Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Voici, en vrac, quelques photos de belles pièces ou de beaux objets photographiés lors de notre récente promenade en Ecosse :

- la salle à manger de Hopetoun House où nous a guidés l'actuelle Comtesse Hopetoun...

25 mai 2012, la salle à manger de Hopetoun House.

... ou bien celle de Scone Palace avec, sur le mur, une magnifique collection d'ivoires du 17ème siècle, rassemblée là par le 4ème Comte Mansfield...

26 mai 2012, les ivoires de Scone Palace.

... ou encore la très belle nef d'argent offerte par leurs fermiers (!) aux parents de la Reine Mère, les 13èmes Comte et Comtesse de Strathmore et Kinghorne, et qui orne désormais le centre de la table de salle à manger de Glamis Castle :

le décor de la salle à manger de Glamis Castle.

- le salon de Glamis Castle où l'on peut s'asseoir à l'intérieur de l'impressionnante cheminée et où vous pourrez reconnaître, exposé sur le mur du fond, un autre portrait, celui-ci en groupe et peint par Jacob de Wet, de l'ancêtre local qui appréciait tant les tenues légères :

26 mai 2012, un salon de Glamis Castle.

- toujours à Glamis Castle, le billard où jouer des parties de snooker endiablées...

26 mai 2012, le billard de Glamis Castle.

... sous un très beau marché aux fruits de Frans Snyders :

26 mai 2012, le marché aux fruits de Frans Snyders.

- et encore à Glamis Castle (désolé de ne pas montrer de photos des autres demeures visitées mais l'on sait que, le lendemain, j'avais oublié l'appareil à l'hôtel...), le boudoir de la Reine Mère, au confort souple et à l'élégance toute britannique :

26 mai 2012, le boudoir de la Reine Mère à Glamis Castle.

Dans un prochain message, je tâcherai de mettre en perspective les enseignements de notre récent périple en Ecosse, vus de la Chaslerie. Mais, auparavant, je voudrais montrer quelques-uns des meubles ou objets, souvent Haute Epoque, qui m'ont plus particulièrement intéressé et à propos desquels je me dis que, si j'en avais les moyens, je les verrais bien dans notre manoir bas-normand préféré...

28 mai 2012, portrait d'Edouard VI à Dalmeny House.

Ici, c'était le cas, surtout à Earls Hall et à Falkland Palace. Manque de chance, le jour où nous avons visité ces demeures, je ne m'étais pas muni de mon appareil photo et suis donc réduit à scanner quelques images des livrets correspondants vendus aux touristes. Mon reportage en sera réduit d'autant en attendant que, peut-être, des échanges entre participants de notre groupe de voyage me permettent de compléter ce message.

A Earls Hall, j'ai remarqué le système de séparation en deux d'une grande pièce, un travail de menuiserie qui aurait sa place dans la pièce du 1er étage du logis de la Chaslerie (là où nous en sommes à peine à changer des planches au sol) :

Les précédents propriétaires d'Earls Hall.

La cloison de séparation d'une grande pièce d'Earls Hall et une très belle table.

A Glamis Palace, j'ai observé cette crédence...

26 mai 2012, un meuble de Glamis Castle.

... ou cet ensemble de cadrans solaires (que je n'ai pas dénombrés mais il y en a là une centaine, notamment sur le volume géométrique du haut) :

26 mai 2012, les cadrans solaires de Glamis Castle.

D'une façon générale et à mon habitude, j'ai été impressionné par les lits à baldaquin dont le plus beau, selon moi, daté de 1618, orne la chambre du "keeper" de Falkland Palace...

Le lit à baldaquin de Jacques VI Stuart.

... mais, compte tenu du délicat problème de rideaux que j'ai à résoudre à la Chaslerie, je me suis attaché à scruter les tringles et passementeries de tous les lits à baldaquin découverts en Ecosse. C'est ainsi qu'à Glamis Castle, décorant le ciel de lit brodé par la 14ème Comtesse de Strathmore...

Le lit de la 14ème Comtesse de Strahmore, née Nina Cecilia Cavendish Bentinck.

... j'ai pu lire les prénoms et les dates de naissance de chacun de ses dix enfants, dont celui de la 9ème, Elizabeth, née en 1900 et future Reine Mère :

26 mai 2012, un original système d'anti-sèche...

