Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
J'ai voulu redécouvrir Montastruc-la-Conseillère, village dont était originaire ma grand-mère maternelle, Julietotte.

14 août 2014.

Dans mon enfance, nous ne nous y rendions guère car nous n'avions pas dû y conserver de cousins.

Je n'ai rien aperçu d'extraordinaire lors de mon passage.

Il y a là un château en bon état :

14 août 2014.

Peut-être ai-je des ancêtres qui y ont été servantes.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
En route vers Saint-Sul !

14 août 2014.

On passe devant l'endroit où étaient implantés les baraquements militaires où mon père avait été cantonné, ce qui avait valu à ce bidasse en rupture avec sa famille le plaisir de faire la connaissance de la fille du bistrotier du coin, "belle plante, élégante et attrayante" d'après les bigotes du secteur, dont l'épouse du notaire de l'époque, Mme CHABERT. On connaît la suite.

Aujourd'hui, ces baraquements ont disparu. Dans cet endroit, toujours dégagé comme dans mon enfance, ils ont fait place à un "complexe sportif", évidemment désert :

14 août 2014.

14 août 2014.

Enfin, nous y voilà !

Tiens, le nom est également indiqué en occitan. C'est nouveau, ça !

14 août 2014.

Je passe à côté de la gare. Elle n'a pas vraiment changé :

14 août 2014.

L'établissement de bains-douches municipal, où ma mère m'entraînait pour me récurer, a été transformé en piscine :

14 août 2014.

J'essaye de retrouver la maison où habitait "la Tortue", une tante de Julietotte. Mais elle a été rasée, au bénéfice d'un parking :

14 août 2014.

Je poursuis en apercevant une entrée de "Chicago", le quartier mal fâmé du Saint-Sul de mon enfance. Tout y est désormais tranquille et nickel :

14 août 2014.

Sur la grand place faisant face au "café CARTOU", la priorité a été donnée à la circulation des automobiles. Surtout, le château d'eau, immense à mes yeux d'enfant, a disparu :

14 août 2014.

Enfin me revoici devant le "café CARTOU" :

14 août 2014.

Le café CARTOU vers 1935.

Le café CARTOU vers 1939.

Où sont passées les inscriptions relatives à un commerce de chaux et ciments qui ornaient la façade ? Remplacées par un badigeon moderne sans âme... Et où est passé mon caniveau favori ? Disparu... Et la tente arborant l'étendard "Café CARTOU" ? Disparue ; même les ouvertures du rez-de-chaussée ont été modifiées... Plus de plantes, plus de tables, plus de parasols aux noms de bières ou de pastis ; là aussi, tout a été ratiboisé et laminé pour favoriser la bagnole...

A gauche, il n'y a plus ce maréchal-ferrant à la belle moustache blanche chez qui j'avais interdiction de me rendre. Mais, à droite, on trouve toujours le marchand de journaux chez qui Julietotte m'achetait des réglisses et tous les joujoux de pacotille dont je pouvais rêver ; j'entre, l'intérieur de l'échoppe est désormais aseptisé, je n'en retrouve ni les couleurs, ni les odeurs de roudoudou, je dis aux tôliers que je suis un vieux client, ils s'en balancent comme de l'an 40...

Signe des progrès de l'hygiène dans les campagnes, le "café CARTOU" a été remplacé par une pharmacie. Mais, autre signe des temps, celle-ci a déjà fermé et le fonds est à vendre.

P.S. : En comparant les 3 photos précédentes, je comprends que les ouvertures du rez-de-chaussée n'ont pas changé. Mais le "café CARTOU" était beaucoup plus petit que dans mon souvenir ; il n'occupait que les 3 travées de droite, et non 5 comme la peinture moderne me l'a d'abord fait croire. Je ne suis pas monté dans les étages ; les chambres étaient au premier. Ni allé au fond de la cour, où se trouvaient les niches des chiens et les w.-c. extérieurs...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Poursuivons ma redécouverte de Saint-Sul.

En face du Café CARTOU...

14 août 2014.

il me semble qu'on vendait des graines dans la maison de gauche, dont j'ai dû être témoin de la construction.

Un peu plus loin sur le même trottoir, il y a toujours une boucherie :

14 août 2014.

