Désultoirement vôtre !

Journées Européennes du Patrimoine
rédigé le Mardi 16 Juillet 2013
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Notre série sur les monuments sauvés in extremis par la loi de 1913 s’ouvre avec le CNCS (Centre national du costume de scène et de la scénographie) de Moulins !
Endommagé pendant la Seconde guerre mondiale puis transformé en une caserne de gendarmerie, le bâtiment est voué à la destruction en 1980 lors de sa désaffection. Il est sauvé en 1984, grâce à un classement au titre des monuments historiques qui permet sa restauration !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Juillet 2013
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Denis GERLL en plein cours de maths à ses élèves de terminale du lycée Louis-le-Grand, à la fin des années 1960 sans doute.

Michel BERA me faisait part hier d'une confidence de Denis GERLL. Notre vieux maître considérait que notre année avait été sa meilleure et qu'il "aurait pu nous emmener n'importe où" (sur la planète mathématique, s'entend). Michel est d'avis que tous les anciens de GERLL ont développé auprès de lui et grâce à lui une indépendance d'esprit très particulière, à laquelle on peut les reconnaître. Ce n'est sans doute pas faux ; en tout cas, cela me définirait assez bien, je crois.

Michel, en ayant déjà parlé avec Jean-Marc OURY, voudrait maintenir un lien entre tous les anciens de GERLL. Nous pourrions nous réunir de temps à autre. Je lui ai dit que je serais partant (et même prêt à abriter une agape, si le cœur leur en dit).

La jeune classe thibalducienne m'offre la joie de les revoir le week-end prochain à la Chaslerie. J'avais espéré leur faire rencontrer des artisans que je consulte pour les 5 dernières tranches de travaux de charpente-couverture qui sont encore au programme :
- la restauration de la charpente et de la couverture des écuries ;
- celle du colombier ;
- la restauration des poutres au plafond de mon ancienne chambre dans le logis ;
- le remplacement d'un arbalétrier cassé dans la partie pourtant restaurée de la charpente de la ferme ;
- la modification de la charpente et de la couverture de la partie Sud de la ferme.
Mais la période des congés oblige à différer ces rendez-vous techniques.

Bien sûr, cette jeune classe thibalducienne dont je souhaite l'expansion (mais qui s'habitue, on dirait, à m'appeler Bon-Papa, ce qui me semble encourageant) ne s'intéresse à ce stade qu'à l'"aile de la belle-mère" (écurie et colombier).

Le week-end dernier, ils ont néanmoins pu discuter avec un premier artisan que je leur ai sélectionné. Ils l'ont beaucoup interrogé sur l'isolation thermique et j'ai pu constater que ces jeunes gens s'intéressaient beaucoup à ce sujet et en savaient infiniment plus que moi à ce propos. Voici qui me semble rassurant quant à la suite de la transmission de la Chaslerie que j'essaye d'amorcer.

A noter cependant que cette jeune classe n'exclut pas de faire retailler la charpente d'une partie des écuries (celle correspondant à la future mezzanine) de manière à reporter l'isolation au-delà de cette charpente qui pourrait ainsi rester visible de l'intérieur de la pièce. Pas sûr que les surcoûts ne soient pas dissuasifs. La question devra être décantée, d'abord sous cet angle.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Aout 2013
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On se serait cru dans le métro aux heures de pointe car il y avait, hier soir à Paris, malgré la canicule, un de ces rassemblements tribaux que Carole apprécie tant :

1er août 2013, aperçu de l'affluence.

Nous fêtions l'anniversaire des fistons (35 et 31 ans, que le temps passe vite !) :[img:700]1er août 2013, les deux héros de la fête.[/img]Les pièces rapportées en puissance sinon en titre étaient bien entendu de la fête :[img:900]1er août 2013, jeune classe waltérophile et jeune classe thibalducienne.[/img]Pas fous, les Anciens ont longtemps monopolisé le flanc (je parle ici du dessert...).

1er août 2013, le conseil des Anciens.

N.D.L.R. : La censure est passée par ici.

Monsieur,

Suite à notre discussion dans les combles de l'écurie de La Haute-Chapelle, nous avons décidé de vous présenter à l'échelle 1 ce que pourrait donner l'isolation des pans de toitures en conservant l'ensemble de la charpente apparente.