Enfin, j'ai également souhaité garder le souvenir d'autres objets ou façons de faire comme, à Glamis Castle toujours, cette lanterne, compte tenu de ma commande à Roland FORNARI d'en réaliser deux pour flanquer l'entrée du logis de la Chaslerie (nous avons d'ailleurs un problème d'alimentation en électricité et je constate qu'on n'a pas su le résoudre dans le cas de ce château puisque le fil électrique y est très visible)...

26 mai 2012, la lanterne à l'entrée de Glamis Castle.

... ou bien ce pont de bois sur une solide armature métallique (je caresse le projet d'en rétablir un pour franchir le canal d'arrivée de l'eau dans les douves de la Chaslerie)...

26 mai 2012, une passerelle à Glamis Castle.

... ou bien encore cette façon de tailler les hêtres :

26 mai 2012, allée de hêtres à Glamis Castle.

26 mai 2012, autre aperçu de la même allée de hêtres.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Je commence à être très préoccupé par la difficulté que j'éprouve à me trouver en mesure de soumettre aux autorités administratives concernées les dossiers qu'elles requièrent pour les différents travaux projetés ou même en cours à la Chaslerie.

Ainsi, la subvention promise pour le mur Ouest de la douve Nord est bloquée par l'absence de chiffrage par un certain tiers du nombre d'heures de travail de mes salariés. J'ai déjà transmis à la D.R.A.C. une première évaluation globale signée de ce tiers mais il semblerait que les chiffres doivent être précisés. Une idée serait apparemment de se caler sur un devis établi pour un autre mur par un maçon que je ne connais pas mais ayant pignon sur rue. Encore faudrait-il que ce devis n'ignore pas des données aussi essentielles que la différence d'expérience entre cinq maçons chevronnés et deux hommes toutes mains débutants, ou les intempéries, ou le nombre de parements, ou les plus-values pour le haut du mur, les joints, les chantepleures et le drainage indispensables, etc, etc...

Au demeurant, il est curieux qu'il soit encore nécessaire de fournir à la D.R.A.C. une prévision du nombre d'heures de travail nécessaires pour restaurer le mur Ouest de la douve Nord alors que ce travail est désormais achevé à près de 80 %, comme cela aurait pu être contrôlé à tout moment par n'importe qui, la Chaslerie étant ouverte au public tout au long de l'année. Je serais d'ailleurs étonné qu'un tel "reporting" de comptabilité analytique soit exigé des entreprises ayant pignon sur rue et me demande quelle règlementation pourrait fonder un tel pointillisme du contrôle dans le cas des particuliers employant leurs propres salariés ; en d'autres termes, pourquoi cette discrimination à l'encontre de ceux qui, comme moi, mettent en oeuvre des procédés plus économes pour tous les payeurs concernés, et en particulier pour les responsables des deniers publics ?

De même, pour la restauration de la cage d'escalier du logis, le S.D.A.P. d'Alençon me dit qu'il faut lui transmettre la "demande d'autorisation de travaux sur partie classée". J'ignore en quoi consiste cette n-ème paperasse mais c'est à l'architecte de le savoir et de faire le nécessaire, me semble-t-il.

Armons-nous de patience car il en faut énormément !

P.S. du 9 juin 2012 : Sur la "demande d'autorisation" évoquée ci-dessus, il semble que j'aie eu tort de considérer ce formulaire (qui m'avait bien été communiqué) comme inutile lorsque j'en ai pris connaissance. Plus exactement, ce document est bel et bien redondant mais il me fallait quand même, les procédures administratives étant ce qu'elles sont, le remplir et l'envoyer dans les circuits administratifs...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2012
Journal du chantier - Economie - Désultoirement vôtre !
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J'ai passé une partie de l'après-midi avec un courtier spécialisé dans l'assurance des monuments historiques. C'est agréable d'avoir affaire à un vrai professionnel, ça me change des amateurs locaux. Il me reste cependant à recevoir sa proposition détaillée puis à l'étudier avant, éventuellement, de toper.