Plus loin encore, la maison de Maître CHABERT, notaire, n'a pas changé. Je ne l'ai pas photographiée.

En face, le terrain vague où le "Père CARTOU" (dit "le Pater") m'emmenait ramasser des escargots a été loti. Pas de photo non plus.

On arrive alors au coin avec l'Avenue Yves BONGARS :

14 août 2014.

La couturière de ma mère (dont l'amant - il faut suivre, je parle de Georgette - était un franc-maçon notoire, illustre, paraît-il, au moins localement, et de haut grade) habitait l'une de ces premières maisons sur la route d'Azas :

14 août 2014.

Avenue Yves BONGARS, les locaux de "L'arçonnerie française" ne sont plus noirs de suie mais ont été peints en ocre :

14 août 2014.

Juste à côté, en bordure de la rue de l'arçonnerie, où le Père GUIBERT (un mangeur de chats, me disait-on) ramassait les ordures avec sa carriole à cheval...

14 août 2014.

... la maison de mes grands-parents maternels est toujours debout (plus précisément celle de Julietotte et du Pater, une fois retraités et jusqu'à ce que Julietotte, devenue veuve, vienne s'entasser avec nous dans notre appartement parisien) :

14 août 2014.

Je la contourne. Les gogues ont disparu du fond du jardinet...

14 août 2014.

... mais le puits, avec la roue que j'aimais tourner, est prêt à fonctionner sous la vigne suspendue :

14 août 2014.

Je sonne à la porte. Une vieille femme, poussant un déambulateur et accompagnée d'une aide-soignante, m'ouvre.

Je reconnais à gauche le petit living-cuisine, même si l'évier où nous nous lavions n'est plus à droite de la fenêtre mais sur le mur d'en face. J'aperçois, derrière cette pièce, la chambre biscornue de la Julie (le sol n'a pas changé) et, à droite de l'entrée, celle où je m'endormais dans un lit de cuivre, très profond car complètement défoncé par mes sauts et cabrioles, en parcourant "Le Hérisson" ou "Marius", qui constituaient l'essentiel des lectures de mes grands-parents (là, un petit cabinet de toilettes a fait son apparition).

Je m'écarte de la maison (les trottoirs sont impressionnants ; ils n'existaient pas, de mon temps)...

14 août 2014.

... non sans jeter un dernier regard vers le jardinet, toujours surplombé par "L'arçonnerie" :

14 août 2014.

Je marche quelques centaines de mètres vers "là où le soleil touche la terre" mais ne retrouve plus la maison de la petite voisine, Evelyne (prononcer Evely-neu, sans oublier l'accent. Très important, l'accent de Toulouse).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
J'ai marché jusqu'au pont suspendu au-dessus de l'Agoût, dont les culées sont fidèles au poste :

14 août 2014.

14 août 2014.

A gauche, le paysage est toujours le même, avec le pont de la S.N.C.F. :

14 août 2014.

A droite, j'aperçois l'endroit où, d'après ce qu'elle m'en a dit, le Pater a appris à ma mère à nager.
Brrr, l'eau y est bien loin d'être une onde pure...

14 août 2014.

Surtout, la grande bâtisse de briques a disparu, remplacée par un truc blanc en béton :

14 août 2014.

Je retourne sur mes pas...

14 août 2014.

... m'aventure à travers "Chicago"...

14 août 2014.

... et me retrouve devant un monument consacré à l'illustre local (on est laïque et républicain ou on ne l'est pas, air connu)...

14 août 2014.

... sur une place dont le choix du nom a dû faire l'objet d'une étude particulière :

14 août 2014.

Là, j'aborde quelques autochtones, qui attendent leurs potes pour entamer une partie de boules :

14 août 2014.

L'un d'eux, particulièrement loquace, m'apprend où vivait Emma PRAT, décédée à 102 ans et qui était la fille de "la Tortue", c'est-à-dire, si vous m'avez bien suivi, la cousine germaine de Julietotte.
Je ne reconnais pas l'endroit :

14 août 2014.

Le bonhomme se rappelle ma mère, "une jolie fille bien en chair".
J'organise immédiatement, entre lui et cette dernière (sur laquelle "il a plu sur la marchandise", comme on dit à Saint-Sul, et qui effectue en ce moment sa cure annuelle à Vichy où j'ai dû, en début de mois, faire l'aller-retour de la Chaslerie pour la déposer), ce qu'en jargon d'IBM, Carole appelle un "conference call" :

14 août 2014.

