Quand le chat est parti... Il aura suffi que je m'absente trois jours pour que le chantier du puits de la ferme dérape.
En trois jours en effet, la construction a continué de s'élever sans que son diamètre ne soit réduit, ce qui commence à donner à l'ensemble une allure de conduit de cheminée. En outre, l'ouverture pour la manivelle est mal positionnée puisque sa hauteur rendrait impossible l'usage du puits à quiconque ne se jucherait pas sur un escabeau pour actionner le mécanisme ; l'axe de la manivelle n'est pas dans un plan parallèle à l'ouvertute, ce qui me paraît réduire l'accès utile au puits et entraver la manoeuvre d'un seau ; enfin, cet axe n'est pas horizontal, de sorte que la manivelle, en tournant, buterait sur la maçonnerie. Le soin mis par ailleurs dans l'assemblage des pierres ne rend que plus décevant le résultat de ces trois jours de travail.
A l'évidence, Pascal n'a pas tenu compte de ma demande qu'il copie le puits de voisins. Je vais en parler avec lui, mais je ne vois pas comment il pourrait éviter de démonter et de recommencer ce travail non conforme.
Toujours sans nouvelles de Roland FORNARI, je lui ai téléphoné ce matin. Il m'a expliqué que sa petite équipe avait eu plusieurs accidents de travail. Et, comme si cette justification à ses retards ne me suffirait pas, il a ajouté qu'il manquait de fer et devrait se réapprovisionner, désormais en Allemagne. Tout ceci pour avouer qu'il ne pourra livrer, pour les prochaines Journées du Patrimoine, que deux grilles, celles du rez-de-chaussée de la tout Nord-Est du manoir, au lieu des six commandées. Il ne me donne pas de date pour les trois grandes prévues pour le rez-de-chaussée de la façade Est. Et il me dit que son plan de celle prévue pour le mur entre la chapelle et le manoir n'est pas prêt mais qu'il y réfléchit toujours. Je conclus donc qu'il ne faut pas être pressé, ni même espérer qu'il respecte les calendriers qu'il avait lui-même établis de longue date et confirmés partiellement il y a à peine six semaines.
Pour terminer ce tour d'horizon, Roland BOUSSIN m'a enfin rappelé. Son devis pour le fournil de la ferme n'est toujours pas prêt. Je l'ai donc prévenu qu'il devrait me parvenir avant sa facture pour le solde de son travail sur la charretterie. En fait, Roland BOUSSIN voulait me parler de la poutre du rez-de-chaussée du colombier, celle qui a été attaquée par la mérule, comme relaté ici les 6 et 12 juillet derniers, et que l'expert HUMIDITEC a énergiquement soignée le 23 août en imbibant de fongicides l'extrêmité atteinte et les murs avoisinants. Roland viendra la semaine prochaine à la Chaslerie constater l'état de cette poutre et préparer sa préconisation. Je pense qu'il sera inutile de changer la poutre ni même de la translater pour compenser la perte d'une partie d'un de ses extrêmités. En raison de la relativement faible hauteur sous poutre et par souci esthétique, j'exclus l'ajout d'un corbeau. En revanche, il sera sans doute nécessaire de renforcer l'extrêmité en cause d'une greffe de résine. La question sera vraisemblablement de savoir s'il y a lieu ou non d'ouvrir le plancher de la pièce du 1er étage pour accéder au dessus de la poutre.
Désultoirement vôtre !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Septembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferronnerie - Logis - Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 10 Septembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferronnerie - Logis - Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
Je commence à étudier la géologie du Domfrontais, à travers un article de vulgarisation du parc naturel régional Normandie-Maine (paru dans le numéro de février dernier de leur revue) et surtout, à travers les plans du bureau de la recherche géologique et minière (B.R.G.M.) à l'échelle de 1/50 000 que je me suis procurés.
Mon idée est de mieux comprendre la localisation possible des anciens bâtiments en ruine où je pourrais approvisionner en pierres le chantier de la Chaslerie. En effet, l'exploitation de toutes les carrières du secteur a cessé depuis quelques décennies sauf, parfois, à usage de gravières.
Je rendrai compte ici de ce que je comprendrai dans cette littérature d'aspect aride.
Mon idée est de mieux comprendre la localisation possible des anciens bâtiments en ruine où je pourrais approvisionner en pierres le chantier de la Chaslerie. En effet, l'exploitation de toutes les carrières du secteur a cessé depuis quelques décennies sauf, parfois, à usage de gravières.
Je rendrai compte ici de ce que je comprendrai dans cette littérature d'aspect aride.
Sur la géologie, il y a Géoportail, un site du B.R.G.M. qui diffuse leurs cartes géologiques, mais je n'en trouve pas la légende en ligne.
Ce site permet toutefois, en changeant d'échelle, de voir l'importance de la faille qui se situe en contrebas de la D22, c'est-à-dire non loin de la Chaslerie.
Il va donc falloir que je me plonge dans la lecture de la "notice explicative de la feuille Flers-de-l'Orne à 1/50 000" pour essayer de comprendre de quoi il retourne...
Ce site permet toutefois, en changeant d'échelle, de voir l'importance de la faille qui se situe en contrebas de la D22, c'est-à-dire non loin de la Chaslerie.
Il va donc falloir que je me plonge dans la lecture de la "notice explicative de la feuille Flers-de-l'Orne à 1/50 000" pour essayer de comprendre de quoi il retourne...
Donc voilà, c'est le premier enseignement de cette recherche géologique, il y a une faille significative non loin à l'Ouest de la Chaslerie, courant du village de Beauchêne au Mont Margantin et dessinant une partie de la vallée de l'Egrenne puis bifurquant vers Notre-Dame-sur l'Eau, le manoir de la Raterie et l'emplacement de l'ancien manoir de Chaponnais, en contrebas de Domfront. C'est pour cette raison que la Mangeantière voisine de la Chaslerie domine le couchant. C'est aussi pourquoi la commune ici s'appelle La Haute Chapelle et surplombe des marécages.
Une deuxième faille, moins importante, passe à 1 km au Nord-Est du manoir. C'est elle qui explique que, du Rocher voisin, on aperçoive la Chaslerie en contrebas, une jolie promenade d'ailleurs.
Une troisième faille, encore plus modeste semble-t-il, passe apparemment sous la Chaslerie-même.
Resterait à savoir la fréquence des mouvements de terrains dans le secteur. Au château de Lignou, distant de 25 km, Bernard de VAUCELLES m'avait dit se souvenir d'un tremblement de terre dans son enfance. Il faudrait le réinterroger à l'occasion.
Une deuxième faille, moins importante, passe à 1 km au Nord-Est du manoir. C'est elle qui explique que, du Rocher voisin, on aperçoive la Chaslerie en contrebas, une jolie promenade d'ailleurs.
Une troisième faille, encore plus modeste semble-t-il, passe apparemment sous la Chaslerie-même.
Resterait à savoir la fréquence des mouvements de terrains dans le secteur. Au château de Lignou, distant de 25 km, Bernard de VAUCELLES m'avait dit se souvenir d'un tremblement de terre dans son enfance. Il faudrait le réinterroger à l'occasion.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Septembre 2010
Journal du chantier - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 15 Septembre 2010
Journal du chantier - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
Je viens d'appeler Roland BOUSSIN et lui ai demandé : "Diagnostic, Docteur ?"Pour la poutre du rez-de-chaussée du colombier, il recommande de la translater légèrement en la complétant marginalement (à l'intérieur de la maçonnerie) par de la résine. Il me fait observer que les solives de cette pièce, rectangulaires, ne sont pas très anciennes et que l'aspect de ce plafond serait plus beau si on les remplaçait pas des solives carrées. Cela nécessiterait de démolir le plancher de béton dont mes prédécesseurs avaient affublé le sol de la chambre du 1er étage du colombier.
Je donne mon accord. Cela réduira encore la trace de ces prédécesseurs à la Chaslerie.
A la réflexion, je me dis qu'on pourrait profiter de ces travaux pour donner un peu de hauteur sous plafond à ce rez-de-chaussée. Bien entendu, cela réduirait d'autant le 1er étage. Il faudrait voir si la hauteur des fenêtres du 1er par rapport au plancher le permet. Et bien sûr, cela condamnerait, dans sa forme actuelle, l'escalier intérieur de "l'aile de la belle-mère". De toutes façons, cet escalier, mis en place par mes prédécesseurs dans les années 1950, m'a toujours paru complètement raté, inutilement biscornu et fondamentalement moche. Donc j'aurais plaisir à lui faire rejoindre son homologue du bâtiment Nord, commandé par les mêmes. C'est-à-dire à la poubelle.
Bien entendu, ne nous leurrons pas, la "logique du chantier" imposerait alors de décider le devenir du système de chauffage de cette aile, ainsi que la répartition des salles d'eau. Autant dire que c'est la restauration de toute l'"aile de la belle-mère" qui serait alors lancée.
Il me faudrait donc décider rapidement si je ne préfère pas laisser ce travail à mes successeurs. Choix délicat. A suivre...
Je donne mon accord. Cela réduira encore la trace de ces prédécesseurs à la Chaslerie.
A la réflexion, je me dis qu'on pourrait profiter de ces travaux pour donner un peu de hauteur sous plafond à ce rez-de-chaussée. Bien entendu, cela réduirait d'autant le 1er étage. Il faudrait voir si la hauteur des fenêtres du 1er par rapport au plancher le permet. Et bien sûr, cela condamnerait, dans sa forme actuelle, l'escalier intérieur de "l'aile de la belle-mère". De toutes façons, cet escalier, mis en place par mes prédécesseurs dans les années 1950, m'a toujours paru complètement raté, inutilement biscornu et fondamentalement moche. Donc j'aurais plaisir à lui faire rejoindre son homologue du bâtiment Nord, commandé par les mêmes. C'est-à-dire à la poubelle.
Bien entendu, ne nous leurrons pas, la "logique du chantier" imposerait alors de décider le devenir du système de chauffage de cette aile, ainsi que la répartition des salles d'eau. Autant dire que c'est la restauration de toute l'"aile de la belle-mère" qui serait alors lancée.
Il me faudrait donc décider rapidement si je ne préfère pas laisser ce travail à mes successeurs. Choix délicat. A suivre...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Septembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Logis - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 18 Septembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Logis - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
Au cours de la semaine qui vient de s'écouler, Pascal a démonté le haut du puits Il l'a ensuite remonté en lui redonnant une forme approchant de ce que je souhaitais. Il a veillé à placer une pierre de belles dimensions au sommet du cylindre intérieur du puits :Il a également rejointoyé l'intérieur de cet édicule, utilisant ainsi pour la première fois l'échelle de 8 mètres dont j'ai dernièrement dû faire l'acquisition :Je regrette cependant que la transition entre la partie cylindrique extérieure du puits et la construction supérieure ne soit pas plus douce ; cela ressemble trop, à mon goût, à un cône placé sur un cylindre ; j'aurais préféré quelque chose de plus progressif, de plus enrobé :Deuxièmement, je constate que Pascal a utilisé des granites trop petits au sommet des chambranles du puits, juste au-dessous du linteau. J'espère donc que la porte que je devrai refaire installer là (et dont je compte confier la réalisation, ainsi que celle de la manivelle, à Roland FORNARI) permettra de dissimuler cette faiblesse.
