Désultoirement vôtre !

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 16 avril 2024 19:36
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : RE: Contestation de la taxe d'habitation qui serait mise à ma charge à la Chaslerie

OK. Merci beaucoup !

Amicalement,

PPF

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De : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Envoyé : mardi 16 avril 2024 19:24
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : Xavier MEYER
Objet : RE: Contestation de la taxe d'habitation qui serait mise à ma charge à la Chaslerie

Cher Pierre-Paul,

Pas de remarque sur votre projet.
Je vous passe un BOI sur les évaluations des immeubles d'habitation. Il ne dit pas grand-chose mais comporte néanmoins quelques éléments utiles.
La dernière révision date de 1970.

Amicalement

Philippe Durand
Associé
Avocat, Barreau des Hauts-de-Seine
PwC Société d’Avocats
Crystal Park – 61, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex – France
+33 (0) 6 32 64 92 69
philippe.durand@avocats.pwc.com

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 16 avril 2024 15:38
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Cc : Xavier MEYER
Objet : RE: Contestation de la taxe d'habitation qui serait mise à ma charge à la Chaslerie

Cher Philippe,

J'ai appelé ce matin le SDIF d'Argentan. Mon interlocuteur, qui m'a paru compétent, souhaitait à l'évidence plus me tirer les vers du nez que fournir les bases d'imposition que je réclamais.

J'ai donc préparé le projet de courriel ci-joint (avec 2 pièces jointes, le croquis des bâtiments...


... ainsi qu'un aperçu du coût du chantier à venir) pour essayer d'inverser le rapport de force.

Qu'en dites-vous ?

Amicalement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 16 avril 2024 09:36
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : Re: Contestation de la taxe d'habitation qui serait mise à ma charge à la Chaslerie

Grand merci !

Je n'entrevois pas de risque d'effet "porte de saloon", vu que j'ai très fortement réduit l'habitabilité en faisant disparaître les horreurs des prédécesseurs.

Amicalement,

PPF

Envoyé de mon mobile
Envoyé à partir de Outlook pour Android

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From: Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Sent: Tuesday, April 16, 2024 9:04:13 AM
To: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Subject: RE: Contestation de la taxe d'habitation qui serait mise à ma charge à la Chaslerie

Cher Perre-Paul,

Il y a deux interlocuteurs différents : le SDIF (Argentan) qui est en charge de déterminer la base de la fiscalité locale, autrement dit les valeurs locatives cadastrales (qui sont les mêmes pour la taxe foncière et pour la taxe d'habitation si ce n'est que cette base est diminuée de moitié pour la taxe foncière) et le SIE (Flers) qui applique mais gère aussi les éventuels éléments de personnalisation (c'est à dire plus grand-chose depuis que la TH a été supprimée sur les résidences principales. Autrement dit le cadastre ne s'occupe que de la partie évaluation proprement dite. Il n'est donc pas inutile d'écrire à Flers.

Les évaluations augmentent certes un peu tous les ans mais de manière forfaitaire "pour tenir compte de l'inflation): en réalité, les élus locaux veulent que ce soit le parlement qui assume cette augmentation forfaitaire pour pouvoir dire que si les impôts augmentent, c'est de la faute de l'Etat et pas de la leur, ce qui les dispense de voter, à leur niveau, des hausses de taux trop importantes que leurs électeurs pourraient leur reprocher.

Cela dit, dans votre cas, il serait utile d'avoir de la visibilité sur les éléments d'évaluation que vous évoquez (salles de bain, électricité, chauffage central) , éléments qualitatifs qui se traduisent en coefficients de majoration ou en "équivalents superficiels (ajouts de m2 pour tenir compte d'une salle de bain par exemple). Cela dit, il ne faut pas attendre des merveilles sur ce sujet : par exemple la cave ou la charreterie ne doivent pas représenter grand-chose. A l'opposé, l'évaluation a sans doute été faite à une époque où l'état global du bâtiment (toitures par exemple) était mauvais et il est possible qu'un coefficient de vétusté élevé ait été appliqué. Il faut donc regarder mais en se méfiant du risque "porte de saloon". C'est cependant un travail à faire.