Afin d'obtenir une résistance thermique conforme aux normes en vigueur, soit au moins égale à 7,5, nous vous proposons un complexe composé de 5 cm de liège (qui travaille aussi comme frein vapeur), d'une première couche de Biofib (chanvre/lin) de 10 cm, d'une seconde croisée de 14 cm et enfin d'un pare pluie en bois compressé de 3,5 cm.

Cet ensemble nous permet d'obtenir un R=7,59 et une excellente gestion des ponts thermiques. En outre, nous proposons sur les chevrons en chêne un bardage en peuplier avec différents niveaux de finition (de bas en haut) raboté main et huile dure, brut de sciage et blanchi, brut de sciage et grisé ou simplement brut de sciage (j'espère que les nuances apparaîtront sur la photo).

Pour une réalisation de ce type, la mise en place d'une VMC double-flux semble intéressante.

Je me permets aussi de vous conseiller quelques ouvrages qui devraient vous permettre de bien vous imprégner du mode de construction que nous préconisons:
- Techniques et pratique de la chaux - Ecole d'Avignon - éd. Eyrolles 2011
- L'isolation thermique écologique - Jean-Pierre Oliva et Samuel Courgey - éd. terre vivante 2010
- L'isolation bio de la maison ancienne - Patric Le Goarnig - éd. Eyrolles 2009
- Traiter l'humidité - Yves Baret - éd. Eyrolles 2011

En espérant répondre à vos attentes, je reste à votre entière disposition afin de vous présenter cette démonstration et éventuellement de vous faire visiter un chantier en cours de réalisation et un gîte réalisé en enduits chaux /chanvre.

Cordialement,

N.D.L.R. : Ce correspondant est celui que j'ai qualifié d'écolo-anar dans un précédent message. On voit qu'il a l'air de connaître son sujet. J'admire qu'il ait eu l'idée d'illustrer son propos par une telle maquette et l'en remercie.
Cette année, le "rallye Bellefontaine" nous a fait visiter Vitré et ses environs. Compte tenu des interrogations soulevées actuellement par la restauration de la Chaslerie, j'en ai profité pour faire un peu d'espionnage industriel.

Ainsi, j'ai relevé :
- dans une cave ancienne, un type de drainage original, en pourtour d'un sol en béton :

7 août 2013, exemple de drainage d'une cave voûtée à Vitré.

- différents types de balustres qui pourraient inspirer la jeune classe thibalducienne pour l'"aile de la belle-mère" :

7 août 2013, un escalier extérieur à Vitré.

7 août 2013, Carole s'entretenant avec Marie-Annick de SAINT-MELOIR.

7 août 2013.

7 août 2013.

7 août 2013.

- une boiserie très bien sculptée mais mal peinte :

7 août 2013, au fond, Pol LE BIGOT, qui coordonne le "rallye Bellefontaine".

7 août 2013.

7 août 2013.

- une boiserie beaucoup plus simple mais bien peinte (pour ma future "chambre mortuaire" ?) :

7 août 2013, Patrice FORGET, notre guide, dans le salon de l'ancienne sous-préfecture.

7 août 2013.

7 août 2013.

- une grille d'entrée de parc, chez Madame de SEVIGNE aux Rochers, qui pourrait servir de modèle à la grille à installer sur le mur entre le manoir et la chapelle :

7 août 2013, grille aux Rochers.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 11 Aout 2013
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En l'état du chantier, il n'y a plus ni salon ni salle à manger à la Chaslerie. Mais on se débrouille très bien avec le fournil du manoir, comme je l'explique à Carole, désireuse de profiter de son séjour pour lancer quelques invitations. Voici en effet un salon du dernier chic...

10 août 2013, salon dans l'arrière-cour.

... et voici une salle à manger très accueillante selon moi :

10 août 2013, salle à manger au rez-de-chaussée du fournil.

On a déjà aperçu la chambre à coucher à l'étage. Certes, il y manque toujours l'eau courante mais on peut rêver devant cette image du confort moderne qui finira bien par nous rattraper un jour peut-être :

Surprise ce soir, W.F. me fait, pour la première fois, part de son intérêt pour poursuivre la restauration de la ferme de la Chaslerie. Je lui montre les devis collationnés pour la charpente et la couverture de ce bâtiment, tout en lui recommandant de bien peser le pour et le contre avant de s'engager.

Au moins, cela me prouve que la greffe semble prendre et que mon souci de faciliter la transmission de cette propriété déclenche un certain écho. Face au même problème, nombre de propriétaires de vieilles pierres que je connais butent sur l'indifférence ou le désintérêt des générations montantes. Il semble que je ne doive pas éprouver cette déception. Touchons du bois !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Aout 2013
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Voici les premières photos de la Chaslerie prises de son drone par Eric PANNETIER avant-hier soir et telles (à la 1ère près) qu'il vient de me les communiquer :

14 août 2013.

