Juin 2022... C'était pas mal vu, quand même !

Je connais Michel BARNIER depuis 1975. Donc depuis 49 ans, ce qui n'est pas rien. Je garde un souvenir très précis de notre première rencontre. J'étais alors stagiaire E.N.A. à la préfecture des Yvelines. Une cohabitation toujours pénible avec mon camarade de promotion Alain MADEC et le peu d'affinité que j'éprouvais également pour le directeur de cabinet du préfet Jean BRENAS, à savoir le sous-préfet Philippe MARLAND, m'avaient conduit à chercher l'hospitalité chez le sous-préfet de Mantes-la-Jolie, le regretté Jean-Pierre RONTEIX que je trouvais beaucoup plus intéressant, sympathique et accueillant que son jeune et intriguant collègue galonné. Le secrétaire d'Etat aux Sports, Pierre MAZEAUD (d'une famille amie de longue date de ma belle-famille, boulevard Lannes oblige, mais ceci ne joue aucun rôle dans cette anecdote), devait venir inaugurer le gymnase de Houdan et j'imagine que j'avais rédigé le discours de BRENAS (ou de RONTEIX, mais je pense que c'était BRENAS) qui, pour me remercier, avait dû me demander de l'accompagner. Le fait est que, pendant la cérémonie, barbante comme on l'imagine, je me tenais debout au fond du gymnase, attendant que ça passe. A côté de moi, un grand gaillard me donnait l'impression de s'ennuyer autant que moi. Faisant fi des discours officiels, j'avais engagé la conversation avec lui. C'était Michel BARNIER, alors chargé de mission auprès de son secrétaire d'Etat et déjà, depuis deux ans, "plus jeune conseiller général de France", ce qui ne pouvait que m'impressionner. Bref, nous avions immédiatement sympathisé.

La dernière fois où j'ai revu Michel, il était ministre de l'agriculture et je cherchais encore et toujours, du fond du placard où j'avais été remisé une dizaine d'années plus tôt, à retrouver une mission dans le cadre de mon administraaaâââtion. Ce jour-là, Michel s'est borné à me demander qui était mon chef. Comme le directeur du Trésor de l'époque, tout à des manœuvres d'appareil aussi incompréhensibles que viles, du moins à mes yeux, dans lesquelles ce genre d'individu excelle, s'était défaussé de moi en me faisant affecter au cimetière des éléphants que constitue le secrétariat général du ministère des finances, je n'avais plus de chef à proprement parler. C'était un fait. Donc la question m'avait laissé sans réponse. Michel m'avait ainsi fait comprendre, avec une clairvoyance fulgurante, qu'il ne pourrait rien pour moi. Le placard se refermait.

Voici donc comment j'ai peut-être battu un record de France de longueur de séjour dans un placard. Plus de vingt ans pour ce qui me concerne ("quand on aime, on a toujours vingt ans"). On a les records qu'on peut, mon bon Monsieur !

👉La Corderie Royale : des fondations un peu spéciales...🛕

En effet le bâtiment flotte ! Pour ériger cet immense édifice, il a fallu poser un gigantesque treillis de troncs de chênes, comme un radeau. Sous cet édifice, c'est de la vase que l'on trouve et non des cailloux !

N.D.L.R. : Le plus bel exemple que je connaisse de couverture bicolore (brisis en ardoises, terrassons en tuiles).

A part la Chaslerie bien sûr !

Modèle de parquets "en échelle" du château de Carrouges :

On pourra s'en inspirer le moment venu.

