Economie

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 7 Février 2010
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Economie - Désultoirement vôtre !
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@ Sébastien WEIL :

Laurent NEVOUX et moi avons échangé des courriels.

Je dois cependant reconnaître que je me hâte lentement.

D'abord, parce que, comme relaté dans la rubrique "Journal du chantier", j'ai déjà mandaté un autre expert qui devrait me rendre ses conclusions mi-2010.

Ensuite, parce que mon programme de travaux pour 2010 (et même 2011) est déjà bien chargé, les aléas boursiers ne m'incitant d'ailleurs pas à pousser encore les feux.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 30 Aout 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Economie
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Retenons bien cette date, le 24 juillet 2012. D'après mon ancien chef de bureau au Trésor que ses plus proches collaborateurs surnommaient en réalité "Terminator", c'est le jour où la France fera faillite.

Il est donc plus que grand temps de lire ou relire, en tout cas de méditer à défaut de pouvoir agir (mais ceci est une autre histoire...) :

Le roman de Philippe JAFFRE et Philippe RIES, publié en 2006.

P.S. du 7 août 2012 : C'est raté !

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Denis DUVEAU est passé hier prendre les mesures des ouvertures pour lesquelles je lui demande de fabriquer les menuiseries :
- dans le fournil de la ferme, la porte, les deux fenêtres et les quatre petites ouvertures ;
- dans la ferme, deux portes, quatre fenêtres et trois petites ouvertures ;
- dans la cave, deux petites ouvertures ;
- dans la charretterie, une fenêtre ;
- au rez-de-chaussée du colombier du manoir, une petite ouverture.

A cette occasion, Denis DUVEAU m'a communiqué le devis d'un pigeonnier pour la ferme, imité de celui du château de La Motte-Fouquet. En l'état de la conjoncture boursière, je choisis de ne pas donner suite prochainement.

Pour ces journées du patrimoine 2011, j'avais espéré que Roland FORNARI aurait enfin posé les grilles promises de longue date. Une fois de plus, il n'a pas tenu le calendrier convenu, ce qui pourrait devenir agaçant.

Il y a un an, de mémoire, j'avais également imaginé que la restauration de l'allée principale du manoir serait bien avancée aujourd'hui. Or, de ce côté-là, rien n'a été fait d'autre que l'entretien courant. J'ai été freiné dans mon élan par la perspective de devoir monter un dossier administratif, ce qui me casse toujours les pieds, et particulièrement lorsque, comme ici, cela paraît complètement incongru.

Je me garderai donc d'imaginer dans quel état je souhaiterais que le chantier soit rendu dans un an. On verra bien. Après tout, nous sommes entrés dans une période de forte incertitude économique. Ce qui est sûr, c'est que programme de restauration de la Chaslerie en sera nécessairement affecté.

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Les nouvelles de l'économie ne sont pas brillantes et font craindre la probable mise en oeuvre prochaine d'une politique de rigueur. On pourrait imaginer que les enveloppes disponibles pour les travaux de restauration des monuments historiques puissent être touchées. Bien sûr, ce serait absurde car cela se traduirait par la mise au chômage rapide d'artisans qui contribuent vivement à l'emploi. En outre, la mise hors circuit d'artisans spécialisés ferait rapidement perdre un savoir-faire précieux pour entretenir un cadre de vie grâce auquel la France est une destination privilégiée pour les touristes, ce qui n'est pas neutre pour la balance commerciale, par ailleurs bien souffreteuse. Donc, à dire vrai, je ne crois pas qu'il faille trop s'inquiéter de ce côté-là.

Je suis cependant pressé de recevoir l'arrêté de subvention que j'attends à propos du mur Ouest de la douve Nord, ceci pour deux ou trois raisons :
- d'une part, il y a urgence à intervenir, ne serait-ce que pour ne pas mettre davantage en péril le fournil du manoir, inscrit à l'I.S.M.H. (et, accessoirement, déjà restauré, d'ailleurs à mes frais exclusifs) ;
- d'autre part, les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord devraient pouvoir être lancés officiellement dans les meilleurs délais, pour me permettre d'occuper intelligemment mes salariés pendant quelques mois ; à défaut, je ne sais pas bien comment je pourrais meubler leur plan de charge.

