Désultoirement vôtre !

Bonne nouvelle ce matin au courrier : la direction départementale des territoires autorise la dérivation du filet d'eau du fond des douves. L'instruction a été menée dans des délais record ; merci à tous ceux qui y ont participé !

Courrier du 28 juin 2012 de la direction départementale des territoires.

Il faut cependant que, après le passage du représentant de la D.R.A.C. avant-hier, je vérifie que j'ai bien son feu vert pour faire intervenir rapidement le terrassier sans compromettre mes chances de subvention. Je désirerais en effet procéder le plus tôt possible à cette dérivation, de manière à permettre, autant que faire se peut, l'assèchement du fond de la douve afin qu'Igor et Jonathan puissent commencer à récupérer et trier les pierres du mur d'escarpe avant la période des congés d'été (et le mariage d'Igor à la mi-septembre).

Je suis par ailleurs, depuis ce matin, en dernier round de négociations avec deux des quatre terrassiers consultés (les deux autres sont "out") afin de finaliser mes commandes immédiates, celle relative à cette dérivation et celle relative à l'Avenue.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 30 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Nature (hors géologie)
0
J'ai pris connaissance ce matin, à la mairie de La Haute Chapelle, du dossier soumis à enquête publique à propos de la déviation Sud de Domfront. Malgré les réponses factuelles et précises données à mes questions par la commissaire-enquêtrice, je doute d'avoir fait le tour du problème. La documentation mise à la disposition du public est en effet très abondante et, le plus souvent, fort intéressante. Je pense en particulier au :
- rapport de 288 pages intitulé "Déviation de Domfront - Dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique des travaux" émanant du Conseil général de l'Orne (PAE / Bureau des études routières) ;
- rapport de 141 pages de janvier 2012 intitulé "Déviation de Domfront" émanant de l'"Atelier d'Ecologie Paysagère et Environnementale" ;
- courrier de 5 pages avec 2 annexes rédigé par un voisin.

Sur le cahier de la commissaire-enquêtrice, j'ai formulé le voeu que les documents soumis à enquête publique soient disponibles sur le net. En effet, il me paraît matériellement impossible d'étudier convenablement une telle profusion de données, même en participant aux 3 réunions organisées par la commissaire-enquêtrice et en y monopolisant l'un des deux exemplaires (dont le sien propre) qu'il est possible de consulter dans ce cadre limité. Si j'étais directement concerné par le projet, je me demanderais sans doute si la procédure traditionnelle des enquêtes publiques, avec des registres reliés à la colle de poisson ou peu s'en faut, est adaptée à une information suffisante du public.

Accessoirement, je me suis interrogé en parcourant rapidement les études d'impact pour apprécier si cette mine d'informations couvrait bien tous les points importants. Mais le temps m'a bien entendu manqué pour m'en assurer.

Quoi qu'il en soit, j'ai relevé quelques particularités intéressantes du secteur, comme les données géologiques que je n'ai pu que survoler ou bien le classement en "Z.N.I.E.F.F. de type II" de terres très proches de la Chaslerie (ou même de la Chaslerie ?) ; ce sigle cabalistique exprime qu'il y a dans le coin :
- parmi la flore :
. de la violette des marais ("Viola palustris"),
. de la linaigrette à feuilles étroites ("Eriophorum angustifolium"),
. de la laîche blanchâtre ("Carex alba") : même Charles-Erick LABADILLE l'ignore dans son bouquin, ce me semble !
. du millepertuis des marais ("Hypericum elodes"),
. du comaret ("Potentilla palustris"),
. du mouron délicat ("Anagallis tenella"),
. de la montie des fontaines ("Montia fontana"),
. de la cardamine amère ("Cardamine amara"),
. de l'épipactis à feuilles larges ("Epipactis helleborine"),
. du trèfle d'eau ("Menyanthes trifoliata"),
. de l'oeillet des murailles ("Dianthus caryophyllus") ;
- parmi la faune :
. de la truite fario ("Salmo trutta"),
. de l'écrevisse à pieds blancs ("Austropotamobius pallipes").

Voilà qui m'incite à pousser plus avant mes investigations botaniques. Et, puisque c'est la seconde fois qu'on nous cite la truite fario dans la matinée, voici à quoi ressemble cette bestiole protégée :

Truite fario.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Juillet 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
0
Nul besoin de chanter "Bambino" à Igor pour qu'il gratte, gratte...

2 juillet 2012, Igor au grattage.

Ce soir, en compagnie de Jonathan, il brosse toujours les joints du parement Est de notre fameux mur :

3 juillet 2012, Igor et Jonathan brossant de concert.

