Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Octobre 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
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D'après ce que l'architecte a rapporté à mon aîné de sa récente conversation avec le nouveau conservateur régional des monuments historiques, il semblerait que ce dernier considère que le programme de restauration de la Chaslerie est richement doté de subventions publiques.

Il va falloir que j'aille remettre les pendules à l'heure : avant le lancement du programme 2014, donc sur 22 ans de chantier continu, les subventions ont atteint ici, en moyenne, 11 % du coût des travaux, à savoir 10 % par l'Etat et 1 % par le département. Les 89 autres % sont restés à la charge de Bibi.

Bien sûr, avant de solliciter un rendez-vous auprès de M. Philippe ROCHAS, il faudra que je mette ces chiffres à jour (ce qui, sur 23 ans, ne devrait modifier ces moyennes que marginalement).

Où en sommes-nous des différents projets de travaux à venir que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer sur notre site favori ?
Voici le point :

- "Programme 2014" :
Pascal BRESSON se tient prêt à poser la 2ème porte sur la terrasse ainsi que la façade des w-c. sous la première volée de l'escalier. Mais, l'entreprise BODIN m'avait dit qu'il y avait lieu de passer les murs de la cage d'escalier au kärcher avant de les enduire. Si Pascal pose ses réalisations avant le passage du kärcher, leur bois va souffrir. Accessoirement, les meubles que mon épouse a fait remettre en place, pour le mariage, au rez-de-chaussée du logis devront également être mis à l'abri. Donc je voudrais savoir (1) si le nettoyage au kärcher est indispensable avant l'enduit et (2) si on peut y procéder en cette saison, compte tenu du temps de séchage.

- Projet de restauration de la charpente et de la couverture du colombier :
Mon aîné essaye d'obtenir la communication des formulaires à remplir pour présenter sa demande de subvention.
Nous espérons toujours qu'il puisse lancer cette tranche de travaux avant la fin de 2014.

- Projet de restauration de la ferme :
"A priori", ce bâtiment est destiné à être attribué à mon cadet.
Nous attendons que sa situation se stabilise avant qu'il ne puisse envisager de prendre en charge ces travaux.

- Projet de restauration du circuit des douves :
Il n'en est plus question dans l'immédiat depuis un moment. En effet, pas la peine, d'après moi, de lancer l'étude préalable nécessaire si on n'a pas de quoi payer les travaux. Sauf à gagner à la Loterie Nationale (je prends régulièrement des tickets, en vain à ce jour...), ce n'est pas moi qui pourrais financer cela. Au mieux, ce serait mon aîné mais il a clairement d'autres priorités pour les prochaines années (5 ?) avec l'aménagement intérieur de l'aile de la belle-mère. Donc on peut oublier ce dossier dans l'attente de jours meilleurs, ce que je regrette beaucoup.

- Restauration des portes et fenêtres des bâtiments sur cour autres que le bâtiment Nord :
La priorité de ces travaux n'a jamais été revue à la baisse par moi.
En outre, la porte de mon bureau (au 1er étage de la tour Louis XIII) tombe ces jours-ci en morceaux (maladie cubique, je crois que cela s'appelle ainsi) ; j'ai demandé à Sébastien LEBOISNE de reposer des rustines en résine lors de son prochain passage (il doit me poser 3 portes intérieures dans le bâtiment Nord ; j'aurais besoin que ces portes soient en place quand on allumera le chauffage cet hiver). De même, la fenêtre Sud de la grande salle au 1er étage du logis est fatiguée. Je me demande aussi si, avant d'enduire la cage d'escalier du logis, il ne vaudrait pas mieux avoir posé la porte et les fenêtres restaurées de ce volume.
Dans mon esprit, la réalisation de mes nouveaux châssis (je ne me prononce pas pour mon aîné et son aile de la belle-mère) s'étalerait sur plusieurs années. Le fait qu'on puisse étaler est très bienvenu pour moi car ceci est de nature à introduire une souplesse opportune dans ma gestion financière, désormais très tendue.

