Economie

Objet: Réponses Candidats Régionales au Courrier de BNE


Bonjour

Vous trouverez ci-joint les réponses des candidats aux élections régionales de Normandie suite au courrier que BNE leur avait expédié par mail et qui contenait un préambule explicatif + une charte à signer (ci-joints)

Nous avons reçu 5 réponses des têtes de liste sur 7. Il manque Stéphanie Kerbarh et Pascal Le Manach.
Nous avons néanmoins reçu une réponse de Nadine Alayrac de la liste de Stéphanie Kerbarh, et une réponse de Charlotte Séchet de la liste de Pascal Le Manach

Vous trouverez donc ci-joint par ordre alphabétique les réponses de:

Nicolas Bay Tête de liste Rassemblement National charte signée
Laurent Bonnaterre Tête de liste Rassemblement d'élus locaux et de la société civile charte non signée
Mélanie Boulanger Tête de liste Rassemblement de la gauche et des écologistes charte non signée
Sébastien Jumel Tête de liste Rassemblement de la gauche combative, républicaine et écologiste charte non signée
Hervé Morin Tête de liste Union de la droite, du centre et des indépendants charte non signée

Nadine Alayrac 3ème liste de Stéphanie Kerbarh charte signée
Romain Barelle 2ème de la liste Orne de Nicolas Bay charte signée
Laurent Beauvais 1er de la liste Orne de Mélanie Boulanger charte non signée
Nicolas Ledentu 2ème de la liste Orne de Sébastien Jumel Charte signée
Charlotte Séchet 1ère de la liste Pascal le Manach Charte non signée

Cordialement

Hervé Texier
Président BNE

N.D.L.R. : Dont acte !
Zoom – Patrice Cahart : Non à la peste éolienne !

Émission du 17/06/2021

Ancien inspecteur général des Finances et ancien président du conseil d’administration de la Bibliothèque nationale, Patrice Cahart est avant tout un spécialiste des problèmes de transition écologique. Cet environnementaliste qui se déclare plus écolo que les Verts publie, avec « La peste éolienne », un brûlot contre des engins qui corsètent la France, massacrent nos paysages et nos oiseaux et constituent une imposture juteuse pour leurs promoteurs. Patrice Cahart considère que le réchauffement climatique est une réalité parfois mal comprise mais il avance tous les arguments chiffrés, sourcés, pour arriver à cette conclusion lapidaire : « l’éolien, c’est du vent ! ». Avec cet ouvrage documenté, l’auteur nous donne les vraies clés du problème pour que chacun retrouve sa liberté de penser.

N.D.L.R. : "La peste éolienne" de Patrice CAHART, une excellente lecture !

Et à tous ceux qui s'insurgeraient à propos du media, je rappelle que "Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt."
Reçu ce courriel :

(Début de citation)

Une projection du film « Eoliennes, du rêve à la réalité » aura lieu le jeudi 1er juillet
Au cinéma de Sées à 20h15-20h30
Au prix de 5 € la place.

La projection de ce documentaire très instructif, réalisé par Charles Thimon, est organisée par les associations Sauvegarde de l’Environnement au Pays de Courtomer et VHAPO, Valorisation de l’Habitat et du Paysage Ornais.

Cette séance sera suivie d’un débat avec les invités suivants :
- Hervé Texier, président de Belle Normandie Environnement,
- Philippe Toussaint, président des Vieilles Maisons Françaises.

Si les conditions sanitaires le permettent la soirée se clôturera par un verre amical.

La pré-réservation est ouverte dès maintenant selon la procédure suivante :
1.Envoyer un mail au cinéma Le Rex avec les données suivantes : nom, prénom, nombre de places à réserver, numéro de tel portable et/ou tel fixe /// lerex.sees@wanadoo.fr
2.Le cinéma vous confirmera la réception de votre demande et vous donnera la marche à suivre pour le jour J

(Fin de citation)

Au nom de l'A.D.D.O.O.E. ("Association pour le développement durable dans l'Ouest Ornais et ses environs"), je serai présent.
Covid-19 : François Bayrou favorable à la vaccination collective obligatoire

Invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI, l'homme politique a estimé que «la vaccination était la seule digue» contre une prochaine vague de Covid-19.

