Désultoirement vôtre !

Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 5 Décembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
0
Bonsoir Pierre-Paul,

Est ce que vous connaissez ceci ?

Un passionné comme vous, un beau site, le propriétaire restaure correctement.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : J'ai rencontré ce couple chez des amis communs il y a une quinzaine d'années mais, bien qu'invité, n'ai encore jamais visité leur logis.

D'après leur site que vous me faites découvrir, ce dont je vous remercie, la qualité de leur travail et celle de leurs résultats me semblent très supérieurs aux miens. Il s'agit, sans aucun doute, d'une réalisation infiniment plus raffinée que la mienne. Quoi que vous écriviez, je n'ai pas le sentiment que nous boxions dans la même catégorie, la Chaslerie est à tous égards beaucoup plus rustique.

Au demeurant, parmi les artisans employés sur leur chantier, j'en connais deux qui, certes, travaillent impeccablement mais qui pratiquent des tarifs parfaitement intouchables par moi, notamment le menuisier. En poussant la comparaison un peu plus loin, on peut relever de nettes différences entre ces brillants passionnés et votre serviteur. Sans doute les profondeurs respectives de nos poches ne sont-elles pas comparables. En outre, eux sont à la tâche depuis 30 ans, et moi depuis 22 seulement. Enfin, leur chantier semble porter sur sensiblement moins de bâtiments que le mien, ce qui doit aussi faciliter les choses.

En fait, le seul domaine où la Chaslerie puisse leur en remontrer, me semble-t-il, est le site internet. Notre site favori me paraît en effet beaucoup plus commode de navigation que le leur et fournit beaucoup plus de détails pratiques, y compris sur les erreurs à ne pas reproduire. Dans ce domaine en tout cas, il n'y a pas photo. Donc merci Thomas !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 6 Décembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
1
A Carole, Mr T. et W.F. :

Je vous ai demandé si vous pouviez retenir la soirée du 25 janvier prochain, afin que je vous invite au spectacle de Jean-Pierre ARBON.

Mr T. m'a envoyé un S.M.S. dont le texte est "Non merci" ; il n'a pas fourni la moindre raison. W.F. a répondu à ma relance qu'il allait regarder s'il pouvait se libérer. Je ne dispose d'aucune indication sur le choix de Carole.

Par ailleurs, j'ai demandé à Carole, depuis une bonne quinzaine de jours, un certain nombre de renseignements administratifs, qu'elle détient seule, pour me permettre de préparer notre réponse à la dernière initiative en date du contrôleur des impôts ; dans le même but, je l'ai également priée de faire constater la situation de notre résidence principale où, à ma connaissance, elle reste même le week-end ; je me charge de mon côté des démarches analogues à la Chaslerie et à Pontorson. Or je ne suis pas informé que Carole ait daigné bouger d'un iota ; malgré mon souhait que j'ai aussi dû expliciter, elle ne m'a même pas communiqué une simple copie de la L.R.A.R. reçue de celui qu'elle persiste d'ailleurs à appeler Paul DOUMER...

Mes appels téléphoniques, courriels et S.M.S. ne servant manifestement à rien, je suis conduit à traiter mes proches à l'égal d'artisans défaillants. On va pouvoir vérifier si la mention inattendue de leur attitude déconcertante sur notre site favori les poussera à m'honorer enfin de réponses que je souhaite constructives.

Les deux compagnons de Roland BOUSSIN ont, cette semaine, travaillé 4 jours à la Chaslerie. Ils ont commencé à arrimer définitivement la sablière intérieure du côté Ouest. J'observe leur travail...

7 décembre 2013, à la lumière naturelle.

7 décembre 2013, au flash.

... en me demandant si les blochets ont bien été taillés dans du chêne massif ou bien si, comme sur le deuxième blochet au Sud-Ouest, il n'y aurait pas eu collage de deux pièces de bois différentes. Peut-être s'agit-il d'une fausse impression, due au sciage des bouts de blochet, au ras des sablières intérieures, dont Régis a pris l'initiative en se démarquant ainsi du modèle de Jean MIDY.

Il faudra que je vérifie ces points auprès de Roland BOUSSIN qui m'indique qu'il sera lui-même sur le chantier en début de semaine.

