : Il va sans dire qu'on suivra tous ces efforts avec intérêt.
lefigaro.fr
rédigé le Mercredi 18 Janvier 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
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En Ukraine, des éoliennes contre les missiles russes

Malgré des destructions incessantes, les Ukrainiens présentent à Davos leur réseau électrique du futur.

Oleksiy Chernisov, ex-ministre du développement territorial, s'est fixé pour objectif de ne plus importer de gaz et d'en produire davantage dans le pays. Son collègue Maxim Timchenko, patron de l'énergéticien privé DTek mise pour sa part sur l'énergie éolienne. Actuellement, explique-t-il, 90% de la capacité éolienne est entre les mains des Russes, dans la région de la mer d'Azov, à l'est, occupé. DTek est en train de déployer des turbines de 6 mégawatts (6 MW) dans le sud-ouest du pays. Des éoliennes présentes offrent des cibles à l'artillerie russe, moins commodes que des centrales thermiques massives. «C'est plus décentralisé, plus difficile à attaquer», abonde le représentant républicain de Californie Darrell Issa, fervent soutien des Ukrainiens, qui participe à une réunion avec eux à Davos.

N.D.L.R. : Ben v'là aut'chose. Décidément, cette pourriture se faufile par les moindres interstices.
À Lyon, les vœux très politiques de Laurent Wauquiez

Horizon collectif, écologie, industrie, sécurité... Les vœux à la presse de Laurent Wauquiez avaient des accents de programme national ce vendredi au siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

«Comment peut-on être un pays avec autant d'impôts et avoir le sentiment que les services publics ne marchent plus», insiste-t-il.

Sur l'énergie, il dit vouloir travailler sur toutes les sources décarbonées dans la région, dont le nucléaire « qui doit s'incarner ici avec le choix d'installation d'EPR pour tourner le dos aux centrales à charbon, véritables catastrophes environnementales». Sur les énergies renouvelables enfin, il prévoit un «grand plan de déploiement de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments agricoles, les entreprises et les locaux commerciaux», mais s'est opposé fermement à l'installation d'éoliennes. «On ne défend pas l'environnement en polluant nos paysages».

N.D.L.R. : Notons.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 21 janvier 2023 18:07
À : Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>; g.chevrollier@senat.fr <g.chevrollier@senat.fr>
Objet : TR: Appel à tous les membres de la FED Loi accélération énergies Renouvelables

Monsieur le député, mon neveu,

Je vous transfère par la présente le courriel reçu de la FED dont je suis membre.

Je souscris à ses termes et ne doute pas que vous saurez en faire le meilleur usage.

Travaillez bien et battez-vous en CMP, on compte sur vous !

Amicalement,

PPF

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De : Fédération Environnement Durable <contact@eolinfo.org>
Envoyé : samedi 21 janvier 2023 17:22
À : Penadomf <penadomf@msn.com>
Objet : Appel à tous les membres de la FED Loi accélération énergies Renouvelables

Commission Mixte Paritaire de la loi d'accélération des Energies Renouvelables
samedi 21 janvier 2023 16:22
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Aux membres de la Fédération Environnement Durable

URGENT

Le vote définitif de la loi scélérate d'accélération des Energies renouvelables est programmé pour le 30 janvier.

Le texte du gouvernement a été approuvé en première lecture par les sénateurs suite à la trahison en rase campagne des sénateurs républicains.

Les députés ont ensuite approuvé le texte par une courte majorité après des débats très vifs entre les divers groupes parlementaires. Ce sont les députés socialistes qui se sont ralliés au dernier moment au gouvernement et qui ont permis ce vote scandaleux.

En conclusion malgré leurs déclarations grandiloquentes de nombreux élus de l’opposition qui pourtant détenaient la majorité, se sont aplatis devant le gouvernement et ont donné tous les pouvoirs à Emmanuel Macron, Elisabeth Borne, et Pannier Runacher.

Une commission mixte paritaire de 28 députés et sénateurs (CPM) a été désignée pour rédiger le texte définitif de la loi qui sera votée par les députés le 30 janvier en 2ème lecture.