Je me présente alors comme "le petit-fils de Julietotte, du Café CARTOU, et du père RIGAUD". Le bonhomme me répond : "On l'a compris. Vous avez le même gabarit que lui et vous lui ressemblez. C'était un type bien." (sic)
Je suis rassuré d'apprendre que, de nos jours, les bonnes habitudes ne se perdent pas et qu'en particulier, nombre de Saint-Sulpiciennes ont toujours la cuisse légère.
Le bonhomme que j'interroge se souvient également de COUCASSOU, un pilier du Café CARTOU, garde-barrière de son état et qui ne se lavait jamais, de sorte que, moi non plus, je ne l'ai pas oublié, même s'"il est mort depuis longtemps."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Arrivé à ce stade de mon exploration, le moment paraissait venu que j'aille saluer les mânes de mes ancêtres au cimetière du coin.

J'ai erré dans les allées, étonné de constater la qualité des édicules funéraires, bien supérieure ici à ce que j'observe en Normandie, par exemple.

J'ai fini par trouver deux croque-morts qui faisaient le pied de grue au bord d'une tombe ouverte en attendant son dernier macchabée et qui m'ont renseigné.

La tombe de mon grand-père Julien RIGAUD se trouve à proximité de l'entrée du cimetière, tout de suite à gauche en entrant, en face du monument aux morts de 14-18 :

14 août 2014.

14 août 2014.

14 août 2014.

Qui était ce "camarade de la Résistance" ? Etait-ce mon grand-père ? On le dirait, vu les dates.
Et que signifie "A S", sous la croix de Lorraine ?

Je lis que Freddy, demi-frère de ma mère, est mort en 2007.

Se trouve à côté une tombe que j'imagine être de parents de l'épouse de mon grand-père maternel, ce qui suppose une certaine entente familiale, malgré tout :

14 août 2014.

Notre petite Julietotte repose un peu plus loin, toujours sur la gauche du cimetière :

14 août 2014.

Les inscriptions s'effacent petit à petit et je peine à les lire. Je comprends toutefois que ma grand-mère est enterrée avec ses parents et près du Pater :

14 août 2014.

Lors de ma promenade initiale, j'ai remarqué la tombe des De COËNE :

14 août 2014.

J'ai téléphoné à ma mère, à qui j'ai donc pu apprendre le décès de sa demi-sœur Malu, dont elle avait été très proche, ainsi que de ses neveux, Brigitte et Paul. Quelle hécatombe !

Le mari de Malu n'est pas là, me semble-t-il. Louis De COËNE était un héros de la Résistance.

Louis et Malu en 1951.

De nationalité belge, il avait été parachuté plusieurs fois en possession d'une pastille de cyanure, à ingurgiter au cas où il aurait été pris. La guerre avait cependant détraqué ce fils de famille qui, dans les années 50, si je me souviens bien, avait été le cerveau d'un cambriolage célèbre, celui de "La colombe d'or" à Saint-Paul-de-Vence. Il y avait eu un article illustré dans "Paris-Match" mais je ne retrouve pas trace de ce triste fait-divers sur la toile. Défendu par Maître FLORIOT, grand ténor du barreau, Louis avait été acquitté. Mais, devenu alcoolique, il était décédé peu après.

J'écrivais, au début de ce message, que les tombes de Saint-Sul étaient "top", comme si les habitants de cette campagne voulaient paraître plus prospères dans l'éternité qu'ils ne l'avaient été de leur vivant.

En voici un nouvel exemple, commenté par mes nouveaux copains, les croque-morts de Saint-Sul :

14 août 2014.

On a les temples qu'on peut, mon bon Monsieur.

14 août 2014.

14 août 2014.

Il paraît que cette merveille a coûté à son titulaire la bagatelle de 150 000 €. Il est vrai que le marbre, avec ses reflets larges et profonds, a dû être importé et qu'il a fallu plusieurs jours à une grue pour installer tout ce bazar.

Je remarque toutefois que l'entrepreneur, outre qu'il ne connaissait pas l'orthographe, a travaillé comme un cochon :

14 août 2014.

