Désultoirement vôtre !

Igor et Jonathan ont fait place nette au 1er étage des écuries :

9 février 2013, vue vers le Sud (on aperçoit le mur de refend édifié dans les années 1950 pour soutenir la cheminée).

La poutre qui barre le volume a, bien entendu, vocation à disparaître. Elle sera retirée par Roland BOUSSIN dès qu'il interviendra sur le chantier de restauration de cette charpente.

9 février 2013, vue vers le Nord ; le mur du fond appartient à la tour Louis XIII.

Observez bien cette dernière photo. Ne remarquez-vous rien de particulier (outre la confirmation que les LEVÊQUE ont laissé les lieux dans un état de dégradation avancée, cf. le plancher pourri) ?

Rapprochons-nous du mur de la tour Louis XIII, tel qu'on l'aperçoit désormais du 1er étage des écuries :

9 février 2013, une trace d'ancienne ouverture suspecte...

Il y a là une grande cicatrice verticale. C'est une découverte pour moi. De quoi peut-il s'agir ? J'ai d'abord pensé à une porte ou plutôt à une fenêtre qui aurait ouvert la tour Louis XIII vers le Sud, avant que, au 18ème siècle, les écuries ne soient édifiées là ; il aurait fallu la boucher pour construire la façade Ouest de ces écuries.

Mais Igor m'a fait remarquer que, derrière cette importante fente verticale, la maçonnerie était embrasée "en V" :

9 février 2013, une meurtrière inédite !

Il paraît donc vraisemblable que nous venons de mettre à jour une meurtrière qui a près de 4 siècles ! Mais toujours pas de trésor...

P.S. : On aperçoit sur ces photos une planche à voile récupérée dans la ferme de la Chaslerie quand je l'ai achetée, il y a une quinzaine d'années. S'il se trouve des amateurs parmi les visiteurs de notre site favori, je la leur donne bien volontiers.

Pensez vous que cette poutre soit là pour faire joli ? Moi non. Avant de vouloir la supprimer, il faudra s'assurer qu'elle n'intervient pas dans la solidité de l'ensemble.

Jolie découverte, il me semble plutôt percevoir un arrondi. A droite on dirait une reprise de maçonnerie. D'autres photos seraient intéressantes.

Vous transmettrez le bonjour à Madame.

N.D.L.R. : Non, je peux vous rassurer, cette poutre ne participe nullement à la solidité de l'ensemble. Ce n'est pas un travail de charpentier. Elle avait été posée là, à l'évidence, par un fermier pour monter une cloison en colombages dont il reste des traces. Si vous y tenez, interrogez donc Lucyna GAUTIER ou Roland BOUSSIN qui n'auront aucun mal à vous confirmer cet état de fait.

9 février 2013, agrandissement d'un détail d'une photo précédente montrant que la poutre en question est simplement posée sur la charpente ancienne ; on aperçoit également, sur la gauche, des vestiges de cloison en torchis.

Par ailleurs, je ne suis pas sûr de comprendre vos remarques sur la meurtrière ; je confirme cependant le "plan en V" de l'ouverture. La photo suivante montre imparfaitement le côté abîmé de l'embrasure mais je vous certifie qu'il n'y a pas de doute à avoir :

9 février 2013, aperçu de la face droite de la meurtrière donnant sur le 1er étage des écuries.

Enfin, vous ne réagissez pas à propos de la planche à voile. J'en déduis que ce n'est pas vous qui irez cette fois-ci faire le play-boy sur les plages du Cotentin...

Bonjour,

Merci pour les nouvelles photos.

La meurtrière donne dans quelle pièce et quelle direction ?

Pour comprendre la haute portée philosophique du texte, il faut au moins 7 ans de formation dans une école d'architecture et la formation à Chaillot qui s'en suit.

Et sur cet air-là ça ira ?

Bonne journée !

N.D.L.R. : La meurtrière donne vers le Sud et les écuries, ce qui n'est pas surprenant puisque, pendant un siècle et demi, la tour Louis XIII était là et n'avait comme vis-à-vis que le colombier, pas encore rendu habitable, ce qui fut fait en même temps que les écuries furent construites. D'où les toits mansardés en 1764.

Comme vous, cela ira mieux quand la dame de la Torlière effarouchée voudra bien émerger du mutisme où je semble l'avoir plongée avec mes dernières (toujours fines) remarques !