Il reste une chance de convaincre la majorité de cette commission qu'il s'agit d'une loi inacceptable rédigée pour seul bénéfice des promoteurs éoliens et que ce texte qui trahit toutes les valeurs de la République.

Voici la lettre personnelle adressée aujourd’hui par la FED au 28 députés et sénateurs de la CMP.

Merci de contacter en urgence absolue ceux de votre région qui font parti de la CMP pour les convaincre qu'ils vont commettre une erreur historique dramatique pour l'avenir de la France.

Vous pouvez vous inspirer des termes des lettres FED ci-jointes ou leur dire ce que vous pensez de cette loi.

Vous trouverez attaché le tableau de leurs adresses mails.

Je vous conseille aussi des les appeler à leur permanence régionale ou parlementaire en allant sur le site de l’assemblée nationale ou vous trouverez les renseignements utiles

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/vos-deputes

Les 28 Membres actuels de la CMP

Côtes-d'Armor 5e M. Éric Bothorel Renaissance
Hauts-de-Seine 7e M. Pierre Cazeneuve Renaissance
Seine-Maritime M. Patrick Chauvet (Sénateur) Union Centriste
Loire-Atlantique Mme Laurence Garnier (Sénatrice) Les Républicains
Gironde M. Hervé Gillé (Sénateur) Socialiste, Écologiste et Républicain
Finistère Mme Nadège Havet (Sénatrice) Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants
Seine-et-Marne 10e M. Maxime Laisney La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale
Seine-et-Marne 1re Mme Aude Luquet Démocrate (MoDem et Indépendants)
Vendée M. Didier Mandelli (Sénateur) Les Républicains
Gard 4e M. Pierre Meurin Rassemblement National
Gers M. Franck Montaugé (Sénateur) Socialiste, Écologiste et Républicain
Orne 3e M. Jérôme Nury Les Républicains
Yvelines Mme Sophie Primas (Sénatrice) Les Républicains
Bouches-du-Rhône 8e M. Jean-Marc Zulesi Renaissance
Indre-et-Loire 3e M. Henri Alfandari Horizons et apparentés
Aisne 3e M. Jean-Louis Bricout Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires
Mayenne M. Guillaume Chevrollier (Sénateur) Les Républicains
M. Jean-Pierre Corbisez (Sénateur) Pas-de-Calais Rassemblement Démocratique et Social Européen
Mme Martine Filleul (Sénatrice) Nord Socialiste, Écologiste et Républicain
Indre-et-Loire 1re M. Charles Fournier Écologiste - NUPES
Vosges M. Daniel Gremillet (Sénateur) Les Républicains
Seine-Maritime 6e M. Sébastien Jumel Gauche démocrate et républicaine - NUPES
Doubs M. Jean-François Longeot (Sénateur) Union Centriste
Ille-et-Vilaine 2e Mme Laurence Maillart-Méhaignerie Renaissance
Somme 5e Mme Yaël Menache Rassemblement National
Meurthe-et-Moselle 5e M. Dominique Potier Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)
Alpes-Maritimes M. Philippe Tabarot (Sénateur) Les Républicains
Dordogne Mme Marie-Claude Varaillas (Sénatrice) Communiste républicain citoyen et écologiste
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A l'attention de:

Mr (Mme) le(a) député(e) ......prénom NOM
departement ( circonscription)
Groupe: ......

Bonjour Mr (Mme) le(a) député(e)

Vous allez prochainement examiner à nouveau le texte de projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables au sein de la Commission Mixte Paritaire. C'est pourquoi nous tenons à attirer votre attention sur certains aspects du texte susceptibles de générer une véritable fracture entre les villes et les territoires.

En premier lieu, « la Raison Impérative d’Intérêt Public Majeur – RIIPM - présumée reconnue » pour tous les nouveaux projets essentiellement d'éolien terrestre suscite de très légitimes inquiétudes car elle est un contournement de la loi visant à préserver la biodiversité en exonérant les porteurs de projets du recours à l'article L.411-1 du code de l'environnement et qu'elle viole ainsi délibérément le principe de non-régression environnemental tel qu'il est institué à l'article L.110 du même code.