N.D.L.R. : Pour la vaccination obligatoire, contre les éoliennes, voici deux motifs pour lesquels ce Béarnais gagnerait à être écouté !
Franck LIEGEAS m'a transmis ce matin trois devis :
- pour la restitution à la ferme de son profil de longère et la réparation d'une malfaçon d'il y a bientôt 30 ans, sous la maîtrise d’œuvre de Nicolas GAUTIER, A.B.F. ;
- pour divers travaux d'entretien courant sur diverses couvertures ;
- pour le remplacement des horribles "casts" recommandés par Lucyna GAUTIER, architecte du patrimoine, par des lucarnes d'un modèle identique à celui sur cour.

Tout cela promet d'être très coûteux, le motif invoqué étant la hausse très rapide du prix des matériaux. Il serait instructif que je compare les coûts d'une nouvelle lucarne avec ceux d'il doit y avoir huit ans tout au plus.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 5 Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Economie - Anecdotes
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Je viens de recevoir le devis pour une maquette de belles dimensions de la Chaslerie, "à l'échelle 1/150ème, sur un support plan de 110cm x 110 cm".

Il paraît que le prix demandé correspond à 300 heures de travail de cet artisan d'art. Il faut ajouter un "capot protecteur en PMMA coulé transparent de 6 mm d'épaisseur". Le transport n'est pas pris en compte.

Donc plus que la limite haute du prix de mes voitures quand je suis obligé d'en changer.

Dommage, c'était un beau rêve.
Sur la période 1991-2020 (donc depuis mon achat de la Chaslerie), il a été dépensé 4 245 179,29 € pour la restauration du monument et perçu 534 724,22 € de recettes (subventions de l'Etat ou du département de l'Orne plus fermages plus droits de visite) ; et je ne parle ici que des travaux dont j'ai été le maître d'ouvrage, sachant que mon aîné l'a été, notamment, pour certains travaux de l'aile Ouest. Ces recettes ont ainsi représenté 11,17 % du montant total de ces dépenses et 37,44 % du montant total des travaux subventionnés.

Si l'on tient compte de l'inflation, il y a lieu de convertir tout, année par année, en euros de 2021, sachant que, par exemple, un euro (ou équivalent) de 1991 représente 1,55 euros de 2021. Ces totaux deviennent respectivement 5 727 363,77 € et 644 912,81 € ; quant à ces taux, ils passent respectivement à 11,26 % et 36,14 %.

J'ai pensé utile de mettre le tableau de ces chiffres à jour en prévision de la réunion qui commencera à 9 heures ce matin et qui devrait à mon sens porter sur les moyens de financer le prochain million d'euros de travaux propres aux volumes ayant vocation à être mis à la disposition de la SVAADE, à savoir l'aile Ouest, la cave et la ferme, à l'exclusion notamment du logis et du bâtiment Nord où, comme on le sait, beaucoup reste également à faire.
L'Orne dans le "top 3" des départements bénéficiant de l'exode urbain

Le Perche, notamment, séduit de plus en plus de Franciliens... Jean-Claude Lenoir, président du Pays du Perche ornais, a évoqué l’attractivité du territoire. L’élu a fait savoir que l’Orne se classait dans le « top 3 » des départements bénéficiant du phénomène qu’est l’exode urbain (derrière les Yvelines et l’Eure). « La partie Est est largement bénéficiaire, elle offre un cadre de vie tout à fait intéressant », a-t-il glissé.

N.D.L.R. : Que les élus de l'Ouest du département ne soient pas en reste ! A cet effet, qu'ils n'hésitent pas à mettre en avant l'illustration suivante d'un site typiquement domfrontais :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 19 Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
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Mes prochains jours seront principalement consacrés à préparer un courriel aux services juridiques et fiscaux de la "Demeure Historique" pour éclairer les conditions d'un financement par mécénat des dépenses de restauration du manoir favori.

