Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Novembre 2013
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Les bonnes manières se perdent (1)

Au XVIIIème siècle, de petites affiches étaient apposées à la porte de la faculté ou distribuées, indiquant le nom du candidat, le libellé des matières traitées et le nom du professeur :

Extrait de l'

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Novembre 2013
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Les bonnes manières se perdent (2)

Cours à l'université au XVIème siècle :

Extrait de l'

"On nomme 'masses' les sceptres académiques, et bedeaux porte-masses ou 'massiers' ceux qui les portent dans les grandes circonstances. Ils font partie des officiers de l'université dont la Cour des aides tenta de réduire le nombre. On compte 57 officiers au début du XVIIème siècle ; parmi eux, 9 bedeaux dont la charge se transmet souvent de père en fils (...). En 1609, la ville dénonce : 'il n'y a gros marchand qui n'ait un office à l'université sans l'exercer mais seulement pour frauder...'. Au XVIIIème siècle, ces offices ne correspondent plus à une activité précise mais leurs titulaires, souvent issus de la noblesse, conservent les privilèges qui leur étaient attachés au XVème siècle."

Les compagnons de Roland BOUSSIN sont revenus aujourd'hui sur le chantier. Comme je suis bloqué à Caen, j'ai demandé à Igor de m'envoyer ce soir des photos des premiers résultats de leur intervention.

D'après ce que je comprends, ils ont posé les deux éléments destinés à être superposés pour constituer la sablière extérieure du mur Ouest :

18 novembre 2013.

Je note qu'un rectangle n'est pas raboté au coin Nord-Ouest de cette sablière. Et il ne faudra pas oublier de dissimuler à bon escient le fil électrique qui pendouille :

18 novembre 2013.

Surtout, je m'interroge sur le profil de la nouvelle sablière qui ne correspond pas à ce que j'attendais, notamment à proximité de l'emplacement des futurs blochets où le bois était travaillé d'une certaine façon. Or ce point est particulièrement important pour donner à cette restauration l'authenticité requise.

Quant aux blochets justement, le premier que j'aperçois n'est, à l'évidence, pas achevé ; il présente de nettes traces de scie mécanique qui devront disparaître en tout état de cause :

18 novembre 2013.

Je détecte également de telles marques de scie moderne sur le dessus de la sablière.

Bref, je ne suis pas persuadé, d'après ce que je vois, que, tel qu'il démarre, ce travail ait la qualité attendue. Mais je m'alerte peut-être trop vite.

Roland BOUSSIN m'a appelé ce soir pour m'informer du fait que ses autres chantiers ne lui permettront pas, comme je le lui avais demandé, de terminer mes travaux avant la fin de l'année ; voici qui est de nature à me contrarier. Il voulait aussi me parler des sablières intérieures et de l'isolation thermique ; sur ces sujets relatifs à l'habitabilité, je l'ai renvoyé vers Mr T., plus directement concerné.

Cependant, j'observe, d'après les photos d'Igor qui, sur ce sujet, ne me paraissent pas suffisamment intelligibles, que la pose de l'isolation a commencé :

18 novembre 2013.

Compte tenu de ces premières remarques et des doutes que je viens d'exprimer, je devrai donc rappeler Roland BOUSSIN demain matin pour m'informer de son point de vue.

Il ne me semble pas sûr que je puisse échapper au rendez-vous de chantier de mercredi matin (Mr T., à Londres pour son travail ce jour-là, ne peut me remplacer et il n'était pas possible non plus à l'architecte de déplacer la réunion prévue à la Chaslerie).

Pourtant, ne serait-ce qu'en raison de la fac, j'ai vraiment d'autres chats à fouetter en ce moment que d'aller courir les routes...

Je ne suis pas sûr que la réunion de chantier se passe bien tout à l'heure. Je dois y assister alors que j'ai des contraintes fortes en ce moment à la fac auxquelles j'ai beaucoup de mal à faire face. Cela va contrarier mon programme de révisions à une période critique d'examens.

