Désultoirement vôtre !

Bonjour
Nous sommes à la recherche d'épis de faitage.
Pouvez-vous nous envoyer vos tarifs et catalogues par mail ?
Merci
Cordialement

N.D.L.R. : Je ne suis pas fabricant d'épis de faîtage ; en revanche, je peux vous donner des renseignements sur les épis de faîtage que j'ai fait installer à la Chaslerie.

D'abord, je vous conseille deux lectures :
- la première, citée dans les "repères bibliographiques" du site, est : « Regard sur les épis de faîtage en terre cuite des Côtes-d’Armor » par Christian KULIG publié dans les « Mémoires de la Société d’Emulation des Côtes-d’Armor » (tome CXXVI), 1997.
- la seconde, une étude de M. Dominique RONSSERAY, A.C.M.H., sur le sujet.

A propos d'anciens épis de faîtage authentiques réalisés en poterie de Ger, vous pourrez vous reporter ici et .

A propos des 10 épis de la Chaslerie (2 sur le logis, 2 sur chacune des 2 tours attenantes, 2 sur le porche, 2 sur le colombier et 2, munis d'un paratonnerre, sur la tour Louis XIII), de bonnes photos s'en trouvent ici et . Mais en voici d'autres, que j'ai retrouvées pour vous répondre plus complètement et qui n'avaient pas encore été utilisées pour illustrer ce site internet :

- les épis qui ornent le logis comportent un décor de cœurs (plantés ici comme des clous de girofle) et d'étoiles à 5 branches pour rappeler l'écu des LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution ; ils ont un aspect vernissé comme tous les autres épis, mise à part la paire de la tour Louis XIII :

11 septembre 2007, l'un des deux gros épis du logis en cours de pose.

- les épis de la tour Louis XIII, d'abord au sol...

Les épis de la tour Louis XIII avant pose.

... puis en hauteur (remarquez la rainure et les trous destinés à dissimuler le fil métallique conducteur le long de chaque épi, étant entendu que seul l'épi de gauche sur la photo porte un vrai paratonnerre, l'engin de droite étant factice et ajouté pour des raisons esthétiques) :

28 septembre 2007, le pied d'un épi de la tour Louis XIII.

28 septembre 2007, les épis de faîtage de la tour Louis XIII.



Quelques remarques complémentaires :
- les épis de la Chaslerie ont été réalisés à l'imitation de l'ancienne poterie de Ger, qui a périclité aux lendemains de la 1ère guerre mondiale mais qui fut longtemps prospère ; ce sont des épis monocolores, qui étaient fabriqués avec de l'argile de La Haute-Chapelle, dans des fours alimentés par les bois de la Lande-Pourrie ; leur aspect, très rustique, rappelait celui des brocs, pots à cidre et autres ustensiles de cuisine en usage à l'époque ; pour en savoir plus sur cette question, je vous conseille de visiter l'excellent musée régional de la poterie à Ger ;
- je n'ai pas encore été vérifier de près comment mes épis résistent au gel mais je ne serais pas surpris que la paire, d'aspect poreux, de la tour Louis XIII se comporte moins bien que les autres ;
- lorsqu'on envisage de doter sa demeure d'épis de faîtage, je recommande clairement de ne pas mollir sur leurs dimensions, donc de choisir résolument des épis très épanouis, tant en largeur qu'en hauteur ; à titre d'exemple, les épis de la tour Louis XIII sont aussi hauts qu'un homme...

Les épis de la tour Louis XIII en cours de pose.

... ceux du logis paraissaient considérables au sol mais ne choquent nullement, une fois en hauteur...

9 juillet 2009, un épi du logis.

... tandis que le marquis et la marquise semblaient importants et sol mais disparaîtraient presque, vus du sol, une fois juchés sur le colombier :

19 juin 2007, la marquise et le marquis avant leur pose sur le colombier.


- lorsqu'on achète plusieurs paires d'épis, il ne faut pas hésiter à choisir des modèles sensiblement différents les uns des autres ; on évite ainsi la monotonie même si, vues du sol, les différences s'estompent incontestablement.

