Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 9 Janvier 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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J'ai à peu près surmonté, mais non sans mal, le chapitre 5 de "Geek Sublime", où l'auteur, Vikram CHANDRA, compare les normes grammaticales du sanskrit, telles que stabilisées il y a deux millénaires et demi, aux principes régissant un assembleur. J'ai ramé mais, au moins, cela m'aura donné un premier aperçu du "Rig Veda" et des règles de l'"Ashtadhyayi".

Mais voici que l'auteur remet ça au chapitre 7, où il traite des aspects esthétiques d'un bon code. Ce chapitre est moins ardu à défricher que celui sur le sanskrit mais il est quand même assez gratiné. Jugez-en par sa première section :

J'avoue que mon comprenoir atteint ses limites.

Je me suis donc offert le bouquin suivant, écrit par un énarque intéressant dont j'avais déjà remarqué certaines élucubrations :

Je vous dirai ce que j'en pense.
Promis.

J'ai assisté avant-hier à la première séance du cycle 2015 du "FOGEFOR", association qui forme les propriétaires de forêts à leur gestion durable. Cette première séance se tenait à plus de 2 h 30 de route de la Chaslerie, à Canappeville (près de Louviers, donc de Rouen) et, ayant mal noté l'heure du rendez-vous et n'étant pas encore équipé du G.P.S. (Carole m'en a offert un le soir-même), je suis arrivé au cours avec plus de 20 minutes de retard.

J'avais promis de rendre compte ici de ces séances. A la réflexion, la matière étant très riche, je me bornerai à noter les informations reçues dès lors qu'elle passeront avec succès deux filtres :

- être utiles à mes fils, compte tenu du niveau qui est actuellement le leur en matière de sylviculture ; ce niveau n'est pas aussi nul quel le mien lorsque j'ai acheté la Chaslerie (je croyais qu'il suffisait, pour être tranquille, de couper l'herbe une fois dans l'année). Disons qu'ils savent que la vie de l'arbre est dans son écorce, donc qu'il faut éviter de le tamponner avec un engin, mais c'est à peu près tout ;

- être utiles pour la gestion des plantations de la Chaslerie ; donc - et sauf exception - je n'évoquerai que les essences représentées aux abords de notre manoir favori, à savoir les chênes (je dirai de quelle espèce... quand je le saurai), les hêtres, les châtaigniers, les merisiers, les frênes, les érables sycomores, les charmes, les bouleaux, les aulnes glutineux, les robiniers faux acacias, les trembles, les tilleuls, les noyers et les pins laricio. C'est dire qu'il sera rarement question, dans ces comptes rendus ainsi expurgés, des autres essences forestières communes en Normandie que sont les ormes champêtres, les alisiers, les douglas, les épicéas communs, les épicéas de Sitka, les pins sylvestres, les sapins pectinés, les sapins de Vancouver ou les mélèzes du Japon.

A dire vrai, j'ai un troisième souci, celui de ne pas divulguer un enseignement qui constituerait le fond de commerce des formateurs. A ce sujet, j'ai peu de crainte. D'une part, le contenu de cette première séance me persuade que je n'épuiserai pas la matière et que rien ne vaudrait, pour les visiteurs de notre site favori, une participation active à un tel cycle. D'autre part, il est possible que le cycle auquel je participe soit le dernier du genre puisque le Ministère de l'agriculture vient de supprimer la subvention qui permettait de boucler le budget, sachant que la cotisation que les stagiaires ont réglée ne couvre que 20 % du coût de la formation.

Le matin, après avoir signé un "contrat de formation", nous avons reçu un volumineux dossier de supports pédagogiques à la séance du jour puis assisté à six exposés de nos deux formateurs, Sébastien BROMBAULT et Béatrice LACOSTE, tous deux excellents :
- présentation du FOGEFOR ;
- organisation de la forêt française ;
- caractéristiques de la forêt française ;
- caractéristiques de la forêt normande ;
- la filière forêt-bois ;
- l'arbre.

10 janvier 2015, les stagiaires.

10 janvier 2015, les formateurs.