Je me sens pourtant obligé de perdre 3 heures sur la route et d'en consacrer 2 autres pour participer à cette réunion car j'ai des doutes sur la qualité du travail de l'entrepreneur concerné. En outre, il m'a annoncé avant-hier d'un ton badin qu'il se considérait obligé de faire passer un autre chantier avant celui que je lui ai confié ; il m'a informé du motif de son choix : sur ce second chantier, il utilise les échafaudages d'un maçon qui les lui loue, ce qui occasionne pour lui un surcoût qu'il veut limiter. Ceci est d'autant plus stupéfiant que, pour obtenir le chantier de la Chaslerie, ce charpentier-couvreur n'avait pas hésité à y entreposer ses échafaudages, dans la cour et le long de la façade Est des écuries où ils avaient stationné, inemployés pendant de nombreux mois.

Ainsi, compte tenu de ce choix que veut m'imposer cette entreprise pour des raisons qui lui sont propres et me sont totalement étrangères, c'est moi qui devrais supporter le surcoût lié à l'augmentation de la T.V.A. à partir du 1er janvier prochain, plus le risque de perdre les subventions prévues pour mon chantier.

Je trouve que le comportement de ladite entreprise, qui m'avait déjà alerté précédemment, est plutôt cavalier.

20 novembre 2013, la sablière des écuries, côté cour.

Dès mon arrivée à la Chaslerie, j'ai voulu me rendre compte :

20 novembre 2011, le vue sur la sablière, du palier de mon bureau.

Ma première impression est favorable, le profil de l'ancien modèle semble avoir été respecté :

20 novembre 2013, le profil de la nouvelle sablière.

L'inscription due à Jean MIDY en 1764 a bien retrouvé sa place :

20 novembre 2011, le message de Jean MIDY.

En revanche, j'observe la façon dont l'isolation demandée par Mr T. est posée, prise en sandwich entre la maçonnerie du haut des murs et la pièce de bois de la sablière. Je constate que cela va se traduire par un joint plus épais, ce que je souhaitais éviter :

20 novembre 2011, le produit d'isolation thermique pris en sandwich.

Accessoirement, j'observe qu'il va encore falloir surélever l'ancienne charpente de quelques centimètres supplémentaires avant de pouvoir installer les nouveaux blochets :

20 novembre 2011, la hauteur à rajouter côté cour.

20 novembre 2011, la hauteur à rajouter côté ouest.

La réunion de chantier de ce matin a permis de constater l'état des travaux confiés à la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS. Nous avons observé les nouvelles sablières sous tous les angles :

20 novembre 2013, les explications de Roland BOUSSIN.

Nous avons considéré que la copie de Roland BOUSSIN était comparable au modèle de Jean MIDY, sous une réserve notable, à propos du bourrelet de la corniche destiné à entourer le bout de blochet :

20 novembre 2013, le point à rectifier.

Il faudra réduire l'épaisseur du bourrelet en question, ce qui ne soulève, nous a affirmé Roland BOUSSIN, aucune difficulté particulière.

Je redonne à cet égard le modèle qu'il convenait de copier scrupuleusement, ce qui m'amène à constater ce soir quelque chose qui nous a échappé ce matin, alors que j'avais sous les yeux la photo ci-dessous que connaissaient aussi les autres participants. Roland BOUSSIN a en effet prévu que ses segments de cornières s'arrêtent à mi-blochet alors que les cornières de Jean MIDY traversaient les blochets sans être interrompues par eux, ce qui était beaucoup plus élégant à l'évidence.

Il va falloir que l'artisan nous précise comment il compte s'y prendre pour remédier à ce qui me semble constituer une erreur très fâcheuse :

19 octobre 2013, le modèle de Jean MIDY.

Par ailleurs, Roland BOUSSIN nous a expliqué que, contrairement à ce que j'avais imaginé ce matin (avant la réunion), il n'allait pas surélever la charpente de 10 ou 15 cm avant de la faire redescendre dans les blochets mais retirer les sablières, placer les blochets au bout de ce que j'appelle (sans doute à tort) les poutres verticales puis replacer les sablières avant de redescendre au-dessus de ces dernières la charpente complétée des blochets. C'est en effet astucieux et je n'y avais pas pensé.

Le type d'isolant a fait l'objet de discussions techniques entre experts mais, comme le sujet me barbe, j'ai zappé. J'ai néanmoins noté une suggestion de Dominique RONSSERAY qui me rappelle quelque chose que j'avais eu l'occasion de remarquer dans diverses villes est-européennes, notamment à Saint-Pétersbourg. Dans ces pays qui peuvent être très froids, les fenêtres sont souvent dotées de deux châssis indépendants, l'un situé "grosso modo" dans le plan du parement extérieur des murs, l'autre dans celui du parement intérieur. Dominique RONSSERAY propose de procéder de la sorte pour assurer l'isolation des petites ouvertures que j'ai substituées à d'horribles fenêtres sur le mur Ouest des écuries ; cela éviterait de devoir isoler l'embrasure de ces ouvertures sans pour autant créer de ponts thermiques.