Les faits montrent en effet que les promoteurs d’énergie renouvelables ne recherchent jamais de solutions alternatives à leur projet d'implantation et que c'est la maitrise foncière, et elle seule, qui dicte le choix du site. Enfin, s'agissant du maintien des espèces protégées identifiées sur le site et de leur habitat dans un état de conservation favorable, les services instructeurs des dossiers, DREAL et MRAE, ne cessent de dénoncer les conclusions très complaisantes de bureaux d'études chargés par les porteurs de projets d'aboutir à la conclusion de l'inutilité du recours à l'article L.411-1.

Dans ces conditions, vous comprendrez que la préservation des espèces protégées issue de la jurisprudence constitue le dernier rempart face à la prolifération incompréhensible de l'éolien terrestre et à ses impacts destructeurs sur la biodiversité, le patrimoine, les paysages et la santé des populations.

La « RIIPM » ne permettra pas d’accélérer les procédures, puisque les deux autres critères légaux pourront être contestées. En l’occurrence, il s’agirait simplement de lever une des trois conditions légales visant à assurer la préservation des espèces protégées.

Le texte voté par l’Assemblée Nationale élude de surcroît les critères jurisprudentiels définis par le Conseil d’Etat, que le gouvernement envisageait pourtant de préciser par décret.

Enfin, cette notion de RIIMP entre en contradiction avec le Règlement d’Urgence Européen 2022/2577 décidé le 29 décembre 2022 qui est d’application directe et immédiate en droit interne et dont les conditions d’application en ce qui concerne « la raison impérative d’intérêt public supérieur » ( majeur ) sont différentes, ce qui est potentiellement source de contentieux.

Dans ces conditions, il serait préférable d’y renoncer puisque le principe énoncé fait concurrence au règlement européen susdit.

En second lieu, il faut noter que, depuis 2011 date des premières normes de distance et de mesure des nuisances sonores au voisinage, la taille des aérogénérateurs a doublé sans que ces normes n’aient été modifiées,

Du fait des impacts négatifs tant sur la santé des riverains et des animaux, que sur les paysages et que sur l’attractivité touristique de nos territoires, il conviendrait absolument de se préoccuper de l’acceptabilité sociale de ces installations, acceptabilité qui s’est totalement effondrée.

A cet égard, la Haute Chambre avait introduit deux dispositions dans la loi :

En ce qui concerne les normes acoustiques vis-à-vis des riverains, revenir à l’application sans dérogation du Code de la Santé Publique pour les mesures au droit des habitations situées dans un voisinage de 1500 mètres des éoliennes,
En ce qui concerne la défense de notre patrimoine historique, requérir l’avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France dans un périmètre de 10 kilomètres d’un monument historique.

Ces dispositions n’ont pas été retenues par l’Assemblée Nationale et nous le déplorons. Si le Parlement souhaite améliorer l’acceptabilité sociale des installations industrielles dans nos territoires, nous recommandons vivement de réintroduire ces dispositions dans le texte définitif.

En troisième et dernier lieu, il paraît souhaitable d'encourager fortement l'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments et de lancer en parallèle un plan de désamiantage sur les toitures agricoles, industrielles et artisanales.

Ces modifications ne sauraient compromettre les engagements français dans le développement d'énergie décarbonée qui reposent essentiellement sur l'énergie nucléaire et sont complétés par l'hydraulique, les ENR intermittentes constituant un appoint obligatoirement adossé à des centrales au gaz avec un rejet de CO2 cent fois supérieur à celui résultant de l'énergie nucléaire.

Nous vous remercions par avance de bien vouloir prendre en compte ces corrections indispensables de nature à améliorer le texte de loi lui permettant de conjuguer ses objectifs de déploiement d'un mix énergétique avec une relance du plan nucléaire français.

Restant à votre disposition pour compléter votre information et notamment sur la colère du monde rural sacrifié par ce texte, nous vous prions d'agréer Mr (Mme) le(a) député(e) }, l'expression de notre considération très distinguée.


