Désultoirement vôtre !

Le préfet Lalande de Basse Normandie s’est exprimé sur le schéma régional éolien dans le 19/20 FR3 du mardi 16 octobre.
Du vrai langage administratif, il dit avoir repoussé la parution du schéma pour des raisons de dialogue.
Départ à 12 minute 30...

Isabelle et Jean-Paul Ladoux
"Sauvegarde du Carladez"

N.D.L.R. : Le nouveau préfet de région a sans doute compris que le dossier avait été bien mal emmanché par son prédécesseur. Ceci dit, il me semble que même les plus grands chefs ont du mal à faire remonter la mayonnaise une fois qu'elle s'est affalée. Or c'est bien ce qui s'est passé dans cette affaire.

J'ai écouté M. LALANDE avec attention. Il indique engager d'ores et déjà la révision du S.R.E. qu'il a dû approuver fin septembre dernier. Comme dit la blonde de service (bien inspirée sur cette remarque, une fois n'est pas coutume), c'est quand même un sacré bazar !

Mon opinion est que d'autres recours vont être intentés contre les S.R.E. et que ces derniers seront annulés. Je pense donc que le préfet LALANDE a eu bien raison de se montrer homme de dialogue pour la phase qui suivra. Il a une bonne carte dans son jeu (qui avait été oubliée jusque là, ce qui confirme à quel point le dossier avait été monté par des zozos) : le potentiel éolien de la région, du moins si l'on en croit l'A.D.E.M.E. (ce qui serait à justifier). Mais, en plus des autres arguments connus, il lui sera sans doute répondu qu'avec La Hague, la Basse-Normandie contribue déjà beaucoup à la couverture des besoins énergétiques du pays et qu'il serait injuste de ne pas en tenir compte.

Et, surtout, il ne faudrait pas sous-estimer les sentiments de rejet qu'inspirent les éoliennes à une forte proportion de nos compatriotes, sensibles aux paysages.
Le SRE de Basse-Normandie a été adopté le 28 septembre dernier par le préfet de région et sera officiellement opératoire demain 18 octobre ; on pourra le télécharger sur le Recueil des documents administratifs de la Préfecture.
Je vous envoie le dossier de presse qui a été remis aux participants de la conférence de presse d'hier.
La carte la plus importante est toujours aussi impossible à lire.

N.D.L.R. : Hélas le dossier de presse en question est "en pdf" de sorte que je ne suis pas outillé pour le mettre en ligne ici. La carte la plus importante ne semble pas, à première vue, différente de celle figurant dans la masse de documents soumis à la prétendue consultation que l'on sait. Si cette impression était confirmée, cela suffirait à démontrer, sans qu'il soit nécessaire d'accumuler d'autres moyens d'annulation, que cette consultation n'a jamais été rien d'autre qu'une mascarade.

N.D.L.R. 2 (le 18 août 2012 vers 5 heures du matin) : Après m'être fatigué les yeux sur cette carte et après l'avoir comparée avec celle mise en ligne ici le 19 août dernier, je n'aperçois que deux différences :
- autour du Mont Saint-Michel, la zone d'exclusion est élargie à la Bretagne, ce qui ne mange pas de pain pour un SRE bas-normand ;
- une petite tâche blanche est apparue à quelques kilomètres au Nord-Est d'Alençon.

De notre côté du bocage, nos remarques n'ont pas eu plus d'effet que si nous avions sifflé dans un violon.

Ce sera donc la guerre !
SCANDALE SRE VOICI LE TEXTE QUI ETAIT DÉJA PARU SUR LES ACTES DE LA PRÉFECTURE LE 28 SEPT 2012

Pendant que le préfet Lalande nous ballade ou du moins ses services le texte est déjà paru noyé dans le mois de septembre et ABSOLUMENT SANS AUCUNE RÉFORME NI DANS LA FORME NI DANS LE FOND;La liste des communes est toujours la même et il n'a absolument pas été tenu compte d'aucune de nos réflexions. La carte jointe dans le communiqué de Presse fait apparaître des différences avec la carte bleue initiale et donc d'où sortent ces différences?
Un rendez vous à la Préfecture est à mon avis URGENT
Le texte étant bien caché il faut savoir à partir de quand partent les délais de recours tout n'étant que mensonges dans cette affaire.
Bonne lecture et à plus

PS pour atteindre le texte il faut demander actes préfectoraux de Septembre 2012 et aller à la date précise du 28 septembre sachant que rien n'est rangé par date.

