Plus de 160 sénateurs appellent François Bayrou à revoir la feuille de route énergétique de la France
Plus de 160 sénateurs de la droite et du centre ont appelé mercredi François Bayrou à «renoncer» à la publication imminente de la future programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), fustigeant l'absence de «vision globale» derrière cette feuille de route. Dans un courrier largement cosigné, les parlementaires interpellent le Premier ministre pour l'inciter à «reprendre le travail» sur les ambitions énergétiques de la France afin de «permettre au Parlement de voter sur le futur mix énergétique» du pays.
N.D.L.R. : Très bien, il est grand temps d'ouvrir les yeux et de réagir avec vigueur !
Désultoirement vôtre !
lefigaro.fr
rédigé le Jeudi 13 Mars 2025
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 13 Mars 2025
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé hier
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - La SVAADE - La SVAADE (animations et visites) - Vers un bouquin ? - Anecdotes - Annonces - A la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé hier
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - La SVAADE - La SVAADE (animations et visites) - Vers un bouquin ? - Anecdotes - Annonces - A la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
Journées (et une partie des nuits pour ce qui me concerne) consacrées, avec le concours actif de Guillaume BEESAU, à la préparation de la deuxième édition de l'"ouvrage THUAUDET". Celle-ci serait présentée sous le double timbre de La SVAADE et de "Les amis de la Chaslerie".
Plusieurs annexes supplémentaires sont prévues, dont l'une récapitulant les spectacles organisés par La SVAADE, de sa fondation en 2020 à 2025, et une autre, qui serait présentée sous forme d'interview des propriétaires, exposant les joies et les peines de la vie au service d'un monument historique, c'est-à-dire quelques particularités essentielles d'un tel chantier de restauration.
On recherche une belle photo de type "portrait" pour la couverture (avis aux photographes amateurs du secteur) ; cette fois, l'ouvrage serait doté d'une couverture cartonnée.
La parution est prévue, dans toute la mesure du possible, au premier semestre 2025.
Plusieurs annexes supplémentaires sont prévues, dont l'une récapitulant les spectacles organisés par La SVAADE, de sa fondation en 2020 à 2025, et une autre, qui serait présentée sous forme d'interview des propriétaires, exposant les joies et les peines de la vie au service d'un monument historique, c'est-à-dire quelques particularités essentielles d'un tel chantier de restauration.
On recherche une belle photo de type "portrait" pour la couverture (avis aux photographes amateurs du secteur) ; cette fois, l'ouvrage serait doté d'une couverture cartonnée.
La parution est prévue, dans toute la mesure du possible, au premier semestre 2025.
«C’est parfois la même chose, la menace russe et la menace terroriste» : le nouveau narratif anxiogène de la Macronie
Le narratif de la Macronie visant à convaincre de la menace existentielle venant de Russie adopte de nouvelles couleurs. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, puis la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, ont affirmé à plusieurs reprises que Samuel Paty avait été assassiné par un Russe tchétchène.
Le narratif de la Macronie change au gré des événements et de leurs intérêts. Et voilà que le parti de la guerre instrumentalise l’assassinat de Samuel Paty par un islamiste pour nourrir leurs discours va-t-en-guerre. Et pourquoi pas même faire une pierre deux coups, en montrant du doigt le Rassemblement national (RN) et en soulignant la menace existentielle que constitue la Russie. Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a accusé le RN de se montrer pusillanime sur la menace russe. « Ceux qui assassinent Samuel Paty, c’est qui ? Ce sont des citoyens russes, tchétchènes. La Russie, ce sont des centaines de citoyens qu’elle ne veut pas reprendre (...) Or, c’est parfois la même chose la menace russe et la menace terroriste », a-t-il affirmé hier sur CNews. Et d’ajouter : « Ils sont fichés S, radicalisés, islamistes, ils sont Russes et la Russie ne les reprend pas. » Pour le garde des Sceaux, Marine Le Pen est « obsessionnelle sur le Maghreb », soulignant le « deux poids deux mesures » du RN, en particulier avec l’Algérie.
Jamais depuis l’assassinat de Samuel Paty le gouvernement et la Macronie n’avaient pointé du doigt la nationalité russe de l’assassin. Eh oui, quand le narratif mérite d’être réajusté, tous les moyens sont bons. Sur Sud Radio ce jeudi 13 mars, le ministre de l’Intérieur a réitéré ses propos, alertant sur la principale menace islamique en France, celle provenant de l’Etat islamique au Khorassan, branche de l’EI active en Asie centrale. Or le ministre oublie de dire que les islamistes d’Ingouchie, du Daguestan ou de Tchétchénie sont des opposants radicaux à Vladimir Poutine et à l’État russe. Par ailleurs, Abdullakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, un Tchétchène de 18 ans, bénéficiait du statut de réfugié. Est-ce la responsabilité de la Russie si la France accueille volontiers des islamistes sur son sol ? Et si, en raison de décisions de justice défavorables, ils se voient rester sur le territoire ? La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a elle aussi voulu rappeler que « Samuel Paty a été tué par un Russe, un Tchétchène » et qu’en matière de terrorisme, « le rôle de la Russie est engagé ». En effet, la Russie est comme la France une cible fréquente du terrorisme islamique, comme l'a rappelé en mars 2024 l'attentat (revendiqué par l'État islamique au Khorassan) du Crocus City Hall de Moscou, qui a fait 143 morts. « Il ne s’agit pas de faire peur aux Français, de les manipuler, mais juste de leur donner la réalité de la menace russe, qui est une menace réelle et sérieuse », a-t-elle asséné. Et pourtant, ce nouveau narratif semble bien être adopté pour détourner le regard des Français des nombreuses menaces qui dépassent celle provenant de Russie.
