Désultoirement vôtre !

Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Lundi 18 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bonjour P.P.

Encore et toujours des Fourcade : mais d'où viennent-ils ? Qui sont-ils ? etc..... Du travail pour Dominique !!!

Félicitations pour votre député.

Mes amitiés à Carole (qui semble tout à fait à sa place dans votre bureau !) et à vous-même.

N.D.L.R. : Ne me dites pas que vous calez, scrogneugneu !

Pour le député, je n'y suis pour rien. J'observe cependant qu'il labourait sa circonscription depuis des années et contre vents et marées, de sorte qu'il n'a certainement pas volé son mandat. Il est en âge d'être mon fils, ce qui me donne un soudain coup de vieux...

Dominique CHADAL
rédigé le Mardi 19 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Pour l'instant, j'en suis toujours aux Fourcade originaires d'Aucun, dans les Hautes-Pyrénées. Les archives de ce département concernant l'état-civil n'étant pas encore en ligne, la progression est difficile, sans un séjour sur place permettant d'accéder aux actes (désolée, mais j'ai la culture de la preuve, déformation professionnelle, sans doute).
J'avoue qu'en ce moment, je consacre plus de temps à mes ancêtres de la Manche, de la Mayenne et du Maine-et-LoireÂ…

N.D.L.R. : Pour te donner du coeur à l'ouvrage, je te signale que, si j'ai bien suivi, Michel CHEOUX aurait des connections avec les BAYLE et toute leur royale et sainte parentèle dont je serais issu. Si tu souhaites recoller au peloton amené dans mon arbre par les LABATU, il va falloir bosser, ma cousine...

Bonsoir,

Joli travail, du plus bel effet et voyez ce lien pour compléter...

Une petite photo de la grille du puits en entier serait la bienvenue.

Bonne soirée, mes salutations respectueuses à Madame.

N.D.L.R. : Vos désirs sont des ordres et merci pour le lien, c'est exactement ce qu'il faut.

19 juin 2012, la grille du puits de la ferme.

(Désolé mais je ne maîtrise pas "Photoshop", de sorte que les aplombs sont cagneux.)

Pour info, Carole trouve les fleurettes "un peu incongrues". Mais c'est un rappel des fleurettes qui existaient sur les anciennes grilles du manoir et que je fais repousser, avec la complicité de Roland, dès que l'occasion s'en présente.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 20 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Admirez les pectoraux d'Igor que j'ai réussi à photographier avant qu'il ne renfile un polo !

19 juillet 2012, Igor par une chaleur de saison, enfin !

Avec Jonathan, ils placent les dernières pierres avant la collerette du mur Ouest de la douve Nord, c'est-à-dire à 4,75 m au-dessus du fond de la douve.

Comme toujours, leur travail est très soigné, ce qui nécessite de retailler une grande proportion de pierres :

19 juin 2012, les talents de sculpteur d'Igor.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 20 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Géologie - Météo - Désultoirement vôtre !
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Du haut de ce mur, 4,75 m de maçonnerie vous contemplent !

20 juin 2012, le mur Ouest de la douve Nord vu du fond de la douve.

En rentrant ce soir à la Chaslerie, j'ai eu la bonne surprise de constater que le soleil avait dopé Igor et Jonathan : non seulement ils ont fini de monter le mur Ouest de la douve Nord jusqu'au niveau de la collerette, mais ils ont aussi nivelé le terrain surplombant ce mur en utilisant de la bonne terre.

20 juin 2012, le mur Ouest de la douve Nord vu du Nord-Ouest.

Certes, il reste pas mal d'éclats de grès sur le terrain mais Bernard les éliminera avec la placidité qu'on lui connaît. J'aurais également préféré que le mur soit jointoyé avant ce terrassement mais ne faisons pas la fine bouche !

Pour confectionner la collerette, il va nous falloir des dalles en grès d'ici, ce qui est difficile à trouver sauf si nous rouvrons la vieille carrière, en haut de l'Avenue de la Chaslerie ; nous en avions tiré les dalles utilisées pour couronner les 120 m du mur de terrasse, il y a trois ans déjà.

En regardant les croquis de Roland Fornari, je m'interroge sur la hauteur qu'il propose pour la grille de l'avant-cour. Outre le fait que je trouve bizarre d'arrêter une porte au milieu de son montant, je comprends que l'espèce d'ornement supérieur serait placée entre 2,30 m et 3,50 m du sol. Or, vu que le niveau du seuil est en réalité en dessous du niveau du sol de 50 bons centimetres, on se retrouverait avec un ornement à 1,80 m du sol... Autant dire juste à hauteur de vue, ce qui bloquerait complètement le panorama et, je trouve, aurait un côté un peu bas de plafond.