Comme on l'aperçoit peut-être, il ne restera bientôt, de ce côté-ci, qu'à jointoyer les sorties des chantepleures. Ce ne sera pas le plus facile car les drainages marchent du feu de Dieu (n'en déplaise à notre Saxon sceptique favori...).

A l'occasion des sondages récemment effectués au pied du mur d'escarpe, j'ai cru remarquer que la fondation était moins profonde au niveau du 1er sondage, celui du 12 juin dernier, qu'au niveau des suivants, ceux du 26 juin. J'ai voulu en avoir le coeur net. J'ai donc prié Philippe JARRY de m'aider à mesurer ce phénomène à l'aide de son niveau à laser. Il est passé ce matin :

4 juillet 2012, Philippe JARRY en train de mesurer la profondeur de la fondation du mur d'escarpe au laser.

Pour qu'on puisse suivre mes explications, j'ai reporté les mesures sur un graphique qui montre, avec une échelle 20 fois plus ramassée sur l'horizontale que sur la verticale, le profil précis du mur ainsi que le profil du lit de la douve. Voici ce que ceci donne :

Profil du mur d'escarpe.

Ce schéma confirme que mon impression initiale, au pied du mur, était fondée (c'est le cas de le dire) : le bas de la fondation au sondage 1 est plus élevé (par rapport au niveau de la mer) qu'il ne l'est au sondage 2 ou au sondage 3. Or le mur ne présente pas, pour autant que l'on puisse en juger en l'état de ce qui en reste, de désordre apparent qui expliquerait cette curiosité ; en particulier, il ne porte aucune trace sensible d'affaissement de sa partie centrale, pas plus que le Pournouët qui le surplombe. Pour autant, il "manque" 20 cm de maçonnerie au pied du mur, à la hauteur du sondage 1. Il me semble que la principale explication devrait en être recherchée soit parmi les aléas du chantier d'il y a environ 500 ans (ce qui est impossible à savoir), soit par l'hypothèse qu'une racine d'arbre aujourd'hui disparu ou bien un remblayeur de chemins ait retiré quelques pierres à cet endroit. J'estime que l'on peut conclure de toutes ces observations et mesures que le niveau supérieur des fondations des douves restaurées devra se trouver calé là où se trouvent les fondations anciennes, telles qu'on les a retrouvées lors des sondages 2 et 3.

P.S. du 5 juillet 2012 : Il n'est peut-être pas inutile que je rappelle ici que l'escarpe de la douve Est a 136 m de long (à quoi il convient d'ajouter deux retours de 15 m sur les douves Nord et Sud pour avoir la longueur qu'aura la maçonnerie restaurée). Un sondage du 12 juin dernier a montré que la maçonnerie résiduelle avait 80 à 85 cm d'épaisseur (mesure effectuée au niveau du sondage 1). La hauteur de la maçonnerie résiduelle a été précisée, sous cet onglet, dans un message du 27 juin dernier ; elle varie entre 1,75 m au niveau du sondage 1 et 2,50 m au niveau du sondage 5. Compte tenu de l'ensemble de ces éléments, j'ai calculé que nous devrions pouvoir récupérer 236 m3 de pierres, soit les deux tiers environ de ce dont nous aurions besoin pour ce chantier. Enfin, le croquis que je viens de mettre en ligne démontre que 20 cm de maçonnerie "manquent" au niveau de la fondation 1 ; ces 20 cm de hauteur doivent toutefois être comparés aux 136 m de longueur du mur ; ils peuvent donc être qualifiés d'infimes à tous égards par rapport aux masses en cause.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Juillet 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord - Météo - Désultoirement vôtre !
0
Comme il a plu (pour changer...) une partie de l'après-midi, Igor et Jonathan ont profité de la présence de l'aspirateur de compétition des menuisiers pour retailler des pierres d'une embrasure de fenêtre dans ma "chambre mortuaire" :

4 juillet 2012, Igor et Jonathan au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Armés de la disqueuse, ils ont ainsi pu faire disparaître des malfaçons d'un précédent maçon qui auraient gêné la prochaine pose de boiseries aux murs de cette pièce.

Un fois son terrassement terminé en fond de douve...

5 juillet 2012, le chantier en milieu d'après-midi.

... tel FITZCARRALDO, Igor a entrepris de gravir la montagne avec son engin interplanétaire...

5 juillet 2012, collé en fond de douve.

Il a cependant fallu que Bernard vienne le secourir et le tracter à l'aide du Valtra :

5 juillet 2012, dans la mouise.

5 juillet 2012, enfin sauvé !