Mickaëlle Paty, sœur du professeur tué, n’a pas du tout goûté au lien établi par la Macronie. Au Figaro, elle a tenu à recadrer le gouvernement : « Je suis stupéfaite d’entendre de la bouche de la porte-parole du gouvernement que le rôle de la Russie est engagé dans l’attentat contre mon frère Samuel Paty, alors que rien, durant toute l’enquête, n’a permis de faire le moindre lien entre le terroriste Anzorov, réfugié en France, et la Russie. » « L’attentat contre mon frère ne peut servir les intérêts de la politique étrangère ou politicienne du gouvernement », a-t-elle ajouté, qui répond aussi au sujet de l’attentat d’Arras : « S’il est à déplorer que les États ne reprennent pas leurs ressortissants, c’est l’État français qui a refusé, sous la pression de militants de gauche, d’expulser la famille du terroriste qui a tué Dominique Bernard ». En février 2014, la famille de Mohammed Mogouchkov, l’assassin de Dominique Bernard, aurait dû être expulsée du territoire national mais des associations l’en avaient empêché.
Le narratif de la Macronie visant à convaincre de la menace existentielle venant de Russie adopte de nouvelles couleurs. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, puis la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, ont affirmé à plusieurs reprises que Samuel Paty avait été assassiné par un Russe tchétchène.
Le narratif de la Macronie change au gré des événements et de leurs intérêts. Et voilà que le parti de la guerre instrumentalise l’assassinat de Samuel Paty par un islamiste pour nourrir leurs discours va-t-en-guerre. Et pourquoi pas même faire une pierre deux coups, en montrant du doigt le Rassemblement national (RN) et en soulignant la menace existentielle que constitue la Russie. Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a accusé le RN de se montrer pusillanime sur la menace russe. « Ceux qui assassinent Samuel Paty, c’est qui ? Ce sont des citoyens russes, tchétchènes. La Russie, ce sont des centaines de citoyens qu’elle ne veut pas reprendre (...) Or, c’est parfois la même chose la menace russe et la menace terroriste », a-t-il affirmé hier sur CNews. Et d’ajouter : « Ils sont fichés S, radicalisés, islamistes, ils sont Russes et la Russie ne les reprend pas. » Pour le garde des Sceaux, Marine Le Pen est « obsessionnelle sur le Maghreb », soulignant le « deux poids deux mesures » du RN, en particulier avec l’Algérie.
Jamais depuis l’assassinat de Samuel Paty le gouvernement et la Macronie n’avaient pointé du doigt la nationalité russe de l’assassin. Eh oui, quand le narratif mérite d’être réajusté, tous les moyens sont bons. Sur Sud Radio ce jeudi 13 mars, le ministre de l’Intérieur a réitéré ses propos, alertant sur la principale menace islamique en France, celle provenant de l’Etat islamique au Khorassan, branche de l’EI active en Asie centrale. Or le ministre oublie de dire que les islamistes d’Ingouchie, du Daguestan ou de Tchétchénie sont des opposants radicaux à Vladimir Poutine et à l’État russe. Par ailleurs, Abdullakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, un Tchétchène de 18 ans, bénéficiait du statut de réfugié. Est-ce la responsabilité de la Russie si la France accueille volontiers des islamistes sur son sol ? Et si, en raison de décisions de justice défavorables, ils se voient rester sur le territoire ? La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a elle aussi voulu rappeler que « Samuel Paty a été tué par un Russe, un Tchétchène » et qu’en matière de terrorisme, « le rôle de la Russie est engagé ». En effet, la Russie est comme la France une cible fréquente du terrorisme islamique, comme l'a rappelé en mars 2024 l'attentat (revendiqué par l'État islamique au Khorassan) du Crocus City Hall de Moscou, qui a fait 143 morts. « Il ne s’agit pas de faire peur aux Français, de les manipuler, mais juste de leur donner la réalité de la menace russe, qui est une menace réelle et sérieuse », a-t-elle asséné. Et pourtant, ce nouveau narratif semble bien être adopté pour détourner le regard des Français des nombreuses menaces qui dépassent celle provenant de Russie.
Mickaëlle Paty, sœur du professeur tué, n’a pas du tout goûté au lien établi par la Macronie. Au Figaro, elle a tenu à recadrer le gouvernement : « Je suis stupéfaite d’entendre de la bouche de la porte-parole du gouvernement que le rôle de la Russie est engagé dans l’attentat contre mon frère Samuel Paty, alors que rien, durant toute l’enquête, n’a permis de faire le moindre lien entre le terroriste Anzorov, réfugié en France, et la Russie. » « L’attentat contre mon frère ne peut servir les intérêts de la politique étrangère ou politicienne du gouvernement », a-t-elle ajouté, qui répond aussi au sujet de l’attentat d’Arras : « S’il est à déplorer que les États ne reprennent pas leurs ressortissants, c’est l’État français qui a refusé, sous la pression de militants de gauche, d’expulser la famille du terroriste qui a tué Dominique Bernard ». En février 2014, la famille de Mohammed Mogouchkov, l’assassin de Dominique Bernard, aurait dû être expulsée du territoire national mais des associations l’en avaient empêché.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé hier
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (A.G.) - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
rédigé hier
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (A.G.) - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
Dans le "Ouest-France" d'hier :
J'apprends ainsi qu'un groupe musical on ne peut plus généreusement subventionné par les pouvoirs publics se produira à Domfront en Poiraie aux mêmes moments que les deux premiers spectacles de la saison 2025 organisés par La SVAADE.