1er exposé : Le FOGEFOR :
. La forêt privée représente les trois quarts de la forêt française ainsi que de la forêt normande.
. Depuis 1983, année du 1er cycle, plus de 21 000 propriétaires ont été formés au niveau national, et plus de 700 en Normandie.
. Voici où se dérouleront les séances du cycle 2015 du FOGEFOR de Normandie :

2ème exposé : Organisation de la forêt française :
. Je retiens que les propriétaires forestiers privés peuvent avoir recours, pour le conseil (notamment pour l'instruction des PSG, plans simples de gestion - on en reparlera), au CRPF (Centre Régional de la Propriété Forestière), et, pour la gestion, selon leur choix, à des coopératives forestières, à des experts forestiers ou à des techniciens indépendants (je comprends que ce dernier statut est celui de Thierry BOURRE).
. Dans l'Orne, je peux m'adresser au Syndicat des Propriétaires Forestiers Sylviculteurs, notamment pour bénéficier d'une assurance Responsabilité Civile bien négociée. Le Syndicat participe notamment à des commissions administratives sur les plans de chasse et sur l'environnement.
. Le CETEF (Centre d'Etudes Techniques et Economiques Forestières) pourra me donner des infos supplémentaires à la suite du FOGEFOR.
. Pour plus d'infos :

3ème exposé : Caractéristiques de la forêt française :
. Elle recouvre 29 % du territoire national, soit 16,5 millions d'hectares. La plus importante forêt européenne est la suédoise (54 % du territoire et 28 M ha), la deuxième est en Finlande (77 % et 23 M ha) ; la France est 3ème devant l'Espagne, 4ème.
. 72 % de la forêt française est privée, 17 % communale et 11 % domaniale. Forêts communales et domaniales sont gérées par l'O.N.F.
. Contrairement à une idée reçue, la forêt française est en pleine expansion. Sa surface a doublé depuis 1800. Au cours du dernier siècle, elle a cru de 60 000 ha/an. Il n'existe pratiquement plus d'aides au boisement (j'ai cru comprendre qu'on en trouvait encore en Basse-Normandie) mais les bouleaux et les chênes poussent spontanément.
. En termes d'essences, la forêt française est diversifiée ; la forêt publique est particulièrement bien représentée dans les hêtres (58 % des 1,5 M ha ainsi plantés) et les chênes rouvres ; les privés détiennent 100 % des châtaigniers et des peupliers cultivés. Les autres feuillus désignent 137 autres espèces répertoriées en France.

. Dans le tableau suivant, les pins laricio sont compris parmi les "Autres conifères" ; c'est une essence de reboisement originaire de Corse.

. Avec mes 25 ha plantés (environ), j'occupe une position médiane en termes de surface mais 20 % des propriétaires forestiers ont des bois plus importants que les miens. A noter le très grand nombre de tout petits bois :

. 3ème européen pour la surface, la France est 1er européen en stock de bois sur pied (2,5 milliards de m3 ; 1,7 en 1980). Ceci tient au fait que la forêt française est sous-exploitée, notamment en raison des plus petites surfaces.
. La production annuelle française de bois est de 90 M m3 alors que le prélèvement n'est que de 60. Pour la même raison. Donc le stock augmente.

4ème exposé : Caractéristiques de la forêt normande :
. Contrairement à ce que j'aurais cru, la Normandie est l'une des régions les moins boisées de France (380 000 ha, dont 75 % privés). Ceci vaut notamment pour la Manche et le Calvados.

. Les forêts domaniales (donc les belles forêts de hêtres) sont surtout en Haute-Normandie :

. Alors que la surface forestière stagne en Haute-Normandie, elle croit de 0,8 %/an en Basse-Normandie, principalement du fait du boisement de terres agricoles.
. La Normandie compte 90 000 propriétaires forestiers, dont 30 000 de plus de 1 ha et 9 000 de plus de 4. Les propriétés forestières y sont plus grandes (d'environ 15 %) qu'au niveau national.
. En Basse-Normandie, les propriétés de plus de 25 ha représentent 56 % des surfaces et sont détenues par 5 % des propriétaires ; 1,3 % des propriétaires (ceux des propriétés de plus de 100 ha) représentent le tiers de la surface boisée.
. La forêt normande est composée à 80 % de feuillus. En termes de production, la moitié des feuillus sont des chênes sessiles ou pédonculés et le quart des hêtres. Le tiers des résineux est en douglas et 8 % en pins laricio.

. La futaie régulière occupe les deux tiers de la surface boisée et les taillis sous futaie, le quart ; environ 10 % sont donc des taillis.
. Le volume de bois sur pied est, en moyenne, de 156 m3/ha. La production annuelle (accroissement des arbres) est de 6,9 m3/ha/an. La récolte est d'environ 80 % de l'accroissement ; elle est composée de feuillus pour un peu plus de 2/3. Un tiers de la récolte sert à l'autoconsommation.
. La moitié de la surface forestière privée est couverte par un P.S.G., ce qui est considéré comme remarquable (on dénombre en Normandie environ 1 500 P.S.G. obligatoires - pour les surfaces de plus de 25 ha - et 500 P.S.G. volontaires).