A la base, je crois savoir que les dons faits par des particuliers à des associations sans but lucratif et d'intérêt général ouvrent le droit pour les personnes physiques donatrices à l'émission de certificats fiscaux permettant d'obtenir du fisc le remboursement automatique des deux tiers des sommes données. Pour les entreprises mécènes, le taux de retour est différent. En tout état de cause, il y a des plafonds aux dons pour un même donateur. Il conviendra d'abord que je m'assure de cela et, surtout, de l'absence de complications administratives pour arriver à ce résultat.

De même, à la base, les dépenses de restauration des monuments historiques ouvrent droit, pour les particuliers propriétaires qui financent ces travaux, à la déductibilité de leur revenu imposable des dépenses ainsi réglées.

Mais quid si les dépenses de restauration sont réglées directement par quelqu'un qui n'est pas le propriétaire ? Au propriétaire, peut-on considérer que peuvent être assimilés ses parents ? ou un locataire ? dans ce cas, modulo quel type de bail ?

Et si les dons transitent par une association, à quel régime fiscal peut-on prétendre, celui de l'art 200 du cgi (permettant, dans certains cas, d'obtenir de l'Etat le remboursement des deux tiers des dons) ou bien celui des monuments historiques (intervient alors le taux marginal d'imposition à l'impôt sur le revenu, ce qui est nécessairement moins avantageux pour le donateur) ?

Je crois savoir que la "Fondation du patrimoine" par exemple permet d'affecter à la restauration de monuments historiques des dons ouvrant droit, au bénéfice des donateurs, à l'application de l'art 200 (et je crois que ladite fondation prélève au passage environ 5 % des dons). Ne peut-on mettre en place un dispositif qui évite cette ponction de 5 % ? Autrement dit, à quelles conditions doit satisfaire une association comme la SVAADE pour permettre à ses donateurs de tirer parti, sans frottement inutile, des dispositions fiscales les plus avantageuses pour eux ?

Comme on le voit, tout cela est assez complexe et on ne peut pas prendre le risque de se tromper dans la compréhension des textes applicables. Donc, avant d'interroger la "Demeure Historique", il va me falloir, à titre préparatoire, me plonger dans les enchainements sans fin et le jargon des "BOFIP" relatifs à ces questions. Pas très rigolo.
Puis rédiger mes questions clairement, sans oublier de maille du tricot, pour optimiser mes chances qu'il y soit répondu utilement.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 23 juillet 2021 23:22
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : RE: Questions d'ordre fiscal

Cher Philippe,

Une juriste-fiscaliste de la "Demeure Historique" a prévu de m'appeler dès ce 28 juillet à 9 heures 30.

Si vous le voulez bien, on fera ensuite tous deux le point des questions qui resteraient encore obscures pour moi.

S'agissant de la question du démembrement, le guide fiscal auquel Patrice n'est pas étranger (en avez-vous un exemplaire ?) fournit des informations utiles que j'ai retrouvées sans mal :


Amitiés,

PPF

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De : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Envoyé : vendredi 23 juillet 2021 23:11
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Questions d'ordre fiscal

Cher Pierre-Paul

Je vais regarder cela.
Juste une première remarque : il me semble effectivement que les nu-propriétaires peuvent prendre en charge et donc déduire des travaux qui ne leur incombent pas. Mais l'administration, après avoir fait ce geste, ajoute ingénument que cela constitue une libéralité passible des droits de mutation à titre gratuit. Mais je vais approfondir.

Amitiés

Philippe

(Fin de citation)
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Comme l'on sait, "nul n'est censé ignorer la loi". Encore faudrait-il qu'elle soit rédigée clairement.

Le propriétaire d'un important monument historique du secteur m'a confié la profondeur de sa perplexité devant le décret n° 2021-1059 du 7 août 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire. Ce texte est censé régir désormais, entre autres sujets, l'ouverture au public des monuments historiques.

Il y est notamment écrit au 1er alinéa du III du 6° de l'article 1 remplaçant l'article 47-I du décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire (j'espère que vous me suivez toujours, sinon retournez à l'école) que "III.-Lorsque les dispositions du II sont applicables au-delà d'un seuil défini en nombre de personnes accueillies, ce seuil est déterminé en fonction du nombre de personnes dont l'accueil est prévu par l'exploitant de l'établissement ou du lieu ou par l'organisateur de l'événement ou du service, dans le respect des règles qui leur sont applicables et des limitations prévues par le présent décret."