Pensez-vous qu'il y avait un mur de courtine entre la tour Louis XIII et le colombier?

Si je me souviens bien, au rdc de cette tour, il y a également une embrasure de tir.

Cette tour, vous la datez de quelle époque ?

Bonne après-midi !

N.D.L.R. : A dire vrai, le bas de la façade Ouest des écuries est d'une couleur différente du dessus, ce qui donne à imaginer qu'il ait pu y avoir deux périodes de construction de ce mur.

Ceci dit, la présence d'une meurtrière orientée vers le Sud à l'angle Sud-Ouest de la tour Louis XIII, sur laquelle vous m'aviez interrogé il y a quelque temps, nous indiquerait que, si mur de courtine il y a eu, il devait être assez bas. Il faudrait que je vérifie sur place la hauteur des pierres blanches et que je la compare à celle de cette meurtrière. Je tâcherai de vous préciser cela mardi.

Quant à la tour que j'appelle Louis XIII, elle est d'un style sensiblement différent du logis qui, lui, est daté de 1598. Donc j'imagine qu'elle a été bâtie, au plus tôt, par le fils de René LEDIN, ce dernier étant le (re)constructeur de la Chaslerie ; il s'agirait alors de François LEDIN qui fut vicomte de Domfront, le premier de la famille ; aurait-il voulu ériger une telle tour (et en dresser la rutilante verge de 15 mètres) pour fêter cette promotion sociale ? C'est fort possible. Or, au premier étage de cette tour Louis XIII, dans la pièce qui me sert de bureau, il y a une cheminée ornée des armes des LEDIN et des CROISILLES, ce qui rappelle l’union de Pierre V LEDIN (1666-1715), arrière-petit-fils de René, et de Catherine de CROISILLES. Donc cela nous permet de conclure que la date de construction de cette tour Louis XIII est, au plus tard, de la fin du XVIIème siècle.

Il y a donc, au pire, un flou d'une bonne cinquantaine d'années. Je ne sais pas en dire plus, du moins avec certitude, à ce stade de mes investigations, connaissances et réflexions. Pour ma part, j'incline à penser que cette tour serait l'œuvre du vicomte François.

N.D.L.R. 2 : Pas besoin d'attendre mardi, je viens de retrouver une photo qui permet de répondre à votre question sur la présence d'une courtine :

14 juin 2009, la tour Louis XIII, les écuries et le colombier vus de l'Ouest.

La hauteur de l'embrasure de tir est compatible avec le haut des pierres plus claires. Il semble donc qu'un mur de courtine ait existé, à une époque, entre la tour Louis XIII et le colombier. Ce mur serait néanmoins postérieur à la tour mais, peut-être, concomitant au colombier, du moins si l'on en juge par les cicatrices de la maçonnerie...

N.D.L.R. 3 (du 1er mai 2023 à 3 heures) : Selon ma dernière compréhension de ce mur, la couleur claire de son bas tiendrait à un échange-standard du parement extérieur quand il s'est agi, une première (?) fois, de lutter contre des dégâts des eaux à répétition. Plus précisément, je ne crois plus à l'hypothèse de l'existence d'une courtine à cet endroit. A l'époque où l'"aile en retour" existait encore, j'imagine que la cour était ouverte à l'Ouest et, probablement, au Sud aussi, avec le colombier déjà, à la place qu'on lui connaît.
Sur ma suggestion, Mr T. participe aujourd'hui et demain à des "journées de formation" organisées par la "Demeure Historique" à l'intention des propriétaires de monuments historiques. Il s'agit de leur expliquer les aspects administratifs des différents types de travaux, un sujet dont on a vu à quel point il me laisse perplexe.

Voici ce qu'il m'écrit ce soir :
"J'ai passé la première journée de formation DH : ils sont allés trop vite sur certains points et n'étaient pas toujours parfaitement clairs à l'oral mais c'était globalement très intéressant et avec de bons supports écrits. Et le déjeuner avec d'autres propriétaires était sympa. C'était bien de voir les problématiques des uns et des autres.
Demain, je recommence mais sur le thème des travaux sur bâtiments inscrits cette fois."

J'espère donc que Mr T. voudra bien nous apporter la bonne parole en nous permettant de nous y retrouver dans toutes les formalités administratives qu'il convient de respecter.

Bonjour,

Si vous êtes à la Chaslerie, pensez à me faire une photo extérieure de la supposée latrine ou garde-robe. Vous devriez vous pencher (sans tomber) sur ce sujet ô combien très important et remontant à la nuit des temps.