Ceci étant dit, vous avez le temps d'en discuter vu que ce type de projet n'est pas, comme je le comprends, considéré comme prioritaire par certains de vos proches.

N.D.L.R. : Dans son principe, votre remarque témoigne d'un certain sens de l'observation ; il y a un compromis à rechercher compte tenu du fait que, comme vous l'avez noté, le sol de l'avant-cour se situe 30 bons centimètres (ou 2 marches) au-dessus de celui de la terrasse (qui en serait séparée par le portail qui vous turlupine). Je vais répercuter votre observation sur Roland et vous tiendrai au courant de ses contre-arguments.

Voici l'endroit que j'appelle pompeusement la carrière de la Chaslerie :

21 juin 2012, la carrière de la Chaslerie.

La pierre qu'on y trouve a la bonne couleur mais est humide et friable, donc nous recourons à cette carrière en dernière extrémité. Ce matin, Igor et Jonathan y collectent les pierres nécessaires pour confectionner la collerette du mur Ouest de la douve Nord :

21 juin 2012, Igor et Jonathan à la carrière.

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Quel printemps pourri ! En 21 ans de Normandie, je n'ai jamais vu cela, il a dû pleuvoir plus de 2 jours sur 3. Et ça continue de plus belle aujourd'hui.

Le bon côté de la chose, c'est qu'après l'élagage rigoureux et systématique que je leur ai fait subir au printemps, les arbres de la Chaslerie sont en très grande forme ; les troncs se développent et s'allongent comme je ne l'aurais jamais espéré. Il va falloir que je contacte Thierry BOURRE pour qu'il me réexplique comment et quand éclaircir les plantations.

Un agent de la D.R.A.C. passera jeudi prochain à la Chaslerie afin de contrôler la qualité des maçonneries du mur Ouest de la douve Nord et de me donner quelques conseils bienvenus sur la façon de présenter mes prochains dossiers relatifs au mur d'escarpe. Dans la perspective de sa visite, il faudrait que je distraie Igor et Jonathan de leurs travaux en cours afin que nous allions sonder les éboulis au pied du mur d'escarpe pour avoir une meilleure idée de la quantité de pierres récupérables lors de futures interventions.

Roland FORNARI m'a signalé que ce fonctionnaire tenait un blog sur les châssis de fenêtre, dont il m'a vanté la qualité (blog que Guy HEDOUIN avait déjà recommandé ici). Je tâcherai de profiter de la venue de l'auteur pour lui demander conseil à propos des menuiseries du logis. Ici, je pense en particulier aux fenêtres de la pièce au-dessus du salon dont les croisées sont H.S., même si la peinture sang de boeuf tente de le dissimuler extérieurement et y arrive plutôt bien.

Fenêtre du manoir de Sainte-Croix-de-la-Cour (près de Putanges) tirée du blog d'Arnaud TIERCELIN.

A ce jour, je n'ai eu avec Mathieu C. de contacts que virtuels. Il est intervenu sur ce site, sous l'onglet "Journal du chantier", le 16 avril dernier. Il a recommencé le 19 juin, comme évoqué ce jour-là sous l'onglet "Vie du site" (c'est lui, le cryptographe, autrement dit une grosse tête en maths), mais je n'ai pas "validé" son second message afin, je l'avoue, d'en conserver la primeur. Par celui-ci, Mathieu C. me signalait en effet l'existence d'un lot de pierres à vendre à environ 25 km de la Chaslerie et qui lui semblaient de nature à pouvoir nous servir ici.

Je me suis rendu ce matin chez le vendeur, à Frênes, près de Tinchebray. Hélas, comme je m'en doutais, la pierre de l'endroit est trop foncée pour moi ; elle n'a pas non plus le même éclat que la pierre de la Chaslerie, étant beaucoup plus mate :

22 juin 2012, les pierres à vendre à Frênes.

Ce sont là des inconvénients rédhibitoires pour moi qui n'aimerais pas être pris en défaut dans 2 ou 300 ans, lorsque les intempéries et le gel auront érodé différemment les deux types de grès... Quoi qu'il en soit, il y a là quelques granits bleus qui peuvent intéresser des amateurs :

22 juin 2012, exemple de granits à vendre à Frênes.