Le manque total d'intérêt de mon aîné pour la Chaslerie vient encore de m'être confirmé à deux occasions très récentes :
- il y a quelques jours, je lui ai proposé d'assister ce soir, à Paris, à un dîner avec Patrice CAHART qui me rapportera à cette occasion la version de l'étude de diagnostic d'ensemble que je lui avais envoyée par la poste. Belle opportunité d'évoquer avec un tel expert dont la conversation est toujours très intéressante les questions relatives à la restauration des vieilles pierres et à leur transmission. Aucun écho utile chez mon aîné, au demeurant toujours aussi fermé à tout dialogue sur les considérations d'ordre fiscal, ce qui ne manque jamais de me stupéfier ;
- depuis deux jours, je teste le même énergumène en lui demandant s'il pourrait se libérer pour la présentation de son étude par Arnaud PAQUIN, le 22 septembre prochain au manoir. Là encore, aucun écho. Que mon aîné ait récemment dû changer d'employeur ou que la période soit à la rentrée des classes ne facilitent certes pas le voyage. Mais il est clair qu'il n'y a, là derrière, pas le moindre début de commencement de volonté de me relayer le moins du monde.

J'ai fini de lire "La tour, prends garde" de Patrice CAHART, document de haute qualité qui montre que, sur son manoir, Patrice en sait beaucoup plus long que moi sur le mien. Certes, le Perche est un terroir plus proche de Paris que le Domfrontais, donc moins reculé à de nombreux titres, ce qui n'a pu que favoriser la qualité des études historiques qui en traitent. Mais au-delà des érudits locaux de son secteur, Patrice n'a pas dû manquer d'explorer de son œil d'aigle toutes les sources documentaires auxquelles on peut penser. En particulier, son ouvrage démontre la grande importance pratique des particularismes du droit percheron dans la transmission des patrimoines. Grâce à Patrice, la Fresnaye dispose d'une bible infiniment plus fouillées que la Chaslerie, ceci malgré les trouvailles d'Arnaud PAQUIN et mes efforts de documentation depuis 33 ans. Se heurtant à des difficultés analogues aux miennes dans la transmission de son monument, Patrice a choisi d'en faire don de la nue-propriété à un tiers, faisant pour cela application de dispositions fiscales qu'il avait lui-même travaillé à faire adopter par le Parlement. Ces dispositions demeurent, je vais y réfléchir (avis aux amateurs).

Je suis en train de lire un autre livre de Patrice, celui-ci signé de son nom de plume, Nicolas SAUDRAY, "L'histoire de France vécue par douze familles - Quand la petite histoire se marie à la grande". Il y conte de façon érudite l'histoire de nombre de ses ancêtres. Cet ouvrage n'est pas toujours d'une lecture aisée, même si le style en est clair, mais il est captivant.

Là encore, la famille de Patrice ne connaît pas sa chance d'avoir en son sein un tel mémorialiste. A côté d'une telle œuvre, ma contribution à la connaissance de ma parentèle est juste de la bibine.

Je me promets d'étudier prochainement l'invraisemblable essai de Patrice sur le sens de l'Histoire, que cet ascète a donc sobrement intitulé "Nous les dieux".

P.S. (du 12 septembre 2024 à 23 heures) : Un peu distrait, semble-t-il, Patrice avait oublié chez lui l'exemplaire du "pavé" qu'il s'était proposé de me rapporter. Je lui a suggéré de le conserver, ajoutant même qu'il pourra toujours lui être utile pour caler une armoire.

Cette remarque, sortie de ma bouche sans que j'y réfléchisse, donne sans doute une idée de l'avenir que j'imagine pour ce monument. Je parle ici de l'étude mais, à dire vrai, je ne suis pas persuadé que l'avenir soit plus gai pour le manoir...

Quand un Speedy Gonzales très frétillant reçoit de la visite de bon matin :Il s'agit de la chienne d'Aurore JARRY, la terrassière.

L'heureuse élue s'appelle Rouxy, beauceron croisé staffie.

Depuis 33 ans, j'avais recours à la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS pour tous mes travaux de charpente ou de couverture à la Chaslerie.

Depuis que Franck LIEGEAS a succédé à son beau-père, j'ai constaté une baisse régulière de la qualité du service. Je lui avais toutefois maintenu ma confiance.

Constatant que Franck n'a même plus la correction de répondre à mes appels depuis deux mois, je viens de décider que son entreprise n'interviendra plus à la Chaslerie (sauf, si nécessaire, dans le cadre de la garantie décennale).