Signé :
Les membres du Conseil d’Administration de la Fédération Environnement Durable

Contact:
Jean-Louis Butré Président
Fédération Environnement Durable ( 1700 associations)
https://environnementdurable.org
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08
--
www.environnementdurable.net | contact | Facebook | Twitter

(Fin de citation)
«Contrairement à ce qu'elle affirme, la filière éolienne ne rapporte pas d'argent à l'État»

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) estime à 30,9 milliards d'euros les gains pour l'État liés aux énergies renouvelables, en 2022 et 2023. Patrice Cahart et Arnaud Casalis, administrateurs du Cérémé (think tank) expliquent pourquoi ce chiffre est selon eux fallacieux.

«Ce ne sont pas les filières d'énergies renouvelables qui créent ces recettes exceptionnelles pour l'État, mais bien une hausse exceptionnelle et conjoncturelle des prix de marché.»

«La filière éolienne se rend donc coupable de tromperie pure et simple lorsqu'elle prétend rapporter de l'argent à l'État.»

N.D.L.R. : Très bien.
Projet de loi énergies renouvelables : députés et sénateurs trouvent un accord en commission mixte paritaire

«Grosso modo on aboutit à un texte qui est celui de l'Assemblée nationale. Nous assistons à un ménage à trois entre socialistes et majorité de l'Assemblée et majorité sénatoriale (à dominante LR, NDLR)», tance quant à lui le député LR Jérôme Nury, qui a participé aux négociations. Dans le détail, tous les participants à cette CMP ont voté pour le texte final, à l'exception des députés LR, Insoumis et du Rassemblement national.
Je suis, plus ou moins de loin mais non moins évidemment, les courriels échangés entre les membres de "Domfront-patrimoine" (dont je suis sans être actif).
Pour ce qui est des compétences respectives des associations patrimoniales domfrontaises, si l'ARCD ne prétend en aucune façon avoir le monopole de l'action patrimoniale et de la recherche historique sur Domfront et le Domfrontais, il n'en reste pas moins qu'elle a - et de loin - une solide compétence et une bonne antériorité en la matière. "Le Pays Bas-normand", vénérable association, pourrait s'en targuer, mais force est de reconnaître qu'il n'agit plus guère que par des publications de chercheurs, mémoires, thèses, ponctuellement (en dehors des activités du cercle généalogique). "Le Pays Bas-normand" ne pratique plus de recherches par lui-même, et est encore moins apte à assurer une animation culturelle, la preuve en est qu'il a dû refuser d'organiser le 58e congrès de la FSHAN et que la charge est retombée sur l'ARCD.

Faire de la recherche historique, c'est trouver ou retrouver des documents et être capable de les comprendre et de les interpréter de façon scientifique et donc rigoureuse. C'est ensuite être capable de les médiatiser un tant soit peu.

Ceci étant dit, il est incontestable qu'il y a un certain nombre de problèmes, que vous soulevez :

L'absence de fléchage routier des manoirs en général et de celui de La Chaslerie en particulier : serpent de mer, voici des décennies que le problème se pose. La Saucerie avait bénéficié en son temps d'une campagne je crois du "Comité départemental du Tourisme", ravivée par l'action d'un organisme para-public qui s'appelait "L'Orne en Français". D'où l'existence des panneaux sur le réseau routier. Il a été évoqué depuis des lustres (peut-être dès René Vézard et les années 30), la création d'une sorte d'association des manoirs qui aurait pu promouvoir les manoirs par la signalétique routière et la création d'une "route des manoirs" domfrontais. Encore faut-il que les propriétaires adhèrent à cette idée (qui n'implique pas forcément des visites, et encore moins des visites des intérieurs. Un point de vue suffirait, agrémenté possiblement d'un (bon) panneau explicatif. C'est toutefois toute une structure à créer. Quant à la signalétique concrète (en clair les panneaux directionnels), je crois savoir que cela relève de la DDE (ou de ce qui en tient lieu de nos jours). Évidemment, un soutien actif des municipalités pour l'obtenir serait utile ...