Et pourquoi ne pas évoquer également l'arrivée prochaine de la saison froide qui n'est jamais propice aux travaux de terrassement ni aux chantiers lourds en général ?

Ceci dit, après tous les contretemps subis, comme l'on sait, pour des questions oiseuses (et désormais résolues dans un sens tout-à-fait correct), le contact est bien établi avec l'architecte. Donc on devrait pouvoir enfin avancer officiellement, vite et convenablement. Je l'espère du moins.

Le journal nous apprend le probable prochain relèvement de la T.V.A. sur les travaux portant sur les logements. Le taux correspondant devrait passer de 5,5 à 7 %, semble-t-il. Voici qui, dans beaucoup de cas à la Chaslerie, va renchérir les travaux d'autant. Et ce n'est sans doute qu'un début.

Cependant, il y aurait lieu d'être beaucoup plus inquiet si, comme le laisse entrevoir le même article, le budget de la culture était rogné. A ce sujet, nous pourrions être déjà entrés dans une zone de turbulences.

A suivre : on le fera ici avec une grande attention !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Murs divers - Economie - Désultoirement vôtre !
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Je repense à la dernière réglementation invoquée par M. BOCHET, celle qui, m'a-t-il dit, si j'ai bien compris, empêcherait de subventionner les mêmes travaux sur plusieurs tranches. Elle serait loin d'être anodine.

Bien sûr, une telle règle semblerait absurde à tout observateur de bonne foi, dans la mesure où, comparée aux réalités d'un chantier, elle paraît artificielle et - si l'on peut dire - gratuite. Bornons-nous à retenir qu'il est vain de nous interroger ainsi sur le bon sens des réglementations.

Mais elle m'inquiéterait surtout car, me semble-t-il à ce stade de mon information, elle rendrait inenvisageable la restauration du mur d'escarpe des douves :

- il est en effet impossible que je finance seul un tel montant de travaux et je ne vois aucune banque prête à me prêter, à mon âge, les fonds nécessaires pour un tel investissement qui ne produit aucun revenu ;

- si la règle invoquée par M. BOCHET existe, elle imposerait, je suppose, que l'Etat abaisse drastiquement le taux de ses subventions - mais on retombe alors dans le cas précédent - ou bien qu'il dégage en une fois une enveloppe importante ; au cas où, par extraordinaire, il en aurait encore les moyens, toute recrudescence de l'inflation - qu'on ne saurait exclure pour sortir l'économie de son marasme - serait dévastatrice.

Donc, par quelque bout que je regarde le problème, il apparaît qu'un individu pas plus fortuné que moi pourrait, par le seul jeu d'une telle réglementation, être mis dans l'incapacité pure et simple de poursuivre convenablement la restauration d'un monument historique comme la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Novembre 2011
Journal du chantier - Ferronnerie - Logis - Murs divers - Economie - Désultoirement vôtre !
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J'ai demandé hier à Roland FORNARI de préparer un devis pour les trois grilles que j'aimerais lui faire poser en 2012 au premier étage du logis. Il doit passer me voir samedi prochain à la Chaslerie pour qu'on examine mon idée de soigner le décor de ces grilles (au moins celle donnant vers la chapelle), de manière à les harmoniser avec la future grille du mur entre la chapelle et le manoir, dont j'ai déjà montré le dessin sous cet onglet (dans un message du 9 février dernier).

Roland m'a fait part, une nouvelle fois, de ses difficultés actuelles à obtenir de l'Etat le paiement de ses factures. Selon ses informations et pour utiliser les termes "ad-hoc" en matière budgétaire, de nouvelles autorisations de programmes sont allouées mais les crédits de paiement manquent. Je n'en suis pas surpris outre mesure, compte tenu de l'état critique du financement de la dette publique que l'on sait. J'espère simplement que cette situation, où l'on voit les alertes se multiplier, n'entravera pas, dans un proche avenir, la poursuite du programme de restauration de la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Janvier 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Selon l'article consacré ce matin, par le journal "Les Echos", à l'agence de financement des collectivités locales, on feindrait à Bercy de découvrir des problèmes qui étaient clairement exposés dans mon rapport remis le 7 avril 2011 au directeur général du Trésor. C'est à se demander à quoi ont joué, depuis cette date, les fonctionnaires en charge du dossier !