7 décembre 2013, le deuxième blochet au Sud-Ouest ; à gauche, la fameuse fenêtre de Mr T.

Quoi qu'il en soit, la pose des entretoises entre les sablières intérieures et extérieures a commencé sur cette façade Ouest.

On observe sur le dernière photo précédente un fil électrique qui courait antérieurement sous la sablière de la façade Ouest, ce qui était laid et témoignait, une nouvelle fois, des bricolages dus au Tonton que l'on sait. J'avais demandé à Roland BOUSSIN de le rapatrier entre les sablières mais je note que, si ces compagnons l'ont bien fait passer sous les entretoises et sous les blochets, il réapparaît sur les sablières au passage de chaque ouverture.

Mais, renseignement pris hier après-midi auprès de l'électricien, ce fil était coupé. On peut donc le supprimer. Je demande cependant à l'électricien d'y substituer un fourreau à toutes fins utiles, à passer sous les pièces de bois de manière à le faire disparaître une fois la maçonnerie d'entre sablières reprise.

Malgré ma demande à Roland BOUSSIN, ses compagnons continuent à faire reposer des pièces de bois contre des morceaux de moulures de stuc ouvragées et dorées...

7 décembre 2013, un stockage problématique.

... qui étaient stockées là depuis que le Tonton que l'on sait avait pris l'initiative de les faire retirer d'un appartement de la rue de l'Alboni à Paris (l'un des nombreux héritages de sa parentèle avec le trafiquant GOUPIL). Ce zigoto avait en effet prélevé là ces reliques de fastes républicains afin de les faire bricoler pour fournir de nouvelles boiseries au salon de la Chaslerie où ces vestiges infâmes se trouvent toujours. Ce bricolage est d'ailleurs tellement incongru que, promis, dès que je gagnerai à la Loterie Nationale, je ferai retirer ces mochetées pour y substituer quelque chose de plus approprié.

Enfin, je note que les décors des cornières n'ont pas encore commencé à être corrigés, pas plus que les écarts entre cornières et sablières ou que les jonctions entre les poteaux et les blochets :

7 décembre 2013.

On fera un nouveau point mardi, puisque je dois revenir alors pour un second constat avec Me PETITJEAN, huissier de justice, destiné celui-ci à muscler mon dossier de contrôle fiscal en cours.

Allez, un dernier coup d'œil d'ensemble avant de repartir :

7 décembre 2013.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Décembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
This sensitive portrait on copper is one of Rubens’s EARLIEST known works and one of the SMALLEST. The square and dividers may refer to architecture or geography, while the watch is a reminder of mortality.

Peter Paul Rubens (Flemish, 1577–1640)
Portrait of a Man, Possibly an Architect or Geographer 1597
Oil on copper
21.6 x 14.6 cm
Metropolitan Museum of Art, NYC

On arrête là, ce soir ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Décembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
(Sir) Anthony van Dyck (Flemish, active in England, Antwerpen 1599 - London 1641)
Let the Children Come to Me c. 1618–20
(Suffer Little Children to Come Unto Me)
Oil on canvas,
131.5 × 198 cm
National Gallery of Canada, Ottawa

When bought in 1937, the painting had an interesting history.
It first appeared in the collection of the Duke of Marlborough in the early 18th century, described as “The Family of Rubens done by Vandike of Ten figures.” However, by mid century, the picture was attributed to Rubens or to painters in his circle, and the family became anonymous. While well known when it hung at Blenheim palace, its distinctive style meant that the attribution remained in dispute: Van Dyck’s early work – strongly influenced by Rubens – was little known. In 1886, when the Duke of Marlborough
was forced to sell much of his collection, the painting was returned to Van Dyck, perhaps at the prompting of Wilhelm Bode,
an influential scholar and museum director

Although the attribution was largely accepted, doubts persisted well into the 20th century.

Quelle force et quelle ampleur !

Patrimoine Normand
rédigé le Mardi 10 Décembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Le Dgernesiais
La langue normande de Guernesey.