Sur le projet "Normandie médiévale Domfront" (projet Morin) : l'opacité règne. Voici bien longtemps qu'il n'y a plus de réunions, que les Domfrontais ou les associations qui pourraient (et devraient) être concernés ne sont plus conviés. Comme toujours à Domfront, circulent quelques bruits, même s'il est répété que rien n'est acté.
Au château, l'ARCD est opposée à toute adjonction en élévation sur la tour maîtresse du château, mais n'est pas hostile à l'utilisation du fond, car les implantations pourraient rester invisibles de l'extérieur. Nous avons pleine conscience qu'il s'agit d'un projet "touristique" et non pas spécifiquement culturel, "porté" (comme on dit) par des autorités politiques d'assez haut niveau. Les dérives éventuelles n'en seront que plus difficiles à combattre. Nous prétendons qu'il devrait être possible de promouvoir un tourisme culturel, intelligent et respectueux du site. D'autres propositions ont été avancées, sans rencontrer apparemment d'échos.
Nous n'avons pas plus d'informations sur les projets concernant la ville ancienne (pour laquelle l'ARCD a également formulé quelques propositions), ni pour la "halle gourmande". Nous voudrions avoir une idée concrète de ce qui pourra s'y faire. Dans tous les cas, nous regrettons vivement la disparition d'une salle qui est un lieu idéal et même unique ici pour les expositions d'envergure (du moins à l'échelle de Domfront) et pour des petits spectacles.
Il semblerait (double conditionnel) que le transfert de la médiathèque de Domfront en bas de ville aura peine à se faire, ne serait-ce que pour des raisons financières. Nous trouvons que c'était une façon oxymorique de "revitaliser le haut de ville". Il a été évoqué de façon plus qu'informelle son remplacement par un "musée de Domfront", alors que la notion de "musée" a été ringardisée et que les réflexions initiales, à l'orée du premier mandat de M. Soul, portaient précisément sur une telle réalisation ... à l'ex-tribunal.

N.D.L.R. : Je remercie le président de l'A.R.C.D. ("association pour la restauration du château de Domfront") pour cette intéressante contribution à la réflexion locale.

Je lui signale que "La SVAADE" pense également à propos du "projet MORIN" qui ne saurait se déployer sur une partie arbitraire de l'ancienne Domfront mais devrait, si les mots ont un sens, couvrir l'ensemble du patrimoine à racines médiévales sis sur le territoire de la commune nouvelle de Domfront-en-Poiraie.

Si l'on voulait bien s'en donner la peine, on trouverait là, sans contestation sérieuse possible, des projets qui feraient sens et dont les ordres de grandeur du coût et des délais de réalisation seraient tout à fait absorbables par ce si remarquable "projet MORIN", donnant ainsi un nouvel élan fort bienvenu au "tourisme médiéval domfrontais".
Front Populaire
rédigé le Mercredi 8 Février 2023
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Pénurie d'agriculteurs : la souveraineté alimentaire française menacée

D'ici 2030, 40% des agriculteurs français partiront à la retraite. Le secteur de la viande bovine craint déjà une possible pénurie d'ici quelques années. Une situation critique pour la souveraineté alimentaire française, et qui profite déjà aux importations étrangères.


Le compte à rebours a commencé. En raison du vieillissement des employés, du manque d’attractivité du métier et de la mutation structurelle du secteur, la France devrait connaître une importante pénurie d’agriculteurs dans les dix prochaines années. C’est ce que nous apprend un exercice prospectif décennal publié par la Dares (Direction des statistiques du ministère du Travail) et par l’organisme France Stratégie en mars 2022, et actualisé dans une version régionalisée le 20 janvier dernier. Intitulé Quels métiers en 2023 ?, le rapport publié par le ministère de l’Emploi affirme que sur les 450 000 agriculteurs, éleveurs et sylviculteurs en activité en 2019, environ 40 % seront partis à la retraite d’ici 2030. La démographie du secteur ne joue effectivement pas en sa faveur. D’après une note de l’Insee parue en octobre 2020, 55 % des agriculteurs en exercice en 2019 avaient 50 ans ou plus, soit 24 points de plus que pour l’ensemble des personnes en emploi (31 %). Les plus de 60 ans, eux, étaient 13 % chez les agriculteurs contre 3 % chez tous les employés.

