Désultoirement vôtre !

Bonjour!

Nous avons supprimé le enduit, et la moitié du plafond, et jhonathan a également aidé à réparer le tracteur.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, dans la partie aménagée n'importe comment par les prédécesseurs.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, vue vers les combles.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, vue directe sur un escalier témoignant d'un goût très sûr, du moins d'après un comique troupier.

N.D.L.R. : Merci Igor, on commence à y voir un peu plus clair !
Comme on le constate sur la troisième photo, nous veillons à maintenir opérationnel le bizarre passage vers la chambre du 2ème étage du colombier (celle de Mr T.), la seule que l'on puisse utiliser à ce stade-ci du chantier...

Pour les travaux intérieurs de l'aile "de la belle-mère", je viens de suggérer à Mr T. une nouvelle idée à laquelle j'ai pensé en découvrant l'attrait du 1er étage des écuries, enfin débarrassé des horreurs et cloisonnements stupides accumulés là, en dépit du bon sens, par nos prédécesseurs.

Il s'agirait d'aménager les pièces de réception au 1er étage des écuries, de manière à pouvoir y bénéficier de l'ampleur des volumes et de la vue sur la charpente et ses croix de Saint-André. Par voie de conséquence, on transformerait le rez-de-chaussée des écuries en chambres, ce qui fournirait l'occasion de repenser calmement les ouvertures de ce niveau à propos desquelles la D.R.A.C. a émis certaines réserves.

Si l'on arrive à trouver le meilleur emplacement de la cuisine, il me semble que ce basculement du projet aurait du sens. Observons au passage qu'il simplifierait grandement le problème des cheminées (il y en a deux superposées, dans le projet actuel) puisque, dans mon hypothèse, une seule, à l'étage, suffirait. Cela paraît valoir la peine d'y réfléchir tant qu'il en est temps.

J'ai donc proposé à Mr T. de venir se faire une opinion sur place...

Un hindou grimé en singe participe à une procession à l'extérieur du temple d'Hanuman, à New Delhi, le 25 avril, à l'occasion d'Hanuman Jayanti, fête célébrant la naissance du dieu-singe Hanuman. Ce dernier, divinité de la force, est vénéré en raison de son indéfectible dévouement au Seigneur Rama. (AFP PHOTO/ MANAN VATSYAYANA)

... en compagnie, bien sûr, de la demoiselle à l'écharpe blanche (qui a accepté ce matin d'être ma dernière "amie Facebook", ce dont je la remercie).

Au courrier, ce matin, une bonne nouvelle : le permis de construire relatif à l'aile "de la belle-mère" est accordé...

... mais aussi une moins bonne : une nouvelle réglementation fait son apparition dont j'ignorais l'existence, à savoir la "réglementation thermique 2005".

Je n'ai pas de doute sur le fait que les travaux envisagés permettront de satisfaire à ces nouvelles contraintes. Néanmoins :
- qui dit 2005 laisse entendre que, dans ce domaine non plus, les progrès ne sont pas finis. Déjà Google me signale qu'il existe une "réglementation thermique 2012" et même une "2013", et encore une "2015". Donc on n'a pas fini d'être (...) !
- qui pourra m'expliquer pourquoi les monuments historiques, notamment ceux qui, après 22 ans de travaux, ne sont toujours pas chauffés (!), devraient respecter les dernières lubies para-écolos de nos technocrates modernes ? J'avais cru lire quelque part que l'heure était désormais au "choc de simplification administrative". Aurais-je rêvé ?
Suivez le guide ! Je vous emmène au château de Beauregard, à côté de Blois !

11 mai 2013, au château de Beauregard.

J'ai vu là des plafonds à la française qui m'ont fait rêver...