Bonne lecture !

N.D.L.R. : Amusant, le co-signataire prénommé Jean, par ailleurs ingénieur des ponts, est un de mes anciens condisciples chez GERLL (où je l'enfonçais d'ailleurs...). Ecrire 30 pages sur les chiottes, c'est quand même assez fort, il faut le dire ! Voici d'ailleurs un lien vers son site...

Donc, si je comprends bien, les latrines de la tour Sud-Ouest seraient du type "latrines à conduit biais", vertical en l'occurrence. Voici leur débouché au pied de la tour (petit problème : je ne me rappelle plus l'usage que je prévoyais pour les tuyaux que j'ai fait passer dans ce conduit. Ravages de l'âge...).

16 février 2013, le débouché du conduit des latrines, au pied de la tour Sud-Ouest.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Février 2013
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Je lis, dans le bouquin de STEWART, que "les taxinomistes ont d'ores et déjà recensé plus d'un million et demi d'espèces distinctes(...) (dont) 300 000 espèces de plantes, 40 000 espèces de champignons et autres espèces non animales, et 1,25 million d'espèces animales - dont 1,2 million d'invertébrés, sans colonne vertébrale à l'instar des escargots et des crevettes, parmi lesquels 400 000 coléoptères, comme les scarabées. (...) Les vertébrés comptent plus de 60 000 espèces, dont 30 000 poissons, 6 000 amphibiens, 800 reptiles, 10 000 oiseaux et plus de 5 000 mammifères. Parmi les mammifères, plus de 630 espèces sont des primates, l'ordre des animaux qui comprend les lémuriens, les singes et les hommes."

Sur ce, je vous laisse. Tout ça, c'est pas tout, j'ai encore des moutons à compter...

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 18 Février 2013
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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L'écriture est une question d'angle. Exprimer une idée, ou une sensation, sans sombrer dans la platitude ou passer à côté, est un exercice de finesse, un peu comparable à l'atterrissage d'un avion : il faut s'approcher du sujet avec la bonne incidence. Cela tient à trois fois rien. Un mot ou une formule un tant soit peu impropre, une attaque lourde ou facile, et l'on s'écrase dans le lieu commun. A l'inverse, une périphrase allusive, une approche trop vague et détournée, et l'on ne dit rien de ce qu'on croit raconter.

Il y faut le ton, l'esprit, le rythme, la musique. Comment décrire une scène ? Comment camper un personnage ? Comment révéler la vérité d'une situation ? Le bon angle est subtil. Quand on le trouve, il fait chatoyer le récit de mille nuances qu'on n'a même pas besoin d'y mettre, car elles apparaissent d'elles-mêmes, comme la lumière qui se décompose dans un prisme produit un arc-en-ciel.

Tout se joue souvent dès la première phrase. Celle du Procès, de Kafka, (« On avait sans doute calomnié Joseph K., car sans qu'il eût rien fait de mal, il fut arrêté un matin ») est un exemple parfait d'"incipit" réussi. Tout est dit de ce que développera le roman par la suite. Mais on n'est pas toujours forcé d'aller ainsi droit au but. Partir sur un détail, ou emprunter un chemin détourné, peut être aussi la bonne approche.

Maupassant, spécialement dans ses contes, sait parfaitement trouver cet angle d'écriture dont je parle. Mais le maître absolu de l'exercice, et de ses multiples variations, c'est La Fontaine. Sa façon d'aborder ses personnages, de les habiller - ou pas - en animaux, de leur faire vivre des fables, c'est-à-dire des histoires "mensongères", mais qui "contiennent des vérités qui servent de leçons", et la cohérence de style qui court à travers l'ensemble de son recueil, témoignent à cet égard d'une virtuosité sans pareille. L'art d'écrire avec lui devient le jeu d'écrire, et personne, jamais, n'y a excellé autant que lui.

N.D.L.R. : Brooklyn Follies (2005), Paul Auster : « Je cherchais un endroit tranquille où mourir. ». A lire à l'occasion.

Ou encore : Les Chants de Maldoror (1870), Comte de Lautréamont : « Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. » Bon programme pour un site favori...

Ou encore : Du côté de chez Swann (1913), Marcel Proust : « Longtemps je me suis couché de bonne heure. » Et ça continue.

Bonsoir,

On dirait que l'on ne chôme pas à la Chaslerie.