N.D.L.R. : Je laisse ce cri du cœur dans la forme où il me parvient, me contentant d'occulter le nom de l'expéditeur que je découvre à cette occasion. Si ce qu'il écrit est exact, le comportement de l'administration est en effet intolérable et indigne, sauf à considérer (ce qui serait un comble) que l'administration a d'ores et déjà admis qu'elle perdrait tous les procès et que les SRE seraient donc tous annulés.

A mon avis, il nous faut essayer de comprendre ce que pourrait être le mauvais coup suivant, étant entendu que les maniaques du vent tiennent toujours le haut du pavé et que de très récents débats parlementaires (dans la nuit du 5 octobre et vers 2 heures du matin, de mémoire) ont démontré que des lois stupides et dangereuses ne sont pas à exclure par les temps qui courent.

N.D.L.R. 2 : 30 mois d'études à l'E.N.A., plus quelques années d'enseignement dans cette Ecole, ne m'ont pas permis, malgré un quart d'heure d'efforts, de retrouver l'arrêté en question. Il est vrai que le site internet de la préfecture de région Basse-Normandie semble un binze pas possible ! A l'aide !
Un ami me dit qu'il serait bon de muscler notre compréhension de l'engouement absurde que suscitent les éoliennes chez certains technos et ceux qui vivent de l'air du temps. Il propose de constituer une base de fiches explicitant, en termes clairs, les données du débat (par exemple, quelle est la réalité du réchauffement climatique ? en quoi consistent les accords de Kyoto ?). Il envisage aussi de lancer une sorte de lettre d'informations destinée aux parlementaires et autres faiseurs d'opinion pour recadrer les débats.

Qui se sentirait prêt à contribuer à cet effort ?
Il parait évident que les Préfets anticipent les annulations des SRE depuis l'affaire de la convention AArhus connue le 31 août. Ils jouent donc la carte d'une consultation qui pourrait paraître acceptable pour cette convention.

Pour les ZDE j'étais déjà devenue très pessimiste en considérant que si le rachat était obligatoire en ZDE il n'était pas interdit ailleurs, en fonction de la clause d'exception d'offres de la part d'EDF, offres qui pourraient être négociées n'importe où en accord avec la commission de l'énergie.

N.D.L.R. : Drôle de monde où l'administration officialise des textes qu'elle sait archi-nuls, pour en lancer immédiatement la révision en ouvrant une prétendue consultation dont on ignore tout des modalités...

L'Etat-spectacle continue de plus belle ! J'écris ceci pour ceux qui en douteraient encore. Plus que jamais, nous resterons donc en alerte et prêts à nous mobiliser ! Et, surtout, nous devons demander au préfet de région d'expliciter les règles de la nouvelle consultation et y participer avec une constante attention !
J'ai reçu ce soir un appel téléphonique d'un ami, éminent juriste, qui me signale qu'il va rédiger, en liaison avec certaines associations que j'apprécie particulièrement, un recours contre le S.R.E. bas-normand. Connaissant les qualités intellectuelles et professionnelles du personnage, je me dis que l'affaire est donc dans les meilleures mains.

Mon correspondant m'indique toutefois que son nom n'apparaîtra pas parmi les signataires du recours car il craint des rétorsions de la part de l'administration. Il est peut-être sage de penser ainsi. Quant à moi, je conserve une idée suffisamment haute du service de l'Etat pour assumer le pari que de telles mœurs ne sauraient avoir cours.

J'annonce donc que je signerai ce recours, avec d'autres que j'encourage, nombreux, à en faire autant. Bien entendu, si jamais je sentais que cela se traduit par un frein dans les projets qui me sont chers, comme par exemple la restauration du mur d'escarpe, je ne manquerais pas d'en rendre compte ici.