C'est aussi à se demander pourquoi M. Ramon FERNANDEZ, qui m'avait chargé, le même 7 avril, de poursuivre mon travail pour régler ces difficultés, a laissé certains de ses collaborateurs s'opposer à cette instruction.

Je vais donc lui écrire de nouveau pour lui rappeler ses propos d'alors et lui reproposer mes services.

P.S. : Voici le texte du courriel que je viens d'adresser, ce matin à 8 heures, au directeur général du Trésor :

(début de citation)

Monsieur le directeur général,

Le 7 avril dernier, en fin de matinée, je vous ai remis le rapport que vous m'aviez commandé sur le financement des collectivités territoriales françaises dans le cadre du paquet réglementaire qu'il est convenu d'appeler "Bâle III". Vous m'avez fait l'honneur d'en approuver tant le diagnostic que les conclusions, tendant principalement à la création d'une Agence de financement des collectivités territoriales. Le même 7 avril en début d'après-midi, vous m'avez rappelé pour me dire que, "après vous être concerté avec (vos) collaborateurs (sic), (vous) me demand(iez) de poursuivre cette mission en vue de régler les questions pratiques" que je n'avais pas manqué de souligner.

Or la lecture des "Echos" ce matin m'apprend que certains, à Bercy, feindraient, semble-t-il, de découvrir ces difficultés.

Permettez-moi de déplorer de nouveau que vous n'ayez pas souhaité - pour des raisons que j'ignore - tenir la ligne définie par vous ce 7 avril car cela aurait permis de ne pas retarder ainsi cet important dossier, critique pour le financement de 70 % de l'investissement public dans notre pays.

Il va de soi que je demeure à votre disposition si vous souhaitiez donner à vos subordonnés l'instruction de ne pas s'opposer à ce que, bien entendu avec leur concours et en liaison avec eux, je poursuive la mission en question, et, bien entendu également, si vous souhaitiez me confier toute autre mission.

Il me paraît en effet aberrant que, dans la période de crise que traverse notre pays, toutes les bonnes volontés ne soient pas mises au travail, surtout quand elles ont confirmé, semble-t-il, une certaine compétence.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur général, l'expression de mon très vif désir que cesse enfin et rapidement le gaspillage de certains moyens humains à votre disposition, moyens que j'ai toujours l'honneur de considérer comme précieux.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

A 8 h 20, Ramon FERNANDEZ m'a répondu :

(début de citation)

Bonjour Pierre-Paul,

Je n'ai pas lu encore les Echos dans mon Thalys mais les difficultes sont bien identifiees a Bercy le problème n'est pas la.

Je vous avais explique pourquoi nous n'avions pas donne suite et je continuerai a voir si d'autres opportunites de travail en commun sont possibles, ce qui serait en effet souhaitable.

Cordialement

RF

(fin de citation)

Donc attendons la suite car "Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."

P.S. du 15 janvier 2012 : Le message sybillin de Ramon FERNANDEZ s'interprète, à mon sens, de la façon suivante :

- la veille de la perte par la France de son "AAA", intervenu le lendemain de son courriel, le gouvernement n'a pas voulu créer un nouvel instrument d'endettement public ; comme si c'étaient les instruments qui créaient l'abus, et non l'usage irresponsable qui en est parfois fait...

- le directeur général du Trésor, me recevant en juillet dernier, m'avait en effet déclaré qu'à partir du moment où le dossier de l'agence de financement des collectivités territoriales était devenu interministériel et non plus interne à sa direction, c'était à ses collaborateurs qu'il revenait de le prendre en charge ; je dois dire que cet argument m'était alors apparu sans valeur probante, ce qui est toujours mon avis à ce jour ; quant à l'idée que la direction du Trésor n'ait pas d'autre mission "interne" à me confier, je l'avais alors considérée et elle me semble toujours invraisemblable.