Si quelqu'un comprend quoi que ce soit à un aussi invraisemblable galimatias, qu'il veuille bien nous le traduire en français (langue applicable dans ce pays pour les textes officiels, et ceci depuis l'ordonnance de Villers-Cotterêts, comme nul ne l'ignore) et je m'empresserai de communiquer son interprétation à mon malheureux voisin qui, devant ce nouveau casse-tête perfectionnant le précédent datant d'il y a moins de trois mois, a choisi de fermer son château au public. Et ça, je le comprends fort bien.

Oyez, oyez, bonnes gens, les barbares qui ont osé signer un tel texte s'appellent Jean Castex, Premier ministre, Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur, Sébastien Lecornu, ministre des outre-mer.

Cela s'est passé en France, durant l'été 2021, il y a trois jours exactement.

Dans ce pays qui est le nôtre, 425 milliards d'euros ont, au dernier comptage, été dilapidés en à peine un an.

Les prochaines élections présidentielles devraient avoir lieu dans moins d'un an.
Voici une traduction opérationnelle bienvenue du plus récent décret relatif, entre autres joyeusetés, aux conditions d'accès du public aux monuments historiques :


La "pandémie" a bon dos pour surajouter, entre autres à la charge des propriétaires de monuments historiques, des contraintes qui illustrent que les libertés publiques sont mises à mal par ce "gouvernement par la com" et par ce "Jupiter du en-même-temps".

Dans l'immédiat, et parce que je me refuse à fliquer le public et à interférer avec sa vie privée d'autant que ce n'est en rien mon rôle, toute visite intérieure de la Chaslerie autre que de caractère privé est suspendue en attendant que ce gouvernement nous ponde un nouveau texte acceptable sur le fond (pour ce qui est de la forme, cela paraît sans espoir).

Pour le même motif, les "journées du patrimoine de 2021" me paraissent également compromises. A ce stade de ma documentation, j'envisage de faire en sorte que la Chaslerie ne participe pas, comme initialement prévu, auxdites festivités.

Au gouvernement de faire son boulot sans se défausser de la sorte ! Des textes clairs, un gouvernement qui assume les choix nécessaires, un gouvernement qui dirige enfin l'administration sans se laisser dominer par sa vaine et bourgeonnante folie normatrice, c'est là le B.A.-BA de ce qu'on attend de lui. Serait-ce trop demander ?
Le pronostic de Kafka
Publié le 11 août 2021


Il y a cent ans, Kafka notait : « Dans le combat entre vous et le monde, misez sur le monde ». Et, à la vérité, il était difficile de lui donner tort. Changer le monde : qui l’avait fait ? Personne ou presque. Quelques grandes figures spirituelles (le Christ, Bouddha, Mahomet) y étaient parvenues partiellement, sans produire toutefois aucun résultat visible dans la durée : les hommes avaient régulièrement continué à s’entretuer, selon leur humeur et les circonstances, et les religions nouvelles, même celles qui prêchaient l’amour et le détachement, servaient aussi bien que les autres de prétextes à guerroyer.

Depuis quelques décennies cependant, les choses se sont inversées, et les parieurs pourraient désormais miser contre le monde, sur les hommes. Mais pas pour le mieux. Car si le monde est en train de perdre le combat, c’est que les humains, collectivement, en se multipliant (nous sommes trois fois plus nombreux aujourd’hui sur Terre que nous ne l’étions au moment de ma naissance) et en laissant libre cours à un soi-disant progrès économique, ont enclenché la destruction de leur irremplaçable maison, comme le dernier rapport du GIEC vient de le rappeler.

Et ce n’est pas d’abord une question de mode de vie ou de consommation, comme on feint de le croire. C’est avant tout une question de nombre. Le drame, c’est le nombre, et c’est un drame parce que cela rend le problème insoluble. Pour que l’humanité soit sauvée, il faudrait qu’il en périsse une moitié. Qui peut décider cela ? Personne. In fine, c’est le monde qui s’en chargera.