Il s'agit, je le rappelle :
- le samedi 17 mai à 18 heures, d'un récital "Amor y pasión" avec Maria MIRANTE, mezzo-soprano, et Paul BEYNET, pianiste,
- le samedi 7 juin à 18 heures, avec le "quatuor Elmire", lauréat du prestigieux "Concours de Genève" et de la "Fondation Etrillard", d'un concert qui nous permettra de retrouver, pour la sixième fois à la Chaslerie, le violoniste David PETRLIK dont on peut affirmer que nous avons couvé la carrière naissante, carrière qui se déploie dorénavant sur la scène internationale.
La SVAADE n'avait pas manqué de diffuser largement, notamment par un courriel du 4 janvier dernier de son président, le programme de ses spectacles de 2025.
La SVAADE ne reçoit, elle, guère de subvention de fonctionnement que de la commune de Domfront en Poiraie (un très grand merci à celle-ci et au maire Bernard SOUL !), subvention d'un montant de l'ordre du déficit de moins de deux de ses spectacles.
Et pas un kopeck de subvention d'investissement de quiconque alors que l'"étude PAQUIN" a illustré, de façon éclatante et reconnue comme telle par d'éminentes personnalités, que la Chaslerie offrirait un cadre particulièrement approprié au désenclavement culturel si nécessaire de notre partie du bocage, celle-là même qui fut parfois bizarrement qualifiée !
En finances, si mes souvenirs sont bons, on invoque, pour expliquer un tel phénomène, la "loi de Gresham". Cette loi dit en substance que "la mauvaise monnaie chasse la bonne". Gageons que, malgré la faiblesse insigne du soutien des pouvoirs publics aux spectacles de La SVAADE, celle-ci arrivera, grâce à l'effort soutenu de ses bénévoles et à sa reconnaissance par un public qui déborde les frontières départementales, à montrer une fois de plus à quel point il serait temps que des autorités, jusque là sourdes et aveugles, fassent enfin preuve d'un peu plus de discernement.
Cette conclusion ressort sans nul doute de l’expérience très réussie des trente-neuf « spectacles de qualité et à bas coût pour le public » et cent-trente deux artistes, souvent de notoriété internationale, que « La SVAADE » aura présentés, depuis sa fondation en 2020 jusqu’à la fin de l’année 2025, dans le cadre du manoir de la Chaslerie.
Tout ceci, avec le reste, paraît augurer d'intéressants débats à venir lundi prochain avec nos interlocutrices du conseil départemental de l'Orne, débats dont je ne manquerai pas de rendre compte sur le site favori.
J'apprends ainsi qu'un groupe musical on ne peut plus généreusement subventionné par les pouvoirs publics se produira à Domfront en Poiraie aux mêmes moments que les deux premiers spectacles de la saison 2025 organisés par La SVAADE.
Il s'agit, je le rappelle :
- le samedi 17 mai à 18 heures, d'un récital "Amor y pasión" avec Maria MIRANTE, mezzo-soprano, et Paul BEYNET, pianiste,
- le samedi 7 juin à 18 heures, avec le "quatuor Elmire", lauréat du prestigieux "Concours de Genève" et de la "Fondation Etrillard", d'un concert qui nous permettra de retrouver, pour la sixième fois à la Chaslerie, le violoniste David PETRLIK dont on peut affirmer que nous avons couvé la carrière naissante, carrière qui se déploie dorénavant sur la scène internationale.
La SVAADE n'avait pas manqué de diffuser largement, notamment par un courriel du 4 janvier dernier de son président, le programme de ses spectacles de 2025.
La SVAADE ne reçoit, elle, guère de subvention de fonctionnement que de la commune de Domfront en Poiraie (un très grand merci à celle-ci et au maire Bernard SOUL !), subvention d'un montant de l'ordre du déficit de moins de deux de ses spectacles.
Et pas un kopeck de subvention d'investissement de quiconque alors que l'"étude PAQUIN" a illustré, de façon éclatante et reconnue comme telle par d'éminentes personnalités, que la Chaslerie offrirait un cadre particulièrement approprié au désenclavement culturel si nécessaire de notre partie du bocage, celle-là même qui fut parfois bizarrement qualifiée !
En finances, si mes souvenirs sont bons, on invoque, pour expliquer un tel phénomène, la "loi de Gresham". Cette loi dit en substance que "la mauvaise monnaie chasse la bonne". Gageons que, malgré la faiblesse insigne du soutien des pouvoirs publics aux spectacles de La SVAADE, celle-ci arrivera, grâce à l'effort soutenu de ses bénévoles et à sa reconnaissance par un public qui déborde les frontières départementales, à montrer une fois de plus à quel point il serait temps que des autorités, jusque là sourdes et aveugles, fassent enfin preuve d'un peu plus de discernement.
Cette conclusion ressort sans nul doute de l’expérience très réussie des trente-neuf « spectacles de qualité et à bas coût pour le public » et cent-trente deux artistes, souvent de notoriété internationale, que « La SVAADE » aura présentés, depuis sa fondation en 2020 jusqu’à la fin de l’année 2025, dans le cadre du manoir de la Chaslerie.
Tout ceci, avec le reste, paraît augurer d'intéressants débats à venir lundi prochain avec nos interlocutrices du conseil départemental de l'Orne, débats dont je ne manquerai pas de rendre compte sur le site favori.