Si des visiteurs de notre site préféré le souhaitent, je me ferai un plaisir de leur communiquer les coordonnées du vendeur.

En tout cas, grand merci à Mathieu C. que j'espère vivement rencontrer un jour prochain à la Chaslerie et, cette fois, "pour de vrai" !

Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Vendredi 22 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bonsoir P.P.

Charmante cette copie d'un petit écolier. S'agirait-il d'un P.P.F. qui a su trouver l'X plus tard ?
Encore une piste outre-Atlantique que je vous fais suivre. Vous aurez peut-être la surprise de provoquer un mini-débarquement en Normandie !!!!!!

Amitiés à tous les deux.

N.D.L.R. : C'est en fait une trouvaille sur le net d'un copain de promo de l'X dont je suis l'"ami" sur Facebook.

Quant au couuriel de Marie-Françoise, il me transmettait un message de Sandrine BRAUN sur GénéaNet, message que voici :

(début de citation)

Bonjour,

Une coïncidence amusante, plusieurs membres du forum américain Rootsweb s"intéressent à une famille FOURCADE émigrée aux EU.

Ils seraient originaires des Hautes-Pyrénées (j"attends une réponse pour le nom du village).

Je résume rapidement les échanges :

Bernard FOURCADE marié à Dominique FOURCADE (décédée en 1908). Etaient agriculteurs dans les Hautes-Pyrénées.

Avaient dix enfants dont :

- Euphrasie Jacquilne Clarisse FOURCADE o 1868, qui aurait émigré à la Nouvelle Orléans vers 1886 ;

- Julie FOURCADE o juin 1870 émigrée le 13/10/1890 à la Nouvelle Orléans depuis Bordeaux ; mariée à Henri TUJAGUE à la NO le 26/10/1893 ;

- Ida

- Léon (militaire)

S@ndrine

(fin de citation)


Dominique CHADAL
rédigé le Samedi 23 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Juste une précision : les messages concernant les Fourcade émigrés aux USA ne viennent pas de Geneanet, mais de GenHP65 qui regroupe les généalogistes interessés de près ou de loin par les Hautes-Pyrénées.

N.D.L.R. : Dont acte !

Ceci dit, j'apprécie beaucoup de compter désormais Rhett BUTLER parmi notre parentèle potentielle. Pas toi ? Il pourra y tenir avantageusement compagnie à "lou nousté Henric" !

Hélène LEROY-PEETERS
rédigé le Samedi 23 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
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P.S. : Est-ce que le Nil va arriver jusqu'au Pournouët ??

N.D.L.R. : Insortable... et déchaînée !

Mais vous n'avez peut-être pas complètement tort, comme le montre cette photo où notre présidente préférée, Marie-Annick de SAINT-MELOIR, telle le Cheik Abdel RAZEK du "Mystère de la grande pyramide", semble proclamer : "Par Horus, demeure !"

23 juin 2012, le début du dos d'âne.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Juin 2012
Journal du chantier - Ferronnerie - Murs divers - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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@ X. Y. Z. :

A la suite de votre message du 21 juin dernier, je vous avais promis que j'interrogerais Roland FORNARI en lui communiquant vos remarques et appréciations sur son projet de grille du mur de la chapelle au manoir (ou grille de l'avant-cour, ainsi que vous l'appelez). Roland n'a pas tardé à répondre. Son style inimitable vous garantira l'authenticité du document :

23 juin 2012, réponse de Roland FORNARI à X. Y. Z.

Si, après ce courrier, vous n'êtes toujours pas convaincu, le mieux serait de vous reporter à l'onglet "Travaux" (que je viens de mettre à jour), d'y rechercher les coordonnées téléphoniques pertinentes et d'appeler directement l'Artiste !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 27 Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Malgré une météo toujours tristounette et le terrain détrempé qui en résulte, la maçonnerie du dos d'âne du mur Ouest de la douve Nord devrait être achevée demain en début d'après-midi, pour la visite d'Arnaud TIERCELIN :

27 janvier 2012, le chantier à 10 h du matin.

27 janvier 2012, le mur vu du Nord-Ouest.

Avant de commencer à jointoyer, il faudra consolider l'aval immédiat des chantepleures ; en effet, l'eau y coule en permanence, de sorte que la terre serait rapidement érodée si nous n'y prenions garde.

