Désultoirement vôtre !

Plusieurs visiteurs de notre site favori n'ont pas tardé à me demander lequel choisir des deux recours qui, à notre connaissance, vont être engagés contre le schéma régional éolien de Basse-Normandie, à savoir celui de l'"Union des Parcs et Jardins de Basse-Normandie" et celui de BNE-FED.

J'ai fait part verbalement de ma préférence à ceux qui m'ont contacté. Je prendrai demain le temps d'expliciter, ici et par écrit, ce choix et ses raisons.
Comme promis, voici mon point de vue sur les deux recours qui sont en train d'être préparés en vue d'obtenir l'annulation du schéma régional éolien de Basse-Normandie :
- celui initié par l'"Union des Parcs et Jardins de Basse-Normandie" (UPJBN) et "des adhérents de la Demeure Historique, œuvrant à titre personnel" ;
- celui décidé hier par BNE-FED dans les conditions que j'ai racontées.

Dans le souci de favoriser des échanges utiles entre ces deux groupes, j'ai cherché, au cours des dernières semaines, à rapprocher les personnes de ma connaissance effectivement en charge de la préparation de ces recours, ce qui m'a permis d'apprécier l'esprit dans lequel chacun travaillait et de percevoir le malaise suscité par les procédés de l'un des deux groupes.

Ainsi, selon mes informations :
- le premier recours est préparé avec, selon ses auteurs, un souci d'efficacité qui les conduit à solliciter, comme on l'a vu, des signatures de co-demandeurs sans effort pour informer ces derniers du contenu du recours, ni encore moins pour les associer à sa préparation ; accessoirement, si j'ai bien compris, ce recours veillera à ne pas risquer de froisser l'amour-propre de fonctionnaires en place qui ont concouru à la préparation de l'arrêté contesté ;
- le second recours émane d'un groupe d'individus habitués, de longue date, à lutter de façon concertée contre les implantations d'éoliennes ; depuis que je les fréquente, j'ai pu apprécier la sincérité de leur engagement, leur compétence sur le sujet, le caractère démocratique de leurs méthodes de travail et la fermeté de leur résolution à remporter la victoire.

Or, il me semble que deux raisons importantes militent en faveur du choix du second recours plutôt que du premier :
- tout d'abord, pour être efficace, le recours doit s'appuyer sur une réelle connaissance du territoire bas-normand ; par le maillage de son organisation et par sa culture et sa pratique d'échanges d'informations, BNE-FED me paraît, pour autant que je puisse l'apprécier à ce stade, mieux à même de faire remonter de la base les éléments de fait de nature à étayer solidement son dossier ;
- au cours des tentatives de rapprochement auxquelles j'ai cru devoir me livrer, j'ai constaté que les réticences émanaient du premier groupe et pas du tout du second ; prétendre, comme le fait ce dernier, que la pluralité des recours aiderait à la bonne administration de la justice ne me convainc pas.

Au fond, ce que j'ai le plus déploré dans le schéma régional éolien tel qu'il a été approuvé par le préfet de région, c'est qu'il a été préparé en catimini par des fonctionnaires coupés du terrain, et sans effort de prise en compte des remontées d'informations à partir de la base. Je ne voudrais surtout pas que de tels procédés, consistant à édicter des normes importantes de façon, au mieux, technocratique et arbitraire, puissent avoir de nouveau cours à l'occasion de la révision du schéma régional éolien qui a d'ores et déjà été décidée par le nouveau préfet de région. La façon dont l'UPJBN et "des adhérents de la Demeure Historique, œuvrant à titre personnel" ont opéré à ce jour amène à s'interroger sur leur aptitude à dialoguer avec toutes les parties concernées, c'est-à-dire à représenter légitimement le terrain pour aider l'administration à prendre les meilleures décisions.

C'est pourquoi je recommande à tous ceux qui s'interrogeraient encore sur le recours auquel s'associer de choisir le second.