Espérons, pour le boursicoteur en question, qu'il pourra encore faire jouer la garantie décennale !

P.S. du 21 août 2014. : Je précise ici, à toutes fins utiles, que je n'ai jamais été présenté au Père RIGAUD ni, encore moins, à son épouse. Dans le même ordre d'idées, ma mère n'a rien reçu en héritage au décès de son père, tout étant allé aux enfants légitimes, comme le code civil les qualifiait à l'époque. En revanche, j'ai un peu connu Freddy, qui, je crois, n'était pas bon à grand chose, et assez bien Malue, son mari et ses enfants, au moins jusqu'à notre départ à Dakar, en 1959. Et l'on se souvient peut-être que notre site favori m'a permis de correspondre pendant quelques semaines en 2010 avec une autre demi-sœur de ma mère, surnommée Suzou.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Aout 2014
Menuiserie - Chapelle - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
2
J'ouvre ici une parenthèse technique.

Je me suis toujours demandé ce qu'il advenait des cercueils, une fois la tombe refermée.

Je me rappelle être resté en arrêt devant la tombe encore ouverte où ma grand-tante, Tante Suzanne (comprendre Suzanne BONEU, née LABATU) venait d'être inhumée. Freinant la progression des parents venus balancer le goupillon, j'avais été pris à partie par Tonton René, le nouveau veuf, d'une manière vive qui m'avait marqué (et que je n'avais pas manqué d' attribuer à son émotion ainsi qu'à son âge canonique). Mais, ce jour-là, ainsi interrompu, je n'avais rien vu.

Il n'en est pas allé de même, l'autre jour, au cimetière de Saint-Sul :

14 août 2014.

L'état de déglingue du cercueil de 1979 tranche avec la relative bonne conservation de ses confrères antérieurs. J'ai donc interrogé mes nouveaux copains, les croque-morts du coin, qui attendaient l'arrivée d'un nouveau macchabée encore en train de se faire encenser à l'église alors que nous conversions fort civilement, ma foi, au milieu des fleurs fraîches et des gerbes enrubannées.

Voici donc ce que j'ai appris et que je vous livre tel quel, car autant ne pas mourir idiot.

Pour confectionner les cercueils, les menuisiers utilisent depuis 50 ans du bois vert. Celui-ci, soumis à des variations hygrométriques malgré la qualité des tombeaux, pourrit beaucoup plus vite que le matériau utilisé autrefois, sans parler de l'évolution du contenu. Il paraît que les cercueils américains, tels qu'on les voit, tout rutilants, à la télé, ne valent pas beaucoup mieux mais je n'ai pas encore pu apprendre pourquoi. La suite au prochain numéro.

C'est toujours bon à savoir, n'est-ce pas ?

Et qui a dit que notre site favori ne servait à rien ?

Lors de la messe de mariage, samedi dernier du côté de Provins, j'ai remarqué des ferronneries qui pourraient avoir leur place dans l'escalier du logis :

23 août 2014.

P.S. : Vacherie d'ordi n° 2. Avec Photoshop, je n'arrive pas à faire tourner les photos ! J'attendrai donc qu'"Orditop" me répare l'ordi n°1 pour poursuivre.

P.S. 2 (du 27 août 2014) : Mon ordi étant réparé, voici la photo redressée :

Près de Provins, dans une église.

Puisque je vais demander l'avis de notre architecte favori, M. MAFFRE, voici deux autres modèles que j'ai photographiés récemment au château de Montal, près de Saint-Céré (Lot) :

18 août 2014, au château de Montal.

18 août 2014, au château de Montal.

Dans un prochain message, je rendrai compte de ma récente visite au château de Montal, passionnante pour moi à plusieurs titres, notamment quant au mobilier et aux revêtements de sol. J'y ai pris 167 photos, c'est dire à quel point j'ai été intéressé !

3
Notre "Publimenteur" favori a encore frappé, on dirait !

La "une" du "Publcateur" à paraître demain ; photo capturée sur "Facebook".

Si j'en juge par l'accroche, il semblerait qu'avec ces cocos-là, je sois bien parti pour faire pleurer dans les chaumières.

Sortons les mouchoirs, je sens qu'on va en avoir besoin !
Ou, plutôt, attendons demain pour voir à quelle sauce ils m'auront croqué cette fois-ci...