(On continuera demain. Désolé pour les photos mais il y a tant de mouches dans mon bureau que, lorsque je scanne ou photocopie, il arrive que j'en écrase une dans l'appareil...)

En guise de bonus, je vous ai scanné un article qui nous a été distribué avant-hier et qui complète notre information sur les propriétaires de forêts normandes.

Bien qu'on y indique que lesdits proprios sont en général de vieux bicas dans mon genre, je peux vous assurer qu'il y a pas mal de jeunes parmi les participants du cycle 2015 du FOGEFOR. Et aussi que de nombreux participants viennent en famille, ce qui ouvrira peut-être des perspectives à la jeune classe concernée (retenez que ce cycle occupe intelligemment douze samedis, tout au long de l'année).

Voici en tout cas de quoi méditer :

Revenons au compte rendu de la 1ère séance du FOGEFOR 2015.

5ème exposé : L'arbre :
. D'abord quelques rappels de notions élémentaires et un peu de vocabulaire :

Les arbres à graines nues sont également appelés les angiospermes. Leurs graines sont souvent à l'intérieur de cônes.

Sont des arbustes les houx, genêts et noisetiers.

Le houppier a le même volume que le système racinaire. Les résineux ont un appareil racinaire traçant, donc tombent facilement en cas de tempête. Les feuillus ont en général un système racinaire pivotant. Le collet ne doit pas être enterré quand on replante.

Les feuilles des feuillus peuvent être lobées, dentelées ou composées (cas des frênes). Chaque année, les résineux renouvellent un tiers de leurs aiguilles (la totalité pour les mélèzes et les cyprès chauves).

Entre deux cernes consécutifs, le bois clair correspond à la pousse d'été, le bois foncé à la pousse de la seconde montée de sève (en août).

Un défaut reste à la même hauteur, d'où l'importance de la taille de formation.
La hauteur d'un arbre est toujours fonction de la qualité du sol, sa largeur à la sylviculture. On ne peut donc pas dire l'âge d'un arbre en peuplement.


6ème exposé : La filière forêt-bois :

Le déficit français de la filière est de 6 Mds €/an depuis 1975. La France a une stratégie de pays sous-développé pour le bois, la transformation se faisant ailleurs.

Le bois d'œuvre correspond à tout ce qui va être scié.
Le bois d'industrie regroupe la pâte à papier, les agglomérés et les OSB (usine à Yvetot).
En 2013, la production de bois d'industrie a chuté, contrairement au bois énergie (avec les chaufferies collectives).
Le FOGEFOR va nous aider à produire du bois d'œuvre de qualité.

En France, les résineux sont très bien suivis. Mais les feuillus, qui représentent 70 % de la surface ne servent qu'à hauteur de 16 % au sciage.
Il y a donc un effort à faire pour valoriser les feuillus.

Retenir le ratio : 1 emploi amont génère 30 emplois aval.

Au total, la forêt privée française représente un poides économique important de par la surface de production ou le nombre d'emplois.
Mais elle est limitée par le sous-investissement du pays en capacités de transformation.

Le bois étant un matériau durable (écologique, renouvelable et recyclable), les autorités cherchent :
. en amont, à poursuivre l'effort de mobilisation des bois en forêts, ainsi qu'à transformer les peuplements non ou sous-productifs,
. en aval, à améliorer les capacités de production et les rendements de nos uniotés de transformation.

Voilà pour le programme du matin.

En guise de second bonus, voici quelques compléments de physiologie végétale (larges extraits d'un "document pour les FOGEFOR" qui nous a été remis le 10) :

Les autres documents joints au dossier de la première séance ne seront pas scannés ici, qu'ils soient trop longs (cas du "Lexique forestier" ou des "Caractéristiques des principales essences forestières en Normandie") ou pas assez homogènes selon moi (les fiches du CRPF).

On nous a également communiqué un numéro de "forêts de france" consacré à la Normandie (il faudra que je m'y abonne) et un autre de "Forêt entreprise - La revue technique des forestiers"). Ces revues sont encore trop détaillées pour moi, à ce stade de mon apprentissage.

Avançons pas à pas.

Après un pique-nique qui, la prochaine fois, sera, je l'espère, moins frugal pour moi (je compte sur la demoiselle camarade de stage que j'ai véhiculée sur Paris...), nous avons parcouru l'arboretum du "centre de formation et d'élevage de Canappeville".

10 janvier 2015, dans l'arboretum de Canappeville.