🚨MA DEMANDE DE PARTICIPATION AU DÉBAT DE L'ÉMISSION L'ÉVÉNEMENT DE CE 13 MARS SUR LA GUERRE EN UKRAINE A ÉTÉ REFUSÉE
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L’émission L'ÉVÉNEMENT sur France 2 ce 13 mars organise un débat sur la guerre en Ukraine avec 4 participants
- Sébastien Lecornu
- Dominique de Villepin
- Raphaël Glucksmann
- Jean-Luc Mélenchon
Ces 4 personnalités politiques ont des analyses qui ne sont pas identiques et qui comportent des nuances entre le plus fanatique représentant de l'État profond américain (Glucksmann) et le plus sceptique (Mélenchon).
Mais tous reprennent à leur compte les grandes lignes du narratif euro-atlantiste, selon lequel la Russie aurait attaqué soudain l'Ukraine sans raison et qu'elle menacerait maintenant toute l'Europe, dont la France.
Comme je l'ai expliqué lors de mon Direct d'hier 12 mars, mon conseiller communication a adressé avant-hier à Mme Nathalie Moisan, Rédactrice en chef de l'émission L'ÉVÉNEMENT sur France 2, le courrier suivant :
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Bonjour Madame Moisan,
Conseiller de François Asselineau, je me permets de vous contacter pour vous demander d’inviter François Asselineau à l’émission « La France face à la guerre » du jeudi 13 mars.
Beaucoup de personnes sur Internet s’étonnent, en effet, que votre plateau ne comprenne aucun responsable politique français opposé à tout soutien militaire à l’Ukraine et partageant le point de vue des Présidents Trump et Poutine en faveur d’une paix au plus vite.
François Asselineau est le seul responsable politique français à avoir expliqué, dès février 2022, les origines réelles du conflit en Ukraine, c’est-à-dire la volonté du camp euro-atlantiste de provoquer la Russie à ses portes pour essayer de la soumettre, avant de la partitionner en États satellites inoffensifs.
Une vidéo de François Asselineau sur ce thème a, à l'époque, dépassé 1,4 million de vues sur YouTube :
https://youtube.com/watch?v=W-d7AxEBc30&t=1s
Nous comptons également parmi les seuls à avoir accueilli avec enthousiasme la volonté du Président Trump de mettre un terme au plus vite au conflit en Ukraine.
L’écho de François Asselineau sur ces sujets est considérable sur Internet, comme l’atteste sa vidéo récente sur la rencontre Trump / Zelensky qui a recueilli 740.000 vues en 5 jours :
https://www.youtube.com/watch?v=_6KiEAdLMTc&t=1s
Telle que programmée, votre émission ne présentera que le point de vue des pro-guerre en France, avec certes des nuances, mais il n’y aura pas de vrai débat avec un point de vue s’opposant à eux tous.
Cette émission risquera donc de virer à un discours de propagande et d’endoctrinement du public pour amener ce dernier à accepter une marche à la guerre contre la Russie.
Dans l’attente de votre réponse, recevez mes cordiales salutations,
FX
Conseiller de François Asselineau
----
Suite à ce message, et à une relance, nous avons fini par obtenir cette réponse hier à 15h25 de Mme Nathalie Moisan :
---
"Bonjour Monsieur
Ça ne sera pas possible.
Bonne journée
NM"
---
⚠️ CONCLUSION
Ce n'est pas une découverte mais c'est une confirmation : le service public de l'audiovisuel, financé par l'ensemble des Français :
🔥 refuse tout débat authentiquement contradictoire sur la guerre en Ukraine, et en particulier tout intervenant démasquant la fausseté du narratif officiel.
🔥 refuse absolument de me donner la parole, alors que je suis le responsable politique français qui obtient, sur Internet, le plus d'audience sur la question du conflit en Ukraine, avec plusieurs vidéos ayant dépassé 700.000, 1 million et même 1,4 million de vues.
Tous les internautes qui me suivent peuvent POLIMENT protester contre cette censure intolérable en écrivant ce soir sur le compte Twitter de Mme Nathalie Moisan
https://x.com/moisannathalie
---
9:08 PM · 13 mars 2025
·
47,5 k vues
N.D.L.R. : Je relaie, bien qu'avec retard car je viens seulement de découvrir ce message.
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L’émission L'ÉVÉNEMENT sur France 2 ce 13 mars organise un débat sur la guerre en Ukraine avec 4 participants
- Sébastien Lecornu
- Dominique de Villepin
- Raphaël Glucksmann
- Jean-Luc Mélenchon
Ces 4 personnalités politiques ont des analyses qui ne sont pas identiques et qui comportent des nuances entre le plus fanatique représentant de l'État profond américain (Glucksmann) et le plus sceptique (Mélenchon).
Mais tous reprennent à leur compte les grandes lignes du narratif euro-atlantiste, selon lequel la Russie aurait attaqué soudain l'Ukraine sans raison et qu'elle menacerait maintenant toute l'Europe, dont la France.
Comme je l'ai expliqué lors de mon Direct d'hier 12 mars, mon conseiller communication a adressé avant-hier à Mme Nathalie Moisan, Rédactrice en chef de l'émission L'ÉVÉNEMENT sur France 2, le courrier suivant :
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Bonjour Madame Moisan,
Conseiller de François Asselineau, je me permets de vous contacter pour vous demander d’inviter François Asselineau à l’émission « La France face à la guerre » du jeudi 13 mars.
Beaucoup de personnes sur Internet s’étonnent, en effet, que votre plateau ne comprenne aucun responsable politique français opposé à tout soutien militaire à l’Ukraine et partageant le point de vue des Présidents Trump et Poutine en faveur d’une paix au plus vite.