Les linteaux ont souffert lors de l'incendie (heureusement qu'il y a de la colle glue ..) La cage d'escalier en pierres apparentes n'est pas mal. Je pense que vous l'enduirez.

Puisque vous parlez de M. TIERCELIN, il y a du nouveau sur son site.

Bon courage !

Bonjour,

Concernant le problème du chauffage au sol, je vous confirme qu'il n'y aura aucun souci de diffusion avec vos tomettes.
Nos nombreuses expériences depuis 30 ans me permettent de vous l'assurer.
Vous aurez seulement une inertie plus importante
(lorsque vous rencontrerez Michel JARDIN, n'hésitez pas à lui poser la question...).

Sinon, concernant vos enduits naturels sur placo, il serait préférable d'utiliser du fermacell avec des enduits de finition en terre, en chaux (en pâte ou en poudre) ou en pâte à papier.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci pour les conseils ! A bientôt !

J'ai reçu cet après-midi le dossier de demande de permis pour l'aile "de la belle-mère". Je mets en ligne ici les documents qui me semblent les plus intéressants pour les visiteurs de notre site favori ; en clair, je leur fais grâce du formulaire qui fait pourtant partie du dossier. A mon habitude, je commenterai en tant que de besoin les planches mises en ligne, ce qui me permettra d'ailleurs d'en prendre connaissance.

Je commence par le rapport de présentation du projet :

A la 2ème ligne du premier paragraphe, il est inexact de prétendre que la prolongation de l'avenue de la Chaslerie date de 1900 pour sa partie sur le Tertre-Linot. Cette avenue se prolongeait bien entendu, dès le 18ème siècle au plus tard, jusqu'au bourg de La Haute Chapelle. Il en reste des vestiges (qui mériteraient d'être protégés) sur le fond de mon voisin FAVERIS, jusqu'à la route qui dessert la maison de Maxime. Au-delà, c'est moi qui ai arasé le talus, à l'abandon depuis longtemps, quand j'ai restauré la portion d'allée vers le bourg.

Dans la légende sous la photo, l'incendie date de 1884, non de 1885.

Au 2ème paragraphe de cette page 2 de ce rapport, il est inexact de prétendre que tous les planchers du colombier datent du 20ème siècle. En effet, le plafond de la cuisine actuelle (au rez-de-chaussée du colombier) date de la mi-18ème siècle, lorsque le colombier fut rendu habitable dans ses actuels deux niveaux inférieurs, afin, sans doute, de loger le chapelain alors attaché à la Chaslerie. On peut imaginer que ces travaux furent concomitants de l'intervention de Jean MIDY, le charpentier des toits mansardés qui a signé en 1764 une sablière des écuries (ainsi que, deux ans plus tôt, une seconde, à la cave).

J'approuve le qualificatif de "désastreux" accolé aux travaux du Tonton que l'on sait.

Bien que cette page de garde indique que Carole et moi sommes les maîtres d'ouvrage (ceci pour tenir compte du fait que nous sommes actuellement les seuls propriétaires du manoir), je rappelle que l'aménagement de l'aile "de la belle-mère" est un projet de Mr T qui pourra le mettre en œuvre dès que des formalités relatives à une S.C.I. auront pu être réglées.

La photo aérienne a été trouvée sur "Google maps". Comme on le voit, elle date de l'époque où je commençais à restaurer le mur de terrasse. N'hésitez pas à vous reporter à la "Photothèque" de notre site favori pour retrouver à quelle date cette photo aérienne a pu être prise.

Ce plan de masse comporte diverses erreurs :
- les talus qui y figurent ont été arasés par moi il y a plusieurs années, en vue de faciliter l'entretien des abords du manoir ;
- le mur de terrasse est un peu plus long qu'indiqué au Sud et un peu plus court au Nord ;
- le mur du manoir au fournil est un peu plus court au Nord ; les portails indiqués n'existent pas (d'ailleurs, il n'y en aura qu'un au plus).

Ces remarques sont sans incidence sur le projet de Mr T.

Le plan cadastral est de 1824. La photo est antérieure à l'écroulement de la tour, intervenu en 1934 (de mémoire).