A l'évidence, ce sont donc des critères de décision qui m'échappent qui sont là à l'oeuvre.

P.S. du 18 janvier 2012 : Sur le premier point, il y a aussi, vraisemblablement, le souci de sauver un petit bout de l'investissement à fonds perdus pour tâcher de sauver Dexia sans toucher à la retraite-chapeau de son ex-président...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 20 Février 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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A ce jour où il n'y a plus de doute possible sur les conséquences dramatiques de son exceptionnelle incompétence, Pierre RICHARD est toujours administrateur, entre autres, d'Air France. Il doit donc, malgré sa considérable et si incongrue retraite-chapeau, toujours bénéficier de billets d'avion à prix très réduits pour aller passer ses week-ends dans des palaces de l'autre côté de la Terre. Gageons qu'il doit bien se marrer derrière sa barbe, et avec lui tous ceux qui ont fait le choix de fermer les yeux, donc de favoriser ce type de comportement.

Photo parue dans le numéro du 5 février 2012 du

Qui, dans ce n-ème dossier du même type, a osé mettre sa carrière en balance et refuser l'inacceptable ? Une fois encore, je ne vois là que des courtisans dont les plus malins se sont, d'ailleurs, bien engraissés au passage. Tout cela ne changera-t-il jamais ?

Un ami, qui vient d'avoir une mauvaise surprise en ouvrant sa boîte aux lettres, m'écrit ceci :

(début de citation)

Cher ami,

Je me permets de m'adresser à vous pour vous demander un conseil : j'ai fait effectuer des travaux d'étanchéité et d'isolation sur des fenêtres par une entreprise qui m'avait indiqué que ces travaux faisaient partie des travaux d'économie d'énergie déductibles des impôts, et qui ensuite m'a adressé une facture où figure explicitement la somme déductible desdits impôts.
Or le service des Contributions de ... m'a fait parvenir récemment une proposition de redressement, car il considère que ces réalisations ne font pas partie des travaux déductibles. Je souhaite saisir la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes au Ministère. Voyez-vous à qui je pourrais m'adresser ? Merci par avance.

(fin de la citation)

Voici ma réponse :

(début de citation)

Cher ...,

L'état désastreux des finances publiques explique sans doute ce contrôle fiscal. Vous me parlez de travaux d'étanchéité et d'isolation. Or j'ai consulté internet via Google et je suis tombé sur cette page qui donne la liste limitative des travaux déductibles. Entrez-vous dans l'une des rubriques en question ?

Les textes les plus importants (et même déterminants) sur ce type de sujet sont les textes réglementaires, comme celui-ci. Entrez-vous dans l'une de ces catégories, selon vous ?

Soyez gentil d'étudier les liens que je vous transmets, notamment le second (que j'ai trouvé via un site officiel, donc important en l'espèce). Vous savez précisément en quoi ont consisté vos travaux ; il convient de voir si vous pouvez préciser au contrôleur sur quel alinéa du texte réglementaire pertinent vous vous fondez.

Au cas où la question resterait nébuleuse à vos yeux, il me semble que vous devriez prendre l'attache de l'artisan qui vous a facturé ces travaux comme déductibles. Il doit pouvoir justifier sur quel texte précis il s'est appuyé. Je pense qu'il a engagé sa responsabilité à votre égard si sa facture vaut affirmation, de la part de cet homme de l'art, d'une qualité fiscale éventuellement erronée.

J'ajoute qu'on ne saurait exclure que votre artisan soit de bonne foi et se soit trompé. Auquel cas, il ne devrait pas faire de difficulté à corriger ou compléter sa facture initiale pour expliciter, dans les termes précis des textes réglementaires, la nature exacte de son intervention.

A défaut, je crois qu'il faudrait vous retourner contre l'artisan (qui, lui, n'a pas dû oublier de s'appuyer sur la prétendue économie d'impôts pour calculer sa marge...).