- Restauration de l'Avenue :
L'obtention d'un permis de construire modificatif me permettrait, je l'espère, (1) de planter des arbres en ayant une chance de voir, de mon vivant, ce qu'ils donneront, (2) d'obtenir d'EdF ou d'ERDF qu'ils déplacent à leurs frais un pylône de moyenne tension (comme je comprends - point à vérifier - qu'ils y sont tenus, dès lors qu'il s'agit d'un endroit protégé faisant l'objet d'un PC ; le PC initial était muet sur ce sujet) et (3) de demander à l'Etat qu'il programme une subvention (refusée lorsque, dans le cadre du PC initial, il avait été envisagé de déplacer l'emprise de la chaussée).
En outre, je suis soucieux de montrer à mon voisin que ça bouge ; sinon, il risque de continuer à couper l'herbe sur le terrain qu'il m'a vendu, comme il l'a fait, avec mon accord, à la fin de l'été et je suppose que vous n'ignorez pas que, le droit rural étant ce qu'il est, s'il intervient ainsi deux ans de suite, cela vaudrait bail en sa faveur.

Pictorialism : Photography as Art
rédigé le Dimanche 19 Octobre 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Donald M. Mennie was a Scottish businessman and amateur photographer who was active in China. He arrived there in 1899 working first at Mactavish & Lehman & Co. in Peking (now Beijing) and later joined A.S. Watson & Co. in Shanghai.

A highly successful entrepreneur of pharmaceuticals, wine, spirits, cigars and photographic chemicals and apparatus, he employed his affluency to support his photographic interests.
Mennie was influenced by contemporary pictorialism, and his photogravures were well suited to a slightly romanticized and soft focus view of China.

His photographs were first published in Elizabeth Cooper's book "My Lady of the Chinese Courtyard" (1914) and, through the 1920's, he published under the auspices of the company he worked for, A.S. Watson & Co., a number of photographically illustrated books on China of which the most notable are "The Pageant of Peking" (1920) and "The Grandeur of the Gorges." (1926)

Punt beside the Bridge of the Curved Back, Summer Palace, Peking 1920 circa
Photogravure

Gateway at Nankou Pass, Great Wall of China 1920 circa
Photogravure

Memorial Archways, Peking 1920 circa
Photogravure

Mon aîné m'apprend ce soir qu'il a trouvé dans sa boîte aux lettres la convention de subvention de la D.R.A.C. pour les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Ils subventionnent ces travaux à hauteur de 45%.

J'imagine que nous sommes encore dans les clous pour un lancement de ces travaux avant la fin de l'année. Il faut que mon aîné s'assure auprès de Roland BOUSSIN qu'il n'y a pas d'obstacle de son côté.

Je signale au passage à mon aîné qu'il doit être possible de solliciter une subvention complémentaire auprès du conseil général de l'Orne. Il faudra que j'explique au fiston la marche à suivre et, pour cela, que je remette la main sur ma doc.

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 10 Novembre 2014
Vie du site - Aspects juridiques - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Ratures

Un brouillon de Proust.

Certains chercheurs en littérature sont spécialisés dans l'étude de la genèse des textes (c'est pourquoi, fort à propos, leur discipline se nomme la génétique textuelle). Comment Proust, ou Balzac, ou Flaubert écrivaient-ils ? Comment construisaient-ils leurs romans, comment formaient-ils leurs phrases et leur style ?

Comme le travail de ces universitaires consiste surtout à se plonger dans les brouillons des grands auteurs, en distinguant les versions successives de l'œuvre, les retouches, les repentirs, la pensée m'est venue qu'on pouvait les qualifier d'experts en lis-tes-ratures. Mais maintenant qu'on écrit avec des traitements de texte, voilà encore un métier menacé de disparition.