Quant aux potiers aptes à fabriquer de tels épis, il faut savoir que les potiers d'aujourd'hui refusent de travailler l'argile de La Haute-Chapelle car les petits bouts de cailloux qu'elle peut contenir leur abîmeraient les menottes. Donc les potiers contemporains utilisent de l'argile raffinée que leur fournissent des entreprises spécialisées ; ainsi les épis de la Chaslerie ont été fabriqués avec une terre très claire, leur couleur finale étant le résultat d'un traitement de surface avant cuisson au four électrique.

En fait, les épis de la Chaslerie ont été fabriqués par une mère et son fils dont j'avais trouvé les coordonnées sur le petit opuscule de M. KULIG cité en début de cette réponse. Il s'agit de Mme Cécile DEIN et de M. Louis DEIN, potiers à Yvignac-la-tour (22350) (02 96 86 13 80), étant signalé que les œuvres du fils sont, selon moi, d'aspect plus sec et austère que ceux de la mère.

Enfin à propos des prix qu'ils pratiquent, je les laisse vous répondre non sans souligner que leurs tarifs sont très inférieurs à ceux, par exemple, des célèbres poteries de Bavent et me paraissent tout à fait raisonnables.

En conclusion, je peux vous affirmer que, pour un prix marginal par rapport à celui d'une couverture neuve, vous pouvez redonner à des bâtiments anciens un charme indéniable et, même, un supplément d'âme tout à fait bienvenu (ce que j'appelle de la manorialitude).

Je vous encourage donc clairement à ne pas hésiter !
Ma tournée des chantiers en cours commence dans la cage d'escalier du logis. Je vois que Sébastien a dû confectionner de petits entonnoirs de terre pour remplir de résine les trous du carottage :

6 octobre 2013, au débouché d'un trou de carottage à travers une marche de la 3ème volée.

J'observe que la résine semble s'être infiltrée partout où c'était nécessaire :

6 octobre 2013, les premières marches de la 3ème volée.

Il faut dire que Sébastien n'a pas hésité à percer la pierre pour s'assurer de la bonne prise :

6 octobre 2013, les premières marches de la 4ème volée.

Je note au passage que la résine employée est allemande :

5 octobre 2013, espionnage industriel.

Dominique CHADAL
rédigé le Dimanche 6 Octobre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Un dimanche à Chantilly, quelques photos parmi d'autres :

N.D.L.R. : Je crois que j'ai un faible pour les chevaux de bois (en pensant à mes futurs petits-enfants qui tardent à entrer en scène). Mais le François II ne manque pas non plus d'une manorialitude de grand air (encore que le tissu Louis XIV me semble une incongruité ; j'aurais aussi des doutes sur le choix du cadre)...

Comme prévu, les compagnons de Roland BOUSSIN sont intervenus sur les écuries. Je constate en effet qu'ils ont installé leurs échafaudages sur la façade Ouest (j'avais indiqué souhaiter qu'ils commencent de ce côté pour limiter, autant que faire se peut en cette saison, le risque d'ornières dans la pelouse) :

9 octobre 2013, les échafaudages côté Ouest des écuries.

Côté cour, les échaudages sont à poste depuis mars dernier, de mémoire. Je note qu'un blochet a été retiré, sans doute pour servir de modèle puisqu'il est prévu de tous les remplacer :

9 octobre 2013, l'emplacement du blochet retiré.

9 octobre 2013, la façade Est des écuries.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 11 Octobre 2013
Généalogie et sagas familiales - Fac - Désultoirement vôtre !
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Surprise hier : en discutant avec l'un de mes jeunes condisciples dont le nom avait attiré mon attention, j'ai appris que ce jeune homme serait originaire, semble-t-il, de Saint-Mars d'Egrenne. En plus, il m'a dit avoir découvert notre site favori avec ses copains et faire partie de son fan club, ce qui, tout de suite, me les rend très sympathiques. Il a aussi remarqué que je suis passé par Louis-le-Grand où l'un de ses ascendants, M. COUTARD, enseignait les Maths en XA'2. Or il se trouve que j'avais émigré vers Saint-Louis pour ne pas avoir affaire avec "le Couts" qui avait l'énorme défaut, à mes yeux de l'époque (et encore d'aujourd'hui), de ne préparer qu'à l'X et pas à la rue d'Ulm. On connaît la suite mais le monde est petit, c'est rigolo.