N'hésitez pas à me recontacter pour me tenir informé de la suite de vos réflexions et de la réaction de votre artisan. Au demeurant, je ne suis pas sûr que l'ancienne "direction des prix" soit le bon interlocuteur pour vous éclairer sur le contenu des textes. Le moment venu, il me paraîtra sans doute plus judicieux d'essayer de joindre à Paris un agent de l'actuelle "direction générale des finances publiques".

Amitiés,

(fin de citation)

Si un visiteur du site a de meilleurs conseils à prodiguer, qu'il n'hésite pas à nous les communiquer ici.

Je précise qu'à la Chaslerie, je n'ai jamais demandé de crédit d'impôts à raison de travaux d'économie d'énergie (je m'aperçois que j'aurais pourtant pu, par exemple chaque fois que je fais poser des portes ou des fenêtres à double vitrage). Mais je trouve ma déclaration de revenus suffisamment complexe comme cela. Il faudrait sans doute que je reconsidère ma position...

Comme me le disait ma grand-mère Juliettotte, "rien ne vaut un fainéant qui se rebelle !". J'ai appliqué ce précepte ce matin en mettant également dans les circuits administratifs (1) la demande de subvention de l'Etat pour l'étude préalable de Lucyna GAUTIER sur les douves du manoir et (2) la demande d'autorisation de lancement des travaux préalables à la restauration du mur d'escarpe.

Compte tenu des premiers devis reçus, j'ai en outre décidé d'ouvrir la concurrence entre les terrassiers pour la remise en état de l'avenue ainsi que pour les travaux préalables à la restauration du mur d'escarpe.

P.S. du 19 juillet 2012 : Le terrassier que j'avais retenu au terme de ce mini-appel d'offres m'a reproché hier celui-ci. Apparemment, il n'accepte pas d'être mis en concurrence. A mes yeux, ceci suffit pour que notre collaboration tourne court rapidement.

Plus de six mois après qu'un chauffard a détruit une partie de la haie sur la D22, les experts d'assurances viennent de passer à la Chaslerie. Il n'y a pas eu de problème, le devis de la S.A.R.L. LEMARINIER est accepté.

Je signale cependant que, bientôt dix-huit mois après le dégât des eaux relaté sous cet onglet, j'attends toujours que mon assureur veuille bien m'indemniser. Cet assureur est Groupama et on sait les difficultés qu'il traverse. Attendons la suite mais le temps est compté...

P.S. du 19 juillet 2012 : La très mauvaise qualité de service de Groupama (plus de 18 mois pour refuser une indemnisation qui n'aurait jamais dû l'être) m'a amené à chercher un assureur plus efficace. Je suis en passe de conclure avec Axa, par l'intermédiaire d'un courtier qui m'a été recommandé par la "Demeure Historique". Bon débarras !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Mai 2012
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Economie - Désultoirement vôtre !
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17 mois après le dégât des eaux dans la cage d'escalier du logis, je viens à peine de recevoir l'indemnité d'assurance ; elle est d'un montant ridicule. Il est vrai qu'il faut choisir : ou bien on traite convenablement les clients, ou bien on arrose des mandataires sociaux qui ont envoyé le groupe dans le mur.

Je ne resterai donc plus longtemps client de ces zozos.

P.S. du 19 juillet 2012 : L'affaire est mûre, je serai désormais client d'Axa. Oublions vite Groupama, le service y est devenu minable !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2012
Journal du chantier - Economie - Désultoirement vôtre !
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J'ai passé une partie de l'après-midi avec un courtier spécialisé dans l'assurance des monuments historiques. C'est agréable d'avoir affaire à un vrai professionnel, ça me change des amateurs locaux. Il me reste cependant à recevoir sa proposition détaillée puis à l'étudier avant, éventuellement, de toper.