Je précise que, dans le cas de la Chaslerie, il y a, à mon avis, trois variables sur lesquelles je peux essayer de jouer :
- le montant de la garantie compte tenu du fait que, les bâtiments étant ici répartis dans l'espace comme ils le sont (c'est-à-dire autour d'une cour ou bien disséminés aux alentours), il paraît peu probable qu'ils soient tous sinistrés en même temps ;
- le montant de la franchise ; il semble que les assurés français répugnent à accepter des franchises significatives alors, pourtant, que cela se traduit par une réduction de prime qui peut être intéressante lorsque les petits sinistres sont rares ou lorsque l'assuré est prêt à en faire son affaire ; il paraît que, dans ce domaine, les britanniques sont plus malins que nous ou, du moins, plus expérimentés ;
- le choix de l'assureur qui peut être un grand groupe d'assurance (comme Axa, le GAN ou Generali) ou bien un syndicat des Lloyds (là, il faut que je me renseigne car ce serait la première fois où j'aurais recours à une telle contrepartie).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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J'avais promis que je tirerais quelques enseignements d'ordre général à la suite de notre récent voyage en Ecosse. C'était bien présomptueux de ma part. Je ne devrais jamais me laisser aller à de telles anticipations (Dominique LEMAIRE en sait quelque chose puisque je n'ai toujours pas rédigé mon article pour "Libres Feuillets"...).

Je retiens cependant de ce séjour deux ou trois idées principales.

La première est que, pour entretenir ou restaurer des monuments historiques, beaucoup dépend de la qualité de l'artisanat d'art. En Ecosse, le mouvement "Arts & Crafts" a permis, à une époque qui s'éloigne, de tirer parti d'un vivier d'artisans d'élite. J'ai ainsi été frappé par les ferronneries que j'ai admirées, notamment dans les cheminées, ou par la qualité exceptionnelle des portes intérieures des propriétés visitées, généralement en acajou massif et impeccable, avec des charnières d'une précision digne d'une Rolls (les poignées m'ont cependant paru moins bluffantes). Dans la partie de l'Ecosse que nous avons visitée, nous avons croisé à de multiples occasions (en particulier à Monzie Castle, Hill of Tarvit ou Earls Hall) la trace de Sir Robert LORIMER, un architecte qui marqua son époque avec sa manière reconnaissable.

Seconde idée que je n'ai pas vraiment creusée, il n'y a rien de tel que le droit d'aînesse pour permettre le maintien de l'intégrité de propriétés immenses. Qu'on y songe : la superficie des domaines visités en Ecosse était de 6 500 acres à Hopetoun House, 4 038 acres à Monzie Castle, 33 000 acres à Scone Palace, 14 000 acres à Glamis Castle, 279 acres à Hill of Tarwill et 160 acres à Earlshall. Sachant qu'un hectare de chez nous a la même surface que 2,5 acres écossaises, je vous laisse calculer... Non, j'ai pitié de vous ! Donc, à Monzie Castle, un château moins beau extérieurement que la Chaslerie mais dont les bâtiments ont une taille comparable, le domaine est 27 fois plus vaste qu'ici ; à Scone Palace, un monument historique d'importance nationale mais d'aspect extérieur quelconque, il l'est 220 fois ! On comprend donc pourquoi, à Glamis Castle, cher à la Reine Mère, un cadeau des fermiers à leurs bailleurs, en l'occurence ses père et mère, a pu être une nef d'argent ; malheureusement, ce ne sera pas demain la veille à la Chaslerie, et le G.A.E.C. du Nord n'y est pour rien... Il est évident qu'avec des hinterlands pareils, on peut chasser la grouse en toute quiétude.

Une grouse.

A titre accessoire puisque la problématique est différente en France, j'avoue ne pas avoir saisi les finesses comparatives de la détention de châteaux en Ecosse, selon qu'elle est directe ou par le biais du "National Trust", du "Scottish Trust" ou même de "charities" (comme j'ai cru comprendre que c'était le cas chez les descendants de Nathan Meyer ROTHSCHILD, le fondateur initié de la branche anglaise...).

P.S. : Pour la petite histoire, Lord Rosebery, le 5ème Comte du nom, un propriétaire de Dalmeny House, s'était lancé trois défis : gagner le Derby (d'Epsom, "of course"), épouser une héritière et être Premier Ministre ; il les a relevés tous les trois, le premier deux ou trois fois, le second grâce à une Hannah ROTHSCHILD qui n'était certes pas un grand prix de beauté mais a eu l'élégance de mourir tôt, le troisième en succédant à GLADSTONE (mais internet laisse entendre que la fin de sa carrière fut un peu moins glorieuse).