A titre de comparaison, la maison de (...), qui est certes en bon état (sans doute meilleur que ce que donnerait une révision de l'évaluation foncière) a une base d'imposition de 8902 € (en 2023). Pour la Chaslerie, si je fais le total des deux avis reçus par la SVAADE, j'arrive à une base de 7969 €, donc un peu moins. C'est à cette valeur que sont appliqués les taux d'imposition (environ 24,4% pour Domfront et l'intercommunalité).

Donc à voir mais avec précaution. Vous pouvez contacter le SDIF. Ils demandent simplement la preuve que l'on est bien propriétaire du bien pour communiquer les informations sur les bases de calcul.

Amicalement

Philippe Durand
Associé
Avocat, Barreau des Hauts-de-Seine
PwC Société d’Avocats
Crystal Park – 61, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex – France
+33 (0) 6 32 64 92 69
philippe.durand@avocats.pwc.com

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 16 avril 2024 01:26
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER
Objet : RE: Contestation de la taxe d'habitation qui serait mise à ma charge à la Chaslerie

Pour info.

Bien cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 16 avril 2024 01:25
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : RE: Contestation de la taxe d'habitation qui serait mise à ma charge à la Chaslerie

Cher Philippe,

Si je comprends bien :
- c'est au SDIF d'Argentan que je dois m'adresser, et non à l'inspectrice des finances publiques basée à Flers et qui m'a écrit le 28 février dernier ; je pense néanmoins utile d'informer celle-ci de ma demande ;
- vous évoquez "les bases d'évaluation des biens pour les taxes foncières" et non les bases pour la taxe d'habitation. Je ne connais rien à ces questions mais souhaiterais que vous confirmiez ma lecture.

Mon idée est, dans un premier temps, d'obtenir ces bases d'imposition du SDIF d'Argentan. Quand ils me répondront, je vous les soumettrai.
Il est probable que ces bases datent des années 1950 à 1970, époque où les propriétaires (père puis fils) avaient rendu habitable le logis, une grande partie de l'aile Ouest, ainsi que l'aile Nord. Il y avait alors là des systèmes de chauffage et des salles d'eau qui ont disparu depuis plus de vingt ans du fait de mes travaux (consistant d'abord à faire disparaître toutes les horreurs des prédécesseurs, ciment, ouvertures idiotes, etc). Ce sont mes travaux qui ont fait disparaître la quasi-totalité des zones d'habitabilité de la 2ème moitié du XXè siècle.

Sur le fond, nous sommes en passe de disposer bientôt (d'ici juin, je l'espère) de l'"étude de diagnostic d'ensemble" de M. PAQUIN, architecte du patrimoine. Celle-ci serait un document officiel qui, bien que non rédigé dans une perspective fiscale, témoigne surabondamment, me semble-t-il, du fait que seuls 65 m2 environ de la Chaslerie sont effectivement habitables et habités par moi.

Du côté de la ferme, le bâtiment principal est soit en chantier lourd, soit très partiellement affecté à un usage agricole. Le fournil de la ferme est utilisé exclusivement par "La SVAADE" pour héberger les artistes le temps des concerts.
Il en va de même pour le fournil du manoir.

La chapelle est montrée lors des visites organisées par "La SVAADE" et sert à son concert annuel de musique religieuse. Il n'y a pas d'autre usage, notamment de jouissance quelconque de ma part.

La cave, dont je détiens l'usufruit, est en chantier lourd, totalement inhabitable depuis deux bons siècles...

La charretterie abrite des véhicules comme tracteurs et minipelle ainsi que du matériel de chantier (poutres, solives). Elle a vocation à abriter la chaufferie centrale mais on en est loin hélas. Elle peut abriter les véhicules des visiteurs. C'est un bâtiment de statut agricole.

Le rez-de-chaussée du logis sert exclusivement lors des spectacles de "La SVAADE". Une moitié de ce niveau n'est pas alimentée par l'électricité. Le tout est susceptible d'être monopolisé par le chantier (dès que la Région voudra bien accorder la subvention demandée...). L'étage du logis est parfaitement inhabitable.

L'aile Ouest est à l'état de chantier lourd sauf la pièce de l'étage de la tour Louis XIII qui sera néanmoins rendue inutilisable pendant le chantier.

Dans l'aile Nord, les pièces de l'étage sont en soupente avec une faible surface de la loi Carrez. Au rez-de-chaussée, le cabinet de toilettes et la cuisine sont en chantier (on campe dans la cuisine mais le jour où la DRAC lèvera son veto sur la cour, tout devra y être en chantier lourd).