Je précise que, dans le cas de la Chaslerie, il y a, à mon avis, trois variables sur lesquelles je peux essayer de jouer :
- le montant de la garantie compte tenu du fait que, les bâtiments étant ici répartis dans l'espace comme ils le sont (c'est-à-dire autour d'une cour ou bien disséminés aux alentours), il paraît peu probable qu'ils soient tous sinistrés en même temps ;
- le montant de la franchise ; il semble que les assurés français répugnent à accepter des franchises significatives alors, pourtant, que cela se traduit par une réduction de prime qui peut être intéressante lorsque les petits sinistres sont rares ou lorsque l'assuré est prêt à en faire son affaire ; il paraît que, dans ce domaine, les britanniques sont plus malins que nous ou, du moins, plus expérimentés ;
- le choix de l'assureur qui peut être un grand groupe d'assurance (comme Axa, le GAN ou Generali) ou bien un syndicat des Lloyds (là, il faut que je me renseigne car ce serait la première fois où j'aurais recours à une telle contrepartie).

Bonsoir,

Voilà, voilà, j'arrive, alors cette rencontre fut-elle fructueuse ?

Avez-vous eu un interlocuteur de choix ou me trompé-je sur ses connaissances des châssis ?

Je retiens mon souffle, dépêchez-vous, on manque d'air par ici.

A l'occasion, si les châssis de fenêtres de la boulangerie ne sont pas posés, une photo d'un plan plus rapproché, me rendrait service.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Ah ! Enfin vous voilà !

Je commence par vous répondre sur les nouveaux châssis de fenêtres de M. DUVEAU. Ils sont désormais posés. Voici ce que cela donne pour le fournil de la ferme :

28 juin 2012, le fournil de la ferme vu du Nord.

28 juin  2012, le fournil de la ferme vu du Sud.

28 juin 2012, la fenêtre de la façade Nord du fournil de la ferme.

Il reste bien sûr à jointoyer et peindre tout cela. Compte tenu du fait qu'il s'agit, à ma demande, de doubles vitrages pour ce bâtiment destiné à être occupé l'hiver, je trouve que le résultat n'est pas mauvais. Qu'en dites-vous ?