Comme on le comprend, j'ai redressé la première. Mais je laisse les suivantes "dans leur jus" :

14 août 2013.

14 août 2013.

Ces premières vues ont été prises avec la caméra standard du drone, orientée horizontalement dans l'axe de progression de l'engin (d'où les vues de toiture lorsque l'altitude s'élève). Eric entendait en effet repérer les lieux avant, le lendemain matin, de fixer sa "GoPro" sur le drone.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Aout 2013
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Hier matin de bonne heure, l'engin a repris sa tournée. Manque de chance, Eric avait oublié le mot de passe de sa GoPro. Donc les photos suivantes ont également été prises avec la caméra standard de l'engin, dont l'axe de prise de vues a toutefois été orienté vers le bas (sauf pour les 7 premières, prises le matin).

Me voici au décollage :

15 août 2013, au moment où j'allais prendre une photo numérique mise en ligne dans un précédent message.

Et voici la série de photos prises dans la foulée. D'abord, à tous seigneurs, tout honneur, la marquise et le marquis, épis de faîtage du colombier :

15 août 2013.

Puis une revue des principaux autres épis de faîtage :

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

Voici enfin les photos prises hier après-midi, après la réorientation de la caméra embarquée :

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

De retour à la Torlière, Eric y a retrouvé le mot de passe de sa "GoPro". Il y a pris la photo suivante pour me montrer la meilleure définition de l'image :

15 août 2013.

Un très grand merci à Eric pour toutes ces belles photos ! Il m'a également communiqué de premiers films vidéos qu'avec Thomas, nous devrions essayer de mettre en ligne dès aujourd'hui. A suivre donc...

Dominique CHADAL
rédigé le Mardi 20 Aout 2013
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Concourson dans la tourmente révolutionnaire

Je relisais l'article que Wikipédia consacre à Concourson-sur-Layon, quand deux chiffres et deux dates ont attiré mon regard dans un tableau sur l'évolution de la population :

1793 : 685,
1800 : 338.

Comment ce village avait-il pu perdre 50 % de ses habitants en l'espace de sept ans à peine ?

Je note au passage que le Dictionnaire historique de Célestin Port, auquel je me réfère si souvent, reste étrangement muet sur la question, passant directement de l'année 1790 (688 habitants) à l'année 1831 (721 habitants). Aussi bien dans l'édition originale que dans l'édition révisée. Ce qui modifie sensiblement la perspective, vous en conviendrez…

Un rapide coup d'œil aux communes voisines confirme le phénomène : Doué-la-Fontaine, Saint-Georges-sur-Layon, les Verchers, Nueil, Vihiers, Montilliers, Coron, Vezins, Chemillé… toutes ont connu une baisse sensible de leur population entre 1793 et 1800.

Et toutes sont également situées dans ce qu'on a appelé la "Vendée militaire" : cette zone, qui déborde largement les limites départementales de la Vendée proprement dite, fut le théâtre d'affrontements sanglants entre Républicains et partisans de l'Ancien Régime. L'affaire avait commencé en février ou mars 1793, lorsque la Convention vota la levée en masse de 300 000 hommes et ne prit fin, après moult épisodes, qu'en janvier 1800.

La Vendée militaire, source Wikipédia

Les registres paroissiaux et d'état civil de Concourson seraient-ils plus bavards sur ce sujet ? Je décidai d'y jeter un œil.

Je note tout d'abord les rédacteurs successifs : le vicaire Blanvillain, qui n'apparaît plus après la fin janvier 1792, le curé Boussinot, qui signe un dernier acte le 31 mai de la même année, temporairement remplacé par le curé de la paroisse de Saint-Pierre des Verchers, enfin l'apparition d'un certain Claude Petit, "desservant" à partir du 9 juillet.

Le registre paroissial s'achève sur ce dernier acte :
"le trois de décembre mil sept cent quatre vingt douze l'an premier de
la République et en attendant qu'on m'ait enlevé les Registres j'ai deservant
soussigné inhumé dans le cimetière de ce lieu Jeanne Rouleau décédée d'hier
agée d'environ cinq ans fille du citoien René Rouleau marchand meunier et
de Jacquine Renard son épouse la sépulture faite en présence du père qui
a signé avec nous."