Enfin, tout bien réfléchi, je ne crois pas, en l'état du chantier, opportun de couronner notre puits d'une pierre pointue comme chez les VINCENT. Sinon, la raideur de la réalisation serait encore accentuée. Je vais donc demander à Pascal de trouver une pierre qui arrondisse plutôt le sommet.
Pour le reste, le travail est bien fait. Le puits de la ferme pourra de nouveau veiller, comme une sentinelle dans sa guérite, sur la tranquillité de la Chaslerie. Sa forme nous redeviendra familière et l'on oubliera vite la période où il avait été arasé. Touche par touche, nous arrivons ainsi à panser les plaies de la Chaslerie et c'est une vraie joie.Au cours des derniers jours, Claude MARTIN est revenu donner un coup de main à Pascal pour rejointoyer les murs du fournil de la ferme :C'est très agréable pour moi de voir l'attachement de Claude à ce chantier et de noter aussi que Maxime conserve un bon souvenir de nous.
Par ailleurs, l'équipe de Roland FORNARI a placé deux des grilles commandées, en l'occurence au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est :Là non plus, la réalisation ne correspond pas tout à fait à ma commande. Je souhaitais en effet des grilles qui forment protubérance par rapport à l'enveloppe extérieur de la tour, en vérité de manière à diminuer les risques d'une trop abondante récolte de fientes de pigeon sur les carreaux des fenêtres :Mais les nouvelles grilles laissent un jour disgracieux, selon moi, entre le mur et le métal :Comme Roland FORNARI m'a dit qu'il passerait ici dimanche après-midi à l'occasion des Journées du Patrimoine, je lui demanderai de rectifier.
Enfin, tout bien réfléchi, je ne crois pas, en l'état du chantier, opportun de couronner notre puits d'une pierre pointue comme chez les VINCENT. Sinon, la raideur de la réalisation serait encore accentuée. Je vais donc demander à Pascal de trouver une pierre qui arrondisse plutôt le sommet.
Pour le reste, le travail est bien fait. Le puits de la ferme pourra de nouveau veiller, comme une sentinelle dans sa guérite, sur la tranquillité de la Chaslerie. Sa forme nous redeviendra familière et l'on oubliera vite la période où il avait été arasé. Touche par touche, nous arrivons ainsi à panser les plaies de la Chaslerie et c'est une vraie joie.Au cours des derniers jours, Claude MARTIN est revenu donner un coup de main à Pascal pour rejointoyer les murs du fournil de la ferme :C'est très agréable pour moi de voir l'attachement de Claude à ce chantier et de noter aussi que Maxime conserve un bon souvenir de nous.
Par ailleurs, l'équipe de Roland FORNARI a placé deux des grilles commandées, en l'occurence au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est :Là non plus, la réalisation ne correspond pas tout à fait à ma commande. Je souhaitais en effet des grilles qui forment protubérance par rapport à l'enveloppe extérieur de la tour, en vérité de manière à diminuer les risques d'une trop abondante récolte de fientes de pigeon sur les carreaux des fenêtres :Mais les nouvelles grilles laissent un jour disgracieux, selon moi, entre le mur et le métal :Comme Roland FORNARI m'a dit qu'il passerait ici dimanche après-midi à l'occasion des Journées du Patrimoine, je lui demanderai de rectifier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Septembre 2010
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 18 Septembre 2010
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Météo - Désultoirement vôtre !
Le ciel était pur et l'on entendait le silence. J'étais en train de retailler au sécateur les charmilles qui bordent la départementale quand un véhicule Espace, immatriculé dans le Calvados, s'est arrêté à ma hauteur, un couple à bord.
Elle, par la fenêtre : "Pardon, Monsieur, nous cherchons le manoir de la Chaslerie."
Lui, au volant, derrière son épouse : "Oui, nous n'arrêtons pas de parcourir cette route dans tous les sens et nous ne le trouvons pas."
Moi : "Bonjour, vous y êtes, c'est ici !".
Lui, apercevant le toît de tuiles de la ferme par-dessus mon épaule : "Non, les toitures sont en ardoise..."
Moi, amusé : "Oui, mais c'est quand même ici..."
Lui, vraiment pas convaincu : "Non, les bâtiments étaient recouverts d'ardoise... Et c'était grandiose !"
Moi, tout sourire : "Mais c'est bien ici, vous y êtes, en contrebas, sur votre droite...".
Ce visiteur ô combien déterminé à retrouver "sa" Chaslerie était un "Ecureuil du bocage". Il avait fait partie du peloton des vététistes d'il y a moins d'un mois, engagé pour une randonnée de plus de 80 km. Il tenait à montrer à son épouse ce manoir qui l'avait tant impressionné ce jour-là mais qu'il n'avait guère aperçu qu'en descendant l'allée principale puis en parcourant le Pournouët.
Quand ils sont repartis, après avoir visité la chapelle et fait le tour des bâtiments, je les ai encouragés à laisser un message sur le Livre d'Or. Aurai-je été entendu ?
P.S. : A ma dernière question, la réponse est non. On a l'habitude...
Elle, par la fenêtre : "Pardon, Monsieur, nous cherchons le manoir de la Chaslerie."
Lui, au volant, derrière son épouse : "Oui, nous n'arrêtons pas de parcourir cette route dans tous les sens et nous ne le trouvons pas."
Moi : "Bonjour, vous y êtes, c'est ici !".
Lui, apercevant le toît de tuiles de la ferme par-dessus mon épaule : "Non, les toitures sont en ardoise..."
Moi, amusé : "Oui, mais c'est quand même ici..."
Lui, vraiment pas convaincu : "Non, les bâtiments étaient recouverts d'ardoise... Et c'était grandiose !"
Moi, tout sourire : "Mais c'est bien ici, vous y êtes, en contrebas, sur votre droite...".
Ce visiteur ô combien déterminé à retrouver "sa" Chaslerie était un "Ecureuil du bocage". Il avait fait partie du peloton des vététistes d'il y a moins d'un mois, engagé pour une randonnée de plus de 80 km. Il tenait à montrer à son épouse ce manoir qui l'avait tant impressionné ce jour-là mais qu'il n'avait guère aperçu qu'en descendant l'allée principale puis en parcourant le Pournouët.
Quand ils sont repartis, après avoir visité la chapelle et fait le tour des bâtiments, je les ai encouragés à laisser un message sur le Livre d'Or. Aurai-je été entendu ?
P.S. : A ma dernière question, la réponse est non. On a l'habitude...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 19 Septembre 2010
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
rédigé le Dimanche 19 Septembre 2010
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Les Journées du Patrimoine 2010 sont passées, je les termine sur les rotules, effet de l'âge sans doute. Carole officiait dans la cour et moi dans la chapelle.
Cette année, le public était plus local que d'habitude et la proportion d'anglophones était notablement faible. Les festivités de la Sainte Anne, encore présentes dans les esprits, avaient certainement détourné nombre de personnes de revenir aussi vite. En sens inverse, le bouche à oreille avait dû fonctionner pour en attirer d'autres.
Au total, j'ai plutôt eu l'impression qu'il y a eu un peu moins de monde que l'an dernier. Disons 450 personnes au lieu de 500. Bien entendu, il est impossible pour moi d'en être sûr car, coincé dans la chapelle, je n'étais sans doute pas le mieux placé pour en juger. Je n'ai pu m'en extraire qu'exceptionnellement, afin de photographier Carole en train d'expliquer la Chaslerie. Voici les trois photos que j'ai pu prendre :
- d'abord, Carole en pleine conversation avec une dame qui s'est présentée comme "une autre Madame FOURCADE" (rassurez-vous, je veux dire l'épouse d'un homonyme, en tout état de cause une preuve de goût assurément) ; c'est suffisamment rare par ici pour que je l'aie portraiturée (c'est la dame en orange) : - ensuite, Carole au milieu d'un premier groupe de visiteurs :-enfin, Carole au milieu d'un autre groupe de visiteurs. Et l'on voit qu'ils étaient (presque) tous attentifs...A noter qu'à l'occasion de cette "Journée", est revenu sur place aujourd'hui l'artisan qui, il y a une cinquantaine d'années, avait carrelé le salon de l'"aile de la belle-mère". Il m'a appris que ses clients, à savoir les parents de mon vendeur, étaient alors établis là et que le logis était encore inhabitable.
Une autre personne m'a parlé de M. Francis IDRAC, qui fut préfet de la région Basse-Normandie il y a quelques années. Elle l'avait connu enfant à la Chaslerie. Je savais déjà que ce mari d'un membre du gouvernement actuel avait pour oncle le père de mon vendeur, cet Henri LEVEQUE qui repose dans la chapelle.
Un autre visiteur, venu de la région de Coutances dans la Manche, m'a manifesté en quelques allusions une connaissance pointue de ce site internet. Il m'a confié le regarder tous les jours. Or c'est toujours agréable pour moi de découvrir un nouveau membre de mon fan-club...
P.S. du 13 juillet 2012 : Pour info, le nouveau membre du fan-club était un personnage dont nous avons, depuis lors, souvent lu les messages puisqu'il s'agit de... Guy HEDOUIN !
Cette année, le public était plus local que d'habitude et la proportion d'anglophones était notablement faible. Les festivités de la Sainte Anne, encore présentes dans les esprits, avaient certainement détourné nombre de personnes de revenir aussi vite. En sens inverse, le bouche à oreille avait dû fonctionner pour en attirer d'autres.
Au total, j'ai plutôt eu l'impression qu'il y a eu un peu moins de monde que l'an dernier. Disons 450 personnes au lieu de 500. Bien entendu, il est impossible pour moi d'en être sûr car, coincé dans la chapelle, je n'étais sans doute pas le mieux placé pour en juger. Je n'ai pu m'en extraire qu'exceptionnellement, afin de photographier Carole en train d'expliquer la Chaslerie. Voici les trois photos que j'ai pu prendre :
- d'abord, Carole en pleine conversation avec une dame qui s'est présentée comme "une autre Madame FOURCADE" (rassurez-vous, je veux dire l'épouse d'un homonyme, en tout état de cause une preuve de goût assurément) ; c'est suffisamment rare par ici pour que je l'aie portraiturée (c'est la dame en orange) : - ensuite, Carole au milieu d'un premier groupe de visiteurs :-enfin, Carole au milieu d'un autre groupe de visiteurs. Et l'on voit qu'ils étaient (presque) tous attentifs...A noter qu'à l'occasion de cette "Journée", est revenu sur place aujourd'hui l'artisan qui, il y a une cinquantaine d'années, avait carrelé le salon de l'"aile de la belle-mère". Il m'a appris que ses clients, à savoir les parents de mon vendeur, étaient alors établis là et que le logis était encore inhabitable.