C'est le choix que j'ai d'ores et déjà effectué pour le compte de l'"Association pour le développement durable de l'Ouest Ornais et de ses environs". A ma connaissance, le choix de l'"Association pour la restauration, l'animation et la préservation du manoir de la Chaslerie" est encore ouvert ; elle va devoir opter très rapidement puisque la liste des demandeurs de chacun des deux recours doit être finalisée sans faute pour la mi-décembre, sans qu'il soit possible de repousser cette échéance.

P.S. du 27 novembre 2012 : Après en avoir débattu en bureau, l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" a décidé d'adhérer au recours de l'UPJBN. L'argument qui a fait pencher la balance a été notre souci de continuer à favoriser le dialogue avec toutes les parties concernées.
Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 26 Novembre 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Je me jette à mon tour dans le grand bain de la blogosphère, en créant un blog consacré à mes recherches et mes aventures généalogiques.

Mon objectif est de partager ma passion avec ceux que cela intéresse. N'hésitez pas à y poster vos commentaires et vos suggestions, afin que je puisse progresser.

Amicalement,

Dominique Chadal
dominique.chadal@gmail.com

N.D.L.R. : "entre autres clients le Prince de Galles", on en est toujours fiers, on dirait... On attend la suite !

Il semblerait que l'"Association pour le développement durable de l'Ouest Ornais et de ses environs" soit encore trop jeune pour ester en justice.

J'ai en effet tardé à envoyer à la préfecture de l'Orne les paperasses nécessaires pour son enregistrement. Hervé TEXIER me laisse entendre que, pour pouvoir attaquer le S.R.E., il aurait fallu que les annonces légales de notre nouvelle association aient été publiées avant l'arrêté préfectoral contesté.

Je vais donc me rapprocher de l'UPJBN pour savoir si je ne pourrais pas me substituer, dans la liste des adhérents à son recours, à l'"Association pour la restauration, l'animation et la préservation du manoir de la Chaslerie". Cette dernière pourrait alors se joindre au recours de BNE-FED.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Novembre 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Fac
0
Il se passe de drôles de trucs dans le ressort de la cour d'appel de Pau.

Qu'aurait dit mon sosie ?

Jacques-Marie FOURCADE (1779-1862), président de la cour d'appel de Pau, par Eugène DEVERIA.

N.B. : Jacques Marie Fourcade, né a Vic-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) le 4 juin 1779, mort à Pau (Basses-Pyrénées) le 23 juin 1862, entra dans la magistrature en 1814, sous la Restauration. Il était conseiller à la cour royale de Pau, lorsqu'il fut élu, le 23 juin 1830, par 72 voix (142 votants, 153 inscrits) député des Hautes-Pyrénées au collège de département. Il adhéra à la révolution de juillet, fut réélu, le 10 avril 1831, par 55 voix (91 votants, 154 inscrits), fit partie de la majorité ministérielle, et échoua, le 5 juillet 1834, dans le 1er collège électoral des Hautes-Pyrénées, avec 28 voix contre 75 à M. Dintrans, élu. Promu président de chambre à la cour de Pau par le gouvernement de Louis-Philippe, il termina sa carrière dans cette ville avec le titre de président honoraire. Chevalier de la Légion d'honneur.

Jean-François LEMIERE
rédigé le Dimanche 2 Décembre 2012
Livre d'or - Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
0
Bonjour,

Passionné par les vieilles pierres, je suis un fervent défenseur du patrimoine. Ces dernières années, j'ai parcouru l'Orne et découvert de jolies ruines. Certaines malheureusement, après quelques années, ont été pillées et d'autres détruites. J'aimerais bien visiter la ruine du château que vous dénommez X. Se situe-t-elle dans l'Orne ou en Mayenne ?

N.D.L.R. : Pourriez-vous me rappeler la date du message de ce blog qui a attiré votre attention ? Cela me permettrait de vous répondre par courriel car, si j'ai occulté ce nom sur notre site favori, ce n'était sans doute pas sans raison.

En tapant "X Chaslerie" sur Google, je retrouve néanmoins un message du 27 mars 2011. Si c'est à celui-ci que vous faites allusion, je peux vous répondre que les ruines en question se trouvent dans la Mayenne.