Dans la "galerie des portraits", longue de 26 mètres et large de 6, Paul ARDIER, ancien trésorier de l'Epargne (c'est-à-dire ministre des finances) de trois rois dont Henri IV, a fait peindre le plafond avec de la poudre de lapis-lazuli (qui valait à l'époque 7 fois le prix de l'or). On connaît les noms des peintres, Jean MOSNIER et son fils Pierre, artistes blésois alors renommés et dont on retrouve les œuvres à Cheverny (plafond de la salle des gardes) et à Paris, à la chapelle du Val-de-Grâce et au Palais du Luxembourg :

11 mai 2013, dans la "galerie des portraits" de Beauregard.

11 mai 2013, dans la "galerie des portraits" de Beauregard.

11 mai 2013, dans la "galerie des portraits" de Beauregard.

Ce serait là un modèle beaucoup trop somptueux pour la restauration des plafonds du rez-de-chaussée de la Chaslerie. Mais l'époque est la bonne. Donc allons voir dans les pièces voisines...

Dans la bibliothèque, qui a remplacé au XIXè siècle un jeu de paume, je ne suis pas sûr que les peintures des plafonds soient très anciennes :

11 mai 2013, dans la bibliothèque de Beauregard.

Mais, dans le "cabinet des grelots" qui jouxte la bibliothèque dans une tour, les boiseries furent commandées par Jean du THIER, secrétaire d'Etat du roi Henri II, à Scibec de Carpi, ébéniste du roi qui réalisa également les lambris de la galerie François 1er à Fontainebleau et le plafond de la chambre d'apparat d'Henri II au Louvre. Hélas, son plafond de Beauregard fut décapé au XIXè siècle :

11 mai 2013, le plafond du "cabinet des grelots" de Beauregard.

La peinture du plafond de la "salle Louis XIV" fut également réalisée pour Jean du THIER, mais pas en lapis-lazuli cette fois :

11 mai 2013, plafond de la "salle Louis XIV" de Beauregard.

Observons également les portes de cette salle Louis XIV, le recto...

11 mai 2013, une porte de la "salle Louis XIV" de Beauregard.

... et le verso, beaucoup plus simple :

11 mai 2013.

Enfin, terminons notre visite par un tour à la cuisine où l'on remarque une batterie de cuisine du XIXè siècle...

11 mai 2013, dans la cuisine de Beauregard.

... et un très beau mobilier massif :

11 mai 2013, dans la cuisine de Beauregard.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Mai 2013
Journal du chantier - Administration - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Désultoirement vôtre !
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Cette fois-ci, me voici de nouveau dans mon rôle préféré de gardien de la Chaslerie. J'ai récupéré des fatigues de mes récents partiels à la fac et, après le départ de Carole, tout redevient enfin calme autour de moi.

L'installation matérielle me suffit. Après que nous avons hésité à louer un meublé à Domfront, j'ai résolu de camper dans la chambre de Mr T., au 2ème étage du colombier. La chambre de W.F., au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, reste scotchée, en espérant que les poussières du chantier ne l'aient pas atteinte. Donc, la chambre de Mr T. est la seule pièce ici où je puisse encore dormir la nuit et me retirer le jour en cas de coup de barre. Igor et Jonathan ont aménagé un passage, au milieu des gravats, pour que je puisse m'y rendre. Il n'y a pas de draps ni de taies d'oreiller mais je ne sais où je pourrais en retrouver dans ce capharnaüm. Dans l'immédiat, on s'en passera.

Tout à l'heure, je pourrai m'atteler aux corvées administratives qui m'attendent dans les prochains jours. D'abord, mettre de l'ordre dans tous les papiers accumulés depuis plusieurs semaines. Ensuite, commencer à préparer les déclarations de revenus. Voir comment s'y prendre pour essayer de remédier aux dernières difficultés apparues avec la D.R.A.C. Refaire le point sur les devis reçus, sur les financements envisageables et, si possible, lancer de nouvelles tranches de travaux sans trop tarder, en donnant la priorité absolue à l'aménagement intérieur du fournil de la ferme (mais il faudrait que M. DUVEAU m'en passe la clé) et à la restauration d'une chambrette en soupente au 1er étage du bâtiment Nord. Bref, tout cela est assez barbant mais il faut désormais y passer...