Nous avons également étudié la meilleure façon de procéder pour achever intérieurement la maçonnerie du linteau de "la fenêtre de Mr T.". Sur ce sujet également, Dominique RONSSERAY ne paraît pas en manque d'idées, même si je n'ai rien compris de ses propos. Je le laisse se mettre d'accord avec le fiston qui souhaitera donner le maximum de lumière possible à sa future mezzanine.

Il faut reconnaître que ce site internet améliore grandement la qualité des échanges avec mes différents interlocuteurs.

Je viens ainsi de recevoir un long coup de fil de Londres, de la part de Mr T., qui était ainsi au courant, de façon précise et détaillée, du défaut des cornières ainsi que de l'évolution du dossier de la T.V.A., deux sujets qui l'affectent autant que moi. Il va d'ailleurs pouvoir téléphoner à Roland BOUSSIN pour lui faire part de son sentiment.

Je lui ai conseillé de prendre rapidement l'attache de Dominique RONSSERAY pour mettre dans les tuyaux sa demande de subvention pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Mr T. sera en effet le maître d'ouvrage de cette tranche de travaux, au terme d'opérations juridiques qui auront été finalisées en temps utile.

Lors de la réunion de chantier de ce matin, Arnaud TIERCELIN nous a avertis que les dossiers de demande de subventions devaient parvenir à la D.R.A.C. dans les tout prochains jours si l'on souhaite avoir une chance d'être retenus sur les programmes de 2014.

J'ai prié Dominique RONSSERAY d'étudier les devis d'ores et déjà collationnés par mes soins pour (1) la restauration de la charpente et de la couverture du colombier ainsi que pour (2) les travaux de maçonnerie, menuiserie et ferronnerie souhaités pour le logis.

Il va donc falloir que je veille à ce que rien n'accroche alors, pourtant, que mon plan de charge est sursaturé pour les prochains jours.

Sur le fond :
- contrairement à ce que j'avais envisagé, Dominique RONSSERAY et Arnaud TIERCELIN me dissuadent de rétablir des meneaux aux fenêtres de la moitié Sud du logis. Ils font valoir que cela créerait un hiatus avec les deux fenêtres sur cour de la salle-à-manger, ce qui est exact. Trois contre un (car l'avis de Carole serait identique au leur, je le sais bien), je chercherai donc un meilleur terrain pour me battre ;
- dans la salle-à-manger du logis, mon idée d'enduire les granits de chaux est également rejetée au motif que cela ne tiendrait pas. Il m'est conseillé de restaurer les granits endommagés lors du grand incendie, puis de les badigeonner de chaux ; bien que ces travaux soient relatifs à des murs dont les façades sont classées, Arnaud TIERCELIN refuse de les prendre en compte au titre des parties classées ; ils devront suivre le sort des travaux sur intérieurs, inscrits donc moins subventionnables.

Joint ce matin par téléphone, Roland BOUSSIN m'affirme que ses cornières sont conformes au modèle. Il est clair que cette affirmation est inexacte pour le blochet Sud-Est. Néanmoins, il est fort possible que Roland BOUSSIN ait raison pour les autres, d'autant qu'il m'affirme que les vieilles cornières qu'il conserve à son atelier confirment ses dires. Mais j'aimerais en avoir le cœur net.

Malgré ma charge de travail, je commence les vérifications. Les anciennes photos du site (jusqu'à l'été dernier, de mémoire) ont longtemps été allégées en pixels donc ne nous aideront guère. Il faut chercher ailleurs.

P.S. : D'après de récentes photos que j'ai redécoupées, il semblerait que le point qui me soucie (à savoir le contact peu harmonieux de deux segments de cornières en milieu de blochet) sera, en tout état de cause invisible une fois les ardoises posées :

9 octobre 2013, le côté cour.

9 octobre 2013, le côté Ouest.

C'est pourquoi mes souvenirs étaient imprécis. Donc ce constat vide en tout état de cause mon interrogation de portée.