En fait, je signerai ce recours d'autant plus volontiers que son succès me paraît clairement anticipé par l'administration. Donc j'estime qu'il nous faut, les uns et les autres, nous placer d'ores et déjà dans la perspective des débats ultérieurs qui seront au moins aussi délicats.

P.S. du 19 octobre 2012 vers 5 heures : La nuit portant conseil, je me dis qu'il vaudrait peut-être mieux que je me tienne à l'écart de ce recours, afin de mieux me faire l'écho ici des points de vue des uns et des autres, notamment dans la perspective de la nouvelle concertation annoncée par le préfet de région. Au demeurant, l'"association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie" est au moins aussi bien placée que moi pour ester en justice, elle a déjà montré son intérêt pour le dossier et sa détermination, et je pense qu'elle souhaitera poursuivre dans ce sens. Une nouvelle assemblée générale devrait sans doute être convoquée à ce sujet.
Bonsoir,

Je crois rêver, voyez ceci, vite il faut faire quelque chose.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Pas de panique, please ! Je ne connais pas le dossier, il faut d'abord se renseigner. Ceci dit, on peut s'attendre à ce que les marchands de vent concoctent d'autres reportages de propagande de ce type, mettant en avant d'incontestables avantages financiers immédiats et minorant, bien évidemment, comme dans ce reportage-ci, tous les inconvénients de ces engins, y compris la baisse non moins immédiate de la valeur marchande des habitations du secteur, au détriment de tous les voisins.

Le défaut de ces reportages est qu'ils prennent les gens pour des imbéciles : ça pourrait bien se retourner contre leurs inspirateurs...
Avez-vous vu comme il est beau, le séquoia de la Chaslerie ? Je sens que je fais faire des jaloux... Cet arbre majestueux trône au centre du "grand cadran celtique", au Nord du manoir.

20 octobre 2012,Thierry BOURRE au centre du grand cadran celtique.

Certes, Thierry BOURRE m'explique que ce sequoia a pris un coup de gelée mais que tout ira mieux dès qu'il atteindra 2 à 3 mètres de haut.

Par ailleurs, il est entendu que Thierry me précisera quels aulnes abattre cet hiver, de l'autre côté du Choisel, afin de donner toutes leurs chances aux arbres d'avenir. Voyant des espaces disponibles entre le grand cadran celtique et le manoir, il me propose de planter là un "temple maçonnique", qui se trouverait donc au-delà du mur Ouest de la douve Nord ; il doit m'envoyer le devis qu'on étudiera avec curiosité, en essayant de comprendre de quoi il peut retourner.

Enfin, Thierry m'explique qu'il cherche à entrer en contact avec des municipalités intéressées par un mode d'aménagement de cimetières qu'il a imaginé, destiné à transformer d'anciennes friches industrielles en parcs. Je le signale ici de manière à ce que les amateurs puissent le contacter (voir ses coordonnées en fin de l'onglet "Travaux").

Envoi pour information et réaction !!

(début de citation)

Chers amis,

Nos associations qui défendent les paysages et le cadre de vie, ne sont pas, par principe, opposées aux énergies nouvelles.Ceci dit, de récentes initiatives parlementaires risquent d’aboutir à une France totalement défigurée.

Pour respecter l’engagement de la France vis-à-vis de l’Union Européenne de parvenir en 2020 à 25 % d’énergie renouvelable, le gouvernement précédent s’était lancé, sous la pression de divers lobbies regroupés sous le vocable « industriels de l’éolien », dans une fuite en avant éperdue vers l’implantation d’aérogénérateurs de plus en plus hauts et de plus en plus dommageables à nos sites et paysages, ceci sans tenir compte des possibilités offertes par le solaire, la biomasse, l’hydro-électricité.
Quelques règles avaient toutefois été établies pour éviter les erreurs les plus regrettables. Si l’accord définitif sur un projet est donné par le Préfet de département après dépôt d’un permis de construire, le promoteur, pour bénéficier du tarif particulièrement attractif de l’EDF, doit présenter son projet dans le périmètre d’une zone de développement de l’éolien, préalablement établie par les services préfectoraux après concertation notamment avec les élus. De plus chaque projet doit comprendre cinq pylônes pour éviter un mitage excessif. Toutefois la détermination de cette zone qui, trop souvent, ne tenait pas assez compte de l’impact de ces gigantesques pylônes dans des endroits sensibles, donna lieu à des contentieux multiples. Pour remédier à cette situation il fut décidé que les Préfets de région seraient chargés d’intégrer des schémas régionaux de l’éolien dans leurs schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie. Ces SRE devaient définir quelques zones qui pourraient apparaître comme particulièrement propices à l’installation d’éoliennes.