27 juin 2012 à 10 heures du matin, le mur Ouest de la douve Nord vu du Nord-Est.

Bonsoir,

Voilà, voilà, j'arrive, alors cette rencontre fut-elle fructueuse ?

Avez-vous eu un interlocuteur de choix ou me trompé-je sur ses connaissances des châssis ?

Je retiens mon souffle, dépêchez-vous, on manque d'air par ici.

A l'occasion, si les châssis de fenêtres de la boulangerie ne sont pas posés, une photo d'un plan plus rapproché, me rendrait service.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Ah ! Enfin vous voilà !

Je commence par vous répondre sur les nouveaux châssis de fenêtres de M. DUVEAU. Ils sont désormais posés. Voici ce que cela donne pour le fournil de la ferme :

28 juin 2012, le fournil de la ferme vu du Nord.

28 juin  2012, le fournil de la ferme vu du Sud.

28 juin 2012, la fenêtre de la façade Nord du fournil de la ferme.

Il reste bien sûr à jointoyer et peindre tout cela. Compte tenu du fait qu'il s'agit, à ma demande, de doubles vitrages pour ce bâtiment destiné à être occupé l'hiver, je trouve que le résultat n'est pas mauvais. Qu'en dites-vous ?

S'agissant de la visite du représentant de la D.R.A.C., j'ai trouvé qu'elle s'est achevée dans un bien meilleur climat que celui que j'avais ressenti au départ. Alors qu'il faisait une chaleur torride, mon interlocuteur a en effet préféré commencer par une réunion dans mon bureau au cours de laquelle il a souhaité passer en revue les différents dossiers en suspens. Or il est de fait que ceux-ci sont nombreux. Manifestement, ma façon de rédiger des courriels (et, sans doute, des messages sur notre site favori) n'est pas ressentie par certains fonctionnaires comme une aide à ne pas mélanger les informations dont ils ont besoin dans le cadre de leurs procédures ; il faudrait que j'en tienne compte à l'avenir. Ainsi :
- pour la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai rappelé que je faisais en sorte de lancer ces travaux au premier semestre 2013 mais que je devais attendre que mon fils aîné ait décidé, en liaison avec l'architecte, s'il y a lieu ou non de modifier les lucarnes, d'en ajouter ou d'en enlever ; je pense que mes explications ont convaincu que le problème était pris ici à bras le corps ;
- pour les travaux du menuisier et du forgeron sur diverses fenêtres du logis et du bâtiment Nord, mon interlocuteur savait que j'avais déjà encaissé les subventions correspondantes mais ignorait si les travaux avaient été effectués ; il paraît en effet que manque à ses dossiers de suivi une certification émanant du S.D.A.P. Il a néanmoins pu se rendre compte que tous ces travaux avaient bel et bien été réalisés ;
- puis il a abordé le dossier de la cage d'escalier du logis ; après que Lucyna GAUTIER a fourni, comme on le sait et suite à la demande de la D.R.A.C., son estimation du nombre d'heures de travail de mes employés, il semble qu'il faille désormais expliciter la nature précise des travaux que ces derniers réaliseront ; ceci ne me pose pas de problème ; j'espère seulement que ce nouveau document que je vais préparer sans délai sera le dernier qui me sera réclamé avant que le dossier de demande de subvention ne puisse être déclaré complet ; il m'a semblé en tout cas qu'à l'occasion de ce dossier, mon interlocuteur avait bien compris l'économie réalisable par rapport à un devis officiel, ce qui est un point essentiel à mes yeux ;
- pour le mur Ouest de la douve Nord, mon interlocuteur a souhaité de nouveaux justificatifs sur deux points : le nombre d'heures de travail de mes employés et l'utilité du poste "aléas" dans le chiffrage de Lucyna GAUTIER (d'autant que ce dernier date quasiment de la fin du chantier) ; sur le premier point, je suis en mesure de fournir toutes explications et même de nombreuses photos confirmant la réalité des travaux effectués (qualité des fondations, double parement du montage, soin des travaux, réalité des drainages, durée précise de chaque tâche, etc...) ; sur le second point, il nous reviendra, à l'architecte et à moi, d'exposer que le poste "aléas" a été conçu comme un fourre-tout destiné à parer à l'incertitude de postes non facturés par des tiers ; donc il me semble que tout cela est un petit peu fastidieux à détailler mais que nous devrions pouvoir fournir rapidement les explications attendues ;
- pour le mur d'escarpe, j'ai exposé les démarches en cours afin de détourner le filet d'eau au fond de la douve, ce qui a sans doute rassuré mon interlocuteur sur mon souci de respecter toutes les réglementations, même extérieures à son champ de compétence. Sur le fond, mon interlocuteur a estimé que je pourrais être autorisé très rapidement à démonter le mur existant mais qu'il lui faudrait davantage d'éléments avant d'autoriser le coulage des nouvelles fondations ; c'est, d'après moi, à ce moment-là de notre entretien que l'atmosphère s'est détendue et que le dialogue est clairement devenu constructif ; j'ai en effet exposé que je répugnais à faire intervenir un cabinet d'études coûteux pour des calculs de fondations que je saurais effectuer moi-même, s'agissant d'un mur de soutènement parfaitement classique, et mon interlocuteur, lui aussi ingénieur, l'a admis ; ceci était un point crucial pour moi. A partir de là, la conversation a porté librement sur les complexités des procédures et j'ai pris bonne note des références internet d'un document établi par les conservateurs régionaux des monuments historiques pour tâcher d'éclairer le public ; j'étudierai ce document.