Chers amies et amis

Le texte du recours gracieux doit être arrivé aujourd'hui chez le Préfet.
Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse concernant ce recours.
Vous avez toute liberté de le faire suivre à vos médias de proximité (journaux, radios...).
Comme requérant, vous pouvez adjoindre vote nom comme contact presse en mentionnant vos nom, téléphone et département.

Bien cordialement,

Hervé TEXIER

(début de citation)

Communiqué de Presse de BASSE NORMANDIE ENVIRONNEMENT

RECOURS CONTRE LE SCHEMA REGIONAL DE BASSE - NORMANDIE
Halte au délire éolien !
Sur 1814 communes, seules 145 sont épargnées par les éoliennes !

Le Schéma Régional Eolien (SRE) de Basse-Normandie a été approuvé par l’arrêté du Préfet de région le 28 septembre 2012.
L’association Basse Normandie Environnement, 47 autres associations environnementales et de très nombreux citoyens demandent par un recours gracieux le retrait de cet arrêté.
Les requérants en dénoncent les irrégularités juridiques
- absence de participation du public à l’élaboration du SRE,
- parodie de concertation des collectivités territoriales, du public effectuée durant les deux mois d’été
- violations de la constitution du 4 octobre 1958, de la charte de l’environnement, des lois du Grenelle I et II

Notre démarche a pour buts, entre autres, de vouloir éviter
- une atteinte irréversible au cadre de vie des habitants des zones rurales
- la destruction de la cohésion sociale
- une altération reconnue de la santé des riverains
- une dégradation de notre patrimoine culturel, naturel, paysager
- un impact additionnel néfaste à la biodiversité déjà bien mal en point
- une livraison de notre territoire au profit de sociétés privées.

Ce schéma est une erreur manifeste d’appréciation du fait de la violation des objectifs du développement durable. Il ne démontre pas la pertinence sociétale, économique, écologique de cette industrie pour la Basse-Normandie.

Contact presse :
Hervé Texier
BNE / FED
06 89 58 70 27

(fin de citation)
Tout juste rentrée, je consulte votre site : Que de travaux réalisés en si peu de temps... en vous lisant, et scrutant votre plastique sur le sol (cf. votre photo) je suis comme Guy, assez dubitative..., je pense à ma cave où des pavés autobloquants avaient été préconisés afin de permettre la respiration naturelle des vieilles pierres...

Voyez :
- ce lien sur la chaux
- cet accès à des liens sur l'isolation de murs de pierre par l'intérieur
- cette annotation ci-dessous trouvée sur un forum.... si cela peut vous aider et surtout vous éclairer...

(début de citation)

Isolation de murs en pierre par l'intérieur
Grâce à votre forum, j'ai pris conscience des problèmes posés par l'isolation des murs en pierre par l'intérieur. En effet, il peut y avoir un risque de condensation entre la pierre, l'isolant et la paroi nouvelle en placoplâtre. De mon point de vue, ce risque n'est pas le même en hiver ou en été :
- en hiver, le froid venant de l'extérieur, il ne peut pas y avoir de condensation du côté du placoplâtre qui est chaud.
- en été, le froid est à l'intérieur des vielles maisons, l'air chaud extérieur est saturé en eau. Il peut donc y avoir condensation sur le placoplâtre qui est alors la cloison froide.
Ma question est la suivante :
Il y a deux manières de poser l'isolant :
-mettre le pare vapeur côté pierre
-mettre le pare vapeur côté placoplâtre.
Je suggére de poser le pare vapeur côté pierre. L'isolant n'est alors jamais exposé à de l'air humide puisqu'il est enfermé entre le pare vapeur et le placoplâtre tous deux étanche. Ai je raison ?
D'autres problèmes sont liés à l'isolation en particulier la respiration naturelle des murs en pierre qui sera supprimée par l'étanchéité apportée. Quand je parle de respiration, il ne s'agit pas du renouvellement de l'air mais de la régulation de son humidité. Aujourd'hui, par exemple, les plantes d'intérieur se plaisent chez moi parceque l'air n'est pas sec et je ne suis jamais enrhumé. Mon seul problème de fond est celui des économies d'énergie.
Merci d'avance aux répondeurs.