François Asselineau est le seul responsable politique français à avoir expliqué, dès février 2022, les origines réelles du conflit en Ukraine, c’est-à-dire la volonté du camp euro-atlantiste de provoquer la Russie à ses portes pour essayer de la soumettre, avant de la partitionner en États satellites inoffensifs.
Une vidéo de François Asselineau sur ce thème a, à l'époque, dépassé 1,4 million de vues sur YouTube :
https://youtube.com/watch?v=W-d7AxEBc30&t=1s
Nous comptons également parmi les seuls à avoir accueilli avec enthousiasme la volonté du Président Trump de mettre un terme au plus vite au conflit en Ukraine.
L’écho de François Asselineau sur ces sujets est considérable sur Internet, comme l’atteste sa vidéo récente sur la rencontre Trump / Zelensky qui a recueilli 740.000 vues en 5 jours :
https://www.youtube.com/watch?v=_6KiEAdLMTc&t=1s
Telle que programmée, votre émission ne présentera que le point de vue des pro-guerre en France, avec certes des nuances, mais il n’y aura pas de vrai débat avec un point de vue s’opposant à eux tous.
Cette émission risquera donc de virer à un discours de propagande et d’endoctrinement du public pour amener ce dernier à accepter une marche à la guerre contre la Russie.
Dans l’attente de votre réponse, recevez mes cordiales salutations,
FX
Conseiller de François Asselineau
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Suite à ce message, et à une relance, nous avons fini par obtenir cette réponse hier à 15h25 de Mme Nathalie Moisan :
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"Bonjour Monsieur
Ça ne sera pas possible.
Bonne journée
NM"
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⚠️ CONCLUSION
Ce n'est pas une découverte mais c'est une confirmation : le service public de l'audiovisuel, financé par l'ensemble des Français :
🔥 refuse tout débat authentiquement contradictoire sur la guerre en Ukraine, et en particulier tout intervenant démasquant la fausseté du narratif officiel.
🔥 refuse absolument de me donner la parole, alors que je suis le responsable politique français qui obtient, sur Internet, le plus d'audience sur la question du conflit en Ukraine, avec plusieurs vidéos ayant dépassé 700.000, 1 million et même 1,4 million de vues.
Tous les internautes qui me suivent peuvent POLIMENT protester contre cette censure intolérable en écrivant ce soir sur le compte Twitter de Mme Nathalie Moisan
https://x.com/moisannathalie
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9:08 PM · 13 mars 2025
·
47,5 k vues
N.D.L.R. : Je relaie, bien qu'avec retard car je viens seulement de découvrir ce message.
La Demeure Historique
rédigé hier
A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Vie des associations - Désultoirement vôtre !
rédigé hier
A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Vie des associations - Désultoirement vôtre !
Un projet de décret portant sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour la période 2025-2035 est soumis à la consultation du public depuis le 7 mars et jusqu’au 5 avril. Aller sur le site de la consultation
S’agissant de l’éolien terrestre, ce projet prévoit un accroissement des implantations sur le territoire national de 68 %.
Compte tenu des risques que ce développement entraîne pour la sauvegarde de notre patrimoine et des paysages, mais également pour les activités touristiques ou la préservation de la biodiversité à laquelle les monuments et jardins historiques participe, la Demeure Historique incite ses adhérents à manifester leur désaccord sur ce projet de décret.
N.D.L.R. : Voici ma contribution à cette consultation publique :
(Début de citation)
Halte à l’enfumage éolien !
Les éoliennes sont une solution qui, au mieux, doit rester très marginale en France. Halte à la destruction d’Edf et à l’explosion des prix de l’énergie qui en résulte en France, au détriment de tous les consommateurs, particuliers ou entreprises dont la compétitivité économique se trouve ainsi sapée.
Sur de tels sujets, on veut des décideurs responsables et compétents !
(Fin de citation)
"Des décideurs responsables et compétents" : vaste programme, c'est pas demain la veille !
S’agissant de l’éolien terrestre, ce projet prévoit un accroissement des implantations sur le territoire national de 68 %.
Compte tenu des risques que ce développement entraîne pour la sauvegarde de notre patrimoine et des paysages, mais également pour les activités touristiques ou la préservation de la biodiversité à laquelle les monuments et jardins historiques participe, la Demeure Historique incite ses adhérents à manifester leur désaccord sur ce projet de décret.
N.D.L.R. : Voici ma contribution à cette consultation publique :
(Début de citation)
Halte à l’enfumage éolien !
Les éoliennes sont une solution qui, au mieux, doit rester très marginale en France. Halte à la destruction d’Edf et à l’explosion des prix de l’énergie qui en résulte en France, au détriment de tous les consommateurs, particuliers ou entreprises dont la compétitivité économique se trouve ainsi sapée.
Sur de tels sujets, on veut des décideurs responsables et compétents !
(Fin de citation)
"Des décideurs responsables et compétents" : vaste programme, c'est pas demain la veille !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé hier
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Speedy Gonzales - Anecdotes
rédigé hier
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Speedy Gonzales - Anecdotes
En un an, Speedy Gonzales est passé d'un poids de 4,9 à 5,6 kg, soit + 14,2 %. Je n'avais donc pas totalement tort en le qualifiant de gros cochon.
Et moi j'en suis un autre, puisque je viens de dépasser pour la première fois 109 kg.
Et moi j'en suis un autre, puisque je viens de dépasser pour la première fois 109 kg.
lepoint.fr
rédigé aujourd'hui
A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Vie des associations
rédigé aujourd'hui
A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Vie des associations
Énergie : ce plan à 300 milliards qui pourrait faire tomber le gouvernement
La nouvelle programmation pluriannuelle, qui doit être adoptée par décret en avril, est critiquée par le haut-commissaire à l’énergie atomique. Le RN exige un vote.