Le "Couts" en 1965-1966, c'est-à-dire 5 ans avant que je ne l'évite ; je reconnais aussi le prof assis à sa droite mais ne me rappelle pas son nom.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Octobre 2013
Journal du chantier - Généalogie et sagas familiales - Fac - Désultoirement vôtre !
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Guy HEDOUIN, rencontré hier, m'a dit regretter que je n'emploie pas tout mon temps à la restauration de la Chaslerie. De son côté, Carole me reproche de ne pas consacrer à ma famille assez de mes loisirs, qu'elle estime nombreux. Quant à ma mère, n'en parlons pas puisqu'elle se borne à attendre que je l'appelle pour prendre des nouvelles de ses derniers soucis de plomberie ou de sa petite mais si chère santé, l'un et l'autre sujets constituant l'alpha et l'oméga de son existence.

Ils ignorent ou feignent d'ignorer que la fac m'occupe beaucoup cette année.

Chaque semaine, j'ai 21 heures d'amphi (dont 8 le vendredi), qui nécessitent des relectures de mes notes manuscrites pour ne pas perdre pied, plus 8 heures de T.D. très chronophages (l'anglais mis à part). Rien que pour une séance de 2 h de T.D. de droit administraaaâââtif, l'enseignant estime en effet qu'il nous faut 10 à 15 heures de préparation. On se retrouverait donc vite avec des semaines de plus de 60 heures de travail. Si j'ajoute mes temps de transport (de l'ordre de 10 heures par semaine ; 4 à 6 fois 90 minutes de voiture entre mon studio de Caen et la Chaslerie, plus 15 minutes de marche chaque fois que je commute entre mon studio et la fac), plus les heures où je dois m'occuper de dossiers divers (réclamation et demande de délais de paiement au fisc, du simple fait de leur erreur manifeste qu'ils tardent à corriger - on se demande pourquoi -, plus mes dossiers avec la D.R.A.C., toujours complexes, plus l'organisation de la transmission du patrimoine à Mr T.) ou du chantier (après tout, qui coordonne, contrôle et paye Igor et Jonathan, sans compter les divers artisans qui se succèdent en permanence ?) ou de mes sites internet (y compris le temps consacré à me renseigner sur les dossiers éoliens du secteur), on peut se demander combien de temps il me reste pour buller.

Breaker boys, 1910. This is a photograph of breaker boys – whose job was to separate impurities from coal by hand in a coal breaker. This image helped lead the nation to outlaw child labor. The photo was taken by Lewis Hine who traveled the United States taking photographs of child laborers.

En vérité, la réponse est claire comme de l'eau de roche : rien du tout !

Heureusement, le chantier et la fac m'intéressent beaucoup, y compris le droit administraaaâââtif (on aura donc tout vu !), grâce à un très remarquable chargé de T.D.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Octobre 2013
Journal du chantier - Fac - Désultoirement vôtre !
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Même pas le temps de mettre en ligne les photos prises ce matin lors de mon passage en coup de vent à la Chaslerie. La fac ne me laisse aucun répit, ou je n'arrive pas à m'organiser.

De toutes façons, ces photos ne sont pas terribles, il faisait mauvais et, en plus, c'était trop tôt dans la matinée pour une bonne lumière naturelle.

P.S. : Bon, je vois que vous êtes déçus (la statistique plonge). Donc je vais vous raconter le chantier aujourd'hui.

Voici les compagnons de Roland BOUSSIN alors qu'ils venaient d'arriver, après environ 90 minutes de route. Tous trois sont déjà intervenus sur plusieurs chantiers de la Chaslerie (celui de gauche, pour la 1ère fois, il y a 14 ans me dit-il, pour le dôme d'entrée). Leur premier réflexe, se réchauffer. Et, peut-être aussi, se réveiller :

16 octobre 2013.

Depuis 48 heures, ils ont déjà enlevé les ardoises et les liteaux des brisis, et disposé des bâches pour servir de parapluie :

16 octobre 2013, le premier étage des écuries.

16 octobre 2013.

La D.R.A.C. m'ayant rappelé qu'un architecte habilité devait suivre la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai demandé à Dominique RONSSERAY, A.C.M.H., auteur de l'"étude préalable" réalisée il y a quelques années sur ce sujet, si cela l'intéresserait de se replonger dans ce dossier.