Une autre personne m'a parlé de M. Francis IDRAC, qui fut préfet de la région Basse-Normandie il y a quelques années. Elle l'avait connu enfant à la Chaslerie. Je savais déjà que ce mari d'un membre du gouvernement actuel avait pour oncle le père de mon vendeur, cet Henri LEVEQUE qui repose dans la chapelle.
Un autre visiteur, venu de la région de Coutances dans la Manche, m'a manifesté en quelques allusions une connaissance pointue de ce site internet. Il m'a confié le regarder tous les jours. Or c'est toujours agréable pour moi de découvrir un nouveau membre de mon fan-club...
P.S. du 13 juillet 2012 : Pour info, le nouveau membre du fan-club était un personnage dont nous avons, depuis lors, souvent lu les messages puisqu'il s'agit de... Guy HEDOUIN !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Septembre 2010
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferronnerie - Terrassement - Sculpture - Logis - Chapelle - Charretterie - Cave - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Anecdotes - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 25 Septembre 2010
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferronnerie - Terrassement - Sculpture - Logis - Chapelle - Charretterie - Cave - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Anecdotes - Météo - Désultoirement vôtre !
Un jour, alors que j'étais adulte, ma grand-mère de Tarbes a décidé de ranger une armoire dans sa maison. Sans me consulter, elle a distribué autour d'elle mes "Dinky Toys", mes "Aventures de Babar", mes "Tintin", mes "Aventures de Martin le malin" et autres "Roy Rogers" auxquels je tenais beaucoup. Un vrai désastre !
Mes fils n'auront pas eu plus de chance avec moi puisque j'avais entreposé de longue date leurs souvenirs d'enfance, y compris leurs cahiers scolaires, dans la cave de la Chaslerie. Là, ce sont les infiltrations d'eau à travers les murs qui auront eu raison de ces reliques. Ce bâtiment où je n'entrais plus jamais était ainsi transformé en pataugeoire à mon insu, de sorte que les livres et cahiers de mes fils ont pu y pourrir longtemps. J'en suis désolé pour eux, je ne suis que trop bien placé pour comprendre leurs regrets.
C'est par de telles expériences que j'ai appris à me méfier de l'eau ici. Je veille désormais à bien drainer les terrains au pied des murs des constructions.
De même, à la charretterie, l'eau, traversant les murs, entrait l'hiver dans la pièce qui correspond à une ancienne étable. Et l'on a bien noté que le revêtement en terre battue n'était toujours pas sec lors des dernières Journées du Patrimoine. Des plantules commencent même à y pousser :Pourtant, j'avais déjà fait drainer les murs de la cave il y a une quinzaine d'années. Mais les drains n'avaient pas été convenablement posés. Ils avaient juste été enrobés de gravier, à même le sol, de sorte que, rapidement, les racines des roses au Sud et des hortensias au Nord les avaient obstrués, les rendant inopérants. C'est ce que j'ai vu au printemps dernier, lorsque nous avons transplanté ces fleurs.
J'avais donc demandé à Pascal de poser des drains autour de la cave, de son appentis et de sa "maison de Toutou", ainsi qu'autour de la charretterie, de manière à ce que pareille mésaventure ait moins de chances de se reproduire. Pour ce faire, je lui avais recommandé de s'inspirer des drainages de la chapelle, c'est-à-dire de poser ses drains sur une gouttière en béton, afin d'empêcher les racines des fleurs voisines d'y accéder.
C'est ce qu'il a fait cette semaine. Voici donc le résultat des derniers jours de travail où la gelée matinale a fait sa réapparition ici.
Une fois encore, nous avons eu recours à notre mini-pelleteuse. La voici à l'oeuvre au Sud de la cave :En fait, la présente campagne de drainage part des roses plantées en bordure de l'allée de la cave......passe à l'Est de la cave, le long de l'appentis et entoure la "maison de Toutou"......entoure la cave puis plonge vers la charretterie...... puis passe au Sud de la charretterie (un drain avait déjà été posé, fin juillet, au Nord de ce bâtiment) :Voici une idée de la profondeur de ce fossé :Pascal a ensuite déposé un lit de gravier dans la tranchée (du moins dans les parties jouxtant les bâtiments) :avant d'y couler une gouttière en béton :Il reste bien entendu à parachever ce travail en déposant les drains dans ces gouttières et en les y enrobant de gravier puis à refermer le reste des tranchées.
Les nouvelles de la semaine ne s'arrêtent pas là puisque j'ai pu joindre Roland FORNARI. Il accepte de modifier comme je le souhaitais les deux grilles posées la semaine dernière. J'ai encore oublié de lui parler de mon désir qu'il travaille aussi sur le puits de la ferme que voici, dans son état actuel :J'ai de même joint Eric AUBINAIS, le tailleur de pierres, mais il m'a annoncé que, depuis un an, il travaille comme homme toutes mains sur un château privé de la Manche. Il n'est donc pas sûr qu'il puisse se rendre disponible pour tailler la pierre de sommet du puits. Pascal POIRIER serait néanmoins prêt à prendre le relais.
Quant à Roland BOUSSIN, je devais le rencontrer ce matin mais il m'a posé un lapin.
Mes fils n'auront pas eu plus de chance avec moi puisque j'avais entreposé de longue date leurs souvenirs d'enfance, y compris leurs cahiers scolaires, dans la cave de la Chaslerie. Là, ce sont les infiltrations d'eau à travers les murs qui auront eu raison de ces reliques. Ce bâtiment où je n'entrais plus jamais était ainsi transformé en pataugeoire à mon insu, de sorte que les livres et cahiers de mes fils ont pu y pourrir longtemps. J'en suis désolé pour eux, je ne suis que trop bien placé pour comprendre leurs regrets.
C'est par de telles expériences que j'ai appris à me méfier de l'eau ici. Je veille désormais à bien drainer les terrains au pied des murs des constructions.
De même, à la charretterie, l'eau, traversant les murs, entrait l'hiver dans la pièce qui correspond à une ancienne étable. Et l'on a bien noté que le revêtement en terre battue n'était toujours pas sec lors des dernières Journées du Patrimoine. Des plantules commencent même à y pousser :Pourtant, j'avais déjà fait drainer les murs de la cave il y a une quinzaine d'années. Mais les drains n'avaient pas été convenablement posés. Ils avaient juste été enrobés de gravier, à même le sol, de sorte que, rapidement, les racines des roses au Sud et des hortensias au Nord les avaient obstrués, les rendant inopérants. C'est ce que j'ai vu au printemps dernier, lorsque nous avons transplanté ces fleurs.
J'avais donc demandé à Pascal de poser des drains autour de la cave, de son appentis et de sa "maison de Toutou", ainsi qu'autour de la charretterie, de manière à ce que pareille mésaventure ait moins de chances de se reproduire. Pour ce faire, je lui avais recommandé de s'inspirer des drainages de la chapelle, c'est-à-dire de poser ses drains sur une gouttière en béton, afin d'empêcher les racines des fleurs voisines d'y accéder.
C'est ce qu'il a fait cette semaine. Voici donc le résultat des derniers jours de travail où la gelée matinale a fait sa réapparition ici.
Une fois encore, nous avons eu recours à notre mini-pelleteuse. La voici à l'oeuvre au Sud de la cave :En fait, la présente campagne de drainage part des roses plantées en bordure de l'allée de la cave......passe à l'Est de la cave, le long de l'appentis et entoure la "maison de Toutou"......entoure la cave puis plonge vers la charretterie...... puis passe au Sud de la charretterie (un drain avait déjà été posé, fin juillet, au Nord de ce bâtiment) :Voici une idée de la profondeur de ce fossé :Pascal a ensuite déposé un lit de gravier dans la tranchée (du moins dans les parties jouxtant les bâtiments) :avant d'y couler une gouttière en béton :Il reste bien entendu à parachever ce travail en déposant les drains dans ces gouttières et en les y enrobant de gravier puis à refermer le reste des tranchées.
Les nouvelles de la semaine ne s'arrêtent pas là puisque j'ai pu joindre Roland FORNARI. Il accepte de modifier comme je le souhaitais les deux grilles posées la semaine dernière. J'ai encore oublié de lui parler de mon désir qu'il travaille aussi sur le puits de la ferme que voici, dans son état actuel :J'ai de même joint Eric AUBINAIS, le tailleur de pierres, mais il m'a annoncé que, depuis un an, il travaille comme homme toutes mains sur un château privé de la Manche. Il n'est donc pas sûr qu'il puisse se rendre disponible pour tailler la pierre de sommet du puits. Pascal POIRIER serait néanmoins prêt à prendre le relais.
Quant à Roland BOUSSIN, je devais le rencontrer ce matin mais il m'a posé un lapin.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Septembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Bâtiment Nord - Charretterie - Cave - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Jeudi 30 Septembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Bâtiment Nord - Charretterie - Cave - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Météo - Désultoirement vôtre !
Les travaux de drainage autour de la cave, de ses dépendances, et de la charretterie sont désormais terminés.
Les drains ont été posés sur les rigoles en béton autour des constructions...... ils ont ensuite été recouverts de "bidim"...... puis de gravier :Après quoi, les fossés ont été rebouchés entre les bâtiments :Pascal a même pensé à passer un drain à l'intérieur de l'appentis de la cave qui, enfin, devrait ne plus être inondé durant l'hiver prochain. Sur ces bases, Thibaud va pouvoir très bientôt commencer à restaurer l'intérieur de sa future résidence secondaire. Du moins, il n'aura plus d'excuse technique à invoquer pour retarder sa contribution. N'est-ce pas, Thibaud ?
Depuis hier, Pascal et Bernard ont changé de secteur : ils trient désormais les pierres que, depuis plusieurs années, j'entrepose en bordure de la D22, sur près de 150 mètres de longueur.
Voici une vue de ces tas prise aujourd'hui du Nord :Nombre de ces pierres proviennent d'une dépendance en ruine du manoir de la Foucherie à La Haute Chapelle. On trouve également là les pierres de l'ancien pont de Lonlay-l'Abbaye, qui avaient été achetées par le père de mon vendeur (c'est en effet des années 1950 que paraît dater le hideux pont en béton - assurément plus commode pour les camions de la biscuiterie voisine - qui franchit l'Egrenne devant l'abbaye...). Et bien d'autres encore, souvent de provenances moins illustres. Dans ces tas, il y a toutefois quelques beaux granites sculptés, montants, corbeaux ou linteaux de cheminées, restes de meneaux ou de chambranles d'ouvertures, appuis de fenêtres troués pour y sertir des grilles, provenant sans doute de bâtiments de style Renaissance ou même plus anciens qui, comme j'ai quelques raisons de le penser, auraient été détruits à la Chaslerie à la fin du XVIème siècle ou durant la première moitié du XVIIIème :Voici justement Pascal et Bernard en train de trier tous ces cailloux selon qu'ils sont dignes ou non de servir à des parements et, pour les premiers, par épaisseurs :Ils s'aident bien sûr de la mini-pelleteuse, mais c'est quand même un travail difficile :Pour les semaines qui viennent, Pascal va continuer à trier ces pierres (au moins les grès car les granites sont beaucoup plus volumineux donc pèsent souvent plus du quintal et je ne voudrais pas risquer de les écorner davantage en les maniant à la pelleteuse). Je ne serais pas étonné, tant il y en a, qu'il lui faille y consacrer le prochain mois. Cela dépendra beaucoup de la météo. Pour le moment, le sol reste sec et permet le passage des tracteurs sans creuser d'ornières. Pourvu que ça dure ! Les déchets partent en effet encaisser l'arrivée de l'"allée oblique", celle qu'emprunte quotidiennement le fermier pour visiter ses bêtes tant qu'elles sont au paturage en contrebas. Il faut dire que, longtemps, c'est à la pelleteuse que j'ai fait démonter les bâtiments en ruine dont j'entendais récupérer les pierres. L'argile qui avait servi à les maçonner avait donc été embarquée avec les cailloux. Donc, sur nombre de tas, la végétation a pris le dessus et il faut maintenant dégager ce qu'on l'on veut finalement conserver.