On peut se demander si l'herbe repoussera en fond de douve après le passage de ce jeune homme mais la réponse ne fait bien sûr aucun doute.

5 juillet 2012, après le passage du nouvel Attila.

En tout cas, Igor a vite repris son poste en haut des douves pour pelleter encore.

5 juillet 2012, la mini-pelleteuse en train de peaufiner le profil de la douve.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 6 Juillet 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
0
Quand, comme aujourd'hui, il ne cesse pratiquement pas de pleuvoir, je suis obligé de confier à Igor et Jonathan des travaux à l'abri. J'ai de plus le souci de permettre à Carole de récupérer son salon le plus vite possible. Il faut dire que nous n'en prenons pas toujours le chemin comme elle va le découvrir ce week-end :

6 juillet 2012, l'état du salon du logis...

Igor et Jonathan ont donc gratté l'aubier des solives du plafond du salon puis les ont enduites d'un produit vermicide recommandé par Sébastien LEBOISNE :

6 juillet 2012, remarquez la vue imprenable sur le salon, en-dessous.

Voyez ceci pour votre salon.

Technique éprouvée depuis bien longtemps : planchettes de chêne entre les rouis, de la terre mélangée à de la paille, de beaux pavements et le tour est joué.

Vues du chantier de Guédelon.

Voilà un travail intéressant pour vos oeuvriers, surtout lorsqu'il pleut.

N.D.L.R. : Les grands esprits se rencontrent ! Ceci dit, je ne dispose pas d'une épaisseur suffisante entre le haut des solives et le palier du 1er étage du logis ; c'est pour cela que j'envisage un béton (pour la solidité) mais allégé (parce que le ciment, non merci).

Bonjour,

Voyez aussi ceci pour votre dalle sur le plancher.

Pourriez vous me donner la hauteur disponible entre les rouis et le palier? Lorsque les rouis seront recouverts, j'ai pensé, si vous disposez d'assez de place, qu'une dalle de liège apporterait une bonne isolation tout en réduisant la charge sur l'ensemble.

Est ce bien des pavements que vous poserez ou bien un beau plancher à l'ancienne ?

Bonne journée à tous les deux !

N.D.L.R. : Vous posez là une série de bonnes questions auxquelles je ne sais pas encore répondre. J'étudie la question et je reviens vers vous, mais pas avant mardi. Bien sûr, si cela vous dit, vous êtes le bienvenu pour venir sur place et me donner votre avis. Bonne journée à vous aussi !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 8 Juillet 2012
Météo - Annonces - Dans l'Orne - Désultoirement vôtre !
0
Et, toujours sous la pluie, promenade ce matin dans les rues de Domfront, pour accompagner le coq de l'église Saint-Juilen qui allait être béni par l'évêque de Séez, Mgr Jacques HABERT...

8 juillet 2012, le coq de Saint-Julien de Domfront.

... afin de marquer l'avancement des travaux de restauration du clocher, grâce à l'association présidée par Jacques LAURENSOU (à droite sur la photo) :

8 juillet 2012, devant Saint-Julien.

Nous avons suivi la procession entraînée par des troupes folkloriques dont "Le Trou Normand" ...

8 juillet 2012, le porte-étendard du

... ici devant "L'auberge de Grandgousier"...

8 juillet 2012, devant la poste et

... puis devant l'échauguette...

8 juillet 2012, devant la pizzeria

... enfin, devant la porte d'Alençon :

8 juillet 2012, au bas de la Grand-Rue.

Le dossier de demande de subvention de l'Etat pour la restauration du mur Ouest de la douve Nord est désormais réputé complet. Il ne me reste plus qu'à attendre l'arrêté de subvention.

Pour la cage d'escalier du logis, le dossier de subvention sera, me dit-on à la D.R.A.C., complet dès que le S.D.A.P. recevra le courrier où j'explicite en quoi consistera l'intervention d'Igor et Jonathan.

Les prochains dossiers que je vais devoir compléter en liaison avec Lucyna GAUTIER sont relatifs au mur d'escarpe (le grand mur de la douve Est). Il s'agit, d'une part, d'obtenir l'autorisation de commencer le démontage du mur actuel en vue d'en récupérer les pierres et, d'autre part, d'obtenir une subvention pour le "diagnostic" puis, dans la foulée d'obtenir l'autorisation et la subvention pour une première tranche de travaux. A ce stade, je pense qu'il nous faudra 4 ans de travaux pour venir à bout de la restauration de ce mur ; un compte à rebours est donc enclenché avec ma date de départ en retraite, "a priori" début 2017.

J'ai trouvé ceci pour votre plancher :

J'ai oublié de vous dire qu'il ne faut pas mettre de treillage métallique avec de la chaux.

