Désultoirement vôtre !

Manu et Christopher nous montrent comment se fera le raccord entre les tuiles et les ardoises : il y aura une feuille de plomb.

1er avril 2014.

En pratique, la feuille de plomb est découpée en segments repliés pour prendre en sandwich le dernier rang d'ardoises, de manière à en cacher les clous :

Le travail me paraît satisfaisant.

J'observe toutefois dans le plomb une protubérance dont j'ignore le rôle. Recouvrirait-elle une pince destinée à solidariser deux segments de plomb contigus ?

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 2 Avril 2014
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Plaisant regret

J'ai le très plaisant regret d'annoncer à mes lecteurs que mon petit tour de chant de demain soir sur la Seine affiche complet. Inutile de venir si l'on n'a pas déjà réservé.

Pour jeudi prochain, il reste encore quelques places, si le bateau est encore à flot, et n'a pas coulé d'ici-là sous le nombre.

N.D.L.R. : Carole et moi serons là, prêts à nager s'il le faut. Avec un seul regret, pour ce qui nous concerne, celui de ne pouvoir assister, à la même heure, à la présentation du dernier ouvrage de notre autre ami, Dominique LEMAIRE :

Des visiteurs de notre site favori auront-ils à cœur de nous remplacer auprès de ces amis dont l'invitation a eu le seul défaut de nous être parvenue après la première ?

J'ai essayé hier après-midi de me rendre dans le quartier de la Bastille, au "Bazar de l'électricité", afin d'approvisionner le chantier du bâtiment Nord en prises électriques du bon modèle.

A 17 h 30, ma fidèle Kangoo (485 000 km au compteur) était bloquée par les embouteillages à hauteur du caroussel du Louvre. Je savais qu'après ma course, il me faudrait retourner à l'appartement pour emmener Carole au concert d'ARBON qui commençait à 20 h. Compte tenu du trafic, j'ai préféré éviter tout risque et rebrousser chemin. Voici pourquoi je déteste Paris.

Bonne surprise cependant : la soirée de Dominique LEMAIRE se déroulant à quelques centaines de mètres de l'embarcadère de la péniche où se produisait notre chanteur favori, nous avons pu aller saluer Dominique et Maryvonne et nous faire dédicacer par eux leur dernier ouvrage, "Quatre familles dans les guerres", qui, à première vue, paraît des plus intéressants.

P.S. : Carole découvrait ARBON auteur-compositeur-interprète et en a été enchantée. Il faudra qu'on le présente à Dominique (et réciproquement)...

Je viens d'acheter 2 ha 58 a 95 ca de terrain à proximité immédiate de la Chaslerie. Le prix est tout sauf donné mais je mets ainsi fin à 23 ans de débat avec mes voisins successifs.

L'intérêt pour moi de cette opération est de me permettre de restaurer l'Avenue de la Chaslerie sans avoir à la déplacer latéralement de quelques mètres sur ses 534 m de longueur (soit une économie importante) et tout en lui redonnant les dimensions manoriales qu'elle aurait toujours dû conserver (ce qui devrait rendre possible le subventionnement par l'Etat de sa restauration).

Certes, je n'aurais pas eu à mettre la main au porte-monnaie si le remembrement de La Haute-Chapelle n'avait été bâclé, ou si un notaire local (qui n'est évidemment pas celui de l'office duquel je sors, ni son prédécesseur) avait été capable de tenir parole ou encore si le Conseil d'Etat (dont la commissaire du gouvernement était l'actuelle directrice du cabinet du président de la République) n'avait rendu un arrêt pour le moins étrange. On peut donc dire que je n'ai pas eu de chance avec ce dossier...

Voici le nouveau plan cadastral, après cet achat mais avant la restauration de l'Avenue :

Comme on le voit, la parcelle nouvellement délimitée permet de gagner une dizaine de mètres de terrain à l'Ouest de l'Avenue actuelle et de prendre possession d'un triangle de terres particulièrement visible de l'entrée du manoir.