Pendant ce temps, Claude, désormais et pour quelques mois en tenue de chasse, est venu proposer ses services. Le voici en train de rejointoyer le puits de la ferme ; je calcule qu'à la Chaslerie, les joints que Claude a restaurés doivent représenter à ce jour une longueur de l'ordre de 50 kilomètres. Et, chaque fois, le miracle opère, la pierre, jusque là terne, se remet à chanter...Si tout se passe bien, Roland BOUSSIN devrait pouvoir poser, d'ici quelques semaines, la charpente restaurée du fournil de la ferme, puis ses tuiles. Pour ce même bâtiment, je suis d'ores et déjà en contact avec un menuisier "meilleur ouvrier de France", recommandé par Patrice CAHART, et dont j'attends le devis des huisseries ; je lui ai demandé de s'inspirer de celles du fournil du manoir mais, ici, de prévoir des doubles vitrages.
Enfin, pour ce qui concerne le bâtiment Nord, j'attends toujours le devis d'un électricien. C'est un peu laborieux. Mais cela conditionne l'intervention du plombier en charge du chauffage, notamment par le sol, dans ce même bâtiment.
Les drains ont été posés sur les rigoles en béton autour des constructions...... ils ont ensuite été recouverts de "bidim"...... puis de gravier :Après quoi, les fossés ont été rebouchés entre les bâtiments :Pascal a même pensé à passer un drain à l'intérieur de l'appentis de la cave qui, enfin, devrait ne plus être inondé durant l'hiver prochain. Sur ces bases, Thibaud va pouvoir très bientôt commencer à restaurer l'intérieur de sa future résidence secondaire. Du moins, il n'aura plus d'excuse technique à invoquer pour retarder sa contribution. N'est-ce pas, Thibaud ?
Depuis hier, Pascal et Bernard ont changé de secteur : ils trient désormais les pierres que, depuis plusieurs années, j'entrepose en bordure de la D22, sur près de 150 mètres de longueur.
Voici une vue de ces tas prise aujourd'hui du Nord :Nombre de ces pierres proviennent d'une dépendance en ruine du manoir de la Foucherie à La Haute Chapelle. On trouve également là les pierres de l'ancien pont de Lonlay-l'Abbaye, qui avaient été achetées par le père de mon vendeur (c'est en effet des années 1950 que paraît dater le hideux pont en béton - assurément plus commode pour les camions de la biscuiterie voisine - qui franchit l'Egrenne devant l'abbaye...). Et bien d'autres encore, souvent de provenances moins illustres. Dans ces tas, il y a toutefois quelques beaux granites sculptés, montants, corbeaux ou linteaux de cheminées, restes de meneaux ou de chambranles d'ouvertures, appuis de fenêtres troués pour y sertir des grilles, provenant sans doute de bâtiments de style Renaissance ou même plus anciens qui, comme j'ai quelques raisons de le penser, auraient été détruits à la Chaslerie à la fin du XVIème siècle ou durant la première moitié du XVIIIème :Voici justement Pascal et Bernard en train de trier tous ces cailloux selon qu'ils sont dignes ou non de servir à des parements et, pour les premiers, par épaisseurs :Ils s'aident bien sûr de la mini-pelleteuse, mais c'est quand même un travail difficile :Pour les semaines qui viennent, Pascal va continuer à trier ces pierres (au moins les grès car les granites sont beaucoup plus volumineux donc pèsent souvent plus du quintal et je ne voudrais pas risquer de les écorner davantage en les maniant à la pelleteuse). Je ne serais pas étonné, tant il y en a, qu'il lui faille y consacrer le prochain mois. Cela dépendra beaucoup de la météo. Pour le moment, le sol reste sec et permet le passage des tracteurs sans creuser d'ornières. Pourvu que ça dure ! Les déchets partent en effet encaisser l'arrivée de l'"allée oblique", celle qu'emprunte quotidiennement le fermier pour visiter ses bêtes tant qu'elles sont au paturage en contrebas. Il faut dire que, longtemps, c'est à la pelleteuse que j'ai fait démonter les bâtiments en ruine dont j'entendais récupérer les pierres. L'argile qui avait servi à les maçonner avait donc été embarquée avec les cailloux. Donc, sur nombre de tas, la végétation a pris le dessus et il faut maintenant dégager ce qu'on l'on veut finalement conserver.
Pendant ce temps, Claude, désormais et pour quelques mois en tenue de chasse, est venu proposer ses services. Le voici en train de rejointoyer le puits de la ferme ; je calcule qu'à la Chaslerie, les joints que Claude a restaurés doivent représenter à ce jour une longueur de l'ordre de 50 kilomètres. Et, chaque fois, le miracle opère, la pierre, jusque là terne, se remet à chanter...Si tout se passe bien, Roland BOUSSIN devrait pouvoir poser, d'ici quelques semaines, la charpente restaurée du fournil de la ferme, puis ses tuiles. Pour ce même bâtiment, je suis d'ores et déjà en contact avec un menuisier "meilleur ouvrier de France", recommandé par Patrice CAHART, et dont j'attends le devis des huisseries ; je lui ai demandé de s'inspirer de celles du fournil du manoir mais, ici, de prévoir des doubles vitrages.
Enfin, pour ce qui concerne le bâtiment Nord, j'attends toujours le devis d'un électricien. C'est un peu laborieux. Mais cela conditionne l'intervention du plombier en charge du chauffage, notamment par le sol, dans ce même bâtiment.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Octobre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Electricité - Menuiserie - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Transmission du patrimoine - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 2 Octobre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Electricité - Menuiserie - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Transmission du patrimoine - Météo - Désultoirement vôtre !
Avant-hier, j'avais souhaité que le beau temps se maintienne suffisamment longtemps pour permettre à Pascal de trier des pierres sans creuser d'ornières avec les engins. Eh bien, c'est raté : Pascal n'a guère pu travailler hier, tant il pleuvait !
Je lui ai donc demandé de revenir restaurer la ferme, ce qui le mettra plus commodément à l'abri des intempéries, dès lors qu'il aura pris le soin de confectionner un parapluie : Aussi surprenant que cela puisse paraître, la ferme en question a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques dès 1926 avec le reste du "village de la Chaslerie". A l'époque, l'administration ne faisait pas de détail et protégeait en outre sans barguiner les intérieurs autant que les extérieurs. C'est là un fait, corroboré notamment par les pièces préparatoires de l'arrêté de 1926 puis par l'attribution, voici douze ans, de subventions de l'Etat lors de la restauration de l'essentiel des couvertures de ce bâtiment. En 1794, cette ferme avait été vendue comme Bien National à une autre main que le manoir. J'ai eu l'opportunité de corriger cet état de fait, lourd de risques de problèmes de mitoyenneté, en achetant cette dépendance deux ans après le manoir.
Mais, depuis 1993 donc, je suis assez mal à l'aise avec ce bâtiment construit en trois phases (la partie la plus ancienne au milieu, avec de simples linteaux de chêne), tant j'en trouve ratée l'adjonction Sud, telle que bricolée au XXème siècle par des prédécesseurs, qu'on la regarde de l'Est comme sur la photo précédente, ou du Sud-Ouest comme sur la suivante : Vraiment, quelle idée saugrenue d'avoir conservé la même ligne de faîtage alors pourtant que l'on voulait, dans l'adjonction récente, un premier étage plus spacieux ! Depuis une cinquantaine d'années au moins, le rez-de-chaussée de cette adjonction était un salon, comportant une porte vers l'Est, et l'étage était occupé par deux chambres, l'une donnant à l'Est, l'autre à l'Ouest.
A ce stade de nos réflexions, trois solutions sont envisageables pour remédier à ce qui apparaît comme un hiatus :
- la première, correspondant à mes intuitions de départ, a été retenue par l'architecte Lucyna GAUTIER ; c'est donc celle qui a fait l'objet d'un permis de construire ; selon cette solution, on se contenterait de relever la ligne faîtière au niveau de cette seule adjonction. Cela imposerait des travaux assez lourds, puisqu'ils concerneraient deux murs pignons. Et, dans ce cas, la silhouette d'ensemble ne serait toujours pas, je le crains, très harmonieuse ;
- la deuxième consisterait à relever cette ligne faîtière également au-dessus des deux lucarnes qui donnent actuellement vers l'Est, c'est-à-dire sur près de la moitié de la longueur du bâtiment. Là, ce serait beaucoup plus coûteux, dans la mesure où les travaux affecteraient également une partie de la couverture encore en excellent état ; il faudrait alors retirer les tuiles correspondantes, scier la charpente, remonter deux murs pignon et un mur de refend, replacer enfin la charpente et la couverture. D'un point de vue esthétique, ce serait une solution convenable ; son principal avantage serait d'autoriser un volume confortablement habitable à la place du comble et de ses lucarnes, volume dans lequel on pourrait aménager deux belles salles d'eau et un dressing ;
- la troisième possibilité, qu'à la réflexion recommande Pascal, serait de conserver la ligne de faîtage telle qu'elle est, mais d'abaisser les sablières de l'adjonction Sud de manière à uniformiser la toiture d'un bout à l'autre du bâtiment, lui redonnant ainsi son aspect initial de longère ; outre qu'elle serait la moins coûteuse, cette solution serait esthétiquement inattaquable, mais l'habitabilité de la future "chambre des parents" (qui remplaçerait les deux chambres précédentes) serait sensiblement réduite. Il resterait cependant à décider alors le type d'ouvertures à substituer aux fenêtres du premier étage, mais c'est là un problème relativement secondaire.
Donc j'hésite toujours sur le parti à retenir. Aux dernières nouvelles, Walter, qui devrait être le principal concerné, pencherait pour la troisième solution, celle de Pascal.