Alors, au bout du compte, j’en reviens au pronostic de Kafka.

Trop nombreux (Arbon / Arbon), extrait de Ça arrive à tout le monde

N.D.L.R. : Je ne suis plus équipé, comme je l'étais à une époque, pour mettre en ligne des clips sonores sur le site favori. Donc prière de se reporter au message original de Jean-Pierre pour accéder à ce clip.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 11 août 2021 12:36
À : La Demeure Historique <president@demeure-historique.org>
Objet : RE: Message du président, Olivier de Lorgeril : passe-sanitaire

Monsieur le président,

Sur le site internet où il est principalement question des travaux de restauration de mon monument historique, je me suis fait l'écho du décret du 7 août et même de vos commentaires à ce sujet. Je l'ai fait dans le style qui est le mien, considérant que, même si je suis un haut fonctionnaire à la retraite, je ne suis soumis à aucune obligation de réserve quand je m'exprime à propos de nos gouvernants et de la politique qu'ils mènent.

Dans cette affaire du "passe-sanitaire", je déplore en particulier que :

- le gouvernement édicte à un rythme effréné des réglementations particulièrement mal rédigées et, pour dire les choses simplement, parfaitement incompréhensibles en l'état,
- le gouvernement enjoigne à des entrepreneurs intervenant activement pour promouvoir le patrimoine français et en ouvrir les portes au public le plus large (dispositions E.R.P. incluses) de se transformer en auxiliaires obligés de la politique mal conçue qu'il mène : je suis ainsi d'avis que ce n'est nullement le rôle des propriétaires de M. H. d'interférer avec les choix des visiteurs de se faire vacciner ou pas, la liberté d'opinion ayant valeur constitutionnelle dans notre pays,
- le gouvernement n'assume toujours pas la responsabilité qui lui incombe, d'obliger tous les habitants du pays à se faire vacciner.

Je comprends que, dans le rôle qui est le vôtre, vous soyez tenu aux formes extérieures du respect face à vos interlocuteurs officiels.

Mais il faut aussi que vous sachiez que vos adhérents, dont je m'honore de faire partie, vivent mal l'obligation de collaboration qui leur serait prescrite ou même recommandée. Quant à moi et pour mon monument, j'ai diffusé ma décision via mon site favori et je la signalerai à la presse locale :
- plus de visites intérieures du monument par le public tant que les textes du gouvernement ne seront pas compréhensibles par un titulaire moyen du certificat d'études,
- pas de "journées du patrimoine", pour ce qui concerne les intérieurs du monument, tant que le décret n'aura pas été réécrit en langue vernaculaire.

Avec tous mes vœux de succès dans la difficile mission qui est la vôtre,

Bien cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE
06 12 96 01 34

(Fin de citation)

Olivier de LORGERIL (par courriel)
rédigé le Mercredi 8 Septembre 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
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N.D.L.R. : Je comprends et partage l'exaspération de tous ceux qui luttent contre la politique inepte d'implantation d'éoliennes dans notre pays. Mon point de vue est largement connu et documenté.

Pour autant, je ne ferai pas la grève des prochaines "Journées du patrimoine". J'expliquerai mes raisons demain à la presse locale, occasion pour moi de pourfendre le caractère inapplicable de mesures incompréhensibles que ce gouvernement multiplie par seul souci de la com', au lieu de traiter enfin au fond les problèmes posés au pays, comme l'indépendance énergétique.
Chêne français : le péril chinois

ARTICLE. Notre filière du bois est en danger. Les entreprises chinoises achètent de plus en plus de chêne sur notre territoire. Les scieries françaises souffrent, comme nos forêts surexploitées, dans un marché mondialisé et désastreux pour l’environnement.

Restera-t-il du chêne pour exploiter à plein nos scieries, dans quelques mois ? Si rien n’est fait pour endiguer les exportations de notre bois vers la Chine, la réponse pourrait bien être négative. Dans une économie ouverte au monde, le bois est devenu une matière première précieuse et le chêne ne fait pas exception. Si le confinement mondialisé de 2020 avait su contraindre la demande excessive depuis 2018, elle est repartie de plus belle en 2021. Entre janvier et mai de ce début d’année, ce ne sont pas moins de 187 167 m3 qui sont partis de France pour rejoindre la Chine. Une augmentation de 42 % par rapport à 2020.