Nous devions reconnaître 15 arbres, aidés en cela par les commentaires du matin et des indications placardées par les formateurs sur des troncs.

Mes 15 réponses étaient bonnes (j'ai quand même ramé pour reconnaître le douglas et le pin sylvestre, absents il est vrai de la Chaslerie).

Prochaine réunion du FOGEFOR : le 31 janvier prochain à Saint-Gatien-des-Bois (Calvados). Au programme : sols et stations forestières ; exigences des essences et évolution des forêts ; santé des forêts.

P.S. : A mes camarades de stage qui découvriront peut-être notre site favori à l'occasion de ce cycle du FOGEFOR, j'indique que mes comptes rendus ont pour moi deux utilités :
- classer ma documentation en tirant parti, si nécessaire, du moteur de recherche de ce site ;
- donner envie à mes fistons, en les documentant, de s'intéresser aussi à la gestion des plantations de notre manoir favori.

Et si ma prose peut être utile à des tiers, tant mieux !

Thierry BOURRE m'a déjà transmis son devis pour les travaux envisagés la semaine dernière.

Il l'assortit du commentaire suivant : "avant d'engager les travaux, il faut faire une demande soit à la mairie soit à la DDT, pour savoir si la parcelle ZT 39 que vous venez d'acquérir peut être plantée (c'est nouveau, cela date d'environ 2 ans). Il vous faut cette attestation (très simple à obtenir) pour pouvoir boiser."

Ignorant tout de cette nouvelle réglementation, je viens d'aller voir la secrétaire de mairie de La Haute-Chapelle. Ni elle, ni son interlocutrice habituelle de la DDTO à Flers n'en avaient entendu parler. Elles vont se renseigner et revenir vers moi.
The German word Palmesel (palm donkey) refers to the statue of Christ on a donkey, mounted on a wheeled platform, which was part of Palm Sunday processions in many German-speaking regions until the Reformation.

Featured Artwork of the Day : Palmesel | 15th century | German

N.D.L.R. : Pas contemporain de la Chaslerie mais voici qui nous éclaire.
Gwen McGuyon
rédigé le Mercredi 14 Janvier 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Fac - Références culturelles
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Pour ceux qui n'ont jamais vu la Tapisserie de Bayeux (première "bande dessinée" de notre histoire), en voici une version animée.

N.D.L.R. : Je remercie mon prof d'histoire des institutions à la fac de Caen (une matière où il m'avait attribué un 18/20) mais, si j'en crois mes souvenirs d'une étude approfondie de l'original, ce dernier est un peu plus détaillé :

The Public Domain Review
rédigé le Lundi 19 Janvier 2015
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A Young Daughter of the Picts (ca. 1585)

Originally thought to be one of John White’s drawings from his 16th-century Virginia expedition, this colourful miniature is now attributed to the French artist Jacques Le Moyne. It does not show a North American native as first thought but rather imagines an early inhabitant of the British Isles, a member of the Picts, a group of people who lived in what is now modern-day Scotland during the Late Iron Age and Early Medieval periods. As Lisa Ford from the Yale Center for British Art notes, the image was most likely “intended to remind readers that early natives of the British Isles existed in a savage state similar to natives in the Americas”. Although the Picts are often said to have tattooed themselves, there is little actual evidence for this, though their name does seem to stem from the Latin word Picti meaning “painted or tattooed people”. As Ford comments, Le Moyne’s rendering of this young woman in a head-to-toe floral tattoo brings together his “two known subject areas, ethnological drawings and botanicals”. Anyone clued up on their history of botany will notice that Le Moyne includes in his floral design species which were newly introduced to Western Europe at the time, and so rendering the woman in the picture slightly anachronistic.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Adriaen Coenen’s Fish Book (1580)