Avant de prendre la décision finale, on peut toujours améliorer la situation du rez-de-chaussée, tant cette ferme appelle encore, à l'évidence, de travaux extérieurs. Nous allons donc commencer par restaurer les ouvertures du rez-de-chaussée de l'adjonction Sud :Il faut d'abord que Pascal bouche provisoirement en parpaings la porte de séparation entre la future cuisine (ancien salon) et le futur salon (ancienne pièce à vivre et cuisine). De la sorte, l'accès à ses outils sera protégé. Ensuite, il pourra intervenir sur les ouvertures de cette adjonction de la ferme qui ont été entourées, voici moins d'un siècle, de briques blanches de mauvaise qualité, de sorte que l'érosion y a déjà fait son œuvre. Il convient, à l'évidence, d'échanger ces briques contre des pierres d'angle en bon grès d'ici.
La photo suivante montre l'état actuel du pignon Sud de la ferme, volets arrachés et couverture soulevée par la tempête de 1999, fils téléphoniques posés dans d'horribles gaines de P.V.C. à même le mur, etc... Il est grand temps de reprendre les choses en main ! Nous allons donc commencer par remplacer la fenêtre Sud de la future cuisine (ancien salon) par une porte, selon les plans de Lucyna GAUTIER. Quant à la porte Sud-Est, nous lui substituerons une fenêtre qu'il conviendra de positionner en fonction de la longueur d'un ancien banc d'angle normand dont j'ai fait l'acquisition auprès de la maison LEMARIE et qui y est toujours en dépôt.
De la sorte, il y aura un accès direct à la cuisine lorsqu'on garera les véhicules le long de la façade Ouest de la ferme (c'est-à-dire hors du champ de vision du manoir). Et il sera plus commode, de la cuisine, de se rendre au fournil de la ferme qui pourra servir à terme de chambre d'amis ou de salle de jeux pour les futurs enfants de Walter.
Je lui ai donc demandé de revenir restaurer la ferme, ce qui le mettra plus commodément à l'abri des intempéries, dès lors qu'il aura pris le soin de confectionner un parapluie : Aussi surprenant que cela puisse paraître, la ferme en question a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques dès 1926 avec le reste du "village de la Chaslerie". A l'époque, l'administration ne faisait pas de détail et protégeait en outre sans barguiner les intérieurs autant que les extérieurs. C'est là un fait, corroboré notamment par les pièces préparatoires de l'arrêté de 1926 puis par l'attribution, voici douze ans, de subventions de l'Etat lors de la restauration de l'essentiel des couvertures de ce bâtiment. En 1794, cette ferme avait été vendue comme Bien National à une autre main que le manoir. J'ai eu l'opportunité de corriger cet état de fait, lourd de risques de problèmes de mitoyenneté, en achetant cette dépendance deux ans après le manoir.
Mais, depuis 1993 donc, je suis assez mal à l'aise avec ce bâtiment construit en trois phases (la partie la plus ancienne au milieu, avec de simples linteaux de chêne), tant j'en trouve ratée l'adjonction Sud, telle que bricolée au XXème siècle par des prédécesseurs, qu'on la regarde de l'Est comme sur la photo précédente, ou du Sud-Ouest comme sur la suivante : Vraiment, quelle idée saugrenue d'avoir conservé la même ligne de faîtage alors pourtant que l'on voulait, dans l'adjonction récente, un premier étage plus spacieux ! Depuis une cinquantaine d'années au moins, le rez-de-chaussée de cette adjonction était un salon, comportant une porte vers l'Est, et l'étage était occupé par deux chambres, l'une donnant à l'Est, l'autre à l'Ouest.
A ce stade de nos réflexions, trois solutions sont envisageables pour remédier à ce qui apparaît comme un hiatus :
- la première, correspondant à mes intuitions de départ, a été retenue par l'architecte Lucyna GAUTIER ; c'est donc celle qui a fait l'objet d'un permis de construire ; selon cette solution, on se contenterait de relever la ligne faîtière au niveau de cette seule adjonction. Cela imposerait des travaux assez lourds, puisqu'ils concerneraient deux murs pignons. Et, dans ce cas, la silhouette d'ensemble ne serait toujours pas, je le crains, très harmonieuse ;
- la deuxième consisterait à relever cette ligne faîtière également au-dessus des deux lucarnes qui donnent actuellement vers l'Est, c'est-à-dire sur près de la moitié de la longueur du bâtiment. Là, ce serait beaucoup plus coûteux, dans la mesure où les travaux affecteraient également une partie de la couverture encore en excellent état ; il faudrait alors retirer les tuiles correspondantes, scier la charpente, remonter deux murs pignon et un mur de refend, replacer enfin la charpente et la couverture. D'un point de vue esthétique, ce serait une solution convenable ; son principal avantage serait d'autoriser un volume confortablement habitable à la place du comble et de ses lucarnes, volume dans lequel on pourrait aménager deux belles salles d'eau et un dressing ;
- la troisième possibilité, qu'à la réflexion recommande Pascal, serait de conserver la ligne de faîtage telle qu'elle est, mais d'abaisser les sablières de l'adjonction Sud de manière à uniformiser la toiture d'un bout à l'autre du bâtiment, lui redonnant ainsi son aspect initial de longère ; outre qu'elle serait la moins coûteuse, cette solution serait esthétiquement inattaquable, mais l'habitabilité de la future "chambre des parents" (qui remplaçerait les deux chambres précédentes) serait sensiblement réduite. Il resterait cependant à décider alors le type d'ouvertures à substituer aux fenêtres du premier étage, mais c'est là un problème relativement secondaire.
Donc j'hésite toujours sur le parti à retenir. Aux dernières nouvelles, Walter, qui devrait être le principal concerné, pencherait pour la troisième solution, celle de Pascal.
Avant de prendre la décision finale, on peut toujours améliorer la situation du rez-de-chaussée, tant cette ferme appelle encore, à l'évidence, de travaux extérieurs. Nous allons donc commencer par restaurer les ouvertures du rez-de-chaussée de l'adjonction Sud :Il faut d'abord que Pascal bouche provisoirement en parpaings la porte de séparation entre la future cuisine (ancien salon) et le futur salon (ancienne pièce à vivre et cuisine). De la sorte, l'accès à ses outils sera protégé. Ensuite, il pourra intervenir sur les ouvertures de cette adjonction de la ferme qui ont été entourées, voici moins d'un siècle, de briques blanches de mauvaise qualité, de sorte que l'érosion y a déjà fait son œuvre. Il convient, à l'évidence, d'échanger ces briques contre des pierres d'angle en bon grès d'ici.
La photo suivante montre l'état actuel du pignon Sud de la ferme, volets arrachés et couverture soulevée par la tempête de 1999, fils téléphoniques posés dans d'horribles gaines de P.V.C. à même le mur, etc... Il est grand temps de reprendre les choses en main ! Nous allons donc commencer par remplacer la fenêtre Sud de la future cuisine (ancien salon) par une porte, selon les plans de Lucyna GAUTIER. Quant à la porte Sud-Est, nous lui substituerons une fenêtre qu'il conviendra de positionner en fonction de la longueur d'un ancien banc d'angle normand dont j'ai fait l'acquisition auprès de la maison LEMARIE et qui y est toujours en dépôt.
De la sorte, il y aura un accès direct à la cuisine lorsqu'on garera les véhicules le long de la façade Ouest de la ferme (c'est-à-dire hors du champ de vision du manoir). Et il sera plus commode, de la cuisine, de se rendre au fournil de la ferme qui pourra servir à terme de chambre d'amis ou de salle de jeux pour les futurs enfants de Walter.
Michel LALOS
rédigé le Dimanche 3 Octobre 2010
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
rédigé le Dimanche 3 Octobre 2010
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
Dans un bulletin de la Société Historique et Archéologique de l'Orne : Tome XLIII - publié en 1924, il est écrit :
"... Au-dessus de la petite porte, on remarque un cadran solaire portant le millésime de 1813 ... "
Ce cadran existe-t-il encore ?
Je suis membre de la Commission des cadrans Solaires de la Société Astronomique de France.
Mon site :
http://michel.lalos.free.fr/cadrans_solaires/index_cs.php
J'ai utilisé une photo du manoir et créé un lien vers votre site.
Merci
"... Au-dessus de la petite porte, on remarque un cadran solaire portant le millésime de 1813 ... "
Ce cadran existe-t-il encore ?
Je suis membre de la Commission des cadrans Solaires de la Société Astronomique de France.
Mon site :
http://michel.lalos.free.fr/cadrans_solaires/index_cs.php
J'ai utilisé une photo du manoir et créé un lien vers votre site.
Merci
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 3 Octobre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Electricité - Menuiserie - Peinture - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
rédigé le Dimanche 3 Octobre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Electricité - Menuiserie - Peinture - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
Il serait temps, sans doute, que j'explique mes projets relatifs à la ferme.
Il me faudrait, pour bien faire, scanner les plans de Lucyna GAUTIER. Mais je ne les retrouve plus à la Chaslerie. Je crois me souvenir que Walter les a emportés à Paris après son récent séjour au manoir, afin de les y étudier tranquillement.
Je vais donc me contenter d'expliquer ici, par des textes et des photos, où nous en sommes à ce jour des travaux sur ce bâtiment et, surtout, comment nous en sommes arrivés là.
J'ai écrit ici, hier, que j'allais substituer à une porte (la porte Sud-Est de la ferme) une fenêtre, et que je conditionnais le positionnement de cette dernière aux dimensions d'un meuble. J'imagine sans peine que quelques visiteurs du site ont dû se demander quelle mouche m'avait piqué, et pourquoi je ne préférais pas adapter mon meuble aux ouvertures existantes, voire l'échanger contre des sièges moins contraignants à placer autour d'une table.
Voici donc l'objet du débat, un banc d'angle originaire du Coutançais, dans la Manche, et datant du début du XIXème siècle. Il est actuellement en dépôt chez Jean LEMARIE, démonté en trois morceaux (y compris la pièce d'angle) et j'en ai pris les dimensions ce matin afin de les communiquer à Pascal. Il mesure environ 3,20 mètres de long et le retour 2,20 mètres et l'on voit, au premier plan de la photo suivante, l'emplacement évident de la future fenêtre :Tel qu'il se présente, ce banc ne peut guère être modifié, sauf à faire apparaître les retouches, ce qui me semblerait regrettable.
Pour autant, il peut sembler bizarre aux visiteurs du site, ceux du moins qui ne sont pas entrés dans la ferme ces derniers temps, que je n'hésite pas à modifier ainsi les ouvertures. Voici donc, à titre d'exemple, une vue de l'intérieur de la future cuisine qui les convaincra peut-être qu'en l'état du chantier, on peut se permettre quelques modifications de ce type. C'est justement la porte vitrée que l'on voit sur cette photo que je veux remplacer par une fenêtre afin de pouvoir loger le banc d'angle :Cette photo vous fait un choc, et vous vous demandez sans doute où est passé le plafond de cette future cuisine (ou, si vous préférez, le plancher de la chambre prévue à l'étage).