Par Géraldine Woessner
Publié le 13/03/2025 à 11h55
Le compte à rebours est lancé. Dans moins d'un mois, début avril, le gouvernement prévoit d'officialiser par décret la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE3), un document essentiel fixant la trajectoire énergétique française jusqu'en 2035. Publiée le 4 novembre et ouverte à consultation publique depuis le 7 mars, cette feuille de route, très attendue, répond à une urgence : remplacer la PPE précédente, qui prévoit encore la fermeture de 14 réacteurs nucléaires, une mesure abandonnée après le discours de Belfort en 2022. Le document promet une révolution verte : relance du nucléaire, explosion des énergies renouvelables, électrification massive des usages pour coller au « Fit for 55 » européen (d'ici à 2030, les émissions de la France devront avoir baissé de 23 % ). Mais, à l'approche de l'échéance, la tempête gronde…
Dans un avis corrosif destiné à Matignon, que Le Point a consulté, le Haut-commissaire à l'énergie atomique, Vincent Berger, lance l'alerte sur un plan qu'il juge économiquement insoutenable et techniquement peu crédible, dans un contexte de tensions budgétaires et géopolitiques. « On s'engage dans une surproduction ruineuse et des investissements mal calibrés », confie un proche du dossier, pointant une rigidité française potentiellement dangereuse. « Cette PPE mériterait d'être davantage travaillée et de ne pas sortir trop vite », a sobrement résumé l'ex-grand patron Louis Gallois, auditionné le 13 mars devant les députés, s'alarmant d'une trajectoire « surprenante » dont « les coûts complets n'ont pas été appréciés. »
Des prévisions de demande « surestimées historiquement »
Pour décarboner dans les délais, la PPE3 prévoit une forte hausse de la production électrique, essentiellement portée par le développement des énergies renouvelables : quadruplement du photovoltaïque (qui passerait de 23,3 TWh en 2024 à 93 TWh en 2035) et triplement de l'éolien (de 45,8 TWh à 150 TWh), pour une production totale estimée entre 640 et 692 TWh, contre 536,5 TWh aujourd'hui. Une « politique volontariste de l'offre qui fait peser un risque de surproduction », alerte Vincent Berger, si l'électrification des usages ne suit pas. Or tous les indicateurs sont au rouge.
« Les prévisions de demande ont toujours été surestimées historiquement. Dans les années 1980, EDF anticipait une croissance exponentielle qui ne s'est jamais réalisée. » Les données de 2024 confirment ce scepticisme : 85 000 rénovations énergétiques financées contre 200 000 prévues, 300 000 véhicules électriques immatriculés contre 430 000 attendus… Les ventes de véhicules électriques plafonnent à 17 % du marché. Et rien n'indique une future accélération – au contraire. « Les Français achètent des voitures d'occasion à 4 000 euros, pas des modèles électriques à 40 000 euros, confie un conseiller. Et nous ne sommes pas une dictature, on ne peut pas les forcer à acheter… »
L'excédent de production électrique, évalué à 130 TWh, risque de ne pas pouvoir être exporté, ce qui pénaliserait fortement le contribuable et le consommateur : le marché européen est déjà saturé par les 173 GW de renouvelables allemands, dépassant la consommation maximale du pays (80 GW). Les épisodes de prix quasi nuls ou négatifs de l'électricité en Europe se multiplient. « En 2024, on a compté plus de 300 heures de prix négatifs, deux fois plus qu'en 2023, et 1 300 heures sous 10 €/MWh, trois fois plus », précise Vincent Berger.
À ces niveaux, EDF vend à perte, tandis que la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE, ex-CSPE, multipliée par 5 depuis son origine) continue de financer les tarifs de rachat des renouvelables, un mécanisme qui alourdit les factures. « Le consommateur paie en quelque sorte deux fois une électricité qui n'est même pas nécessaire… », écrit le haut-commissaire.
Le nucléaire sous pression
Le nucléaire, avec 361,6 TWh en 2024 (67,4 % du mix), reste essentiel, produisant une électricité à 4,2 gCO₂/kWh selon EDF – bien que la PPE3 l'estime à 12 g sans justification claire. Le discours de Belfort de 2022 a relancé la filière avec six EPR2 prévus et l'abandon de la fermeture de 14 réacteurs. Mais la PPE3 le met sous pression. Les énergies renouvelables, prioritaires sur le réseau, réduisent son taux de charge, actuellement à 70 % contre 92 % aux États-Unis : quand le vent et le soleil sont abondants, les centrales nucléaires doivent cesser de produire pour leur céder la place. « Le sous-emploi augmente mécaniquement le coût du MWh nucléaire, car les coûts fixes doivent être amortis sur une production moindre », tacle le haut-commissaire.
Ces variations de charge, prévues pour atteindre 30 GW en 2035 contre 5-15 GW aujourd'hui, compliquent la gestion du parc. « Elles imposent des contraintes techniques nouvelles », note Vincent Berger, rappelant la crise de 2022 liée à la corrosion sous contrainte, qui a coûté 29 milliards d'euros à EDF et accru la production fossile de 27 % pour compenser.