Il est suivi du texte suivant :
"Le vingt quatre décembre 1792
nous Maire et officier municipal de la commune de Concourson
Reconaison que le citoyen curé nous a remis tous les
Registre."

Cet homme à l'orthographe approximative s'appelle Moreau. Il est accompagné de trois autres officiers municipaux qui signent d'une main peu assurée.

J'ai ensuite la surprise de retrouver Claude Petit dans les registres d'état civil dès le 6 janvier 1793 : il y indique qu'il est "membre du conseil général de la commune de Concourçon" et signe "Claude Petit curé et officier public". En voilà un qui était ouvert aux idées nouvelles ! Il laissera la place à un certain François Salmon, "officier public provisoire", en février 1794, avant de réapparaître en mars 1798 et de s'effacer définitivement devant Nicolas Grignon, "agent municipal", en 1799.

Si les rédacteurs se sont succédé à une cadence accélérée durant cette époque troublée, au moins la continuité des actes a-t-elle été assurée. Voyons maintenant leur nombre et pour cela rien de tel qu'un tableau, qui couvre la période allant de janvier 1790 à septembre 1802 (fructidor an X) :

À première vue donc, rien qui permette de mesurer le dépeuplement de la commune. Les chiffres de l'an II (et, dans une moindre mesure, ceux de l'année suivante) attirent néanmoins l'attention. Pas moins de 90 actes de décès pour l'an II, c'est-à-dire pour la période qui va de septembre 1793 à septembre 1794 !

Le plus souvent, l'officier d'état civil note simplement "mort en son domicile", ce qui ne nous en dit guère sur les causes du décès.

Je note toutefois un commandant du 4e bataillon de la Charente "tué à l'affaire de Trémont" en juin 1793, quatre hommes "tués par accident dans les mines" en janvier 1794, deux soldats morts dans le camp situé sur la commune… et surtout un nombre important de décès de personnes manifestement étrangères à Concourson, à en juger par les lieux d'origine des déclarants, parfois qualifiés de "réfugiés". La guerre de Vendée a certainement entraîné d'importants déplacements de population.

Mais aucune trace de l'un des épisodes les plus meurtriers de cette guerre, sobrement résumé comme suit(1) : "Le général Turreau, le 19 janvier 1794, met en marche les colonnes infernales qui, commandées par Duval, Grignon, Bart et Couzay, traversent toute la Vendée en passant, d'une part, par Brissac, Concourson, Vihiers et Parthenay, d'autre part, à Beaupréau, Chemillé et Cholet, faisant le désert sous leur pas, par le fer et par le feu."

Le général en chef, pressé d'en finir avec l'insurrection, avait donné à ses troupes un ordre parfaitement clair(2) : "On emploiera tous les moyens de découvrir les rebelles ; tous seront passés au fil de la baïonnette ; les villages, métairies, bois, landes, genêts, et généralement tout ce qui peut être brûlé, seront livrés aux flammes."

Ces morts anonymes ne figurent évidemment pas dans les registres d'état civil, mais leur absence hante jusqu'à aujourd'hui les statistiques démographiques.

(1) Notice historique de l'Anjou, par Landais, inspecteur primaire, officier d'Académie, Guérin, Paris, 1890 (Gallica)

(2) Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, ou annales des départements de l'ouest pendant ces guerres, par un officier supérieur des armées de la République habitant dans la Vendée avant les troubles, tome 3, Baudouin frères, Paris, 1825 (Gallica)

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 23 Aout 2013
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Ballonnements

Les ballonnements abdominaux constituent un trouble de santé le plus souvent bénin, mais peuvent se révéler gênants. D'après le site Doctissimo, il s'agit « d'une sensation de gonflement de l'abdomen avec besoin d'éructer ou d'émettre des vents ».

Or un nouveau traitement vient d'être découvert, si j'en juge par la photographie ci-dessous, qu'un mien ami m'envoie et qu'il a prise, me dit-il, « dans une armoire à pharmacie du Cantal ».

Sous-entend-il qu'il faut être gonflé pour écouter du Arbon ?