(Début de citation)

​Le mar. 10 sept. 2024, 10:51, Pierre-Paul FOURCADE a écrit :

Subvention de la Région dont nous attendons toujours la confirmation, soit-il rappelé si nécessaire.

__________________________________________________________________________________________________
Le mar. 10 sept. 2024 à 10:47, Pierre-Paul FOURCADE a écrit :

Madame,

Ce n'est pas grave, on a l'habitude. En effet, depuis cinq ans qu'on organise des concerts à la Chaslerie, on a bien compris que M. NURY les trouve beaucoup trop "élitistes" à son goût.

Cela ne nous empêche néanmoins pas de poursuivre nos efforts pour doter notre partie, parfois considérée comme reculée, du bocage d'un cadre approprié et même idéal pour des classes de maîtres et des résidences d'artistes.

Le dossier est désormais totalement instruit de notre côté. Si M. NURY ne peut pas non plus se rendre disponible pour la présentation, le 22 septembre prochain, par l'architecte du patrimoine de l'étude de diagnostic en question à laquelle il a également été convié, nous nous ferons un plaisir de lui transmettre un "digest" pertinent de ce très remarquable document. Je rappelle au passage que, pour l'élaboration de celui-ci, une subvention de la Région avait pu être programmée grâce à M. NURY, ceci dans le cadre de contacts initiés il y a rien moins que quatre ans.

Bien cordialement,

PPF

__________________________________________________________________________________________________

Le lun. 9 sept. 2024 à 12:07, Secrétariat Jérôme Nury <secretariat.jeromenury@gmail.com> a écrit :

Bonjour,

Jérôme Nury, député, vous remercie de bien vouloir l’excuser car il ne pourra pas honorer votre invitation samedi 14 septembre à 18h au manoir de la Chaslerie.