Bonne journée !

N.D.L.R. : Merci beaucoup. On va tâcher de se faire prêter le niveau à laser de Philippe JARRY pour déterminer quelle pourra être l'épaisseur entre le haut des solives et le niveau du sol de la pièce au-dessus du salon. Cette mesure, nécessaire préalable au choix de la solution parmi celles que vous citez, sera compliquée par le fait que la surface enveloppant le haut des solives est tout sauf plane et horizontale...

M. PEROTTE, menuisier basé dans le Perche et qui m'est recommandé par Roland FORNARI et la famille DESHAYES, passera en début d'après-midi pour prendre les dimensions des châssis de fenêtres ou de portes que je désirerais remplacer prioritairement en raison de leur vétusté ou de leur inadéquation. Il s'agit des 4 fenêtres de la "pièce dévastée" (au 1er étage du logis), de la fenêtre de la pièce qui se trouve dans la tour attenante, ainsi que des 4 fenêtres et des 2 portes extérieures de la cage d'escalier du logis.

Afin de préparer cette réunion, je vais me replonger dans le passionnant site d'Arnaud TIERCELIN. Le modèle auquel je pense serait inspiré d'un châssis du manoir de la Cour à Sainte-Croix-sur-Orne. Il me paraît en effet de la bonne époque et bien coller avec des ouvertures de la Chaslerie qui comportaient autrefois des meneaux de pierre dont il reste les cicatrices.

Bien entendu, ma famille va lever les bras au ciel et protester vigoureusement quand elle connaîtra ces projets. Mais je prends des vitamines pour affronter la tempête prévisible.

P.S. : Maintenant que je connais M. TIERCELIN, il faudrait que je lui montre les vestiges d'anciens châssis de fenêtres de la Chaslerie qui ont servi pour la restitution de la lucarne du logis. Le problème est que je ne sais plus où je les a mis. Mes prédécesseurs, toujours aussi doués, les avaient peints en orange ; donc ils devraient se voir...

Bonjour,

Celui-ci n'est pas mal non plus.

Il n' y pas de quoi lever les bras au ciel, cela a existé et ce n'est pas plus laid que les cochonneries que l'on fait maintenant.

A part cela, le relooking du site prend forme.

A la Bézirie, c'est le déluge, de plus en plus difficile de faire l'entretien extérieur.

Bonne journée !

N.D.L.R. : A la Chaslerie aussi, il pleut comme vache qui pisse. Impossible de travailler dehors à la maçonnerie ou d'entretenir les charmilles. Vous me trouvez donc attelé à ma bécane.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 11 Juillet 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
0
Finalement, j'ai retrouvé dans la cave l'ancien châssis de fenêtre que je recherchais. Quand j'ai acheté la Chaslerie, il en restait deux, déposés, mais le second, trop vermoulu, a disparu. J'ai confié cette pièce à M. PEROTTE afin de lui permettre de l'étudier à loisir.

11 juillet 2012, la partie extérieure du châssis.

Il a reconnu un travail d'assemblage du 17ème siècle. Sa première impression, compte tenu de la présence de sapin et de la taille de l'ouverture, est qu'il pourrait s'agir d'un travail espagnol. J'observe cependant que la porte du logis sur cour, encore en place, comporte des décors analogues.

11 juillet 2012, la partie intérieure du châssis.

Bonsoir,

J'espère que ce n'est un crash du DD, sinon on est mal ; ou seulement un problème de syntaxe dans le code PHP.

De la flotte, encore de la flotte, toujours de la flotte, mais où sont passées les éponges

Serez vous à la sortie des VMF Manche du 28 août prochain ? Les éoliennes sont elles toujours d'actualité à La Haute Chapelle ? Recevez-vous les courriers de Mme Gallois ?

Ouf, c'est tout pour les questions ; dans le coup on ne sait plus rien du chantier.

Bonne soirée arrosée !

N.D.L.R. : Je ne sais pas encore si je suivrai le 28 août, je crois que Carole tient à m'emmener dans le Beaujolais pour une réunion de famille. A ma connaissance, il n'y a pas (encore ?) de projet d'éoliennes à La Haute Chapelle où j'espère qu'on sera sauvés par le passage fréquent d'avions militaires au-dessus de la Chaslerie considérée comme un amer. Oui, je reçois les courriers de la déléguée V.M.F. de la Manche mais j'avais été alerté par une amie encore plus rapide. Quant au chantier, il ne s'y passe rien de spectaculaire, seulement la poursuite du rampannage des solives du salon, au rythme d'une poutre par jour.