N.D.L.R. :Avec notre site favori, la question ne se pose pas. Puisque - est-il besoin de la rappeler ? - il est interdit d'en faire le moindre tirage-papier.
Patrimoine Normand
rédigé le Dimanche 16 Novembre 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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La clef pendante de la chapelle de la Vierge, dans l'église Notre-Dame de Caudebec-en-Caux : 4,50 m de hauteur pour un poids total de plus de 7 tonnes. Une curiosité architecturale de premier ordre :

N.D.L.R. : Pas grand chose à voir avec notre manoir favori mais je suis impressionné.

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 17 Novembre 2014
Vie des associations - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Produits dérivés

Un club de « managers de la culture » auquel j'appartiens encore m'invite à assister à une table ronde sur les produits dérivés. Je lis :

"Les produits dérivés sont l’une des clefs de voûte du développement des ressources propres pour les lieux culturels. Mais entre les tongs, les magnets, les dés en porcelaine, les cravates et les livres, comment déterminer une stratégie pertinente et efficace ?"

C'est dit comme ça, candidement, mais c'est dit : le livre prend place désormais à côté des tongs, des chaussettes et des coques de smartphones. C'est devenu un gadget, on ne prend même plus la précaution oratoire de distinguer le livre promotionnel du livre tout court.

Les produits sont dérivés, et la culture, à la dérive.

N.D.L.R. : Il est grand temps de fuir ce monde où nous n'avons plus rien à faire.

The New York Times
rédigé le Mardi 25 Novembre 2014
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First folios of Shakespeare’s plays are among the world’s rarest books, intensely scrutinized by scholars for what their sometimes-minute variations — each copy is different — reveal about the playwright’s intentions.

Now a previously unknown folio has surfaced at a small library in northern France, bringing the world’s known total of surviving first folios to 233.

(...) But few books hold the first folio’s value — one was sold at Christie’s in 2006 for $6.8 million — or its mystique. It contains 36 plays, nearly all of Shakespeare’s output. Printed in a run of about 800 copies in 1623, seven years after the playwright’s death, it is considered the only reliable text for half of his plays. (No manuscripts of any Shakespeare plays survive.)

N.D.L.R. : Postérieur d'une génération à la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 27 Novembre 2014
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On se souvient peut-être que "Le Royaume" d'Emmanuel CARRERE avait été éliminé de la liste des finalistes du dernier Goncourt alors que le bouquin de DAOUD avait été laissé en lice jusqu'au dernier carré.

Le palmarès de "Lire" rétablit un peu les choses. Je note également avec satisfaction que le dernier roman de Maylis de KERANGAL y est primé.

En revanche, il y est encore question d'Edouard LOUIS qui me semble à éviter.

Voici pour ceux que j'ai lus.

P.S. : Sur les conseils d'Emmanuel CARRERE, je vais lire du RENAN, dont la fiche Wikipedia montre la maison de Tréguier :

La façade avant de la « Maison de Renan » à Tréguier.

La façade arrière, sur le jardin, de la maison d'Ernest Renan à Tréguier.

Ce sera pour moi la première occasion d'approcher cet auteur que cette bâtisse contribuerait à me rendre sympathique.

lejournal.cnrs.fr
rédigé le Vendredi 28 Novembre 2014
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L’incroyable salle à manger tournante de Néron

« La salle à manger principale, qui était ronde, tournait jour et nuit sur elle-même en imitant le mouvement du monde. » La surprenante construction mentionnée par Suétone dans sa biographie de Néron a enfin été retrouvée ! En 2009, des fouilles réalisées sur le mont Palatin, à Rome, par une équipe d’archéologues franco-italienne ont mis au jour des vestiges qui correspondent apparemment à un mécanisme ayant servi à assurer la rotation du plancher de la principale salle à manger de la Domus aurea, le vaste palais impérial de Néron.

N.D.L.R. : "Ils sont fous ces Romains !"