De tels défis seraient bien entendu autant de non-sens pour un propriétaire français contemporain de monument historique, sans vouloir citer personne. CQFD.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Juin 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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La pluie, la pluie, la pluie, tous les jours la pluie !

Malgré tous nos efforts, l'eau arrive encore à entrer dans les bâtiments. Ici, la cage d'escalier du logis, au niveau du palier après la première volée de marches :

7 juin 2012, près du Grand Oncle Paul.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Malgré une météo qui, pour les dix prochains jours, est tout sauf réjouissante, Igor et Jonathan poursuivent leur travail sur le mur Ouest de la douve Nord :

11 juin 2012, l'état du chantier du mur Ouest de la douve Nord.

Tous les échafaudages disponibles ont été montés côté douve, de sorte que nous ne pouvons plus abriter ce chantier sous un parapluie, ce qui est un handicap.

11 juin 2012, le mur Ouest de la douve Nord vu du Nord-Est.

A ce jour, le mur s'élève au minimum 4,10 m au-dessus du fond de la douve. Je trouve qu'il a très belle allure :

11 juin 2012, le mur Ouest de la douve Nord vu du fond de la douve.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 12 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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La bruine persistante empêchant de maçonner convenablement, j'ai demandé à Igor et Jonathan d'aller effectuer quelques fouilles sur le mur d'escarpe. Ils ont choisi librement le lieu de leur exploration, en aval du mur. Cela me convenait tout à fait puisque, du temps d'un précédent maçon, j'avais fait sonder un endroit en amont du même mur ; je me disais donc qu'avec le nouveau sondage, je pourrais extrapoler.

Mon souhait était que nous déterminions l'épaisseur de la maçonnerie du mur d'escarpe ainsi que la nature et la qualité de sa fondation.

Voici donc Igor et Jonathan au début de cette recherche, perdus dans la végétation :

12 juin 2012, le lieu du nouveau sondage.

Ils ont commencé à gratter la terre au pied du mur...

12 juin 2012, Jonathan en train de commencer à dégager le pied du mur d'escarpe.

... ce qui a permis de dégager de nombreuses pierres éboulées :

12 juin 2012, les pierres éboulées au pied du mur, dans la terre.

La première leçon que l'on peut tirer de ce travail est donc que nous pourrions avoir de bonnes surprises en ce qui concerne le volume de pierres réutilisables (étant néanmoins signalé que nous n'avions pas fait aussi bonne pioche, loin de là, lorsqu'on avait examiné la partie amont du mur).

Un démontage partiel du mur, sur une cinquantaine de centimètres de largeur, a fait ressortir qu'à mi-hauteur, celui-ci avait environ 85 cm d'épaisseur et qu'il était monté exclusivement à la terre :

6 juin 2012, à la recherche de l'épaisseur du mur.

Enfin, nous avons cherché à déterminer la qualité des fondations :

6 juin 2012, aperçu des fondations du mur d'escarpe (on voit qu'on a gratté environ 30 cm sous les fondations actuelles)

On a ainsi constaté que les pierres de fondation étaient loin d'être énormes (leur taille est comparable à celle du tiers le plus gros des pierres du mur). Elles sont tout simplement juxtaposées sur l'argile du sol, sans plus de soin d'assemblage que sur le reste du mur.

En conclusion, des fondations légères ont suffi à un mur monté à la terre pour résister environ 500 ans. Ce sont les racines des arbres et arbustes poussés entre les pierres du mur qui, à la longue, ont fait là le plus de dégâts. Au terme de notre petite étude, on peut espérer que, dans la meilleure des hypothèses, on pourra retrouver sur place une moitié des pierres nécessaires à la restauration du mur d'escarpe. Rien dans ce mur ne donne à penser que sa construction soit différente de celle de l'ancien mur de terrasse ou bien de l'ancien mur Ouest de la douve Sud, deux restaurations achevées (ou en passe de l'être) avec succès. Contrairement au mur Ouest de la douve Nord, il n'y a pas de source qui cherche à se frayer un chemin à travers ce mur-ci. Donc sa restauration ne devrait pas nous poser de problème particulier autre que l'étalement du chantier dans le temps afin de nous permettre de réunir à un rythme suffisant les financements indispensables.