Bien cordialement,

Émilie THOMAS
Collaboratrice de Jérôme Nury, Député
( 02.33.37.29.77

__________________________________________________________________________________________________

>> De: Association Svaade <svaade61@gmail.com>
>> Date: 29 août 2024 à 11:08:46 UTC+2
>> À: Guillaume Beesau <guillaume.beesau@gmail.com>
>> Objet: En septembre au manoir de la Chaslerie
>>
>> 
>> logo_svaade - 3cm.jpg
>>
>> La SVAADE
>> Association de la loi de 1901
>> Maison des associations - 5, rue de Godras – 61700 – Domfront-en-Poiraie
>> svaade61@gmail.com
>>
>>
>> Madame, Monsieur,
>>
>>
>> deux événements marquants se produiront en septembre au manoir de la Chaslerie, 3490 route de Lonlay, La Haute-Chapelle, 61700 Domfront en Poiraie.
>>
>>
>> Samedi 14 septembre à 18 heures, la soprano Sophie Hervé et le haute-contre Léopold Gilloots-Laforge interpréteront le Stabat Mater de Pergolèse et des pièces de Jean-Sébastien Bach, accompagnés à l’accordéon par Sandra Ruiz. Oui, vous avez bien lu, à l’accordéon ! Un choix artistique absolument inédit, que Sophie Hervé explique ainsi : « Ce Stabat Mater est écrit pour deux voix et, en général, un ensemble instrumental ou un orgue. Dans l’idée d’associer à la douleur d’une mère toute la force dramatique et lumineuse que l’œuvre réclame, le choix volontaire de l’accordéon emporte la musique du jeune compositeur vers une force humaine qui ne cesse de révéler sa foi en l’Éternel. »
>>
>>
>> La SVAADE se réjouit d’élargir encore une fois l’éventail des instruments qu’elle œuvre à faire entendre au cœur du bocage domfrontais, et de recevoir de nouveau, cette fois-ci en tant qu’artiste, Sophie Hervé qui, en juillet 2023 et 2024, a dirigé les classes de maître de l’Académie lyrique de Domfront, couronnées à chaque fois par deux concerts mémorables à la Chaslerie, l’un de musique sacrée, l’autre de musique profane. Le haute-contre Léopold Gilloots-Laforge faisait partie de la première de ces deux promotions.
>>
>>
>> Ce concert du 14 septembre aura lieu dans le cadre de la chapelle du manoir, ce qui implique une jauge réduite. Il sera suivi, selon la tradition des spectacles de la Chaslerie, d’un pot amical permettant d’échanger informellement avec les artistes.
>>
>>
>> Le prix des places est de 22 euros.
>> Réservations par Internet : https://www.chaslerie.fr/concert
>> Ou à l'Office de Tourisme du Pays de Domfront, au 02 33 38 53 97.
>>
>>
>> Dimanche 22 septembre à 15 heures, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, Arnaud Paquin, architecte du patrimoine, présentera "au pied du mur" l’Étude de diagnostic d’ensemble du manoir de la Chaslerie qu’il vient d’achever. Il expliquera ainsi comment l'on peut reconstituer l'histoire d'un monument en interprétant l'agencement de ses pierres par ses constructeurs au fil des siècles. Il exposera également son projet architectural en vue de favoriser, pour la période à venir, un usage d'intérêt général du monument. Un débat permettra d'évoquer les obstacles à surmonter.
>>
>>
>> Compte tenu de la compétence d'Arnaud Paquin, sa conférence sera un événement remarquable pour tous ceux qu'intéressent le devenir des monuments historiques ainsi que l'animation culturelle dans un secteur géographique parfois considéré comme éloigné des centres de décision.
>>
>>
>> La participation à cet événement est gratuite, mais la jauge est limitée, de sorte que priorité sera donnée aux premiers inscrits. Pour réserver des places, envoyer un courriel à svaade61@gmail.com.
>>
>>
>> Permettez-nous enfin, Madame, Monsieur, de vous rappeler qu’en adhérant à La SVAADE, vous contribueriez au rayonnement culturel de la Chaslerie. Notre association a pour mission d'organiser des concerts et animations culturelles dans son cadre typique du bocage domfrontais, avec le concours d'artistes de grand talent, ainsi que de favoriser la poursuite de la restauration du manoir en vue d'y accueillir des classes de maîtres et des résidences d'artistes.
>> Voici le lien vers l’adhésion : https://www.chaslerie.fr/adhesion
>>
>>
>> Bien cordialement à vous.
>>
>>
>> Guillaume Béesau, secrétaire de La SVAADE

(Fin de citation)

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 11 septembre 2024 12:53
À : Lucile Bourdin-Norgeot <lbourdin.apaquinarchitecte@gmail.com>; Xavier MEYER
Cc : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: Diagnostic Chaslerie

Ces remarques étant importantes, il importe qu'elles soient intégrées au document en temps utile pour permettre l'édition-papier définitive avant le 22 septembre. Donc avant le 17 septembre prochain.

Je réitère ma proposition de venir à Avranches pour faire moi-même le travail nécessaire.

Cordialement,

PPF

__________________________________________________________________________________________________

De : Lucile Bourdin-Norgeot <lbourdin.apaquinarchitecte@gmail.com>
Envoyé : mercredi 11 septembre 2024 11:50
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Xavier MEYER
Objet : Diagnostic Chaslerie

Bonjour Monsieur Fourcade, Monsieur Meyer

Veuillez trouver ci-joint le diagnostic mis à jour.

A noter néanmoins :
- la remarque de la page 106 droite est impossible à réaliser. Je n'ai plus de place !!!!!
- Je n'ai pas le temps pour le moment d'arrondir l'estimatif. Peut-être la semaine prochaine mais ce n'est pas sûr.
- Je n'ai pas le temps de reprendre tous les renvois de page et les notes de bas de page. peut-être serait-il nécessaire d'en faire une liste pour pouvoir les vérifier systématiquement sans trop perdre de temps.
- Pour les perspectives, à voir, mais le temps va peut-être nous manquer dans l'immédiat.
- Il est impossible de rajouter des notes de bas de pages pour les titres des photos. J'ai donc ajouté vos remarques sous les titres.

Je fais de mon mieux pour vous satisfaire. Ce n'est pas toujours simple....