N.D.L.R. : Dans un ordre d'idées voisin, j'ai reçu hier, d'une correspondante qui souhaite toujours garder l'anonymat quoi qu'il m'en coûte, le courriel suivant :

(début de citation)

Bon papa,

Voici, comme demandé, quelques conseils pour rester en forme et pouvoir encore faire sauter sur les genoux les petits enfants !!! :)
- ne pas sauter de repas : 3 repas par jour
- manger lentement - au moins 20 min et assis, éviter les repas sur le pouce
- boire beaucoup d'eau et de tisane (sans sucre)
- proscrire les aliments suivants: pain blanc, viennoiserie, brioche, gâteaux, frites, chocolat, soda et jus de fruit
- et faire un peu de sport...!

Étape 1 de la diète.
Matin: 2/3 tartines de pain (céréales ou complet), beurre, thé ou tisane, yaourt 0%. Pas de confiture ni jus de fruit!
Midi: crudités (privilégier tomates, salade, concombre), viande ou poisson grillé avec légumes à volonté (privilégier les légumes verts-haricots, courgettes, épinard, poireau), yaourt 0% ou/et 1fruit
4h: 1 fruit ou 1 yaourt ou 1 carré de chocolat noir uniquement + une dizaine de noix ou amande ou une tranche de jambon de dinde ou porc et thé
Soir: crudité ou bol de soupe, poisson blanc ou viande blanche ou deux oeufs (éviter la viande rouge) + légumes a volonté, yaourt 0%.

Dans cette 1ère phase (qui doit durer jusqu'à avoir perdu 2/3 du poids voulu), pas de pâtes, riz, ni pommes de terre et pas de sucre ni le matin ni après 17h.
Il est toutefois conseillé de manger ce que l'on veut au cours d'un repas par semaine!!
Par contre, il risque d'être difficile de ne pas faire la cuisine du tout pendant cette période! Il faudrait se mettre un peu au fourneau au moins pour réchauffer qq plats...
En somme, il faut remplir le frigo et le placard avec des yaourts/fromage blanc/petits suisses 0%, du canderel ( sucre sans sucre), du jambon blanc (porc/dinde), de la viande des grisons ou bresaola, des boîtes de thon ou sardine ou maquereau- si possible sans huile- des briques de soupe aux légumes, des conserves de ratatouille et haricots verts, des tomates, du concombre, des fruits (qq noix ou amandes, pommes, brugnons- pas de banane trop calorique), une tablette de choc noir...

Je crois que c'est à peu près tout... Avec tout ça, vous allez retrouver la forme, c'est sur!! - 1kg par semaine!

Ensuite en phases 2 puis 3 - qui servent à perdre plus doucement et à stabiliser le poids- il faut réintégrer petit a petit d'autres aliments... Mais je vous ferai un petit topo en temps voulu!!

J'espère que ces petits conseils vous serviront!

Merci encore pour cette semaine à la chaslerie et la belle excursion aux îles chausey.

À très bientôt

(fin de citation)

Devant une exhortation si gentiment (et si savamment) exprimée, j'ai commencé ce régime dès ce matin. Inutile de vous dire que mes fournisseurs habituels au marché de Domfront en étaient les premiers étonnés.

Guy HEDOUIN
rédigé le Vendredi 23 Aout 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Annonces - Ailleurs
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Voyez ceci pour votre pilote...

Oulala le régime, donc mardi abstinence pendant la sortie ? Cela va être difficile de nous regarder manger.

Et le parquet, avance-t-il ?

Bonne apm

N.D.L.R. : Oulala, quel questionnaire !

Le pilote devrait revenir un de ces jours avec sa GoPro. Pas facile de caser un rendez-vous. Et, en plus, il nous faudrait un temps clair et sans vent.

Pour ce qui est du régime, ne vous faites pas trop de souci. De toutes façons, les V.M.F. de la Manche me sont si sympathiques que leur conversation me nourrit.

Quant au parquet, je viens de répondre par anticipation...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Aout 2013
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Nous avons accompagné hier nos amis des V.M.F. de la Manche dans leur promenade à travers le bocage saint-lois.

Première étape, dans la brume matinale, au manoir de Saint-Ortaire, très remarquablement restauré par la dynamique et bienveillante déléguée des V.M.F. pour la Manche, Sinikka GALLOIS, ainsi que son époux :

27 août 2013, le manoir de Saint-Ortaire.

27 août 2013, aperçu de la façade principale du manoir de Saint-Ortaire.

27 août 2013, l'arrière du manoir de Saint-Ortaire.

Je me suis intéressé à la chapelle attenante tandis que Carole admirait les jardins en rêvant d'en créer et d'en entretenir de semblables à la Chaslerie :

27 août 2013, dans les jardins du manoir de Saint-Ortaire.