Il me reste désormais à mettre en œuvre le permis de construire obtenu en 2012 pour la restauration de cette Avenue. La prochaine étape sera d'obtenir d'ERDF qu'ils fassent leur affaire de l'enterrement d'une ligne électrique à moyenne tension qui traverse le haut de l'Avenue, portée d'un pylone implanté en plein talus, ce qui autorise les agents de ce service public à ratiboiser périodiquement, d'une façon très barbare, mes plantations. S'agissant d'une Avenue inscrite à l'I.S.M.H. et d'un permis obtenu, je crois comprendre que la réglementation oblige ERDF à modifier leur installation à leurs frais exclusifs.

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Très impressionnante visite hier matin, à l'Ile Maurice, d'une des fabriques de répliques de vaisseaux/bateaux/paquebots célèbres. J'avoue baver devant la réplique de l'Astrolabe. Plus d'une centaine de vaisseaux célèbres extraordinaires disponibles. Même des vaisseaux imaginaires sont présents, comme la Licorne de Tintin/Hergé (!). La réplique plus moderne de l'inoubliable Riva (la Ferrari années 60 des hors-bords - Sophia Loren, Brigitte Bardot...) est magnifique aussi !

N.D.L.R. : Peux-tu nous en dire plus ? On aimerait connaître les tarifs et les frais de port...

N.D.L.R. 2 : Trouvé via Google et encore et aussi...

Le test des nouvelles moulures est concluant :

9 avril 2014.

Donc adoptées !

Je n'en dirai pas autant des chatières. Malgré les échantillons de tuiles laissés au potier, la couleur est ratée (ce qui apparaît plus nettement en réalité que sur la photo) :

9 avril 2014.

Voici donc 3 semaines de perdues pour les recuire, et 800 km de route en plus au programme. Agaçant !

Il n'est pas interdit de rêver aux espèces que l'on pourrait planter à l'occasion de la restauration de l'Avenue de la Chaslerie...
(Ces photos ont été trouvées sur Facebook) :

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Dommage que les noms de ces arbres ne soient pas indiqués.

Je me suis efforcé d'agrandir ces photos d'autant plus que j'aime leur ambiance.

Et vous, que me conseilleriez-vous ?

Je participe aujourd'hui à l'assemblée générale de Bassse-Normandie Environnement, une association dont je partage les préoccupations à propos des aérogénérateurs d'électricité (ces installations industrielles envahissantes et proliférantes que les poètes, les ripoux et les illuminés appellent des éoliennes). Voici l'invitation reçue d'Hervé TEXIER :

(début de citation)

Assemblée Générale Ordinaire 2014
Basse Normandie Environnement (BNE/FED)
Samedi 12 Avril 2014
Juaye-Mondaye – Calvados

Programme :

09h 30 : Accueil à la salle municipale face à l’abbaye St Martin de Mondaye

10h00 : Rapports Financiers Basse Normandie Environnement
SRE – QPC Basse Normandie
Mt St Michel
Rapport d’activité.
Votes sur les différents rapports

Elections et votes. Les candidats et/ou démissionnaires aux postes du bureau doivent se faire connaître rapidement auprès du président : asso.bne@gmail.com tél : 06 89 58 70 27

URGENT : Michel Doré, V.P. de B.N.E. est démissionnaire du bureau pour des raisons de santé.
Nous attendons des propositions de candidature principalement des adhérents de la Manche pour le remplacer.

Point sur les projets en cours dans les trois départements.
Interventions des responsables et débats.
Prise illégale d’intérêt. Où en sommes-nous ?

12h30 : Pique-nique. Chacun amène de quoi se restaurer.

14h30 : Le Schéma Régional Eolien (SRE) et la QPC - Les dernières nouvelles - Le point sur l’évolution en Ile de France.

15h15 : Un nouveau défi : le pouvoir « absolu » du préfet. Comment réagir ? La Basse-Normandie sera une région expérimentale pour la mise en application de « l’autorisation unique ».
Introduction : Eric de Colomby
Débats et action régionale à mettre en œuvre.

16h30 : Actions nationale FED et internationale EPAW
La CSPE : nos recours
Les nouvelles hausses du tarif de l’électricité (taxe carbone)
La dimension internationale d’EPAW

17h : A nous revoir

N.B. Nous inviterons, exceptionnellement, tellement l’affaire est grave, des journalistes à participer à nos débats, durant l’après-midi, concernant le pouvoir exorbitant donné aux préfets dans le contexte de « L’Autorisation Unique ».