La réponse tient en un mot : mérule ! Voici en effet dans quel état se trouvait ledit plafond lorsqu'en 2005, nous avons récupéré la ferme qui venait d'être occupée par des locataires indélicats...Il n'y avait qu'une solution : brûler le plafond en question, ce qui fut fait.
A ce stade de mon exposé, vous admettez sans doute que j'aie eu quelques raisons de nettoyer ainsi, par le vide, la partie Sud de la ferme. Mais vous imaginez que le reste du bâtiment est en meilleur état. Voici, pour vous en dissuader, une vue, prise ce matin, du volume où Pascal range ses outils :Or il est vrai que, lorsque j'en ai fait l'acquisition il y a 17 ans, la ferme paraissait bien entretenue, qu'on la considère de l'Est, c'est-à-dire du manoir...... ou du Sud-Ouest, avec en premier plan, des dépendances en colombage, aujourd'hui démontées car elles étaient en réalité en piteux état :Mais, selon la méthode qui est la mienne, j'ai découvert petit à petit l'ampleur des problèmes que j'avais à résoudre.
Premièrement, la présence d'un garage formant verrue à l'arrière du bâtiment, d'autant plus disgracieux qu'il était monté en parpaings non crépis :Deuxièmement, le fait que la couverture de ce garage, comme d'ailleurs de la plus grande part de la façade Ouest de la ferme (tout sauf la partie Sud) avait été réalisée en schingle, un matériau bas de gamme, "à l'américaine", posé de surcroît au crochet. Dès 1998, l'entreprise BOUSSIN a donc, à ma demande, restauré la charpente et recouvert de bonnes tuiles du modèle habituel 80 % environ de la ferme. Quant à la partie Sud, surélevée comme l'on sait, j'y repoussais les travaux à une époque où j'aurais décidé comment corriger l'erreur de conception, manifeste à mes yeux, de cette dernière (et l'on a vu hier qu'à ce jour, j'hésite encore).
Voici ce travail en cours, et l'on voit sur cette photo qu'en faisant alors disparaître le garage, j'ai découvert l'aspect très laid de la façade Ouest, avec en particulier un linteau de porte vermoulu et à restaurer, une porte à remplacer, pensais-je alors, par une petite fenêtre et, courant partout sur les murs, des fils électriques mal bricolés et dangereux :Mais avant que le maçon ne puisse intervenir, j'avais entrepris de remédier à un troisième problème évident à mes yeux : l'erreur de coloris des peintures extérieures, erreur habituelle certes, mais témoignant selon moi de l'impact négatif sur nos campagnes de revues dites de décoration :Sur les conseils éclairés de Jean-Jacques ROUCHERAY, le propriétaire du château de Pont-Rilly près de Valognes, dans la Manche, j'optais pour un "bleu charron" authentique et à l'ancienne, c'est-à-dire dont le ton finisse par s'assagir suite à l'exposition aux ultra-violets :Dès que le maçon que j'employais à l'époque fut enfin disponible, nous réparâmes les défauts les plus flagrants de la façade Ouest. En regardant la photo suivante, vous comprendrez que, lorsque j'évoquais plus haut des bricolages dangereux, je n'exagérais pas :Petit à petit, les choses s'amélioraient donc :Nous progressions ainsi à un rythme régulier lorsque, le 26 décembre 1999, une tempête exceptionnelle traversa la France, frappant très durement la Chaslerie. Voici ce qu'il advint alors de la ferme, sur sa façade Ouest...[img:500]1999-12-27-48-1.jpg tempête,27 décembre 1999, lendemain de tempête, la façade Ouest de la ferme.[/img]... et sur sa façade Est : tuiles envolées un peu partout, couverture de la partie Sud soulevée et retombée sur le produit d'isolation arraché, un vrai spectale de désolation:[img:500]1999-12-27-51.jpg tempête,27 décembre 1999, lendemain de tempête, la façade Est de la ferme.[/img]Pendant plusieurs années, les travaux marquèrent le pas (mais il y avait bien sûr à cela quelques raisons extérieures au chantier).
A suivre, car il me reste à expliquer pourquoi l'intérieur de la ferme paraît aujourd'hui si dévasté (mise à part l'attaque de mérule, dans un coin de la partie Sud, comme rappelée ci-dessus).
Il me faudrait, pour bien faire, scanner les plans de Lucyna GAUTIER. Mais je ne les retrouve plus à la Chaslerie. Je crois me souvenir que Walter les a emportés à Paris après son récent séjour au manoir, afin de les y étudier tranquillement.
Je vais donc me contenter d'expliquer ici, par des textes et des photos, où nous en sommes à ce jour des travaux sur ce bâtiment et, surtout, comment nous en sommes arrivés là.
J'ai écrit ici, hier, que j'allais substituer à une porte (la porte Sud-Est de la ferme) une fenêtre, et que je conditionnais le positionnement de cette dernière aux dimensions d'un meuble. J'imagine sans peine que quelques visiteurs du site ont dû se demander quelle mouche m'avait piqué, et pourquoi je ne préférais pas adapter mon meuble aux ouvertures existantes, voire l'échanger contre des sièges moins contraignants à placer autour d'une table.
Voici donc l'objet du débat, un banc d'angle originaire du Coutançais, dans la Manche, et datant du début du XIXème siècle. Il est actuellement en dépôt chez Jean LEMARIE, démonté en trois morceaux (y compris la pièce d'angle) et j'en ai pris les dimensions ce matin afin de les communiquer à Pascal. Il mesure environ 3,20 mètres de long et le retour 2,20 mètres et l'on voit, au premier plan de la photo suivante, l'emplacement évident de la future fenêtre :Tel qu'il se présente, ce banc ne peut guère être modifié, sauf à faire apparaître les retouches, ce qui me semblerait regrettable.
Pour autant, il peut sembler bizarre aux visiteurs du site, ceux du moins qui ne sont pas entrés dans la ferme ces derniers temps, que je n'hésite pas à modifier ainsi les ouvertures. Voici donc, à titre d'exemple, une vue de l'intérieur de la future cuisine qui les convaincra peut-être qu'en l'état du chantier, on peut se permettre quelques modifications de ce type. C'est justement la porte vitrée que l'on voit sur cette photo que je veux remplacer par une fenêtre afin de pouvoir loger le banc d'angle :Cette photo vous fait un choc, et vous vous demandez sans doute où est passé le plafond de cette future cuisine (ou, si vous préférez, le plancher de la chambre prévue à l'étage).
La réponse tient en un mot : mérule ! Voici en effet dans quel état se trouvait ledit plafond lorsqu'en 2005, nous avons récupéré la ferme qui venait d'être occupée par des locataires indélicats...Il n'y avait qu'une solution : brûler le plafond en question, ce qui fut fait.
A ce stade de mon exposé, vous admettez sans doute que j'aie eu quelques raisons de nettoyer ainsi, par le vide, la partie Sud de la ferme. Mais vous imaginez que le reste du bâtiment est en meilleur état. Voici, pour vous en dissuader, une vue, prise ce matin, du volume où Pascal range ses outils :Or il est vrai que, lorsque j'en ai fait l'acquisition il y a 17 ans, la ferme paraissait bien entretenue, qu'on la considère de l'Est, c'est-à-dire du manoir...... ou du Sud-Ouest, avec en premier plan, des dépendances en colombage, aujourd'hui démontées car elles étaient en réalité en piteux état :Mais, selon la méthode qui est la mienne, j'ai découvert petit à petit l'ampleur des problèmes que j'avais à résoudre.
Premièrement, la présence d'un garage formant verrue à l'arrière du bâtiment, d'autant plus disgracieux qu'il était monté en parpaings non crépis :Deuxièmement, le fait que la couverture de ce garage, comme d'ailleurs de la plus grande part de la façade Ouest de la ferme (tout sauf la partie Sud) avait été réalisée en schingle, un matériau bas de gamme, "à l'américaine", posé de surcroît au crochet. Dès 1998, l'entreprise BOUSSIN a donc, à ma demande, restauré la charpente et recouvert de bonnes tuiles du modèle habituel 80 % environ de la ferme. Quant à la partie Sud, surélevée comme l'on sait, j'y repoussais les travaux à une époque où j'aurais décidé comment corriger l'erreur de conception, manifeste à mes yeux, de cette dernière (et l'on a vu hier qu'à ce jour, j'hésite encore).
Voici ce travail en cours, et l'on voit sur cette photo qu'en faisant alors disparaître le garage, j'ai découvert l'aspect très laid de la façade Ouest, avec en particulier un linteau de porte vermoulu et à restaurer, une porte à remplacer, pensais-je alors, par une petite fenêtre et, courant partout sur les murs, des fils électriques mal bricolés et dangereux :Mais avant que le maçon ne puisse intervenir, j'avais entrepris de remédier à un troisième problème évident à mes yeux : l'erreur de coloris des peintures extérieures, erreur habituelle certes, mais témoignant selon moi de l'impact négatif sur nos campagnes de revues dites de décoration :Sur les conseils éclairés de Jean-Jacques ROUCHERAY, le propriétaire du château de Pont-Rilly près de Valognes, dans la Manche, j'optais pour un "bleu charron" authentique et à l'ancienne, c'est-à-dire dont le ton finisse par s'assagir suite à l'exposition aux ultra-violets :Dès que le maçon que j'employais à l'époque fut enfin disponible, nous réparâmes les défauts les plus flagrants de la façade Ouest. En regardant la photo suivante, vous comprendrez que, lorsque j'évoquais plus haut des bricolages dangereux, je n'exagérais pas :Petit à petit, les choses s'amélioraient donc :Nous progressions ainsi à un rythme régulier lorsque, le 26 décembre 1999, une tempête exceptionnelle traversa la France, frappant très durement la Chaslerie. Voici ce qu'il advint alors de la ferme, sur sa façade Ouest...[img:500]1999-12-27-48-1.jpg tempête,27 décembre 1999, lendemain de tempête, la façade Ouest de la ferme.[/img]... et sur sa façade Est : tuiles envolées un peu partout, couverture de la partie Sud soulevée et retombée sur le produit d'isolation arraché, un vrai spectale de désolation:[img:500]1999-12-27-51.jpg tempête,27 décembre 1999, lendemain de tempête, la façade Est de la ferme.[/img]Pendant plusieurs années, les travaux marquèrent le pas (mais il y avait bien sûr à cela quelques raisons extérieures au chantier).