La journée d'Igor et Jonathan a été consacrée à faire le vide au rez-de-chaussée des écuries :

13 mai 2013, au rez-de-chaussée des écuries.

Je leur ai en effet demandé de commencer à démonter la souche actuelle de cheminée afin de dégager la charpente en vue de sa prochaine restauration.

Je n'ai toutefois pas encore signé le marché des travaux de charpente et de couverture car je souhaite mettre Roland BOUSSIN en concurrence. En effet, ses devis sont toujours très élevés comme je m'en suis encore rendu compte à propos des travaux de changement de poutres nécessaires au grenier du logis.

Le problème est qu'il y a de moins en moins d'artisans capables de mener à bien les travaux de restauration des monuments historiques. Et l'on sait, par exemple, que des maçons parmi les plus qualifiés en la matière n'hésitent pas à s'entendre pour fausser les marchés au détriment des payeurs c'est-à-dire, au premier chef, des clients comme moi.

(...)
Cette fois-ci, c'est parti pour le démontage de la cheminée des anciennes écuries :

15 mai 2013, le début du démontage de la cheminée des écuries.

Selon Jonathan, il n'y a pas la moindre trace de suie dans le conduit.

J'ai fait disposer dans la cour le sommet d'une ancienne souche de cheminée que m'a donné mon ami Jean LEMARIE il y a déjà un certain temps et que je gardais en réserve. Je pense qu'il ferait parfaitement l'affaire pour la souche à remonter.

15 mai 2013, 4 granits donnés par Jean Lemarié.

Jonathan me dit que ces granits ont 10 cm de large et 10 cm de long de moins que le haut de la souche qu'il vient de démonter. Voici donc qui devrait permettre de donner satisfaction, sur ce point du moins, à la conservation régionale des monuments historiques.

Un maçon passé me voir ce matin pour affiner son devis relatif au grand escalier du logis me confirme qu'il y aurait là de quoi couronner les boisseaux tubés de deux conduits de cheminée. Or c'est bien ce dont nous avons besoin, si du moins Mr T. accepte, comme je le lui recommanderai, d'implanter des inserts performants dans les deux cheminées prévues sur les plans de Lucyna.

Voici le courriel que je me propose d'adresser d'ici demain à M. Arnaud TIERCELIN, ingénieur du patrimoine, en poste à la direction régionale des affaires culturelles de Basse-Normandie :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Par L.R.A.R. du 4 avril dernier, M. le conservateur régional des monuments historiques de Basse-Normandie m'a transmis, au titre du manoir de la Chaslerie :
- une « Autorisation DRAC sur dossier n° AC 061 201 13 00003 »,
- une analyse de projet portant la référence FH.

Sur le bordereau revêtu de sa signature, M. HENRIOT n'a pas manqué de m'informer que « cette décision peut faire l'objet d'un recours devant le tribunal administratif compétent dans un délai de deux mois à compter de sa réception ».

Or l'analyse de projet qui, selon l' « Autorisation AC » en question, comporte des conditions à celle-ci (en réalité, une réserve et cinq conditions) appelle de ma part une série d'observations que je souhaiterais soumettre, au moins verbalement, à la D.R.A.C. de Basse-Normandie avant de donner éventuellement à ce dossier la suite qui apparaîtrait nécessaire.

Puisque vous êtes désigné par ladite « Autorisation AC » pour assurer le « contrôle scientifique et technique » de ce dossier, je me permets de solliciter un rendez-vous avec vous afin d'essayer de dissiper ce que je considère, en l'état du dossier, comme une série de simples malentendus.