Elles mettent, surtout, la sûreté du parc nucléaire en péril, alerte dans un rapport récent l'inspecteur général pour la sûreté nucléaire et la radioprotection du groupe EDF, l'amiral Jean Casabianca. « L'arrivée massive des renouvelables a multiplié les variations de charge. Elles ne sont pas sans risque sur la sûreté du système électrique (dont le black-out) ni sans contrainte sur le fonctionnement de nos installations. »
Un coût colossal dans un contexte budgétaire tendu
La PPE3 engage 300 milliards d'euros d'ici à 2040 : 200 milliards pour développer les réseaux électriques (portés par RTE et par Enedis) et 100 milliards pour les subventions aux énergies renouvelables. « En ralentissant le rythme des renouvelables, on pourrait économiser 50 milliards, une somme significative au regard des besoins actuels », admet un familier du dossier, alors que l'État français cherche cette somme pour financer son nouvel effort de défense. Pourtant, le gouvernement opte pour un décret, évitant un vote parlementaire. « Des engagements de cette ampleur devraient passer par la loi de finances », se sont étranglés, le 10 mars, plusieurs sénateurs.
Les subventions aux énergies renouvelables, via la TICFE (33,70 €/MWh contre 17,16 € pour le gaz, 20 fois plus émetteur), pèsent lourdement sur le prix de l'électricité, et ralentissent (un comble !) l'électrification des usages, pourtant recherchée.
On risque de construire un système surdimensionné pour une demande qui ne suit pas.Vincent Berger
Face à ces incertitudes, Vincent Berger propose une alternative : « Réduire les objectifs de développement de l'offre si la demande se révèle moins importante que prévu », c'est-à-dire préserver la capacité de s'adapter au réel, quand la PPE3 grave dans le marbre des objectifs rigides. « On risque de construire un système surdimensionné pour une demande qui ne suit pas », prévient-il, soulignant une faiblesse structurelle du plan.
Un avis largement ignoré par le gouvernement, qui a mis le texte en consultation publique le 7 mars, jusqu'au 5 avril, sans en modifier une ligne. Une « obstination » qui a perturbé de nombreux parlementaires – et déclenché l'opposition virulente du Rassemblement national (RN), prêt à aller au clash. En visite à l'EPR de Flamanville le 11 mars, Marine Le Pen a fustigé « une PPE dramatique qui ruine les Français, qui aggrave la politique énergétique décroissante d'Emmanuel Macron, qui étouffe la souveraineté, l'industrie et le pouvoir d'achat », promettant de s'opposer au décret, alors que la loi Énergie-Climat de 2019 impose que cette PPE soit débattue, et adoptée dans l'hémicycle.
Ira-t-elle jusqu'à poser une motion de censure contre le Premier ministre et son gouvernement ? « On ne peut pas annoncer un grand plan de réarmement et la fin de la naïveté, avec une politique énergétique qui va à rebours de ce que font les autres grandes puissances », s'agace son entourage. « La possibilité n'est donc pas écartée. »
N.D.L.R. : Insoutenable légèreté du gouvernement devant des enjeux si capitaux.
La nouvelle programmation pluriannuelle, qui doit être adoptée par décret en avril, est critiquée par le haut-commissaire à l’énergie atomique. Le RN exige un vote.
Par Géraldine Woessner
Publié le 13/03/2025 à 11h55
Le compte à rebours est lancé. Dans moins d'un mois, début avril, le gouvernement prévoit d'officialiser par décret la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE3), un document essentiel fixant la trajectoire énergétique française jusqu'en 2035. Publiée le 4 novembre et ouverte à consultation publique depuis le 7 mars, cette feuille de route, très attendue, répond à une urgence : remplacer la PPE précédente, qui prévoit encore la fermeture de 14 réacteurs nucléaires, une mesure abandonnée après le discours de Belfort en 2022. Le document promet une révolution verte : relance du nucléaire, explosion des énergies renouvelables, électrification massive des usages pour coller au « Fit for 55 » européen (d'ici à 2030, les émissions de la France devront avoir baissé de 23 % ). Mais, à l'approche de l'échéance, la tempête gronde…
Dans un avis corrosif destiné à Matignon, que Le Point a consulté, le Haut-commissaire à l'énergie atomique, Vincent Berger, lance l'alerte sur un plan qu'il juge économiquement insoutenable et techniquement peu crédible, dans un contexte de tensions budgétaires et géopolitiques. « On s'engage dans une surproduction ruineuse et des investissements mal calibrés », confie un proche du dossier, pointant une rigidité française potentiellement dangereuse. « Cette PPE mériterait d'être davantage travaillée et de ne pas sortir trop vite », a sobrement résumé l'ex-grand patron Louis Gallois, auditionné le 13 mars devant les députés, s'alarmant d'une trajectoire « surprenante » dont « les coûts complets n'ont pas été appréciés. »
Des prévisions de demande « surestimées historiquement »
Pour décarboner dans les délais, la PPE3 prévoit une forte hausse de la production électrique, essentiellement portée par le développement des énergies renouvelables : quadruplement du photovoltaïque (qui passerait de 23,3 TWh en 2024 à 93 TWh en 2035) et triplement de l'éolien (de 45,8 TWh à 150 TWh), pour une production totale estimée entre 640 et 692 TWh, contre 536,5 TWh aujourd'hui. Une « politique volontariste de l'offre qui fait peser un risque de surproduction », alerte Vincent Berger, si l'électrification des usages ne suit pas. Or tous les indicateurs sont au rouge.