A suivre, car il me reste à expliquer pourquoi l'intérieur de la ferme paraît aujourd'hui si dévasté (mise à part l'attaque de mérule, dans un coin de la partie Sud, comme rappelée ci-dessus).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Octobre 2010
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
rédigé le Lundi 4 Octobre 2010
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
@ Michel LALOS :
Non, il n'y a pas de cadran solaire actuellement à la Chaslerie. Je n'en trouve aucune trace sur la façade Sud de la cour, au-dessus de la porte piétonnière, quand j'examine les plus anciennes photographies de la Chaslerie que je connaisse et qui datent du début du XXème siècle (voir la "Photothèque" du site). Ou alors "votre" cadran se trouvait dans la cour, au Sud du bâtiment Nord ; cette hypothèse paraît très vraisemblable, il aurait été installé là pour donner l'heure aux différents habitants du manoir, ceux du logis comme ceux de l'aile des écuries ; hélas, il n'y a pas non plus de trace là car ce bâtiment a été vigoureusement charcuté dans les années 1950 et percé alors d'étranges ouvertures carrées, maçonnées d'ailleurs avec des granites récupérés de pierres tombales...[img:500]2008_04_02 06 Chemineau Domfront, inscription "Chemineau Domfront" sur une pierre de la fenêtre Sud-Est, au 1er étage du bâtiment Nord.[/img]Je comprends donc que "votre" cadran solaire aurait fait les frais de cette campagne de travaux à l'initiative du père de mon vendeur. Voyez en effet la disposition et les proportions des fenêtres qu'il avait fait percer, l'une au-dessus d'une porte, et auxquelles j'ai préféré, à défaut de pouvoir les faire disparaître, faire subir une cure d'amaigrissement en 2008, en vue de leur donner des proportions moins incongrues :[img:500]2006_04_04 8,4 avril 2006, état des fenêtres sur cour du bâtiment Nord.[/img]Ceci dit, je vous avoue que je pensais faire installer un cadran solaire sur le mur pignon Sud de la ferme, au-dessus de la future porte de la cuisine, c'est-à-dire donnant vers le fournil.
Je suis en effet partisan d'inciter les visiteurs de la Chaslerie à regarder en l'air (cf les épis de faîtage, les boules de noblesse, les girouettes, la statue de Sainte Anne, etc..., toutes restaurations auxquelles j'ai procédé dans cet esprit), peut-être parce que, quand je marche, je regarde le plus souvent devant mes pieds. Cela m'a d'ailleurs valu de ne pas faire partie de la "garde du drapeau" de Polytechnique lorsque j'ai défilé sur les Champs-Elysées (en 1972, je pense). Et hier encore, prenant des photos dans la ferme de la Chaslerie, je me suis cogné deux fois sur une poutre, de sorte qu'aujourd'hui, j'ai le front déchiré par une plaie...
Pour en revenir à notre sujet, merci de m'avoir communiqué votre lien. Je vais le regarder tout de suite. Sur les cadrans solaires, j'avais déjà repéré, dans l'esprit que j'ai dit, les sites recommandés par un enseignant. Je suppose que vous les connaissez déjà.
P.S. 1 : Quand j'essaye d'accéder à votre site, l'ordi m'indique : "Erreur 500. Erreur interne du serveur" et la page reste blanche sous le logo de "Free". Je ne sais pas décrypter. Mais, grâce à Google, j'ai retrouvé votre site personnel. Je vois donc que nous sommes voisins. Pourquoi ne passeriez-vous pas un de ces jours à la Chaslerie ? Nous pourrions faire plus ample connaissance et vous accepteriez peut-être de me conseiller pour le cadran solaire que je projette (c'est le cas de le dire...) à la ferme.
P.S. 2 : Vous avez suscité un doute dans mon esprit. Il faudrait que je retrouve ma copie du cadastre napoléonien de la Chaslerie, qui est de la main de Nicolas GAUTIER, le précédent A.B.F. de l'Orne. Et si, en effet, la date de "votre" cadran solaire, soit 1813, était celle de la reconstruction du bâtiment Nord, à l'extérieur de la cour ? Encore une fois, ce site internet aurait manifesté son utilité pour faire ressurgir de vieilles informations...
Non, il n'y a pas de cadran solaire actuellement à la Chaslerie. Je n'en trouve aucune trace sur la façade Sud de la cour, au-dessus de la porte piétonnière, quand j'examine les plus anciennes photographies de la Chaslerie que je connaisse et qui datent du début du XXème siècle (voir la "Photothèque" du site). Ou alors "votre" cadran se trouvait dans la cour, au Sud du bâtiment Nord ; cette hypothèse paraît très vraisemblable, il aurait été installé là pour donner l'heure aux différents habitants du manoir, ceux du logis comme ceux de l'aile des écuries ; hélas, il n'y a pas non plus de trace là car ce bâtiment a été vigoureusement charcuté dans les années 1950 et percé alors d'étranges ouvertures carrées, maçonnées d'ailleurs avec des granites récupérés de pierres tombales...[img:500]2008_04_02 06 Chemineau Domfront, inscription "Chemineau Domfront" sur une pierre de la fenêtre Sud-Est, au 1er étage du bâtiment Nord.[/img]Je comprends donc que "votre" cadran solaire aurait fait les frais de cette campagne de travaux à l'initiative du père de mon vendeur. Voyez en effet la disposition et les proportions des fenêtres qu'il avait fait percer, l'une au-dessus d'une porte, et auxquelles j'ai préféré, à défaut de pouvoir les faire disparaître, faire subir une cure d'amaigrissement en 2008, en vue de leur donner des proportions moins incongrues :[img:500]2006_04_04 8,4 avril 2006, état des fenêtres sur cour du bâtiment Nord.[/img]Ceci dit, je vous avoue que je pensais faire installer un cadran solaire sur le mur pignon Sud de la ferme, au-dessus de la future porte de la cuisine, c'est-à-dire donnant vers le fournil.
Je suis en effet partisan d'inciter les visiteurs de la Chaslerie à regarder en l'air (cf les épis de faîtage, les boules de noblesse, les girouettes, la statue de Sainte Anne, etc..., toutes restaurations auxquelles j'ai procédé dans cet esprit), peut-être parce que, quand je marche, je regarde le plus souvent devant mes pieds. Cela m'a d'ailleurs valu de ne pas faire partie de la "garde du drapeau" de Polytechnique lorsque j'ai défilé sur les Champs-Elysées (en 1972, je pense). Et hier encore, prenant des photos dans la ferme de la Chaslerie, je me suis cogné deux fois sur une poutre, de sorte qu'aujourd'hui, j'ai le front déchiré par une plaie...
Pour en revenir à notre sujet, merci de m'avoir communiqué votre lien. Je vais le regarder tout de suite. Sur les cadrans solaires, j'avais déjà repéré, dans l'esprit que j'ai dit, les sites recommandés par un enseignant. Je suppose que vous les connaissez déjà.
P.S. 1 : Quand j'essaye d'accéder à votre site, l'ordi m'indique : "Erreur 500. Erreur interne du serveur" et la page reste blanche sous le logo de "Free". Je ne sais pas décrypter. Mais, grâce à Google, j'ai retrouvé votre site personnel. Je vois donc que nous sommes voisins. Pourquoi ne passeriez-vous pas un de ces jours à la Chaslerie ? Nous pourrions faire plus ample connaissance et vous accepteriez peut-être de me conseiller pour le cadran solaire que je projette (c'est le cas de le dire...) à la ferme.
P.S. 2 : Vous avez suscité un doute dans mon esprit. Il faudrait que je retrouve ma copie du cadastre napoléonien de la Chaslerie, qui est de la main de Nicolas GAUTIER, le précédent A.B.F. de l'Orne. Et si, en effet, la date de "votre" cadran solaire, soit 1813, était celle de la reconstruction du bâtiment Nord, à l'extérieur de la cour ? Encore une fois, ce site internet aurait manifesté son utilité pour faire ressurgir de vieilles informations...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Octobre 2010
Journal du chantier - Terrassement - Cave - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 5 Octobre 2010
Journal du chantier - Terrassement - Cave - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Voici une idée de la vue que l'on aura sur le puits et le fournil lorsqu'on franchira le seuil de la future porte Sud de la ferme :A propos de la cave, Thibaud m'a précisé aujourd'hui la somme qu'il est prêt à consacrer à sa restauration en 2010. Dans l'immédiat, il semble avoir des projets plus urgents (comme l'immobilier quelque part au bord de la mer, me dit-il). Je pense donc que, sur la cave, nous pourrions ne pas aller beaucoup plus loin que les drainages cette année. Cela dépendra aussi du planning de Pascal. Donc à suivre...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Octobre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 5 Octobre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
Je reprends mes explications sur l'état actuel de l'intérieur de la ferme.
Depuis 1993, date de mon achat, j'avais remarqué à quel point le sol y était humide, notamment dans l'extension Sud : il y avait d'abondantes traces d'algues vertes sur le carrelage ; tout cela ne m'inspirait pas confiance.
En outre, la moitié du bâtiment était restée à usage agricole, avec un méchant ciment par terre que je souhaitais éliminer.
C'est ainsi que, durant les hivers 2006-2007 et 2007-2008, j'ai demandé à Claude de se mettre à l'abri des intempéries dans la ferme en y faisant le ménage. Le voici donc à l'oeuvre, et l'on voit que sa nature généreuse le poussait toujours à employer les grands moyens...Qu'on ne pense pas, pour autant, que son sort était inhumain : il savait, en tout bien, tout honneur, se ménager quelques pauses pour dialoguer avec les corneilles...Voici donc le résultat d'un nettoyage de sol par Claude. On ne peut pas dire qu'il reste un grain de poussière...Ainsi, il récurait tout jusqu'à retrouver la terre sur laquelle avait été construit le bâtiment. D'où deux légers problèmes : d'une part, on s'apercevait qu'il n'y avait pas de fondations ; il fallait donc en couler en béton en sous-oeuvre ; d'autre part, l'eau se mettait à monter, transformant tout l'intérieur en grand bourbier :D'où l'idée de mettre en place des drains dans le bâtiment et à son pourtour, ce qui fut fait avec l'enthousiasme habituel...Mais nous ne nous étions pas encore aperçus d'une autre particularité du bâtiment. Voici donc l'état du mur en question le même jour que sur la photo précédente, mais à peine deux heures plus tard :La cause de ce désastre était que, depuis des lustres, peut-être des siècles, des rongeurs avaient colonisé l'intérieur des murs, substituant leurs provisions de céréales à l'argile habituelle :Il fallut donc commencer par réparer ces dégâts et poser des drains efficacesDésormais, au terme de ces péripéties, il n'y a plus d'humidité dans la ferme, tous les drains fonctionnent parfaitement et l'on pourra bientôt songer enfin aux choses sérieuses, à savoir les aménagements intérieurs.
Restent juste à régler au préalable quelques menus détails, comme l'emplacement des ouvertures et la forme finale de la couverture. De simples broutilles, vous dis-je !
Comment, vous ne me croyez pas ?
Depuis 1993, date de mon achat, j'avais remarqué à quel point le sol y était humide, notamment dans l'extension Sud : il y avait d'abondantes traces d'algues vertes sur le carrelage ; tout cela ne m'inspirait pas confiance.
En outre, la moitié du bâtiment était restée à usage agricole, avec un méchant ciment par terre que je souhaitais éliminer.