Les Iles Anglo-Normandes recèlent un secret : l'histoire du parler normand. Sur ces quelques îlots survit le témoin d'un passé remarquable, une langue originale qui tente de survivre a présent - le Normand " parti au delà des mers à la conquête de l'Angleterre puis du Québec. (...)

Extrait Patrimoine Normand N°73
Par Dr. Alexandre Fuzeau

N.D.L.R. : Si jamais je décidais de poursuivre des études de droit à Caen, je serais très intéressé d'être initié au droit normand qui y est enseigné spécifiquement.

Grez Productions
rédigé le Mardi 10 Décembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Après 8 années de travail, où tout avait commencé par la reconstitution de la rue neuve Notre-Dame sur le parvis de Notre-Dame, la reconstitution couvre la quasi-totalité de Paris en 1550.
Comme un peintre sur une toile, je viens inlassablement retoucher des édifices de la restitution 3D pour améliorer, compléter et reporter les éléments découverts dans les pages d'un livre ou dans le tableau d'un musée.

Au beau milieu de la cour du Louvre de Charles V, le donjon. François 1er le fera détruire et initiera une vaste campagne de transformation. On peut encore admirer aujourd'hui ses fondations qui sont visibles dans le sous-sol du musée.

Le Louvre, avant les travaux de François 1er :

Sous le Pont St Michel et en regardant vers Notre Dame, voici certainement ce à quoi le bras sud de la Seine devait ressembler avant la construction des quais réhaussés.
A gauche le Marché de l'Orberie avec ses deux halles. Au fond le Petit-Pont et le Petit-Châtelet rive Gauche :


Le grand Châtelet à Paris. coté de l'apport Paris, là où commençait la rue St Denis.
C'est la seule vue offrant un peu de recul sur l'édifice, les autres parties du Châtelet donnent sur des ruelles chargées de maisons. Un long et sombre passage le traversait pour rejoindre de l'autre coté les ponts aux meuniers et aux changeurs.
On distingue à gauche le pont Notre-Dame, tout récemment reconstruit; le palais de la cité de l'autre coté de la Seine :


La façade de Notre-Dame était polychrome. Si l'on sait quelles couleurs étaient utilisées, nul ne sait avec certitude comment elles étaient réparties. Voici une proposition que nous avons faite pour "Des Racines et des ailes" :


Le parvis de Notre-Dame ne mesurait qu'une vingtaine de mètres :


Le gibet de Montfaucon, au Nord de Paris ; on y exposait les dépouilles des condamnés qui avaient été exécutés en place de Grève. Un lieu passablement lugubre !


Quand L'Hôtel Dieu était au sud de l'ile de la cité.
Premier hôpital de Paris, on pouvait y trouver jusqu'à cinq malades par lit sans distinction de maladie, de sexe ou d'âge. Les salles successives s'étendaient du parvis de Notre-Dame (à droite) jusqu'au petit Pont (à gauche). Aujourd'hui, l'Hôtel Dieu a été reconstruit sur la berge Nord de l'île.


Avant que le pont au change ne réunisse le pont aux changeurs et le pont aux meuniers :

N.D.L.R. : Merci pour cette étonnante promenade ! Que de transformations dans notre capitale ! Pas sûr que ce fut toujours en bien...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 10 Décembre 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
0
C'est décidé : ce soir, je reste coucher à la Chaslerie ! Bien entendu, le plombier, égal à lui-même, n'a toujours pas branché le radiateur. Mais j'ai tellement hâte d'étrenner ma chambrette "part de potiron"...

Et je chantonne :

Day after day, alone on the hill,
The man with the foolish grin is keeping perfectly still.
But nobody wants to know him,
They can see that he's just a fool.
And he never gives an answer .....

But the fool on the hill,
Sees the sun going down.
And the eyes in his head,
See the world spinning around.

Well on his way, his head in a cloud,
The man of a thousand voices, talking perfectly loud.
But nobody ever hears him,
Or the sound he appears to make.
And he never seems to notice .....

But the fool on the hill,
Sees the sun going down.
And the eyes in his head,
See the world spinning around.

And nobody seems to like him,
They can tell what he wants to do.
And he never shows his feelings,

But the fool on the hill,
Sees the sun going down.
And the eyes in his head,
See the world spinning around.