P.S. du 13 juin 2012 : La conclusion la plus nouvelle que je viens de tirer est celle relative à la quantité de pierres qui pourraient être réutilisées dans le cadre de la restauration du mur d'escarpe. A la réflexion, je me dis que cela vaudrait la peine de procéder à un ou deux autres sondages des éboulis au pied du mur pour examiner si on y retrouve autant de pierres que lors de nos fouilles d'hier. On profitera des prochaines précipitations pour nous y livrer (cela ne devrait donc pas tarder, hélas).

En complément des documents que j'avais mis en ligne ici le 9 mai dernier, Lucyna GAUTIER m'a communiqué aujourd'hui une fiche explicitant les désordres du mur d'escarpe dans son état présent...

12 juin 2012, présentation des désordres du mur d'escarpe.

... ainsi qu'un plan de son état actuel...

12 juin 2012, plan des douves avant restauration.

... et un autre de son état après travaux :

12 juin 2012, plan des douves après restauration.

Pour la fête des pères, mes fistons m'ont offert trois excellents bouquins qui témoignent, si nécessaire, de leur souci que les travaux avancent plus vite :
- "Aide-mémoire - Mécanique des sols - Concepts - Applications" d'Yves BERTHAUD, Patrick de BUHAN et Nicolas SCHMITT chez Dunod. Il se trouve que Patrick de BUHAN, prof à l'E.N.P.C., est un de mes copains de promo de l'X ; je pourrai toujours, j'imagine, lui demander des leçons particulières...
- "Traité pratique de charpente" par E. BARBEROT, réédition d'un ouvrage de 1911, aux Editions J.C. Godefroy ;
- "Architecture et construction des escaliers en bois" par Ephrem LONGEPE, aux Editions H. VIAL.

De mon côté, j'ai profité de mon passage à Paris pour aller, boulevard Saint Germain, fureter dans les sous-sols de la librairie Eyrolles ; je me suis offert "Génie civil - Béton armé - Application de l'eurocode 2" par Ronan NICOT chez Ellipses.

On le voit, tout cela est très sérieux ! Aucune envie, en effet, de supporter des surcoûts inutiles quand je peux très bien, muni de ces manuels, concevoir et calibrer tout seul quelques travaux classiques (ici, je pense tout particulièrement aux fondations du mur d'escarpe...).

Michel CHEOUX
rédigé le Dimanche 17 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bonjour à tous,

Dans l'ouvrage "A travers l'Histoire de SEMEAC" de l'Association Guillaume Mauran, édité en Mars 2006, page 89 (sujet: l'Immigation tarbaise au 19è siècle), il est cité "un FOURCADE de VIELLE ADOUR, limonadier à la Nouvelle-Orléans".

A-t-il été identifié par quelqu'un parmi les colistiers?
A quelle famille FOURCADE de Vielle-Adour appartient-il?

Merci pour la réponse !

Michel CHEOUX
rédigé le Dimanche 17 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bonjour à tous,

Dans l'ouvrage "A travers l'Histoire de SEMEAC" de l'Association Guillaume Mauran, édité en Mars 2006, page 89 (sujet: l'Immigation tarbaise au 19è siècle), il est cité "un FOURCADE de VIELLE ADOUR, limonadier à la Nouvelle-Orléans".

A-t-il été identifié par quelqu'un parmi les colistiers?
A quelle famille FOURCADE de Vielle-Adour appartient-il?

Merci pour la réponse !

N.D.L.R. : Voici les infos que j'ai trouvées à propos de notre nouveau visiteur et probable cousin, avec cette photo qu'il a mise en ligne :

Maison FOURCADE CARRERE à Vielle Adour.

Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Dimanche 17 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bonsoir P.P.

Je viens de trouver ce message. Amusant, non ? Jersey ne vous suffisait pas ! La Nouvelle-Orléans, en plus !!!

Un but de voyage pour retrouver vos cousins !!!!

Amitiés.

N.D.L.R. : Merci de nous avoir transmis ce message. Je n'ai jamais entendu parler d'une branche américaine. A vous et à Dominique de vous mettre en chasse (et de préparer notre voyage aux States...), si vous le voulez bien !