Selected double-page spread from Adriaen Coenen’s Visboek (Fish Book), an epic 800+ page tome on all things fish and fish-related. Coenen began work on this unique book in 1577, at the age of 63, and in three years gathered an unprecedented amount of information on the sea and its coasts, coastal waters, fishing grounds and marine animals. The information was largely gathered in the course of Coenen’s daily work in the Dutch sea-side village of Scheveningen as a fisherman and fish auctioneer and, later on, as wreck master of Holland (allowing him access to every strange creature that washed ashore). Coenen was also a well respected authority in academic circles and used this reputation to receive learned works on the sea from The Hague and Leiden, copied extracts from which find their way into his Fish Book. Indeed, much of the Fish Book borrows and quotes from other texts, including Olaus Magnus‘ Historia de Gentibus Septentrionalibus. Strange anecdotes and legends, often recounted in pamphlets, prove a fertile source too – one of the most notable being the case of the “tunnyfish” (f49v) caught in 1561 in the Mediterranean Sea near Ceuta that had tattoo or drawing-like marks on its skin that looked like images of ships. Large swathes of the book are dedicated to reports of strange mythical sightings of creatures such as the “zeebisschop”, a creature described as possessing a hat, a wand, slippers, a chasuble, and gloves; or a 17 foot long sea monster (f52v) which appeared on the Brazilian coast in 1564 standing on its hind flippers. As well as the eclectic and detailed text, Coenen’s book is, of course, notable for its exquisite manner of presentation. Every page becomes a work of art in its own right, decorated with painted borders and delightful watercolours. Two years after its completion, Coenen produced another book this time dedicated solely to whales, known as the Whale Book (now housed in Antwerp).

The digital copy of the Visboek presented here has been spliced together to create the double spread and is sourced from The National Library of the Netherlands which has digitised the whole of the Visboek and includes a wonderful (flash-based) digital presentation with extensive notes and commentary on individual pages, if you are interested to learn more.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Arent van Bolten’s Grotesques

Very little is known about the Dutch artist Arent van Bolten. We do know he was born at Zwolle ca. 1573 and was actually a silversmith by profession. His artistic output ranged from grotesque figures and monsters, to figural scenes from the Bible and mythology. Here is one, held by the Rijksmuseum in Amsterdam and produced sometime in the early 17th century.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Promenade du matin.

19 janvier 2015.

Allons voir où en est Igor.

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

Je le trouve en train de faire la pause et de fumer. Je le remets au boulot :

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

Dans la neige, sous de vieilles protections en plastique des plantations, que je lui demande d'évacuer, il trouve une taupe :

19 janvier 2015.

J'observe que cette taupe a dû être engourdie par le froid et, vu sa taille de guêpe, doit jeûner depuis un moment.

Rentrons mettre ces importantes nouvelles en ligne.

19 janvier 2015.

Dans la foulée, j'ai l'idée de téléphoner à M. LECORPS. Il est d'accord pour apprendre à Igor comment piéger les taupes. Les leçons particulières commenceront à la Chaslerie dès que le temps sera plus doux. Bien entendu, je tâcherai d'y assister et ne manquerai pas alors de rendre compte, sur notre site favori, des enseignements de l'expert.

Vieilles Maisons Françaises
rédigé le Lundi 19 Janvier 2015
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Les avancées des associations du patrimoine dans le débat public

Les combats que nous menons en lien avec les autres associations du patrimoine portent leurs fruits. L’arrêt du chantier de rénovation de la Samaritaine à Paris et la révision probable de la loi sur la transition énergétique en témoignent aujourd’hui.

Colombages à Nérac (Lot-et-Garonne) © DR

N.D.L.R. : Très bien, continuez !
La Demeure Historique
rédigé le Lundi 19 Janvier 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Transmission du patrimoine
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23/02/2015 - Journée de formation : "Développer une activité commerciale au sein d’un monument historique"

Toutes les infos par ici :

N.D.L.R. : Il faudra que je vérifie quel est le lien de parenté entre le premier intervenant (Baron Ragoutdamour pour les intimes, paraît-il) et mon copain Antoine (qu'avec quelques autres, j'appelle Mamadou).

En tout état de cause, cette offre ne correspond pas à nos soucis à la Chaslerie où l'on est très loin de pouvoir rentabiliser quoi que ce soit.

N.D.L.R. 2 : Zut, Mamadou se prénomme Patrice, je l'avais oublié. Et ce Didier n'est pas son fils.

leseechos.fr
rédigé le Mardi 20 Janvier 2015
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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La France, plus " bankable " que jamais

C'est un nouveau record à la baisse. La France a emprunté aujourd'hui 6,781 milliards d'euros à court terme à des taux négatifs allant de - 0,15 % à échéance trois mois à - 0,148 % à échéance six mois. Traduction en bon français : les investisseurs, à la recherche de placements sûrs, préfèrent perdre de l'argent pour emprunter français. Résultat, alors que notre dette s'envole - elle a dépassé le seuil symbolique des 2 000 milliards d'euros - sa charge, elle, ne cesse de baisser. L'an dernier, elle avait atteint 45 milliards d'euros (tout de même), un seuil inférieur à son niveau de 2012. Quand on vous dit que tout ne va pas si mal...

N.D.L.R. : Ben voyons ! Comme disait ma grand-mère Julietotte, "Chante, fauvette !"

Plus dure sera la chute...