(fin de citation)

N.D.L.R. : Et vous ne nous dites pas quel est ce forum ni en quoi a consisté la réponse.

0
Voici, pour Igor et Jonathan, quelques images de murs incas qui me paraissent de nature à inspirer les meilleurs maçons de la Terre...

Détail d'un mur de temple à Cuzco.

Et, si cela ne suffit pas, voici une vidéo sur "Les secrets de la construction de Machu Picchu" et une seconde sur d'autres constructions mégalithiques à travers le monde. De quoi rêver longtemps...

N.D.L.R. : Merci. Tous mes voeux également à votre équipe, en espérant qu'en 2013 nous obtiendrons enfin du comité départemental du tourisme qu'il finance des panneaux routiers vers la Chaslerie et d'autres sites qui le mériteraient plus que certains.
Eric PANNETIER
rédigé le Lundi 31 Décembre 2012
Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
0

Marion PEETERS à Cuzco, Peru !
Tous droits vous sont acquis, enfin raisonnablement...
Il s'agit d'une forteresse INCA, Sacsayhuamàn, en bordure nord de Cuzco.
Et où l'Espagnol, encuirassé, a perdu bcp de monde... il y a une justice.
Les ruines de Sacsayhuamán dominent la ville de Cuzco. On estime que plus de 20 000 hommes travaillèrent pendant 50 ans à la construction de l'immense citadelle fortifiée.
Combien de tonnes, et le mystère subsiste ???

Voici le texte du courriel que je viens d'adresser à l'"Union des parcs et jardins de Basse-Normandie" :

(début de citation)

Bonjour et bonne année !

Ayant adhéré (au titre de l'"Association pour la restauration, l'animation et la préservation du manoir de la Chaslerie") au recours que vous avez formé contre le schéma régional éolien de Basse-Normandie, je m'étonne de n'avoir d'autre nouvelle de vous que par le relevé bancaire indiquant que vous avez encaissé mon chèque le 28 novembre dernier.

Serait-il possible d'avoir communication des textes dont, à ma connaissance, notre association est signataire ?

Salutations distinguées,

PPF

(fin de citation)

P.S. (à 12 h 18) : Je reçois à l'instant un courriel de l'ami qui a préparé le recours de l'UPJBN. Voici ce message :

(début de citation)

Cher Pierre-Paul,

Notre recours gracieux a été adressé au préfet de région le 13 décembre, dont l'accusé de réception est daté du lendemain.

Nous avons 174 participants, tous représentés par l'UPJBN (donc un seul signataire, Didier Wirth). Nous ne pouvons pas tenir tous ces participants au courant de chaque événement, ce serait un travail écrasant (la plupart des participants n'ont pas fourni leur adresse Internet). Le mémoire gracieux ne constitue au demeurant qu'un texte intermédiaire ; il ne contient, à dessein, qu'une partie de nos arguments, et minore donc notre action.

Je t'enverrai le mémoire contentieux quand il aura été mis au point avec l'aide de notre avocat Me Labrusse, qui sera le seul à le signer, en vertu de son mandat général de représentation.

Bonne année, et bien à toi.

(fin de citation)
Chers amis de l'Orne,

Je vous invite à vivement protester auprès du préfet contre cette aberration qui consiste à installer des éoliennes dans une forêt, en l'occurence la forêt de Halouze, près de Flers.
De notre côté nous allons protester de façon officielle au nom de BNE/FED.
Vos courriers permettront de soutenir le nôtre.

Bien cordialement,

Hervé Texier
BNE / FED
06 89 58 70 27
Hélène LEROY
rédigé le Dimanche 6 Janvier 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
0
L'architecte normand du Cotentin (Tatihou) au Mozambique (Ilha de Mozambique)‏

Yorick Houdayer, l'architecte des deux mondes !

Le passé architectural des anciennes colonies portugaises... grandeur et décadence...

N.D.L.R. : Très beau reportage, merci !