Seul le blochet Sud-Est (ainsi, probablement, que ceux des trois autres angles) aurait témoigné d'un assemblage différent. Roland BOUSSIN veut poser tout contre le colombier le successeur de ce blochet d'angle, ceci pour des raisons techniques. Donc, même pour celui-ci, mon précédent ne vaudrait pas. Je me range donc au point de vue de Roland BOUSSIN.

Dont acte et "mea culpa" ! Je préfère m'être trompé car, sinon, nous aurions tous été très embêtés.

Bien que mon emploi du temps à la fac soit actuellement saturé, je suis obligé de consacrer pas mal d'énergie au suivi des travaux.

Ainsi, ce matin :
- dès 7 heures, j'ai appelé M. COOS de l'entreprise BODIN afin qu'il complète son devis relatif à la salle-à-manger du logis ;
- dans la foulée, j'ai laissé un message à M. BRESSON pour qu'il m'adresse d'urgence un devis de menuiserie pour 6 fenêtres (salle-à-manger du logis et chambre du 1er) et diverses portes ;
- à 7 h 30, j'ai évoqué avec M. BOUSSIN l'idée de laisser apparaître les extrémités des chevilles sur les sablières des écuries ; à la réflexion et après en avoir parlé avec Mr T., je retire ma demande à ce sujet ; on s'en tient strictement au modèle de Jean MIDY pour les écuries, donc on ne verra pas ces bouts de cheville sur ce bâtiment, alors qu'elles sont visibles sur la cave, la chapelle et le fournil du manoir. Par ailleurs, M. BOUSSIN m'a proposé d'ajouter, dans un souci d'esthétique, un léger coyotage aux brisis des écuries et j'ai accepté.

Les belles dames du Domfrontais vont pouvoir se réjouir : Régis, leur cher chéri, est de retour dans le secteur. Le voici, la boule désormais à zéro ou presque mais la boucle d'oreille plus conquérante que jamais, posant entre Hervé (le roi du café, l'homme à la belle casquette) et notre Igor favori :

22 novembre 2013, Hervé et Régis en compagnie d'Igor.

Les compagnons de Roland BOUSSIN ont placé les 3 blochets les plus au Nord de la façade Ouest des écuries :

22 novembre 2013, les premiers blochets replacés.

Régis m'explique que les blochets d'angle sont destinés à arrimer les segments terminaux des cornières mais ne recevront pas de poutres verticales (zut, j'ai encore oublié de demander le nom de cette pièce !).

Régis m'informe qu'il lui faudra une semaine de travail pour terminer la réinstallation des blochets de la façade Ouest et une autre pour ceux de la façade Est.

Guy HEDOUIN
rédigé le Dimanche 24 Novembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Voyez ce site, les Anglais sont vaillants également en matière des restauration.

Si vous faites une escapade là-bas, on peut y dormir.

N.D.L.R. : Vous aussi, vous me prenez donc pour Crésus ? Entre votre menuisier et cette offre, je m'interroge.

Mais le pire n'est-il pas que vous confondiez les Anglais et les Ecossais ? Allons, Guy !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 26 Novembre 2013
Journal du chantier - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Coup de fil à Dominique RONSSERAY ce matin, à propos de divers devis. J'en profite pour demander à ce fin connaisseur des choses ecclésiastiques comment je dois appeler ma "chambrette monacalo-monastique", au 1er étage du bâtiment Nord.

La réponse, immédiate : "cubiculum" si je n'envisage que d'y dormir et "studium" si je pense aussi y travailler.

Cubiculum à Pompéi.

Bref, tout dépendra de la possibilité de s'y connecter par la Wi-Fi.
Donc la technique, toujours...

Rapide tour de chantier ce matin :
- malgré sa promesse, M. DELTA n'a pas rétabli le chauffage dans le cabinet de toilettes ni coupé l'eau du fournil ;
- malgré ma demande et les explications de l'architecte, Jonathan n'a rien touché à la maçonnerie du linteau de Mr T. ;
- malgré sa promesse, Roland BOUSSIN n'a rien modifié à ses cornières ; celles-ci sont toujours aussi moches, et de plus, tellement mal taillées qu'il y a des jours d'un bon centimètre entre ces cornières et les sablières ;
- Igor n'a toujours pas fini de badigeonner mon "studium-cubiculum" et n'a encore rien badigeonné dans la grande chambre en soupente, ce qui empêche le menuisier d'intervenir ; il mène la restauration du mur Sud du bâtiment Nord à un rythme qui me paraît lent ;
- l'architecte me téléphone longuement à 23 heures, une veille d'examen, en m'appelant "Fourcade" comme si on avait gardé les cochons ensemble, pour m'assurer qu'il s'occupe de mon dossier mais je ne vois toujours rien venir.