Il l'a accepté avec plaisir, ce qui l'amènera, de temps à autre, à quitter son havre du Jerzual.

Guy HEDOUIN
rédigé le Vendredi 18 Octobre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Bonjour,

Une adresse de qualité à connaitre et faire connaitre, le manoir des Réaux à Cambernon.

Un futur meuble pour la Chaslerie ? Il irait bien dans le salon.

Bonne journée !

N.D.L.R. : Vous avez raison, il irait très bien, surtout en l'état du chantier. Mais j'hésite avec cet autre ou, mieux, celui-ci qui me serait plus utile pour bien étudier le droit pénal, ma présente occupation. En tout cas, ceci prouve que Louis VUITTON n'a rien inventé.

A première vue, il ne s'est pas passé grand chose :

19 octobre 2013, l'

19 octobre 2013, l'

Mais, dès qu'on grimpe dans le grenier, la lumière verte donne au chantier une ambiance de bloc opératoire :

19 octobre 2013, le grenier des écuries vu du Nord.

19 octobre 2013, le grenier des écuries vu du Sud.

Comme on le voit sur ces photos, des bastings ont été disposés de manière à renforcer la charpente, dont l'ossature paraissait pourtant très robuste.

Pourquoi ces renforts ? Parce que l'équipe de Roland BOUSSIN s'apprête à soulever l'ensemble de la couverture des écuries à l'aide de vérins :

19 octobre 2013, un verrin à pied d'œuvre.

Il va s'agir en effet de remplacer les blochets, dont bon nombre sont complètement pourris...

19 octobre 2013, le blochet le plus au Sud-Est vu de dessus.

... alors que ce n'était guère perceptible auparavant pour des yeux de profane :

19 octobre 2013, le blochet le plus au Sud-Est vu de dessous.

D'autres blochets ont été bricolés pour tâcher de dissimuler leur misère :

19 octobre 2013, un blochet malade de la façade Est, vu de l'intérieur du bâtiment.

19 octobre 2013, un autre blochet malade, bricolé par un sauvage.

19 octobre 2013, un blochet malade de la façade Ouest, vu de l'intérieur du bâtiment.

Mais le pire spectacle est au niveau des sablières. Nombre d'entre elles sont complètement vermoulues...

19 octobre 2013, exemples de sablières archi-mortes de la façade Est.

... d'autres ont été refaites par le Tonton que l'on sait et qui n'a pas manqué de mégoter sur la qualité de la marchandise là où il est intervenu...

19 octobre 2013, un petit peu de bois blanc, ni vu, ni connu (quand on est pingre, ça compte !).

... mais qui a fait bien pire en réagissant à tort et à travers face à des périls évidents...

19 octobre 2013, une intervention typique d'Henri LEVÊQUE.

... quand il n'a pas, carrément, ordonné de boucher les trous du bois...

19 octobre 2013, une sablière restaurée par le Tonton que l'on sait.

... avec du ciment !

19 octobre 2013, du chêne greffé au ciment, bravo l'artiste !

Chapeau l'artiste !
Des nuls comme ça, on espère qu'on n'en fabrique plus...
Ou alors, faut les piquer !

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Les travaux en cours sur les écuries font apparaître que le linteau de la fenêtre verticale de la façade Ouest ne tient pas. Il faut l'enlever et le remplacer par un bon vieux linteau de pierre avant que l'équipe de Roland BOUSSIN ne pose les nouvelles sablières :

19 octobre 2013, le linteau à changer.

Autant dire, Mr T., qu'il est temps que tu te réveilles...

J'ai demandé à Igor de se tenir prêt à intervenir dans les tout prochains jours.

Jean MIDY, qui, en 1764, a monté la charpente mansardée des écuries, a laissé d'autres marques que les inscriptions gravées sur les sablières, comme sa signature ou le nom de son client LEDIN. Ainsi, ces chiffres romains aussi approximatifs que son orthographe :

19 octobre 2013, le latin de Jean MIDY.

249 ans plus tard, son travail a belle allure :

19 octobre 2013, vue du Sud-Ouest.

19 octobre 2013.

Quant aux lucarnes, ce sont des ersatz, à bazarder selon moi :

19 octobre 2013, une lucarne démontée.