(fin de citation)

Ensemble, résistons à la barbarie !
Réunion d'état-major pour définir les plantations en perspective du mariage :

Avec Mickaël LEMARINIER et Bernard.

Je dois reconnaître que l'état actuel des plates-bandes laisse à désirer :

Sous un échafaudage de Roland BOUSSIN.

A signaler qu'en rangeant des pierres entreposées sous cet échafaudage, Igor a mis à jour une fosse dont j'ignorais l'existence. On tâchera demain de voir de quoi il retourne.

Une relation vous téléphone pour vous dire qu'une "société savante" dont il est membre souhaiterait visiter votre maison. Vous acceptez immédiatement, les recevez aimablement, ils pique-niquent même chez vous.

Et quelques mois plus tard, vous tombez par hasard sur le compte rendu de cette visite, rédigé à l'évidence par votre contact, dont plusieurs photos, au moins 8, vous rappellent d'ailleurs la présence ce jour-là.

A cette lecture, vous vous apercevez que la prétendue "société savante" en question a déformé vos propos et s'emmêle ridiculement dans les siècles pour colporter à son tour, en termes faussement balancés, comme si elle avait en la matière un quelconque rôle d'arbitre, les âneries des érudits locaux auto-proclamés (bien connus des visiteurs de notre site favori).

Que penser de cette personne qui a cru pouvoir jouer ainsi, sur votre dos et impunément, au plus fin ou au mieux informé ?
Je vous le demande...
La clé du mystère :

14 avril 2014.

Hélas, il ne s'agit toujours pas de la cache d'un trésor mais, plus prosaïquement, d'une cuve de décantation d'eaux usées en provenance, notamment, des anciennes écuries. Celles-ci ont sans doute été utilisées comme étables pendant quelques décennies et jusqu'aux années 1960 ; leur sol semble en garder la trace, comme cette rainure d'évacuation de lisier qui doit communiquer avec cette cuve :

14 avril 2014.

Deux bureaux d'études me rendront visite dans une semaine. Compte tenu des conseils que m'a donnés Jacques LEBAUDY, il paraît en effet utile de déterminer, sans tarder davantage, si la Chaslerie pourrait être chauffée par géothermie. Il va donc falloir forer le sol profondément pour apprendre si une nappe phréatique pourrait fournir le réservoir d'énergie nécessaire à notre confort.

Ceci dit, j'avoue ne rien comprendre à la thermodynamique de ce bazar : comment peut-on chauffer à 18° C avec une eau plus froide ? On me dit, m'a-t-il semblé retenir, que cela fonctionne "comme un réfrigérateur, mais à l'envers". Ceci ne m'éclaire nullement.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Avril 2014
Journal du chantier - Peinture - Aile "de la belle-mère" - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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En ce début de printemps, l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère" est dans un drôle d'état :

16 avril 2014.

La pluie y a coulé pendant la plus grande partie de l'hiver, alors que la restauration de la couverture des écuries (où cette pièce a été aménagée il y a une cinquantaine d'années) n'en permettait pas l'étanchéité. D'où ces coulures de tanin en provenance du chêne neuf de la charpente. On voit également la trace d'une commode ancienne (un achat de Carole sur un coup de tête, aussi curieux que cela paraisse) que je n'avais pas mise au sec pendant ces travaux...

En prévision du mariage, Carole a souhaité que cette pièce soit repeinte, car elle pourrait servir d'abri en cas de pluie ce jour-là.

O.K. mais je ne vais quand même pas faire boucher auparavant les trous par lesquels passe une plomberie désormais H.S. D'autant que le toujours aussi remarquable Tonton que l'on sait n'avait pas manqué d'enduire intérieurement les murs de ciment. Cet artiste en son genre avait même fait jointoyer les tommettes avec son matériau fétiche, d'où des poussées de salpêtre au sol.

Bien entendu, tout cela partira à la décharge le moment venu.