Le moins que l’on puisse dire c’est que, dans de nombreuses régions, cet exercice a été bâclé aboutissant dans les cas les plus caricaturaux à prévoir que plus de 90% du territoire était favorable à l’éolien. C’est dire que la situation actuelle se caractérisait par un dispositif relativement cohérent et protecteur, même si son application, trop souvent détournée, n’aboutissait pas toujours à des décisions satisfaisantes, loin s’en faut. Fallait-il pour autant, sans la moindre réflexion préalable, sous la pression des lobbys financiers et des « écolos » unis dans le même combat, vouloir tailler dans ces procédures ? Quelques députés dans la séance de nuit du 4 au 5 Octobre ont eu l’audace de répondre par l’affirmative. Prenant prétexte d’un texte « visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre » monsieur Denis Baupin, député écologiste, avec l’accord du Gouvernement, a demandé et obtenu la suppression des ZDE et, dans les Dom-Tom, la possibilité d’en implanter dans les territoires littoraux c'est-à-dire partout et de réduire de cinq à trois le nombre de pylônes exigés pour présenter un projet. Les conditions procédurales de dépôt de ces amendements provoquèrent une telle colère des parlementaires que non seulement les membres de l’UMP et de l’UDI, mais encore le représentant communiste monsieur André Chassaigne, quittèrent l’hémicycle.
La commission sénatoriale compétente s’est vue intimer l’ordre d’avoir à délibérer dès le 9 octobre en auditionnant madame Dephine Batho, ministre de l’écologie. Les sénateurs firent sans doute savoir que l’on ne traite pas ainsi la Chambre Haute et l’on décida de reporter l’examen du texte en séance publique à partir du 30 octobre. Ce délai doit être mis à profit pour faire savoir ce que nous pensons du texte.
Le conseil constitutionnel comme nous l’avons rappelé ici même, reconnaît, à peine d’anticonstitutionnalité, que le public doit recevoir une information préalable sur les décisions relatives à son environnement et son cadre de vie par la voie numérique et que l’on doit lui permettre d’exprimer un avis sur le dit projet. Ceci n’a pas été fait. Nous réclamons donc que l’on applique les principes, dont les écologistes sont à l’origine, inscrits dans le préambule de la constitution.

Nous vous suggérons par conséquent d’écrire à votre sénateur (modèle de lettre ci-après) pour lui dire que vous comptez sur lui (ou elle) pour que cette initiative soit enterrée et que l’on ne risque pas, comme l’a dit un parlementaire, de faire de la France un vaste champ de ventilateurs.

Alain de La Bretesche
Président délégué de
Patrimoine-Environnement

Christian Pattyn
Président de la LUR

(fin de citation)

Voici un modèle de lettre :

"Madame la sénatrice
Monsieur le sénateur
J’ai pris connaissance avec indignation des conditions dans lesquelles l’Assemblée nationale a délibéré sur des amendements concernant les règles d’implantation des éoliennes, supprimant en particulier les zones de développement éolien pour permettre une tarification augmentée du prix d’achat de l’électricité produite par les éoliennes dans la totalité des espaces considérés comme favorables par les schémas régionaux éoliens, c’est-à-dire dans les deux tiers au moins de la plupart des régions et réduisant de cinq à trois le nombre exigé de pylônes par projet ce qui entraînera un mitage de notre territoire..
Je compte sur vous pour empêcher que l’on porte ainsi une atteinte irréversible à nos paysages et à notre cadre de vie
Croyez madame, monsieur le sénateur……..