Ces deux cartes postales sont importantes pour le dossier car ce sont elles qui fondent notre prétention à redonner à la couverture des écuries (donc, le moment venu, du colombier également) son caractère bicolore originel. La reproduction mise en ligne ici n'est pas fameuse mais, pour un professionnel comme Roland BOUSSIN qui a pu étudier les photos anciennes, il n'y a pas de doute sur l'emploi originel d'ardoises sur les brisis et de tuiles sur les terrassons. C'est ainsi que nous allons procéder dans le cadre des prochains travaux de restauration de la charpente et de la couverture des écuries, travaux qui seront lancés dès que nous en aurons reçu l'autorisation au vu du présent dossier.

Nous entrons ici dans la partie du dossier destinée à expliciter l'état présent.

[Image introuvable]

Nous en arrivons enfin au projet proprement dit :

Et, pour finir, un dessin d'"intégration paysagère" (cette expression barbare désigne sans doute une pièce demandée dans ce dossier) :

Il me semble que ce projet se présente bien. Les progrès sur la cage d'escalier sont appréciables. La gestation a parfois été un peu laborieuse, ne serait-ce qu'en raison de la multiplication justifiée (et que l'on aimerait pouvoir qualifier de légitime) des intervenants, mais le résultat est très satisfaisant selon moi. Bravo à tous !

Maintenant, je peux vous avouer que la principale raison pour laquelle je n'avais pas commencé de réels travaux dans l'aile "de la belle-mère" était que je ne savais pas comment résoudre le problème de l'escalier. Vous avez trouvé une solution à laquelle je n'avais jamais pensé, qui est à la fois commode et élégante. Pour ceci aussi et surtout, bravo !

Je compte déposer le dossier demain en mairie de La Haute Chapelle.
Jonathan poursuit son œuvre de démolition :

1er mars 2013, dans le passage vers la terrasse.

De l'autre côté du passage vers la terrasse, je constate qu'il s'agissait bien d'une porte, assez finement maçonnée. Je n'ai jamais vu d'arc de décharge aussi important à la Chaslerie. Ne s'agirait-il pas là d'un vestige d'un ancien manoir, bien antérieur à 1598 ?

1er mars 2013, un mystère serait-il en passe d'être percé ?

J'ai déposé ce matin, en mairie de La Haute-Chapelle, les 5 exemplaires de ma demande de permis relative à l'aile "de la belle-mère". Voici ce dépôt :

1er mars 2013, le dossier (en 5 exemplaires) de demande de permis d'aménagement de l'aile

Il paraît qu'un exemplaire doit rester en mairie, un deuxième doit être envoyé à la préfecture, un troisième à la D.T.O. (ce qui veut dire D.D.E.), un quatrième au S.T.A.P. Quant au cinquième, il doit m'être retourné quand le permis sera accordé.

Je vais vous donner un truc : si vous désirez revoir les 4 émissions que FR3 Basse-Noemandie a consacrées en décembre dernier à "la vie de château", le plus simple est sans doute d'aller sur Youtube et d'y demander penadomf (penadomf, c'est le pseudo de mon adresse de courriel, pena comme La Haute Pena, surnom de La Haute Chapelle, et domf comme Domfront). Compris ?

Pascal POIRIER
rédigé le Dimanche 3 Mars 2013
Journal du chantier - Sculpture - Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
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J'ai le plaisir de vous informer de mon nouveau site internet !

Pascal POIRIER Sculpteur. Maître Artisan. M.O.F
99, avenue du président Coty
61600 LA FERTE-MACE
Tel : 06.70.60.25.46

Détail de la poupe d'une frégate qui a valu à Pascal POIRIER son diplôme d'

N.D.L.R. : Très beau site, magnifique travail, nerveux et enlevé ! Merci, on note aussi les références du frangin en plus de celles de l'épouse dont on appréciait déjà le talent ! Et on retrouve avec plaisir notre Sainte Anne favorite, qui illustre la difficulté particulière de la sculpture du granit...

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 4 Mars 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Aujourd'hui, un peu de droit canon.

N.D.L.R. : Tu es en train de redécouvrir le mariage putatif, bien connu des étudiants de 1ère année de licence en droit... Mais es-tu sûre de tes calculs ? Je ne sais pas comment ça marche avec le droit canon mais, avec notre droit civil, deux cousins germains, par exemple, sont parents au 4ème degré. A part ça, je me demande si, avec un nom pareil, le dernier curé et l'agent municipal dont tu parles n'étaient pas des ancêtres de "golden boys"...

N.D.L.R. 2 (du 27 mars 2013) : J'ai trouvé un document comparant les degrés de parenté en droit canon et en droit civil.