S'agissant de la visite du représentant de la D.R.A.C., j'ai trouvé qu'elle s'est achevée dans un bien meilleur climat que celui que j'avais ressenti au départ. Alors qu'il faisait une chaleur torride, mon interlocuteur a en effet préféré commencer par une réunion dans mon bureau au cours de laquelle il a souhaité passer en revue les différents dossiers en suspens. Or il est de fait que ceux-ci sont nombreux. Manifestement, ma façon de rédiger des courriels (et, sans doute, des messages sur notre site favori) n'est pas ressentie par certains fonctionnaires comme une aide à ne pas mélanger les informations dont ils ont besoin dans le cadre de leurs procédures ; il faudrait que j'en tienne compte à l'avenir. Ainsi :
- pour la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai rappelé que je faisais en sorte de lancer ces travaux au premier semestre 2013 mais que je devais attendre que mon fils aîné ait décidé, en liaison avec l'architecte, s'il y a lieu ou non de modifier les lucarnes, d'en ajouter ou d'en enlever ; je pense que mes explications ont convaincu que le problème était pris ici à bras le corps ;
- pour les travaux du menuisier et du forgeron sur diverses fenêtres du logis et du bâtiment Nord, mon interlocuteur savait que j'avais déjà encaissé les subventions correspondantes mais ignorait si les travaux avaient été effectués ; il paraît en effet que manque à ses dossiers de suivi une certification émanant du S.D.A.P. Il a néanmoins pu se rendre compte que tous ces travaux avaient bel et bien été réalisés ;
- puis il a abordé le dossier de la cage d'escalier du logis ; après que Lucyna GAUTIER a fourni, comme on le sait et suite à la demande de la D.R.A.C., son estimation du nombre d'heures de travail de mes employés, il semble qu'il faille désormais expliciter la nature précise des travaux que ces derniers réaliseront ; ceci ne me pose pas de problème ; j'espère seulement que ce nouveau document que je vais préparer sans délai sera le dernier qui me sera réclamé avant que le dossier de demande de subvention ne puisse être déclaré complet ; il m'a semblé en tout cas qu'à l'occasion de ce dossier, mon interlocuteur avait bien compris l'économie réalisable par rapport à un devis officiel, ce qui est un point essentiel à mes yeux ;
- pour le mur Ouest de la douve Nord, mon interlocuteur a souhaité de nouveaux justificatifs sur deux points : le nombre d'heures de travail de mes employés et l'utilité du poste "aléas" dans le chiffrage de Lucyna GAUTIER (d'autant que ce dernier date quasiment de la fin du chantier) ; sur le premier point, je suis en mesure de fournir toutes explications et même de nombreuses photos confirmant la réalité des travaux effectués (qualité des fondations, double parement du montage, soin des travaux, réalité des drainages, durée précise de chaque tâche, etc...) ; sur le second point, il nous reviendra, à l'architecte et à moi, d'exposer que le poste "aléas" a été conçu comme un fourre-tout destiné à parer à l'incertitude de postes non facturés par des tiers ; donc il me semble que tout cela est un petit peu fastidieux à détailler mais que nous devrions pouvoir fournir rapidement les explications attendues ;
- pour le mur d'escarpe, j'ai exposé les démarches en cours afin de détourner le filet d'eau au fond de la douve, ce qui a sans doute rassuré mon interlocuteur sur mon souci de respecter toutes les réglementations, même extérieures à son champ de compétence. Sur le fond, mon interlocuteur a estimé que je pourrais être autorisé très rapidement à démonter le mur existant mais qu'il lui faudrait davantage d'éléments avant d'autoriser le coulage des nouvelles fondations ; c'est, d'après moi, à ce moment-là de notre entretien que l'atmosphère s'est détendue et que le dialogue est clairement devenu constructif ; j'ai en effet exposé que je répugnais à faire intervenir un cabinet d'études coûteux pour des calculs de fondations que je saurais effectuer moi-même, s'agissant d'un mur de soutènement parfaitement classique, et mon interlocuteur, lui aussi ingénieur, l'a admis ; ceci était un point crucial pour moi. A partir de là, la conversation a porté librement sur les complexités des procédures et j'ai pris bonne note des références internet d'un document établi par les conservateurs régionaux des monuments historiques pour tâcher d'éclairer le public ; j'étudierai ce document.

Voilà, je pense, l'essentiel de ce que nous nous sommes dits dans mon bureau. Nous sommes ensuite allés sur le terrain. J'ai commencé par montrer l'intérieur du bâtiment Nord et donné un aperçu de l'intérieur du logis. Mon interlocuteur a ainsi pu se rendre compte du fait, étonnant pour tout observateur sensé, que je fais passer la préservation du gros-œuvre de la Chaslerie avant le confort de ma petite famille ; à mon avis, il ne doit pas rencontrer souvent de zigotos de mon acabit ; il est même probable que tout fonctionnaire des affaires culturelles doit se réjouir du fait que, tel Bernard Palissy, je sacrifie énormément à l'intérêt du bâtiment. Mon interlocuteur a cependant noté la grande humidité de la première volée de la cage d'escalier (due, selon moi, au très brutal réchauffement de l'atmosphère au cours des dernières 24 heures ainsi qu'à l'usage abusif de ciment par mes prédécesseurs).

Ce n'est donc qu'à la fin de la visite que nous sommes allés examiner les douves. Nous sommes très rapidement passés à côté d'Igor et de Jonathan (il m'a semblé que la qualité de leur travail avait fortement impressionné). Mon interlocuteur s'est cependant étonné des joints creux ; je lui ai répondu que c'était habituel dans le Domfrontais, à la différence du Perche par exemple (je me suis cependant abstenu de lui signaler que les joints du châtelet d'entrée d'un manoir géographiquement voisin, le manoir de la G., étaient ainsi, à mes yeux, complètement ratés). Enfin, nous sommes descendus dans les douves et mon visiteur y a pris de nombreuses photos.