Autre photo capturée ce soir sur "Facebook".

En tout état de cause, cet article ne sera pas inutile.
Car, si j'en crois la photo du journal, il est grand temps que j'aille me faire couper les tifs.
0
Après Tarbes, je suis repassé à Aucun, que Dominique CHADAL avait déjà exploré il y a deux ans :

15 août 2014.

J'ai commencé par un tour à l'église du village...

15 août 2014.

15 août 2014.

15 août 2014.

15 août 2014.

... où j'ai parcouru les explications rédigées...

15 août 2014.

15 août 2014.

... par un très probable parent :

J'ai particulièrement observé les fonts baptismaux où une kyrielle de mes ancêtres ont dû connaître leur premier bain...

... le bénitier où ils trempaient le bout de leurs doigts gourds...

... ainsi que le confessionnal où ils devaient venir confier toutes leurs turpitudes (ou presque) :

Enfin, j'ai escaladé les galeries d'où, dans la chaleur montante, ces fiers montagnards devaient assister à l'office :

Mes hiboux vous ont-ils plu ? Aujourd'hui, je vous présente notre chouette :

22 août 2014.

Ganté, armé d'un parapluie et protégé par un torchon, Igor est allé la capturer dans la pièce qui sert de cuisine. Pour m'échapper alors que je prétendais lui faire vider les lieux, elle s'était réfugiée derrière le buffet :

22 août 2014.

Observez ses serres, c'est du costaud !

Habituellement, elle niche au-dessus de la porte donnant accès à la chambre de mon aîné, au 2ème étage du colombier. Pour manifester sa bonne volonté, elle ne manque pas de disposer régulièrement, en guise d'offrande, sur le palier de cette chambre, quelques boyaux de rongeur dont elle s'est régalée. La nuit, elle accompagne aussi de ses ululements le ronflement des tourtereaux.

Donc il était temps d'agir.

J'ai demandé à Igor d'occulter provisoirement les lucarnes des écuries à l'aide de feuilles de plexiglas...

22 août 2014.

... ainsi que de remplacer les jets d'eau de la porte sur cour des écuries car il y avait là un trou jadis utilisé par Ercule pour se mettre à l'abri et par lequel la chouette pouvait encore passer :

28 août 2014.

0
Un tour dans le village d'Aucun vous tente-t-il ?

A la recherche de cousins FOURCADE, j'ai d'abord pensé à jeter un coup d'œil au monument aux morts :

15 août 2014.

Apparemment, il ne devait plus rester beaucoup de parents dans le pays.

J'ai posé la question à quelques autochtones. Ils n'ont su me citer que la gardienne du musée local et bistrotière par la même occasion.

Pas de chance, elle venait de perdre son gendre, dénommé DELGADO. Donc le musée et le débit de boissons étaient fermés :

15 août 2014.

Il ne me restait plus qu'à déambuler dans le village...

15 août 2014.

15 août 2014.

... et, dans l'ensemble, ce que j'y ai vu m'a plu. A l'évidence, malgré la rudesse des moyens du bord...

15 août 2014.

... on connaît la belle ouvrage dans cette vallée :

14 août 2014.

15 août 2014.

15 août 2014.

15 août 2014.

... du moins, si l'on fait abstraction de certaines reprises hideuses en ciment :

15 août 2014.

Après un dernier regard vers les pierres du musée dont les protubérances me rappelaient les décors des fonts baptismaux et du bénitier de l'église voisine...

15 août 2014.

15 août 2014.

... j'ai repris le volant de ma fidèle Kangoo, garée devant le Café FOURCADE...

15 août 2014.

... en me promettant de revenir dans ce pays avec Carole, pour enfin faire la connaissance de ma cousine la bistrotière du cru.

P.S. : De retour à la Chaslerie, j'ai découvert sur l'annuaire en ligne qu'il resterait deux foyers FOURCADE à Aucun, un André (05 62 97 12 03) et un Daniel (05 62 97 49 01). On tâchera d'aller un jour les saluer.

P.S. 2 : Je m'en doutais mais il paraît plus que probable que j'aie pas mal de sang Maure. Voici qui nous renverrait avant l'an 732... On dirait qu'André FOURCADE, qui avait rédigé la pancarte dans l'église, est décédé en 1999 ; ma cousine serait donc sa veuve.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 29 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Je suis en train de scanner des photos sur le 1er album de photos de mon père, qui couvre la période 1947-janvier 1955.