Vous souhaitant une bonne réception

Cordialement

Lucile Bourdin-Norgeot

Collaboratrice d'architecte
Atelier PAQUIN architecte D.P.L.G.
architecte du Patrimoine DSA Chaillot.
2, rue du Collège 50300 AVRANCHES
Tél. 02 50 26 01 32
atelierpaquin.architecte@gmail.com

(Fin de citation)

Hier, deuxième leçon de rugby au Stade Français (accompagné par le Bon-Papa) :Paul est sensiblement plus grand que ces garçons de son âge. Il n'arbore pas encore la tenue aux couleurs du club, contrairement à nombre de ses camarades dont certains s'initient au rugby depuis plus de deux ans.

Carole devait partir ce soir de Paris. Un S.M.S. m'apprend qu'elle est souffrante, sans doute grippée comme elle l'était déjà hier, mais qu'elle espère pouvoir me rejoindre demain.

Donc je ne suis pas sûr que la "troisième mi-temps" puisse être organisée cette fois-ci aussi bien que toutes les précédentes.

Le fait est qu'à nos âges et dans notre état, toutes ces bamboulas sont un peu trop fatigantes.

Nous approchons à grands pas de la date de péremption. Je ne vois donc pas comment tous ces efforts pourraient durer autant que les impositions.

Je devrai me relever cette nuit pour pointer les corrections que l'Atelier PAQUIN n'aura pas encore intégrées à la dernière version (celle du 26 juillet dernier) de l'étude de diagnostic d'ensemble.

Il est en effet prévu que je me rende à Avranches demain matin pour, dès l'ouverture du bureau, faire moi-même le nécessaire à mes yeux.

Des corvées dont je me passerais volontiers, est-il besoin de le préciser ?

P.S. (du 13 septembre 2024 à 4 heures) : Pointage effectué. Il reste quelques erreurs que je signalerai tout à l'heure.

Je mettrai ensuite en ligne la version corrigée. J'espère que, cette fois-là, ce sera la dernière.

A noter toutefois que je n'ai encore reçu aucun texte pour un "Avant-propos". Il est vrai que Patrice a très bien couvert la matière dans sa "Préface", de sorte qu'on pourrait fort bien se passer d'un tel complément.

P.S. 2 (du 13 septembre 2024 à 12 heures 30) : J'ai apporté mes corrections aux différents fichiers concernés. J'espère ne pas m'être planté. Il faudra encore que je repointe tout cela. Vivement qu'on en ait tous fini !

J'ai dû allumer ce soir un radiateur électrique dans ma chambrette monacalo-monastique.

Les incontinences inextinguibles et d'une fréquence ahurissante de Speedy Gonzales obligent en effet, en l'état du dispositif, à laisser ouverte la porte qui, du bâtiment Nord, donne accès à la cour. Or, depuis hier, ça caille !

La question se pose de savoir comment nous pourrions garder cet animal dans la partie habitée du monument. C'est déjà tout un binz quand je dois m'absenter moi aussi : on doit l'attacher à une laisse dans la cour où il réduit en charpie tout ce qui, selon les ancrages, a le malheur de se trouver à sa portée (porte du logis qu'il ronge, gaines de plastique rouge qu'il bousille, fleurs qu'il massacre, etc).

C'est un problème.

Comme il fait froid ce matin, j'ai souhaité revêtir une chemise à manches longues, l'une de celles entreposées dans le dressing qui jouxte ma chambrette.

Impossible d'en boutonner le devant.

108 kg sur la balance...

Il se confirme que je perds la boule :
- mardi dernier, j'ai raté le train pour Paris, je m'étais trompé d'heure ; j'ai donc dû m'y rendre en voiture ;
- hier, j'ai oublié d'assister à un concert de "Septembre Musical" alors que j'avais réservé une place (même chose la semaine précédente, mais pour deux) ;
- aujourd'hui, j'ai oublié que j'étais attendu du côté de Mortagne.

Je fatigue. Vite et en permanence.

Carole me répond qu'il faudrait que je me dote d'un agenda plus grand. A mon avis, là n'est pas la question.