Bonsoir,

Vous avez un bon forgeron, mais celui-ci m'a l'air pas mal. Il se trouve dans l'Orne, à 61150 Montgaroult.

Le connaissez vous?

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Oui, je le connais. Il a été formé par Roland FORNARI et m'est recommandé par Marc CHALUFOUR. Je pensais à lui pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord... Voici d'ailleurs vers quel type de rampe je m'oriente :


N.D.L.R. 2 (du 1er mai 2023 à 21 heures) : Y penser pour la cave.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Un S.M.S. d'Eliane, une soeur de Carole, nous apprend ce matin une nouvelle inattendue (en tout cas par moi, notamment parce qu'au premier tour, il n'avait réuni que 20 % des voix exprimées) : son gendre est élu député ! En plus, c'est un voisin puisqu'il habite à Château-Gontier (Mayenne).

Nous lui souhaitons un plein succès dans son mandat gagné de haute lutte !

Guillaume CHEVROLLIER, député de la 2ème circonscription de la Mayenne.

C'est, à ma connaissance, le premier parlementaire de la famille proche depuis un député de Lyon et un sénateur du Rhône à la fin du 19ème siècle. Au passage, ayons une pensée pour le grand-oncle Paul dont nous conservons pieusement le buste de marbre à la Chaslerie (ce buste, initialement destiné à décorer une galerie de l'hôtel de Lassay, fut rendu à la famille pour cause de révolution) !
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Nous voici enfin arrivés au niveau de la collerette de pierres sur laquelle sera édifié le dos-d'âne prévu. Cette collerette sera à 75 cm au moins au-dessus du sol, après l'ultime terrassement.

18 juin 2012, les derniers rangs de pierres avant la collerette.

Il me semble donc que nous devrions en avoir fini avec ce chantier pour le 14 juillet, comme escompté.

P.S. : Je trouve que les couleurs et la perspective tourmentée de la photo ci-dessus sont dignes du Gréco... Mazette, quel photographe je fais !

Vue de Tolède, par Le Gréco.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Marie-Françoise LAURENSOU m'a transmis toute une série de messages démontrant qu'il y a d'autres amateurs acharnés de recherches généalogiques sur les FOURCADE. Elle les a trouvés sur le site GénéaNet.

1 - Message d'Yvan MATAGNON, en réponse à Michel CHEOUX :

Bonjour,

Charles, Jean-Pierre, Cyr, Antoine... nés entre 1822 et 1852, Français présents à la Nouvelle Orléans recensés dans le recensement de 1870 ; j'ai par ailleurs 216 actes concernant des Fourcade en Louisiane au XIXe s. (il y en a bcp d'autres pas encore recensés !). Qui cherchez-vous exactement ?

Yvan Matagon

2 - Message de Sandrine BRAUN à Michel CHEOUX :

Bonsoir Michel,

Avez-vous consulté les demandes de passeports mises en ligne par les AD de la Gironde ?

On y trouve un Auguste FOURCADE de Bagnères, libraire, relieur en partance pour la Nouvelle Orléans. Il y a de nombreuses autres occurrences FOURCADE à vérifier.

Amitiés

S@ndrine

3 - Réponse de Michel CHEOUX aux deux précédents :

BONJOUR,
Merci pour vos réponses.
C'était uniquement pour identifier le personnage, limonadier....et le rattacher à une famille connue !
Etait-il un FOURCADE CARRERE ???
Michel CHEOUX

4 - Message de Guillaume CHAIX aux précédents :

Bonjour,
Je me permets d'entrer dans la conversation car je suis moi-même descendant de la famille FOURCADE-MASCARET à Vielle-Adour, et je serais très intéressé d'avoir des renseignements sur ce dont parle Michel, car il me semble, que certains membres de ma famille, outre le fait que plusieurs d'entre eux ont émigré en Algérie, ont migré vers l'Amérique... Ainsi, peut-être qu'un des Fourcade présents à la Nouvelle-Orléans ou en Louisiane fait partie de mes aïeux...
Bien cordialement,
Guillaume Chaix

5 - Message de Bernadette BENTAYOU aux précédents :

Bonjour,
Moi aussi je serais intéressée de savoir de quelle maison ils sont.
Bernadette