P.S. : Pour ce test, j'aurais quand même pu choisir une autre nuit car il va faire un froid de loup. Pas sûr de ne pas être transformé en glaçon demain matin.

Cette fois-ci, les cornières ont été retaillées :

10 décembre 2013, un travail conforme à celui de Jean MIDY.

Voici qui me convient parfaitement :

10 décembre 2013, sablières extérieures et cornières Est vues du ras de l'échafaudage, vers le Sud.

10 décembre 2013, sablières extérieures et cornières Est vues du ras de l'échafaudage, vers le Nord.

Devant Me PETITJEAN, venu, à ma demande et pour répondre aux dernières inquisitions du fisc, constater l'état de quasi-totale inhabitabilité du manoir et de ses dépendances, Roland BOUSSIN a disposé un chevron de la façon dont Jean MIDY l'avait installé, c'est-à-dire faisant porter tout le poids des ardoises des brisis sur les cornières, donc en porte-à-faux :

10 décembre 2013, le positionnement originel d'un chevron.

Il recommande de terminer le brisis par un coyotage et indique qu'alors, le poids des ardoises reposerait pour l'essentiel sur la sablière extérieure. Pour illustrer son propos, il tient de la main gauche la pièce de bois qui permettrait ce coyotage et, de la droite, une autre pièce de bois qui figure l'encombrement des ardoises. Certes, la pente des brisis serait d'abord un tout petit peu plus raide que sur l'original mais je considère que le coyotage serait une variante heureuse. Je donne donc mon accord sur cette suggestion à Roland BOUSSIN (sous réserve de la ratification de l'architecte, du moins si elle ne tarde pas comme à l'habitude) :

10 décembre 2013, schéma du coyotage recommandé par Roland BOUSSIN.

Par ailleurs, Roland BOUSSIN recommande des modifications du modèle des lucarnes de Jean MIDY, de manière à permettre l'isolation thermique souhaitée par Mr T. Là, le feu vert paraît un tout petit peu moins urgent. Je renvoie donc Roland BOUSSIN, si possible, à la réunion de chantier de la semaine prochaine, à laquelle je participerai au demeurant, puisque l'absurdité de ma notation à la fac, dont je ne suis plus assez naïf pour ne pas douter de l'innocence, aboutit à m'y faire lever le pied.

Pour le reste, au volant de son Manitou, Roland BOUSSIN passe une partie de l'après-midi...

10 décembre 2013, le Manitou au travail.

... à déménager les pièces de bois, dont les vieux blochets et cette poutre désormais inutile, que lui font passer ses compagnons :

10 décembre 2013, les compagnons transformés en déménageurs.

Enfin, j'observe que la pose des sablières intérieures se poursuit dans de très bonnes conditions...

10 décembre 2013, le passage de la sablière intérieure au-dessus d'une ancienne fenêtre de la façade Ouest.

10 décembre 2013, le passage de la sablière intérieure au-dessus d'une ancienne fenêtre de la façade Ouest.

... et je vérifie que les blochets sont bien, comme on pouvait s'en douter, d'une seule pièce de bois chacun et dépasseront de la sablière intérieure autant que faire se peut, compte tenu du souci tardivement explicité par Mr T. que la sablière intérieure surplombe le parement intérieur d'une bonne dizaine de centimètres, afin de ménager une épaisseur suffisante à l'isolation thermique qu'il souhaite :

10 décembre 2013, vue d'un blochet en place définitive sur le parement intérieur du mur Ouest des écuries.

Honneur aux travailleurs ! Voici les compagnons de Régis, qui l'assistent actuellement pour installer les nouvelles sablières intérieures dans les écuries. J'ai nommé :

- Hervé :

11 décembre 2013, Hervé devant une entretoise de sa fabrication.

- Cyril :

11 décembre 2013, Cyril en plein travail.

- et Christopher le timide, qui connaît bien la Chaslerie puisqu'il y a participé à la restauration de la couverture de la tour Nord-Est, du versant Nord du logis, et de celle du fournil de la ferme :

11 décembre 2013, Christopher perce un trou de cheville.

Remarquez que tous sont obligés d'être chaudement vêtus.
(...)