Je désirerais en effet :
- vous préciser les diverses erreurs de fait que comporte l'analyse de projet en question, étant entendu que (1) les deux kilogrammes de documents mis à grands frais dans les circuits administratifs, à quoi s'ajoute une « étude préalable » en plusieurs exemplaires elle aussi, comportaient, me semble-t-il, nombre d'informations utiles qui paraissent avoir échappé et (2) il aurait été loisible, avant de m'adresser une L.R.A.R. comportant un tel délai impératif, de venir sur place pour s'assurer de la pertinence de diverses appréciations ou même de m'interroger par téléphone, courriel, courrier simple ou tout autre moyen au choix de la conservation régionale à qui je me serais fait un grand plaisir de répondre tout aussi simplement ;
- vous prier de me communiquer les éléments de doctrine, ou tous autres documents pertinents, très importants en l'occurrence, qui ont permis à l'administration des affaires culturelles d'approuver, sur le même monument historique, le percement de 20 ouvertures (si je compte bien), pour la plupart très mal réalisées sans aucun doute, lorsque, il n'y a pas si longtemps, le propriétaire de la Chaslerie était conseiller général de l'Orne, et qui, aujourd'hui, s'opposeraient au percement d'une seule ouverture dans les règles de l'art ; à cet égard, je rappelle que cette unique ouverture nouvelle serait elle-même volontairement compensée, dans le projet récemment soumis à la D.R.A.C., par (1) l'occultation de deux fenêtres très laides ainsi que (2) la réduction en fenêtre d'une porte non moins incongrue et, de surcroît, ratée par nos prédécesseurs respectifs ;
- vous prier d'expliciter en tant que de besoin diverses appréciations sur les petits bois et vitrages de diverses ouvertures, sujet sur lequel, comme nombre d'amateurs de vieilles pierres dont plusieurs éminents, je vous tiens évidemment pour un expert.

Avant de conclure ce courriel, il me semble utile de souligner que le projet qui vous a été soumis a été très mûrement réfléchi. Comme la D.R.A.C. le sait, il est destiné à favoriser la transmission d'un monument historique trop longtemps malmené à un jeune homme qui a le courage de se lancer dans une telle aventure, en prenant ainsi le relais des efforts consentis depuis 22 ans pour sauver ce monument, tâche encore inachevée à ce jour. Dans ce contexte, je pense qu'il serait fâcheux, dans l'intérêt-même du monument, de dissuader ce jeune homme courageux en confirmant des contraintes qui s'avèreraient pour le moins contestables. Au contraire, et puisque l'opération forme un tout et que l'état du colombier adjacent appelle des interventions lourdes d'urgence, il pourrait paraître très souhaitable et particulièrement judicieux de programmer dans les meilleurs délais le subventionnement de la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, selon les termes et dans le prolongement de l' « étude préalable » que vous connaissez.

Dans l'attente du plaisir de vous rencontrer, je vous prie d'agréer, cher Monsieur, l'assurance de mes sentiments cordiaux.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

P.S. du 17 mai 2013 à 3 h 30 : courriel envoyé.

P.S. du 18 mai 2013 : M. TIERCELIN m'a téléphoné dès hier pour proposer de passer à la Chaslerie jeudi prochain, ce que j'ai immédiatement accepté.

Carole me presse de rendre habitable une partie de la Chaslerie. C'est compréhensible et je partage ce souhait. Mais elle ne se rend pas compte des contraintes qui sont les miennes ni des doutes que j'éprouve parfois (à vrai dire, de plus en plus souvent) devant l'ampleur et la complexité de la tâche, en tout cas à mon échelle.

Quant à Mr T., il m'a tenu hier, au sujet d'un intermédiaire sinon obligé, du moins protégé, que je lui avais recommandé, des propos plus durs que je ne l'aurais imaginé de sa part.

A ce stade du chantier, nous éprouvons tous, semble-t-il, le besoin de reprendre notre souffle.

P.S. : En tout cas, Carole m'a fourni le drap et les taies d'oreiller qui manquaient à mon squat de la chambre de Mr T. Donc nous progressons.

Squat allemand, photo trouvée en ligne. A la Chaslerie, nous n'en sommes quand même pas là, que diable !

J'ai trouvé Igor ce matin en train de retirer les gravats tombés au rez-de-chaussée des écuries :

22 mai 2013, Igor en fée du logis.