Certes le bail me laisse la jouissance des bâtiments mais, hors de ma "bulle" de 65 m2, c'est pour me permettre d'assurer mon rôle de maître d'ouvrage du chantier. Ceci devrait pouvoir être confirmé par Xavier, le rôle de "La SVAADE" comme "maître d'ouvrage délégué" étant seulement potentiel à ce jour, ne serait-ce que parce qu'elle ne dispose pas du début du financement nécessaire.

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)
Non, ce n'est pas grâce au « marché européen » que la France exporte son électricité

ARTICLE. La balance commerciale française a largement bénéficié de la vente de son électricité. Les marconistes se sont rués sur l’occasion pour louer le marché européen de l’électricité. En tordant cyniquement — ou par incompétence — le bras à la réalité.


De la désinformation, comme la Macronie en a le secret. En la matière, elle n’est pas avare quand il s’agit d’attribuer à l’Europe les bienfaits de l’excellence française qu’elle n’a pas encore totalement détruite. Et encore, dans le cas qui nous occupe, la fermeture inutile de la centrale de Fessenheim restera une tache indélébile dans le bilan des macronistes. Ce lundi, Clément Beaune, ancien ministre des Transports s’est auto congratulée, faisant allusion à une note des Douanes françaises datant du 7 février 2024. « 4 milliards d’euros ! C’est ce qu’a rapporté le marché européen de l’électricité à la France en 2023 » a-t-il tweeté, poursuivant, « faisons confiance à ceux qui l’ont préservé et réformé, plutôt qu’aux obsessionnels de la sortie… ».

L’occasion est trop belle pour le centriste. La France a en effet dégagé pour l’année 2023 un solde commercial estimé à 4 milliards d’euros. Mais attribuer ce résultat aux bienfaits du marché européen de l’électricité, c’est au mieux, une manipulation politique du résultat, au pire, de la bêtise. Ce marché, fortement décrié y compris au sein de la macronie — Bruno Le Maire appelait dès 2021 à le réformer — a été pointé du doigt comme étant responsable de la dégradation de la balance française électrique en 2022 (-16,5 TWh pour 7,3 milliards d’euros de pertes pour notre balance).

Entre 60 et 70 TWh dans les années 90

Alors qu’en est-il ? Responsable des pertes et des bénéfices ? Si 2022 présente une chute historique pour la balance française en la matière, c’est avant tout lié à sa baisse brutale de production : une partie de son parc nucléaire a été immobilisé à cause de défauts de soudure — corrosion sous contrainte — une autre figée pour maintenance. Et le parc hydraulique produisait peu du fait d’une sécheresse de grande envergure. Le mécanisme du marché européen de l’énergie étant indexé sur le cours du gaz, la France a payé à prix d’or son énergie manquante, importée d’Allemagne, de Belgique, de Grande-Bretagne ou bien encore d’Espagne, pays fortement gaziers.

Mais alors, les macronistes auraient-ils finalement raison ? Sans marché européen de l’énergie, point de salut ? C’est effacer très rapidement l’histoire. Il aura fallu attendre 1996 pour voir la première directive sur la libéralisation du secteur de l’électricité instaurée, et 2003 pour que soient définies les règles de conditions d’accès au réseau pour les échanges transfrontaliers d’électricité. Mais le monde n’a pas commencé en 1996 et la France exportait déjà massivement de l’électricité à ses voisins, entre 60 et 70 TWh dans les années 90, contre 75 TWH en 2023. Tout comme elle importait également, à la marge. Tout était négocié entre états par de contrats de gré à gré, comme c’est désormais le cas pour le Royaume-Uni et ses partenaires commerciaux.

Aujourd’hui, l’Europe est reliée par 420 interconnexions, dont 50 pour la France. Pour autant, si le marché européen de l’électricité réglemente et donc facilite — mais à quels prix ! — les échanges sur le continent, il n’est absolument pas indispensable à leur existence. Ce n’est qu’un cadre, qui a enfanté chez nous la désastreuse Arenh et la fausse concurrence — 80 fournisseurs alternatifs — nourrie sur le dos d’EDF. La France a empoché 4 milliards d’euros en 2023 ? Oui. Grâce au marché européen de l’électricité ? En aucun cas spécifiquement. N’en déplaise aux ardents défenseurs de ce modèle et de ses nombreuses et coûteuses failles.