Au final, M. TIERCELIN m'a semblé tout à fait rassuré par les travaux réalisés ainsi que par la coïncidence entre mes déclarations sur le mur d'escarpe et ce qu'il a pu constater d'autant plus aisément que l'herbe avait été coupée à son intention. Je retiens également qu'il m'a assuré que les promesses de subventions seraient bien (sauf circonstance majeure exceptionnelle) tenues et que je n'ai pas non plus de souci à me faire à propos des subventions nécessaires pour la restauration du mur d'escarpe et des biefs. Nous sommes convenus de rester en contact si j'avais d'autres éclaircissements à demander sur les textes.

Nous n'avons guère parlé de la passion de mon interlocuteur pour les châssis anciens de fenêtres. J'espère bien que cela sera possible à notre prochaine rencontre.

P.S. (du 7 juin 2017) : Avec le recul de 5 ans supplémentaires de travaux (et de galères, administraaaâââtives et autres), je trouve que la lecture de ce compte rendu conserve quelque chose de réconfortant pour moi.

Je découvre qu'en réalité, une grande partie du problème vient de là, en plus des subventions éhontées en faveur de ceux qui ne pensent qu'à leur intérêt personnel immédiat :

La carte des vents en France selon l'ADEME.

Manque de pot pour les marchands de vent, l'Ouest du pays est encore bocager, de sorte que la règle des 500 mètres à respecter entre chaque éolienne (du moins celles qui ne sont pas considérées comme "petites") et la moindre habitation voisine leur pose ici un vrai problème.

Je ne sais pas encore si la carte ci-dessus a été sérieusement mise au point ou si c'est du bricolage. En tout état de cause, elle me paraît de nature à nous rendre toujours plus vigilants, notamment en Basse-Normandie, face aux tentatives que l'on observe d'implanter ces engins en catimini !

Devant cette carte et compte tenu de cette réglementation, je comprends maintenant pourquoi on nous ment en qualifiant de "petit éolien" des engins aussi hauts qu'un immeuble de 25 étages. Ou encore pourquoi, dans le SRE, on a inclus l'adverbe "préférentiellement" dans l'expression "communes favorables préférentiellement au petit éolien".

Ainsi, on essayerait par tout moyen, y compris en travestissant la réalité quand on ne limite pas au maximum l'information du public, d'implanter ces foutus engins, inefficaces et coûteux pour la collectivité ! Tout ceci pour, en réalité, satisfaire un lobby industriel habile à circonvenir quelques élus locaux peu regardants, par bêtise (comme on en connaît un, particulièrement nocif dans une certaine communauté de communes que le hasard des urnes lui fait présider) ou pire encore !

Mon expérience me dit que beaucoup de conditions se remplissent pour qu'un scandale national puisse éclater un jour prochain sur de tels sujets...
Je croyais que la signalisation des monuments historique était à la charge de l'Etat, voyez ceci...

Bonne journée pluvieuse !

N.D.L.R. : Cet intéressant document a quand même 25 ans, époque de vaches grasses sans doute. Autres temps, autres mœurs, apparemment. Je transmets néanmoins à M. POISSON pour qu'il puisse nous dire ce qu'il en est.
Bonsoir,

Vous avez des difficultés pour obtenir une signalisation correcte ? Voyez ce cas, là le ridicule ne tue pas.

Et dire que le tourisme est notre principale recette nationale, on n'est pas à une contradiction prés.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : A dire vrai, M. POISSON ne reste pas inactif. Il a déjà réagi à mon courriel consécutif à votre précédent message. Voici ce qu'il m'a écrit à 19 h 55, à propos des instructions de 1987 que je lui avais ainsi rappelées :

(début de citation)

A etudier mais depuis 1987 en 25 ans la decentralisation a transfere bien des competences. Nous en sommes au second schema departemental de signalisation. Restant a votre disposition. Pierre POISSON

(fin de citation)

De mon côté, je lui ai à nouveau envoyé un courriel à 22 h 55 (puisque le soleil ne se couche jamais sur notre site favori) :

(début de citation)

Ce serait quand même paradoxal que la décentralisation ait pu se traduire, sur une question aussi locale, par une moindre adhérence au terrain... Qu'en dites-vous ?

(fin de citation)

Attendons la suite...