« Les prévisions de demande ont toujours été surestimées historiquement. Dans les années 1980, EDF anticipait une croissance exponentielle qui ne s'est jamais réalisée. » Les données de 2024 confirment ce scepticisme : 85 000 rénovations énergétiques financées contre 200 000 prévues, 300 000 véhicules électriques immatriculés contre 430 000 attendus… Les ventes de véhicules électriques plafonnent à 17 % du marché. Et rien n'indique une future accélération – au contraire. « Les Français achètent des voitures d'occasion à 4 000 euros, pas des modèles électriques à 40 000 euros, confie un conseiller. Et nous ne sommes pas une dictature, on ne peut pas les forcer à acheter… »
L'excédent de production électrique, évalué à 130 TWh, risque de ne pas pouvoir être exporté, ce qui pénaliserait fortement le contribuable et le consommateur : le marché européen est déjà saturé par les 173 GW de renouvelables allemands, dépassant la consommation maximale du pays (80 GW). Les épisodes de prix quasi nuls ou négatifs de l'électricité en Europe se multiplient. « En 2024, on a compté plus de 300 heures de prix négatifs, deux fois plus qu'en 2023, et 1 300 heures sous 10 €/MWh, trois fois plus », précise Vincent Berger.
À ces niveaux, EDF vend à perte, tandis que la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE, ex-CSPE, multipliée par 5 depuis son origine) continue de financer les tarifs de rachat des renouvelables, un mécanisme qui alourdit les factures. « Le consommateur paie en quelque sorte deux fois une électricité qui n'est même pas nécessaire… », écrit le haut-commissaire.
Le nucléaire sous pression
Le nucléaire, avec 361,6 TWh en 2024 (67,4 % du mix), reste essentiel, produisant une électricité à 4,2 gCO₂/kWh selon EDF – bien que la PPE3 l'estime à 12 g sans justification claire. Le discours de Belfort de 2022 a relancé la filière avec six EPR2 prévus et l'abandon de la fermeture de 14 réacteurs. Mais la PPE3 le met sous pression. Les énergies renouvelables, prioritaires sur le réseau, réduisent son taux de charge, actuellement à 70 % contre 92 % aux États-Unis : quand le vent et le soleil sont abondants, les centrales nucléaires doivent cesser de produire pour leur céder la place. « Le sous-emploi augmente mécaniquement le coût du MWh nucléaire, car les coûts fixes doivent être amortis sur une production moindre », tacle le haut-commissaire.
Ces variations de charge, prévues pour atteindre 30 GW en 2035 contre 5-15 GW aujourd'hui, compliquent la gestion du parc. « Elles imposent des contraintes techniques nouvelles », note Vincent Berger, rappelant la crise de 2022 liée à la corrosion sous contrainte, qui a coûté 29 milliards d'euros à EDF et accru la production fossile de 27 % pour compenser.
Elles mettent, surtout, la sûreté du parc nucléaire en péril, alerte dans un rapport récent l'inspecteur général pour la sûreté nucléaire et la radioprotection du groupe EDF, l'amiral Jean Casabianca. « L'arrivée massive des renouvelables a multiplié les variations de charge. Elles ne sont pas sans risque sur la sûreté du système électrique (dont le black-out) ni sans contrainte sur le fonctionnement de nos installations. »
Un coût colossal dans un contexte budgétaire tendu
La PPE3 engage 300 milliards d'euros d'ici à 2040 : 200 milliards pour développer les réseaux électriques (portés par RTE et par Enedis) et 100 milliards pour les subventions aux énergies renouvelables. « En ralentissant le rythme des renouvelables, on pourrait économiser 50 milliards, une somme significative au regard des besoins actuels », admet un familier du dossier, alors que l'État français cherche cette somme pour financer son nouvel effort de défense. Pourtant, le gouvernement opte pour un décret, évitant un vote parlementaire. « Des engagements de cette ampleur devraient passer par la loi de finances », se sont étranglés, le 10 mars, plusieurs sénateurs.
Les subventions aux énergies renouvelables, via la TICFE (33,70 €/MWh contre 17,16 € pour le gaz, 20 fois plus émetteur), pèsent lourdement sur le prix de l'électricité, et ralentissent (un comble !) l'électrification des usages, pourtant recherchée.
On risque de construire un système surdimensionné pour une demande qui ne suit pas.Vincent Berger
Face à ces incertitudes, Vincent Berger propose une alternative : « Réduire les objectifs de développement de l'offre si la demande se révèle moins importante que prévu », c'est-à-dire préserver la capacité de s'adapter au réel, quand la PPE3 grave dans le marbre des objectifs rigides. « On risque de construire un système surdimensionné pour une demande qui ne suit pas », prévient-il, soulignant une faiblesse structurelle du plan.
Un avis largement ignoré par le gouvernement, qui a mis le texte en consultation publique le 7 mars, jusqu'au 5 avril, sans en modifier une ligne. Une « obstination » qui a perturbé de nombreux parlementaires – et déclenché l'opposition virulente du Rassemblement national (RN), prêt à aller au clash. En visite à l'EPR de Flamanville le 11 mars, Marine Le Pen a fustigé « une PPE dramatique qui ruine les Français, qui aggrave la politique énergétique décroissante d'Emmanuel Macron, qui étouffe la souveraineté, l'industrie et le pouvoir d'achat », promettant de s'opposer au décret, alors que la loi Énergie-Climat de 2019 impose que cette PPE soit débattue, et adoptée dans l'hémicycle.
Ira-t-elle jusqu'à poser une motion de censure contre le Premier ministre et son gouvernement ? « On ne peut pas annoncer un grand plan de réarmement et la fin de la naïveté, avec une politique énergétique qui va à rebours de ce que font les autres grandes puissances », s'agace son entourage. « La possibilité n'est donc pas écartée. »
N.D.L.R. : Insoutenable légèreté du gouvernement devant des enjeux si capitaux.