N.D.L.R. : Merci de nous rappeler ainsi d'écrire à nos sénateurs ! Je pense qu'on peut muscler ce courrier et le ferai ce soir en liaison avec notre présidente favorite...
Voici le texte du courrier que Marie-Annick de SAINT MELOIR m'a chargé d'adresser ce soir, au nom de notre association favorite, à Mme Nathalie GOULET et à M. Jean Claude LENOIR, les deux sénateurs de l'Orne :

(début de citation ; il s'agit du texte à M. LENOIR)

Monsieur le sénateur,
 
L' « association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie » a été créée il y a plus de vingt ans pour « veiller et aider à la conservation et à la sauvegarde du manoir, de ses dépendances et de leurs abords ». Ce manoir, implanté à La Haute Chapelle, est protégé au titre de la législation sur les monuments historiques. Il recevra cette année une moyenne de plus de 100 visites par jour, soit physiquement, soit virtuellement par l'intermédiaire d'un site internet en plein essor et, dans son genre, unique en France pour un monument historique privé (www.chaslerie.fr).

Les membres de l'association ont pris connaissance avec indignation des conditions dans lesquelles l’Assemblée nationale a délibéré sur des amendements concernant les règles d’implantation des éoliennes, supprimant en particulier les zones de développement éolien pour permettre une tarification augmentée du prix d’achat de l’électricité produite par les éoliennes dans la totalité des espaces considérés comme favorables par les schémas régionaux éoliens. Cette situation est d'autant plus inquiétante en Basse-Normandie que le schéma régional éolien répute favorable à l'éolien la quasi-totalité du territoire et ceci alors que la prétendue consultation à laquelle s'est livrée l'administration a été notoirement bâclée.

Compte tenu de la réglementation applicable, il risque donc de s'ériger, un peu partout dans notre région, des engins aussi hauts que des immeubles d'habitation de 25 étages, et ceci sans que les riverains n'en soient avisés avant que l'irréparable n'ait été commis. Cette situation est intolérable en raison de tous les inconvénients connus des éoliennes dont le moindre n'est pas d'entraîner une dépréciation immédiate des habitations voisines.

L'association que j'ai l'honneur de présider compte sur vous pour éviter que l’on porte ainsi une atteinte irréversible à nos paysages et à notre cadre de vie. Elle sera très attentive à la suite que vous voudrez bien donner à ce courrier, notamment par votre vote.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le sénateur, l'expression de ma considération la plus distinguée.

Marie-Annick de SAINT MELOIR

(fin de citation)

N.D.L.R. : Il me semble que c'est bien ! Je recommande à tous les visiteurs de notre site favori de s'inspirer de ce texte (notamment en faisant sauter le 1er paragraphe et en adaptant la suite du courrier à leur cas), qu'ils soient basés dans l'Orne, en Basse-Normandie ou ailleurs en France !

Je signale toutefois que notre courrier n'a pas fait mention explicitement d'un autre sujet préoccupant : l'idée de ramener de 5 à 3 le nombre minimal d'éoliennes d'un projet sans perdre le bénéfice du rachat à prix d'ami de l'électricité produite. Il va de soi que cette réforme doit nous mobiliser contre elle. Chacun pourra choisir de le faire valoir dans son courrier à ses sénateurs.

Afin que chacun puisse s'exprimer sans délai, voici les adresses de courriel de ces élus :