27 août 2013, dans les jardins du manoir de Saint-Ortaire.

27 août 2013, dans les jardins du manoir de Saint-Ortaire.

Nous avons poursuivi par la visite de diverses autres propriétés dont le château d'Agneaux où nous avons déjeuné, qui fut acheté par le sympathique propriétaire actuel au père, proche du P.C.F., d'un célèbre magistrat (dont un frère a été mon élève à l'E.N.A.)...

27 août 2013, la ferme du château d'Agneaux.

27 août 2013, aperçu du château d'Agneaux.

... le château de Saint-Quentin-d'Elle de la famille LEVARD, vraisemblablement dû au même architecte que les superbes hôtel de Beaumont à Valognes et château de Pont-Rilly à Négreville...

27 août 2013, le château de Saint-Quentin-d'Elle.

... avant de terminer notre périple par l'intéressant château de Saint-Pierre-de-Semilly qui se transmet par les mâles de la famille de MATHAN depuis 1326 (excusez du peu !) :

27 août 2013, le château de Saint-Pierre-de-Semilly.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Aout 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Profitant de ma venue dans le bocage vendéen à l'occasion du mariage d'un neveu de Carole, j'ai souhaité faire un tour à Rochefort, afin de jeter un coup d'œil au chantier de "L'Hermione".

Fort de mes souvenirs d'escale de la "Royale" et d'une récente sortie en mer sur le "Marité", j'ai voulu en apprendre davantage sur ce chantier qui dure depuis 6 ans de moins que ma restauration de la Chaslerie.

Planning du chantier de l'

Voici d'abord quelques chiffres pour mesurer l'ampleur du problème :

Les chiffres-clés du chantier de

Et, maintenant, prenez-en plein les mirettes !

L'

J'ai encore du mal à faire admettre par certains acteurs du dossier, et non les moindres en pratique, que la couverture des écuries devra, après restauration, être bicolore (ardoises sur les brisis et tuiles sur les terrassons). Un certain jeune homme s'était d'ailleurs exprimé récemment sur ce sujet, non sans une certaine véhémence.

Les photos suivantes de la corderie royale de Rochefort, prises lors de ma récente visite de "L'Hermione" suffiront-elles à convaincre la jeune classe thibalducienne ainsi que ma meilleure moitié ?

25 août 2013, l'entrée de la corderie royale de Rochefort.

25 août 2013, la façade de la corderie royale donnant sur la Charente.

25 août 2013, le pavillon à l'autre extrêmité de la corderie royale.

Et que l'on n'aille pas prétendre que ces couvertures bicolores sont une fantaisie de restaurateur maniaque de monument historique car, à l'origine, il en allait bien ainsi (la reproduction suivante est très mauvaise mais c'est tout ce que j'ai trouvé en ligne ; l'original peut cependant être admiré au musée de la marine à Paris) :

Le port de Rochefort par Joseph VERNET.

J'espère qu'avec ces dernières preuves de la validité de mes affirmations, ce débat, d'ailleurs intéressant, sera enfin clos.

Je signale cependant qu'à Rochefort, les tuiles employées sont romaines et non plates comme à la Chaslerie. Mais cela tient à une histoire beaucoup plus ancienne que le XVIIIè siècle, évidemment.
Renaud CAMUS
rédigé le Dimanche 1er Septembre 2013
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Deux détails de "Cincinnatus recevant les députés de Rome" attribué à Gillis Mostaert (c 1534-1598) pour les figures et Jacob Grimmer (c 1526-1590) pour les paysages ; musée des Beaux-Arts d'Orléans :

N.D.L.R. : Merci. Cela nous donne une idée de l'ambiance à l'époque où la Chaslerie fut bâtie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 1er Septembre 2013
Vie du site - Entretien du site - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
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En vue de ma réunion de demain avec notre jeune "geek", je suis en train d'essayer de choisir la musique qui accompagnera les films sur la Chaslerie enregistrés à partir du drone.

J'hésite entre des airs de luth (ceux interprétés par Isabelle VILLEY lors de notre fête d'il y a deux ans) ou bien de clavecin (ceux joués par François MOREAU à la même occasion ou à une autre).

Plus précisément, mon cœur balance entre "Guardame las vacas" de Luis de NARVAEZ et "Les barricades mystérieuses" de François COUPERIN.

Lequel de ces airs vous semblerait le plus représentatif de la Chaslerie ? Aidez-moi à me décider, s'il vous plaît.

A moins qu'on ne se lâche carrément...