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 17 Avril 2014
Désultoirement vôtre ! - Economie
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Le trou noir du capital

Tout le problème des tenants du capitalisme libéral pur et dur est de convaincre une part aussi importante que possible de la population de la planète qu'hors de lui, point de salut. Ils disposent pour ce faire de deux atouts majeurs : l'échec patent d'un modèle alternatif (le collectivisme, pour faire court), et des moyens financiers considérables pour chanter les louanges du système en orchestrant en permanence un gigantesque lobbying.

Certains pays sont culturellement plus vulnérables que d'autres à l'idée que l'argent constitue le seul étalon véritable de la réussite. Heureusement, ce n'est pas trop le cas de la France, même s'il s'y rencontre quelques individus assez stupides pour affirmer qu'on a raté sa vie si l'on ne s'est pas payé une Rolex.

Cependant, la difficulté à laquelle se heurtent désormais les avocats du système, c'est que les conséquences d'un libéralisme de facto très mal contrôlé commencent à devenir visibles, et ressemblent à une caricature. Selon une étude de l’ONG Oxfam, 67 personnes dans le monde possèdent désormais la moitié des richesses du globe. Ce chiffre était de 85 l'an dernier (validé par Christine Lagarde et le FMI, qui ne passent, ni la personne ni l'institution, pour des agitateurs échevelés). Jamais la distribution des richesses n’a été aussi inégalitaire. Toute la théorie qui explique aux populations qu'elles doivent mettre un frein à leurs exigences sociales car il faut créer la richesse avant de la répartir est battue en brèche par le fait qu'à peine créée, la richesse est absorbée par l'ultrarichesse, comme une galaxie par son trou noir. Le mouvement est d'une violence vertigineuse. L'argent attire l'argent comme jamais, la force d'attraction est telle que tout ce qui entre dans son champ gravitationnel est dépouillé.

Répartition ? Non. Avalement. Dévoration. Les états n'y peuvent pas grand chose. Des trous noirs économiques se créent partout : aux USA, en Russie, en Chine, en Inde...

Astronomiquement parlant, on ne sait pas trop ce que deviennent les trous noirs. Il se peut qu'ils s'effondrent sur eux-mêmes ; le consensus est qu'ils s'évaporent : dans leurs tréfonds, le temps s'arrête. Resterait... le vide. Rien.

Economiquement parlant, on chemine de plus en plus rapidement, semble-t-il, vers l'accomplissement du processus, c'est-à-dire (métaphoriquement, mais peut-être pas que) : le fond du trou.

N.D.L.R. : En effet, méditons donc...

L'entreprise BOUSSIN a disparu du chantier depuis une bonne semaine. Les informations successives qui m'ont été données quant à son retour se sont révélées fausses. On les attend toujours pour achever la restauration de la charpente et de la couverture des écuries.

A propos des casts, mon aîné m'a appris ce matin qu'il s'était mis d'accord avec M. MAFFRE. Dans l'immédiat, on ne va rien changer. Dans un second temps, lorsque M. MAFFRE aura réfléchi à l'aménagement intérieur de l'aile "de la belle-mère", on avisera.

Un réexamen critique des plans sur la base desquels a été obtenu, l'an dernier, le permis de construire est en effet apparu nécessaire pour quatre raisons :
- les cotes sont inexactes ;
- M. MAFFRE dispose d'un logiciel qui permettra de visualiser en 3D le futur escalier intérieur, ce qui n'est pas inutile puisque cet escalier constitue ce que j'appelle la colonne vertébrale du projet ;
- mon aîné n'est pas, contrairement à moi, convaincu de la nécessité de prévoir un vide sanitaire entre le plafond du rez-de-chaussée des écuries et le plancher du 1er étage du même bâtiment ;
- enfin, M. MAFFRE serait enclin à recommander d'inclure la tour Louis XIII dans le projet, ce qui, en clair, signifie que je devrais en céder l'usage à mon aîné ; en d'autres termes, je devrais renoncer à mon bureau au 1er étage de cette tour et, compte tenu de la qualité du pavage de son rez-de-chaussée, il ne serait plus question d'y installer une future chaufferie.