C'est ainsi que, durant les hivers 2006-2007 et 2007-2008, j'ai demandé à Claude de se mettre à l'abri des intempéries dans la ferme en y faisant le ménage. Le voici donc à l'oeuvre, et l'on voit que sa nature généreuse le poussait toujours à employer les grands moyens...Qu'on ne pense pas, pour autant, que son sort était inhumain : il savait, en tout bien, tout honneur, se ménager quelques pauses pour dialoguer avec les corneilles...Voici donc le résultat d'un nettoyage de sol par Claude. On ne peut pas dire qu'il reste un grain de poussière...Ainsi, il récurait tout jusqu'à retrouver la terre sur laquelle avait été construit le bâtiment. D'où deux légers problèmes : d'une part, on s'apercevait qu'il n'y avait pas de fondations ; il fallait donc en couler en béton en sous-oeuvre ; d'autre part, l'eau se mettait à monter, transformant tout l'intérieur en grand bourbier :D'où l'idée de mettre en place des drains dans le bâtiment et à son pourtour, ce qui fut fait avec l'enthousiasme habituel...Mais nous ne nous étions pas encore aperçus d'une autre particularité du bâtiment. Voici donc l'état du mur en question le même jour que sur la photo précédente, mais à peine deux heures plus tard :La cause de ce désastre était que, depuis des lustres, peut-être des siècles, des rongeurs avaient colonisé l'intérieur des murs, substituant leurs provisions de céréales à l'argile habituelle :Il fallut donc commencer par réparer ces dégâts et poser des drains efficacesDésormais, au terme de ces péripéties, il n'y a plus d'humidité dans la ferme, tous les drains fonctionnent parfaitement et l'on pourra bientôt songer enfin aux choses sérieuses, à savoir les aménagements intérieurs.
Restent juste à régler au préalable quelques menus détails, comme l'emplacement des ouvertures et la forme finale de la couverture. De simples broutilles, vous dis-je !
Comment, vous ne me croyez pas ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Octobre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Jeudi 7 Octobre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Météo - Désultoirement vôtre !
Je suis chaque fois épaté de voir à quel point ce site aide à débloquer les dossiers encalminés. Rien qu'aujourd'hui W.F. promet de me renvoyer les plans de la ferme avec l'état de ses réflexions sur sa restauration et l'électricien E.J.S. m'assure que j'aurai son devis demain.
Merci à tous les deux !
C'est vrai, ici les choses avancent vite ; voici l'état du mur pignon Sud de la ferme aujourd'hui :Pascal a ainsi retiré les briques blanches et le linteau de granite et nous avons, en début d'après-midi, défini le niveau du sol dans la future cuisine : elle sera de plain-pied avec le futur salon, ce qui n'était pas le cas précédemment ; nous avons également choisi la pierre de seuil : il s'agit d'un linteau de grès que m'a vendu mon voisin Claude FAVERIS il y a quelques semaines à peine.
Bonne nouvelle : le banc d'angle ne nécessitera pas de trop importants travaux de maçonnerie, la porte Sud-Est actuelle est pile à l'endroit de la future fenêtre évoquée ici le 3 octobre dernier.
L'essentiel des derniers jours a cependant pu être consacré au tri des pierres le long de la D22 car le temps est redevenu suffisamment sec. A l'aide du nouvel outil dont je l'ai doté, Bernard commençait par débroussailler les tas de cailloux au milieu des cerisiers sauvages. On se serait presque crus à Angkor...... tandis que Pascal devenait expert dans le maniement de la mini-pelleteuse.
Ce soir, un bon quart des pierres ont d'ores et déjà été triées. Tant que le temps le permettra, cette tâche aura la priorité.
Merci à tous les deux !
C'est vrai, ici les choses avancent vite ; voici l'état du mur pignon Sud de la ferme aujourd'hui :Pascal a ainsi retiré les briques blanches et le linteau de granite et nous avons, en début d'après-midi, défini le niveau du sol dans la future cuisine : elle sera de plain-pied avec le futur salon, ce qui n'était pas le cas précédemment ; nous avons également choisi la pierre de seuil : il s'agit d'un linteau de grès que m'a vendu mon voisin Claude FAVERIS il y a quelques semaines à peine.
Bonne nouvelle : le banc d'angle ne nécessitera pas de trop importants travaux de maçonnerie, la porte Sud-Est actuelle est pile à l'endroit de la future fenêtre évoquée ici le 3 octobre dernier.
L'essentiel des derniers jours a cependant pu être consacré au tri des pierres le long de la D22 car le temps est redevenu suffisamment sec. A l'aide du nouvel outil dont je l'ai doté, Bernard commençait par débroussailler les tas de cailloux au milieu des cerisiers sauvages. On se serait presque crus à Angkor...... tandis que Pascal devenait expert dans le maniement de la mini-pelleteuse.
Ce soir, un bon quart des pierres ont d'ores et déjà été triées. Tant que le temps le permettra, cette tâche aura la priorité.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Octobre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 9 Octobre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
Je suspends les travaux sur le pignon Sud de la ferme, le temps de savoir si l'offre que j'ai déposée hier pour une pierre de seuil en granite (hélas bleu, comme le plus souvent) est retenue par le vendeur. On devrait avoir la réponse le 19 octobre prochain.
En attendant, comme la météo est bonne, le tri des pierres va se poursuivre. Dans la journée, je vais aller dresser un plan sommaire des tas entreposés le long de la départementale. Cela me permettra d'avoir une idée plus précise de mes stocks, ainsi que du rythme des prochains tris.
En attendant, comme la météo est bonne, le tri des pierres va se poursuivre. Dans la journée, je vais aller dresser un plan sommaire des tas entreposés le long de la départementale. Cela me permettra d'avoir une idée plus précise de mes stocks, ainsi que du rythme des prochains tris.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Octobre 2010
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales - Animation, fêtes, visites - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 9 Octobre 2010
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales - Animation, fêtes, visites - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
L'assemblée générale de l'association pour 2010 vient de se tenir sous la présidence de Marie-Annick de SAINT MELOIR, que voici en train d'en lancer les débats :L'atmosphère était studieuse et les échanges ont été profitables.On a beaucoup parlé du projet de pérenniser les festivités de la Sainte Anne à la Chaslerie. On a évoqué de nouvelles animations envisageables, les recettes qu'il serait souhaitable de prévoir, les possibilités de se faire prêter des tentes.
Le concours de photos a été lancé, il bénéficiera de l'expertise de M. Michel POUSSIER ; sur sa recommandation, trois modifications ont été introduites dans le règlement :
- les photos seront à fournir en format A5 ;
- les participants au concours conserveront la propriété intellectuelle de leurs oeuvres, sans toutefois pouvoir les utiliser sans l'accord des propriétaires du manoir ;
- le jury a été porté à 5 membres, le Docteur LENEGRE y faisant son entrée ; il a été convenu que les membres du jury ne devaient pas concourir personnellement, sans autre obligation pour eux.
La fréquentation de la Chaslerie a été évoquée. Plusieurs participants à l'A.G. ont trouvé que mes chiffres (800 visiteurs le 25 juillet, 45 le lendemain) étaient insuffisants. Quoi qu'il en soit, l'ordre de grandeur du nombre de visites réelles est de 2 000 en 2010, ce qui marque une forte progression par rapport à l'année précédente, même si les visiteurs anglophones ont été moins nombreux. Le nombre de visites virtuelles devrait être d'environ 6 000 en 2010, ce qui était inespéré et confirme le remarquable succès de ce site.
Le maire de La Haute Chapelle, M. Roger GRIPPON, et le président de l'office de tourisme du Domfrontais, M. Guy LEBOSSE, se renseigneront pour savoir qui peut financer des panneaux routiers de signalisation du manoir. Ils interviendront pour tâcher d'en hâter l'implantation.
Enfin, le programme de travaux a été décrit très rapidement, toutes informations à ce sujet figurant déjà sur ce site internet. J'ai signalé que la restauration de la couverture des écuries étant subventionnée par l'Etat (40 %) et le conseil général (10 %), je n'étais désormais plus libre de différer ces travaux de plus de quelques mois.
On s'est quittés après avoir bu le Champagne et goûté aux canapés et gâteaux préparés par Carole et Marie-Annick.
Le concours de photos a été lancé, il bénéficiera de l'expertise de M. Michel POUSSIER ; sur sa recommandation, trois modifications ont été introduites dans le règlement :
- les photos seront à fournir en format A5 ;
- les participants au concours conserveront la propriété intellectuelle de leurs oeuvres, sans toutefois pouvoir les utiliser sans l'accord des propriétaires du manoir ;
- le jury a été porté à 5 membres, le Docteur LENEGRE y faisant son entrée ; il a été convenu que les membres du jury ne devaient pas concourir personnellement, sans autre obligation pour eux.
La fréquentation de la Chaslerie a été évoquée. Plusieurs participants à l'A.G. ont trouvé que mes chiffres (800 visiteurs le 25 juillet, 45 le lendemain) étaient insuffisants. Quoi qu'il en soit, l'ordre de grandeur du nombre de visites réelles est de 2 000 en 2010, ce qui marque une forte progression par rapport à l'année précédente, même si les visiteurs anglophones ont été moins nombreux. Le nombre de visites virtuelles devrait être d'environ 6 000 en 2010, ce qui était inespéré et confirme le remarquable succès de ce site.
Le maire de La Haute Chapelle, M. Roger GRIPPON, et le président de l'office de tourisme du Domfrontais, M. Guy LEBOSSE, se renseigneront pour savoir qui peut financer des panneaux routiers de signalisation du manoir. Ils interviendront pour tâcher d'en hâter l'implantation.
Enfin, le programme de travaux a été décrit très rapidement, toutes informations à ce sujet figurant déjà sur ce site internet. J'ai signalé que la restauration de la couverture des écuries étant subventionnée par l'Etat (40 %) et le conseil général (10 %), je n'étais désormais plus libre de différer ces travaux de plus de quelques mois.
On s'est quittés après avoir bu le Champagne et goûté aux canapés et gâteaux préparés par Carole et Marie-Annick.
Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Mardi 12 Octobre 2010
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
rédigé le Mardi 12 Octobre 2010
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
Votre "généalogiste habituelle" se permet quelques précisions relatives à la famille RIGAUD : l'épouse de François Augustin RIGAUD s'appelle Rose-Marie(tte) GINESTOUS (et non SESESTOUS) ; elle est la fille de Guillaume GINESTOUS, cultivateur et de Cécile GAILLARD ; elle est née le 19-12-1841 à FAYSSAC (31) et décédée le 20-8-1882 à FAYSSAC. Son fils Casimir François Auguste RIGAUD né le 10-9-1863 à FAYSSAC a épousé le 26-10-1888 à GAILLAC (81) Marie Albanie BELLIERES née le 20-1-1870 à GAILLAC. Cette dernière est la fille de Joseph BELLIERES cultivateur et de Marie Anne GIRME (et non SERINE). Elle a au moins une soeur, Marie Rosalie, et un frère, Joseph Auguste. Par ailleurs, il se peut que j'aie une piste permettant de débusquer les ancêtres des Hautes-Pyrénées !!! J'attends une réponse.
Bien amicalement. Peut-être à dimanche !
Bien amicalement. Peut-être à dimanche !