Le fait est que le conduit de cheminée a été démonté dans ce bâtiment jusqu'au niveau du plancher du 1er étage :

22 juin 2013, au 1er étage des écuries, vue vers le Sud.

Il y a là un très beau volume. Mais Mr T. préfère s'en tenir aux plans de Lucyna, c'est-à-dire chambres à l'étage et salles à vivre au rez-de-chaussée.

22 juin 2013, au 1er étage des écuries, vue vers le Nord.

Plus exactement, il m'a dit que si je voulais procéder aux changements de programme que je préconise, il n'y voyait pas d'inconvénient si je finançais les travaux. N'est-ce pas qu'il est rigolo, ce garçon ?

M. Arnaud TIERCELIN repart à l'instant. La réunion a duré 1 h 30 (à quoi s'ajoutent pour lui 2 h 30 de trajet puisque son bureau est à Caen). Je pense qu'elle a été très utile. Elle a permis de corriger certaines erreurs d'appréciation du dossier, dont plusieurs tenaient d'ailleurs à l'imprécision du travail de l'architecte. Après avoir discuté dans mon bureau, nous avons fait le tour des chantiers en cours (aile "de la belle-mère", cage d'escalier du logis et plafond de mon ex-chambre, mur Ouest de la douve Nord). M. TIERCELIN a pris de nombreuses photos.

Sur le fond, j'ai suggéré que nous pourrions renoncer à percer une troisième fenêtre à l'Est du futur salon de l'aile de la belle-mère si nous étions autorisés à éclairer les volumes des écuries actuelles par de petites ouvertures discrètes sur la façade Ouest. Je pense que mon interlocuteur - qui m'a très finement manifesté qu'il a de bonnes lectures - a bien saisi et su apprécier comme il convient le caractère positif et raisonnable de cette idée.

S'agissant de la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, M. TIERCELIN m'a recommandé de ne pas attendre pour saisir la D.R.A.C. du devis actualisé.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 23 Mai 2013
Ferronnerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Bien que mon reportage au Portugal soit tronqué, voici quelques belles grilles observées à Guimaraes ou dans ses environs :

18 mai 2013, grille sur un clocher à Guimaraes.

Remarquez en particulier les deux personnages en haut de la grille et les têtes de dragons à ses angles...

18 mai 2013, autre grille du même clocher à Guimaraes.

Observez la qualité exceptionnelle de ces portes :

18 mai 2013, sas d'entrée dans un bâtiment religieux transformé en musée à Guimaraes.

Les mêmes sous un autre angle :

18 mai 2013, grilles à Guimaraes.

Il y a là de quoi en remontrer au meilleur forgeron de l'Orne ; les grilles de Carrouges n'ont qu'à bien se tenir !

J'ai également remarqué cette forme de barreaux de fenêtre dans un château voisin :

19 mai 2013, au

Mandatée par ERDF, l'entreprise flérienne Orn'Elagage vient de me faire signer l'autorisation d'élaguer les arbres situés à proximité des lignes électriques et d'abattre un vieux peuplier, mort cet hiver, qui me servait de paratonnerre en limite du "champ des nièces de Jeannette" (il y a quelques années, la foudre avait explosé son jumeau).

Au verso du document, je scanne les schémas suivants :

Distances minimales à respecter entre les arbres et les lignes électriques.

Séance de travail avec Roland BOUSSIN. Les temps sont durs pour tout le monde. Nous avons examiné comment réduire ses devis grâce à une meilleure organisation du chantier, notamment en adaptant le parapluie nécessaire.

Pour la ventilation de la couverture des écuries, M. TIERCELIN avait suggéré de recourir à la pose d'"égouts ventilés" plutôt que d'un nombre trop important de passe-barres en plomb ou de chatières en tuiles périgourdines. Mais Roland BOUSSIN pense que, avec cette idée, on aboutirait à un résultat plus disgracieux.

Une note positive cependant : il n'est pas nécessaire de monter les nouvelles cheminées avant d'avoir achevé la pose des tuiles sur les terrassons. Il sera en effet facile de découvrir en temps utile et en tant que de besoin.