Voilà, je pense, l'essentiel de ce que nous nous sommes dits dans mon bureau. Nous sommes ensuite allés sur le terrain. J'ai commencé par montrer l'intérieur du bâtiment Nord et donné un aperçu de l'intérieur du logis. Mon interlocuteur a ainsi pu se rendre compte du fait, étonnant pour tout observateur sensé, que je fais passer la préservation du gros-œuvre de la Chaslerie avant le confort de ma petite famille ; à mon avis, il ne doit pas rencontrer souvent de zigotos de mon acabit ; il est même probable que tout fonctionnaire des affaires culturelles doit se réjouir du fait que, tel Bernard Palissy, je sacrifie énormément à l'intérêt du bâtiment. Mon interlocuteur a cependant noté la grande humidité de la première volée de la cage d'escalier (due, selon moi, au très brutal réchauffement de l'atmosphère au cours des dernières 24 heures ainsi qu'à l'usage abusif de ciment par mes prédécesseurs).

Ce n'est donc qu'à la fin de la visite que nous sommes allés examiner les douves. Nous sommes très rapidement passés à côté d'Igor et de Jonathan (il m'a semblé que la qualité de leur travail avait fortement impressionné). Mon interlocuteur s'est cependant étonné des joints creux ; je lui ai répondu que c'était habituel dans le Domfrontais, à la différence du Perche par exemple (je me suis cependant abstenu de lui signaler que les joints du châtelet d'entrée d'un manoir géographiquement voisin, le manoir de la G., étaient ainsi, à mes yeux, complètement ratés). Enfin, nous sommes descendus dans les douves et mon visiteur y a pris de nombreuses photos.

Au final, M. TIERCELIN m'a semblé tout à fait rassuré par les travaux réalisés ainsi que par la coïncidence entre mes déclarations sur le mur d'escarpe et ce qu'il a pu constater d'autant plus aisément que l'herbe avait été coupée à son intention. Je retiens également qu'il m'a assuré que les promesses de subventions seraient bien (sauf circonstance majeure exceptionnelle) tenues et que je n'ai pas non plus de souci à me faire à propos des subventions nécessaires pour la restauration du mur d'escarpe et des biefs. Nous sommes convenus de rester en contact si j'avais d'autres éclaircissements à demander sur les textes.

Nous n'avons guère parlé de la passion de mon interlocuteur pour les châssis anciens de fenêtres. J'espère bien que cela sera possible à notre prochaine rencontre.

P.S. (du 7 juin 2017) : Avec le recul de 5 ans supplémentaires de travaux (et de galères, administraaaâââtives et autres), je trouve que la lecture de ce compte rendu conserve quelque chose de réconfortant pour moi.

Il va falloir questionner Google, il y a des forums sur le sujet, Tiez Breiz notamment.

Perso, j'opterais pour les billes d'argile (voir aussi ceci).

Je suppose que vous allez poser un plancher sur vos rouis, un film plastique assez résistant qui remonterait sur les côtés du mur de la pièce limiterait les dégâts.

Faire un mélange pas trop humide.

Et votre architecte-conseil, spécialiste en restauration du bâti ancien, elle devrait vous apporter la réponse adéquate.

N.D.L.R. : Vous êtes toujours un mine de conseils précieux ! Merci !