En 1972, le météorologue Edward Lorenz posait cette question : « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? ». En l’occurrence, une loi chinoise entrée en vigueur en 2017 a créé une nouvelle donne sur le marché international du bois : La Chine a décidé de mettre fin à l’abattage commercial de ses forêts naturelles, et ce pendant 99 ans. Deux tiers de l’espace boisé chinois sont ainsi sanctuarisés au nom de l’écologie et de la lutte contre la désertification des sols.

Le danger du blocus russe sur les exportations de bois

Un motif écologique louable, mais qui ne fait que reporter le problème ailleurs : depuis 2017, la Chine importe massivement le bois qu’elle ne peut plus arracher de son sol. En 2019, ce sont 114 millions de mètres cubes de bois étrangers qui ont alimenté les scieries chinoises, pour en faire le premier importateur du monde. Les Chinois surpaient cette matière première, au détriment des autres exportateurs ou producteurs locaux qui ne peuvent plus s’aligner.

Face à cette pratique commerciale, certains États se sont rebellés. L’Ukraine interdit ses exportations de bois et L’Allemagne comme la Hongrie ont mis en place des restrictions. Plus inquiétant pour la France, la Russie a décidé de mettre fin à l’exportation de grumes non transformées à compter de 2022. Or, le pays du président Poutine est le premier fournisseur de bois de la Chine. L’empire du Milieu va donc devoir se rabattre sur d’autres pays et la France a tout à craindre de l’effet papillon russe.

Emmanuel Macron : « C’est une aberration complète »

Entre décembre 2020 et mars 2021, ce sont près de 75 % des lots français mis en vente qui auraient été achetés par de généreux exportateurs chinois. L’accélération du phénomène est brutale. En 2019, les exportations de chênes vers la Chine ne représentaient que 17,5 % de la production nationale. Les scieurs français, qui estiment leur besoin en chêne à 1,7 M de m3, ne disposeraient plus désormais que de 1,2 M m3. Pour mesurer l’ampleur du phénomène en France, entre 2005 et 2017, le nombre de scieries est passé de plus de 900 à 550. Le prix du chêne a augmenté de 65 % entre 2007 et 2017 et enfin, les exportations ont tout simplement été multipliées par 10 en 10 ans, pour attendre 500 000 de m3 en 2017.

Que fait notre pays pour endiguer ces exportations qui surexploitent nos forêts, surtout celles des propriétaires privés — qui détiennent 75 % des forêts françaises - trop heureux de pouvoir profiter de l’effet d’aubaine provoqué par cette demande ? En avril 2017, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron avait déclaré : « Alors qu’on a l’une des plus grandes et belles forêts d’Europe, on importe des produits en bois. C’est une aberration complète ». Ces belles paroles, d’une lucidité difficilement contestable, en sont restées — sans surprise — au stade de belles intentions sacrifiées au profit du dogme néolibéral. La France ne veut pas de protectionnisme pour le moment, et s’en remet à la décision de l’UE.

Un non-sens écologique

Les enjeux sont pourtant de taille. Notre pays se doit de préserver son poumon vert, pour absorber ses émissions de CO2. Tout comme il doit protéger son industrie du bois, en souffrance. Enfin, et quel paradoxe : nos chênes quittent la France pour gagner la Chine, y être débités et transformés en meuble qui viennent ensuite inonder nos enseignes de vente.

Cette aberration économique — à l’heure où tout le monde prône le « produire local » — et écologique — le transport de marchandises produit aujourd’hui près de 10 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone — n’a pas lieu d’être. Il est urgent que nos dirigeants fassent preuve de bon sens et protègent notre patrimoine forestier. La Chine, elle, ne s’encombre pas de sentiments : les importations de parquets sur son territoire sont taxées à hauteur de 30 %, contre 0 % pour le bois de chêne. Il ne tient qu’à l’Hexagone de faire de même.