p.anot@senat.fr
l.aichi@senat.fr
j.alquier@senat.fr
Jp.amoudry@senat.fr
m.andre@senat.fr
p.andre@senat.fr
s.andreoni@senat.fr
K.ango-ela@senat.fr
m.antiste@senat.fr
je.antoinette@senat.fr
a.anziani@senat.fr
a.archimbaud@senat.fr
J.Arthuis@senat.fr
e.assassi@senat.fr
d.assouline@senat.fr
b.auban@senat.fr
d.bailly@senat.fr
g.bailly@senat.fr
senat.barbiergilbert@wanadoo.fr
p.bas@senat.fr
d.bataille@senat.fr
mariefrance.beaufils@wanadoo.fr
r.beaumont@senat.fr
c.bechu@senat.fr
m.becot@senat.fr
c.belot@senat.fr
e.benbassa@senat.fr
c.berit-débat@senat.fr
senateur.pbr@orange.fr
m.berson@senat.fr
a.bertrand@senat.fr
besson.jean@wanadoo.fr
j.billard@senat.fr
m.billout@senat.fr
j.bizet@senat.fr
mc.blandin@senat.fr
m.blondin@senat.fr
Jm.bockel@senat.fr
n.bonnefoy@senat.fr
p.bordier@senat.fr
y.botrel@senat.fr
n.bouchart@senat.fr
c.bouchoux@senat.fr
c.bourquin@senat.fr
b.bourzai@senat.fr
m.boutant@senat.fr
contact@jean-boyer.com
mt.bruguiere@senat.fr
fn.buffet@senat.fr
jp.caffet@senat.fr
f.calvet@senat.fr
p.camani@senat.fr
c.cambon@senat.fr
cl.campion@senat.fr
jp.cantegrit@senat.fr
V.capo-canellas@senat.fr
jn.cardoux@senat.fr
jean-claude.carle@wanadoo.fr
jl.carrere@wanadoo.fr
f.cartron@senat.fr
l.carvounas@senat.fr
c.cayeux@senat.fr
b.cazeau@senat.fr
p.charon@senat.fr
y.chastan@senat.fr
a.chatillon@senat.fr
jp.chauveau@senat.fr
jp.chevenement@senat.fr
j.chiron@senat.fr
K.claireaux@senat.fr
mp.cleach@senat.fr
l.cohen@senat.fr
c.cointat@senat.fr
y.collin@senat.fr
g.collomb@senat.fr
py.collombat@senat.fr
J.cornano@senat.fr
g.cornu@senat.fr
r.couderc@senat.fr
roland.courteau@senat.fr
jp.courtois@senat.fr
c.cukierman@senat.fr
p.dallier@senat.fr
r.dantec@senat.fr
p.darniche@senat.fr
y.daudigny@senat.fr
m.daunis@senat.fr
a.david@senat.fr
i.debre@senat.fr
r.delpicchia@senat.fr
v.delahaye@senat.fr
f.delattre@senat.fr
m.delebarre@senat.fr
Jp.demerliat@senat.fr
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r.ries@senat.fr
g.roche@senat.fr
g.roger@senat.fr
yves.rome@cg60.fr
l.rossignol@senat.fr
bernard.saugey@wanadoo.fr
rp.savary@senat.fr
m.savin@senat.fr
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Simon.Sutour@orange.fr
h.tandonnet@senat.fr
c.tasca@senat.fr
m.teston@senat.fr
r.teulade@senat.
jm.todeschini@senat.fr
a.trillard@senat.fr
c.troendle@senat.fr
robert.tropeano@orange.fr
f.trucy@senat.fr
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Alex.turk@wanadoo.fr
r.vall@senat.fr
a.vallini@senat.fr
r.vandierendouck@senat.fr
jm.vaulerenberghe@senat.fr
y.vaugrenard@senat.fr
m.vergoz@senat.fr
r.vestri@senat.fr
jp.vial@senat.fr
m.vincent@senat.fr
d.watrin@senat.fr
r.yung@senat.fr
f.zocchetto@senat.fr

Pour l'Orne, il faut donc écrire à n.goulet@senat.fr et à jc.lenoir@senat.fr
ARTE ose laisser s'exprimer les anti-éoliens... mais, prenant son courage à deux mains, il programme l'émission à une heure de grande écoute : 23h30, demain 23 octobre.

Emission Théma
"Vent et Solaire : deux énergies propres ?"
22h30 : L'énergie du Sahara
23h30 : L'éolien dans la tourmente

Tournages en Normandie, en Picardie et en Allemagne.
Une partie du reportage de Basse-Normandie se déroule à St Pierre d'Arthéglise dans la Manche et à Courvaudon / Bonnemaison dans le Calvados.
Je dispose de trois versions successives imprimées du S.R.E.:
- la première, datée de "XXX 2011" comporte sur sa couverture la mention "VERSION DE TRAVAIL" ;
- la deuxième est datée de juillet 2012 ; c'est celle qui a été soumise à la prétendue consultation ;
- la troisième, datée de septembre 2012, a été approuvée par le préfet de région.

Il va être instructif de comparer ces trois versions. Souhaitez-moi bon courage !