Les voici dans l'ordre chronologique.

J'ai déjà indiqué dans quelles circonstances un peu pénibles mon père avait dû s'engager dans l'armée :

Henri et Paul FOURCADE en 1947 à "la petite vitesse" à Tarbes.

Paul FOURCADE en 1947, à l'âge de 20 ans.

Deuxième classe au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn)...

... il a rencontré "la fille du Café CARTOU"...

Simonne CARTOU en 1948, à l'âge de 20 ans.

Simonne et Juliette CARTOU à la terrasse du "Café CARTOU" en 1948.

... qui commençait à étudier l'Anglais à Toulouse :

Simonne CARTOU en 1948.

Paul FOURCADE en 1948.

Pierre LEUTARD, Paul FOURCADE, Simonne CARTOU et un homme non identifié à Toulouse en 1948.

Paul FOURCADE et Simonne CARTOU à Toulouse en 1948.

Simonne CARTOU et Paul FOURCADE sur l'Agoût à Saint-Sulpice-la-Pointe en 1949.

Paul FOURCADE et Simonne CARTOU à Strasbourg en 1949.

Paul FOURCADE et Simonne CARTOU en Angleterre en 1949.

Il n'existe aucune photo du mariage de mes parents, en janvier 1951, mais voici leur premier domicile, en juin 1951, "la Fourmi", Bel Air, par Saint-Malo-de-Beignon :

Le premier domicile de mes parents.

J'imagine que l'annonce de la grossesse de ma mère a favorisé un certain rapprochement entre mes parents et mes grands-parents paternels ; les voici, tous ensemble, à l'été 1951 :

Deux générations de FOURCADE à l'été 1951.

Voici mes parents, sans logis, au Mans en octobre 1951 :

Octobre 1951 au Mans.

J'entre en scène peu après. Me voici à l'âge de 13 jours, le jour de mon baptême :

13 janvier 1952.

13 janvier 1952.

A cette époque, je tétais encore mon père :

13 janvier 1952.

Ma première promenade, à l'âge de 6 semaines :

16 février 1952.

A 14 semaines, lors de ma première visite à Tarbes, chez mes grands-parents FOURCADE, en présence de mon oncle Georges ; pour la circonstance, ma mère arborait des mèches teintes ; je suis sur les genoux de mon arrière-grand-mère LABATU :

13 avril 1952.

13 avril 1952.

Je remarque que le fauteuil sur lequel était assise mon arrière-grand-mère se trouve aujourd'hui à la Chaslerie, mon père l'ayant fait retapisser pour l'appartement de Hyères, donc vers 1975. Mais il est toujours aussi inconfortable, de vrais noyaux de pêche.

Mes parents à l'époque de la nuit de la promotion "Extrême-Orient" de Saint-Cyr à l'Opéra :

Avril 1952.

Moi, le jour de ma première fête, à l'âge de 6 mois.
Je semblais avoir déjà quelques idées bien arrêtées sur la façon de traiter mes contemporains :

29 juin 1952.

On dirait aussi que je voulais marcher :

29 juin 1952.

A l'âge de 9 mois, dans les bras de ma grand-mère FOURCADE :

A la fin des vacances de 1952.

Mes vrais premiers pas, fin 1952 :

Fin 1952.

Mon premier Noël :

25 décembre 1952.

25 décembre 1952.

25 décembre 1952.

Il n'y a pas de photo de mon 1er anniversaire. On passe donc à mon 21ème mois, en septembre 1953 à Tarbes, à "la petite vitesse" :

Septembre 1953.

Septembre 1953.

Septembre 1953.

Septembre 1953, dans les bras de Bon-Papa.

Mon goût de la rêverie ne date pas d'hier...

Septembre 1953.

... mais voici belle lurette que j'ai renoncé à comprendre quelque chose au fonctionnement des appareils électriques de télé-transmission, aujourd'hui les ordis :

Septembre 1953.

Septembre 1953.

