Je suis client d'une banque à Domfront que j'avais contactée prioritairement, il y a plus de trois mois, pour mettre en place une ligne de crédit de 250 000 € susceptible de financer mes travaux. Mon interlocutrice avait commencé par me faire miroiter des conditions attractives. Puis, elle a fait machine arrière au niveau de la caution. Je me suis donc adressé à la concurrence.
Les deux autres banques installées à Domfront que j'ai contactées se sont révélées aussi empêtrées dans leurs comités internes que la première. Il leur fallait des hypothèques ou des cautions que je n'avais nulle envie de leur fournir.
Je me suis donc adressé à un courtier en ligne, en fait le premier fourni via "Google". Celui-ci m'a mis en contact avec une banque dotée d'une agence à Flers. En un mois, le directeur de cette agence s'étant deux fois déplacé pour me rencontrer dans notre manoir favori, le dossier a été bouclé. Le seul point sur lequel j'ai dû en rabattre est la durée du crédit : personne n'accepte, semble-t-il, de me prêter jusqu'à mes 86 ans ; mais j'ai obtenu du 15 ans, ce qui me suffit puisque cela me permettra d'être endetté jusqu'à l'âge de 81 ans (encore merci au fiston !).
Tout cela pour dire que, si les banques établies à Domfront continuent à roupiller de la sorte, je ne donne pas cher de l'emploi bancaire dans cette capitale.
Comme je suis un brave type, je laisse néanmoins une dernière chance à la B.P.O. de Domfront, celle de faire un peu mieux que la Société Générale de Flers. S'ils n'en sont pas capables, ce que je saurai vite, j'en tirerai la conséquence évidente en changeant de crèmerie.
P.S. (à 15 heures) : Comme je m'en doutais, la B.P.O. est incapable de réagir utilement. Donc je passe avec armes et bagages à la Société Générale.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Mars 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Economie
rédigé le Jeudi 29 Mars 2018
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