Or, seulement 21 % de la profession sera renouvelée par des jeunes débutants, auxquels s’ajoute la disparition de 5 % d’emplois (40 000) en raison de la concentration des exploitations et la diminution de l’élevage. Ce qui laisse un déséquilibre national de près de 15 % entre les besoins de recrutement et les nouvelles recrues. Ce déficit devrait porter la part de l’agriculture dans l’emploi national à moins de 2 % contre 3 % en 2019 et 4 % en 2000. Ce déficit ne date pas d’hier, mais a été, d’après la Dares, accru par les changements de comportements liés au Covid et par la mise en application de la politique bas carbone. Dans cette mise à jour récente, France Stratégie et la Dares observent des déséquilibres plus élevés « dans les deux premières régions agricoles de France, la Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne », mais aussi dans « les régions viticoles de Bourgogne–Franche-Comté et du Grand Est (Champagne) ».

En dix ans, la France a perdu 11 % de ses bovins

La Dares ne semble pas tellement s’alarmer de la situation, prédisant un changement de paradigme dans toute l’agriculture française. Selon les auteurs de l’étude, dans les prochaines années : « Les gains de productivité se poursuivraient, poussés par l’innovation et la pression concurrentielle qui s’accroît en dépit du caractère encore relativement protégé et localisé de la production agricole en France et en Europe (notamment du fait de la politique agricole commune et de l’attention portée aux circuits courts dans les territoires). » Une innovation qui serait notamment engagée dans « la robotique, considérée comme un “investissement d’avenir” […], améliorant la performance et limitant les pénuries de main-d’œuvre. La valeur ajoutée se maintiendrait, avec des produits plus chers, de meilleure qualité et plus “individualisés” ». Raison pour laquelle, selon l’étude, les techniciens et cadres de l’agriculture seront les seuls métiers à croître (11 % d’ici à 2030), puisque les 27 % de départs en retraite seraient plus que compensés par les jeunes formés, qui composeront 44 % des emplois. Quant aux métiers de maraîchers, viticulteurs et jardiniers, ils subiraient un déficit moindre de 10 %.

Au final, nous assistons surtout à une fragilisation des métiers « classiques » de l’agriculture et de l’élevage tels que nous les avons connus ces dernières décennies. Un travail éprouvant, laissant peu de temps libre et de répit — 42 % des agricultrices françaises ne prennent aucun congé maternité et 51 % des éleveurs n’ont pas pris de vacances en 2022. Et cela pour un salaire loin d’être mirobolant. Un éleveur de vaches laitières peut par exemple espérer gagner entre 1 200 et 2 500 € net au cours de sa vie. Une situation difficile à compenser par la seule passion du métier…

L’effondrement de l’attractivité commence déjà à se faire ressentir dans certains secteurs comme la boucherie bovine. Le nombre de vaches à viande ne cesse de diminuer chaque année, laissant craindre un risque de pénurie à moyenne échéance. En dix ans, le nombre de têtes a diminué de 11 %. Selon l’Institut de l’élevage (Idele), la France a perdu 837 000 bovins depuis 2016, dont 500 000 vaches allaitantes. Toujours selon Idele, le nombre d’exploitations de bovins est passé de 230 000 en 2009 à 166 000 dix ans plus tard. Un délabrement progressif de notre patrimoine rural, mais aussi d’un énième pan de notre souveraineté alimentaire. Car comme la consommation ne baisse pas — malgré les innombrables injonctions écologistes —, cette pénurie annoncée profite au marché étranger. L’an dernier, les importations de viande bovine ont bondi de 6 %.
lefigaro.fr
rédigé le Jeudi 9 Février 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Pourquoi vos courses vous coûteront encore plus cher à partir du mois de mars

Dans quelques semaines, l'inflation, dans les rayons des distributeurs, «prendra tout simplement la forme d'un mur», estime un expert.

Vous avez le sentiment de payer vos courses plus cher depuis quelques mois ? Ce constat sera encore plus vrai à compter du 1er mars prochain. Les acteurs de la grande distribution sont unanimes sur le sujet et font part de leur inquiétude. La directrice des achats alimentaires du groupe Auchan a ainsi évoqué sur RMC, ce jeudi, «une hausse d'environ 10%, en plus de l'inflation actuelle». Pour rappel, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85% au mois de janvier, selon la société d'analyse IRI.

N.D.L.R. : Tout se déglingue en même temps, ça va devenir affolant je le crains.