(A suivre)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 31 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
"La Quercynoise" et le "chemin du Riol" au temps de mon enfance (je n'ai jamais porté autant de gilets qu'à cette époque, mes parents devaient trouver ça chic) :

La maison venait d'être construite au milieu de potagers et nous en fûmes les premiers occupants.

C'est même moi qui fis fonction d'enfant de chœur lors du "baptême" de cette villa (notez la main dans la poche et la raie impeccable à laquelle mon père, alors en permission en métropole, avait dû veiller)...

Mi-1958.

Mi-1958.

... en présence de "la Cancette" (très vieille à mes yeux d'enfant) qui avait préparé des gâteaux...

Mi-1958.

... et de ma petite Julietotte qui, toujours prompte à me gâter, à me pourrir, n'avait pas dû en faire moins.

Mi-1958.

Le Saint-Céré de mon enfance...

(Le fleuriste SOURZAT était l'oncle de mon copain.)

Noëlou et Lurçat en grande conversation ; photo publiée dans

(L'homme de gauche sur la photo, en grande conversation avec Lurçat, était Noëlou, le télégraphiste de Saint-Céré que nous fêtâmes avec allégresse le jour où il nous livra un télégramme de mon père qui, quelques jours après la naissance de ma sœur, venait de rentrer d'"opérations", sain et sauf dans son campement, quelque part dans les djebels.)[img:900]Vieux-StCere-4; photo publiée dans "Paris-Match" à l'époque.[/img](La femme à gauche, maigre et tout de noir vêtue, cultivait le potager devant chez nous.)

... et le "vieux Saint-Céré" d'aujourd'hui :

(C'est à peu près à cet endroit, je crois, que mon copain GARY s'est fait écrabouiller alors qu'il circulait en vélo.)

(Ce stade n'existait pas. Il y avait là un terrain vague où le cirque PINDER avait planté son chapiteau. Je me souviens que Gloria LASSO nous avait interprété quelques-unes de ses ritournelles.)

Au terme de cette première promenade, reconnaissons-le, mon impression d'ensemble n'est pas défavorable. Certes, le coteaux de Saint-Laurent, où notre instituteur nous emmenait crapahuter (ce que je trouvais crevant) se sont recouverts de villas diverses, assez soignées en général, et les potagers de mon enfance se sont envolés. Mais, dans le "vieux Saint-Céré", les restaurations ont, pour l'essentiel, été menées avec soin.

Donc, je ne serais pas sévère dans mon appréciation de l'évolution de Saint-Céré.
Surtout arrivant de Tarbes où j'avais ressenti une atmosphère de désolation.

Téléphonant ce matin à M. TIERCELIN, de la D.R.A.C., j'ai appris que le dossier relatif à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier y était arrivé suffisamment tôt pour pouvoir être inscrit au programme des subventions de l'exercice 2014. Il fallait toutefois que je m'assure que le maire de La Haute-Chapelle ne tarde pas à donner son feu vert.

Je me suis donc précipité à la mairie où j'ai été informé que cet accord avait été donné dès que le S.T.A.P. avait posé la question.

Tout cela est donc de bon augure.

P.S. : Je précise que le maître d'ouvrage et principal payeur de ces travaux sera mon aîné.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 9 Septembre 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
On nous annonce ainsi qu'un certain "Maurice FENAILLE (1855-1937) a aimé cette demeure et l'a restaurée."

Mais encore ?

Des panneaux didactiques, à l'intérieur du château, nous racontent l'histoire du pillage de Montal...

18 août 2014.

18 août 2014.

18 août 2014.

18 août 2014.

... d'une premier projet de restauration qui n'eut pas de suite...

18 août 2014.

18 août 2014.

18 août 2014.

... de l'entrée en scène de Maurice FENAILLE...

18 août 2014.

18 août 2014.

18 août 2014.

... de l'intervention de RODIN...

18 août 2014.

18 août 2014.

... et, enfin, de la donation de Montal à l'Etat...

18 août 2014.

18 août 2014.

... avec une réserve d'usufruit pour Maurice FENAILLE et ses enfants, réserve qui s'est éteinte en 2006 au décès de la tante d'un châtelain voisin de la Chaslerie, ce qui, une nouvelle fois, montre à quel point le monde est petit.

Riches de ce nouveau savoir, observons maintenant l'intérieur du château et son mobilier.

(La suite au prochain numéro.)