Bref, quand le chat n'est pas là...

P.S. : La matinée a permis de remettre un peu d'ordre dans ce souk :
- M. DELTA me répond qu'il attendait qu'Igor en ait fini avec le badigeonnage du "studium-cubiculum" pour pouvoir y rebrancher un radiateur au moment de sa visite. Acceptons l'hypothèse d'un quiproquo. Donc il va repasser rapidement pour faire ce que je lui avais demandé le 20 novembre ;
- Jonathan n'a pas reçu les instructions de l'architecte que Roland BOUSSIN devait lui transmettre ; il continue donc à tailler les arbres au Sud du manoir ;
- Roland BOUSSIN est injoignable ; je lui ai laissé des messages pour lui dire ce que je pensais de ses cornières et lui signaler que ses compagnons avaient laissé le chantier dans un foutoir inadmissible ;
- Igor voulait me montrer un problème de badigeonnage sur un mur de mon "studium-cubiculum" ; en effet, à un endroit où il avait testé ses badigeons sur du plâtre, l'après-séchage du badigeon fait réapparaître des marques ; je lui conseille d'enduire le mur d'un produit imperméable et de rebadigeonner dessus. Igor me montre également les difficultés réelles qu'il rencontre sur le mur Sud du bâtiment Nord ; nous essayons d'imaginer des solutions. Je lui demande toutefois de redonner la priorité aux intérieurs, afin de limiter la gêne pour le menuisier ;
- enfin, j'ai laissé l'architecte en paix, une fois n'est pas coutume.

Voici le profil de la sablière que Roland BOUSSIN devait copier...

30 novembre 2013, le profil de la sablière de Jean MIDY.

... et voici le profil d'une cornière qui devait lui servir de modèle :

30 novembre 2013, le profil d'une cornière de Jean MIDY.

Voici également comment devaient être taillées les cornières à proximité des blochets :

30 novembre 2013, les cornières originales à proximité des blochets.

Comme on le voit, les bouts de cornière devaient se raccorder aux blochets de façon douce.

Pourtant, voici le travail des compagnons de Roland BOUSSIN, à savoir des boursouflures protubérantes qui n'ont rien à voir avec les originaux de Jean MIDY, comme les lèvres d'une Lolo FERRARI qui aurait abusé du botox :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Horrible, n'est-ce pas ?

Et ce n'est pas tout. Regardez l'espace entre les sablières et les cornières :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Je ne mens pas en disant que je passe un doigt dans l'interstice, tant ce travail est mal ajusté :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

J'ose espérer qu'il s'agit là, pour Roland BOUSSIN, d'un travail inachevé.
Parce que, si cela devait rester en l'état, ce serait inacceptable, notamment compte tenu des tarifs pratiqués par cet artisan.

De l'intérieur des écuries, la vue n'est pas plus réjouissante :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Et l'on doit faire attention à ne pas se prendre les pieds dans les fils, rouleaux électriques, bouts de bois, etc, que les compagnons de Roland BOUSSIN ont abandonnés sur le sol, sans aucun ordre, d'une façon qui donne à craindre un déplorable manque de rigueur de leurs méthodes de travail :

30 novembre 2013, le capharnaüm laissé par les compagnons de Roland BOUSSIN.


P.S. (du 9 août 2020 à 4 heures) : En consultant la "tour de contrôle" du site favori, je m'aperçois que, depuis quelque temps déjà, un visiteur fait une fixette sur ce message-ci.

J'indique donc, à toutes fins utiles, que l'équipe de Roland BOUSSIN a corrigé, aux frais exclusifs de ce dernier, l'erreur signalée et que je suis des plus satisfaits du résultat de cette rectification, comme, plus généralement, de la totalité des interventions de cet artisan de grande qualité.

P.S. 2 (du 9 octobre 2021, toujours à 4 heures) : Avec le recul, je me dis que l'artisan a subi les conséquences de l'insuffisance manifeste de l'implication sur le chantier de l'A.C.M.H. alors en charge.