Dominique CHADAL
rédigé le Mardi 22 Octobre 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Photo de famille

Ma grand-mère Julia est entourée de ses quatre enfants. L'aînée, Suzanne, est déjà une jeune fille, alors que Paul porte encore des culottes courtes, même s'il arbore un col dur sur son veston.

Les jumelles, Geneviève et Marie-Thérèse, nées en avril 1913, ne doivent guère avoir plus de trois ans : notez les rubans dans les cheveux et la médaille de baptême, retenue par une chaîne et une petite broche sur la collerette de dentelle.

Il y manque Jacqueline, née en juillet 1918. Nous sommes donc en 1915 ou 1916, au cœur de la grande guerre.

N.D.L.R. : Un air de famille certain entre mon père et sa tante...

Appel à tous (et aux lecteurs de ce blog)

Souscription : engagement de particuliers ou d'associés de fournir une somme convenue pour financer une entreprise, une œuvre commune (TLFI).

Nous lançons une souscription pour mon prochain album, afin d'en financer la production (location du studio, rémunération des séances d'enregistrement - musiciens, ingénieur du son-, mixage, mastering, pressage, conception et impression du livret).

L'opération repose essentiellement sur le mécanisme des pré-ventes d'albums, mais aussi de livres, et de places de concert. J'appelle donc toutes les personnes qui souhaiteraient me soutenir dans ce projet (et en particulier les lecteurs de ce blog), à me retourner le formulaire ci-dessous complété avec leurs nom et adresse à arbon@arbon-lesite.com

D'avance, un très grand merci !

N.D.L.R. : Fait, pour une prochaine "Sainte-Anne à la Chaslerie" !

Je demande aux jeunes classes thibalducienne et waltérienne de l'inscrire d'ores et déjà sur leurs tablettes ; ils peuvent aussi inviter des copains.

Les membres du fan club de notre site favori sont également invités. Il ne me restera plus qu'à rouvrir le salon en temps utile, je pense.
Pas le temps de mettre en ligne les photos prises ce matin. Désolé, je suis débordé.

En quelques mots :
- l'entreprise BOUSSIN-LIEGEAS a relevé de 15 cm, à l'aide de crics et de vérins, la quasi-totalité de la charpente des écuries (le centre, pas les extrémités qui sont solidaires de la maçonnerie ; cela a été possible en raison de la flexibilité de cette œuvre mais il faudra qu'ils reviennent pour opérer de même aux extrémités) ; elle devait achever aujourd'hui l'enlèvement des sablières et des blochets ; le caractère irrécupérable de la plupart de ces pièces de bois est confirmé ; le tenon d'une poutre verticale est cassé car il était pourri ; un faux tenon devra être greffé pour arrimer cette poutre au blochet correspondant ; les autres poutres verticales sont en bon état ;
- Igor et Jonathan commenceront demain les reprises de maçonnerie en haut des murs des écuries de manière à ce que ces derniers puissent bientôt recevoir les nouvelles sablières et les nouveaux blochets, en cours de fabrication ; l'entreprise BOUSSIN-LIEGEAS leur prêtera son laser ;
- puisque je suis très satisfait de l'entreprise BODIN, j'ai demandé à M. COOS de passer me voir mercredi prochain pour qu'on discute, sous le contrôle de M. RONSSERAY, A.C.M.H., de la suite des travaux que je souhaite lui confier ; il s'agira, pour l'essentiel, de la restauration d'autres granits du logis (encadrements de portes et de fenêtres ; pierre du seuil de la cour) ;

Je signale en outre que j'ai reçu ce matin la visite de Me PETITJEAN, huissier de justice, venu constater à ma demande et à toutes fins utiles (sans que cela n'ait quoi que ce soit à voir avec l'intervention en cours de l'entreprise BOUSSIN-LIEGEAS) l'état intérieur des écuries et du colombier. Il a pris de multiples photos, lui aussi.

Enfin, j'indique à Mr T. qu'après le démontage des sablières et de la pièce de bois formant linteau de "sa" fenêtre, il est apparu que ce dernier était en sapin (merci au Tonton que l'on sait - même pas le temps de coller le lien...-) et, surtout, qu'il n'y a qu'une hauteur possible pour le linteau de pierre qui remplacera ce truc immonde, celle que je lui ai dite au téléphone ; donc plus matière à tergiverser, il faut y aller !