Désultoirement vôtre !

Donc j'en viens à mes explications sur les raisons pour lesquelles je relance les travaux dans la cave.

D'abord ne nous excitons pas : cela fait à peu près 33 ans que j'ai commencé à restaurer cette dépendance qui est encore très loin d'être habitable.

Ceci dit, j'ai eu le temps de mûrir mon choix, notamment à l'occasion des derniers échanges avec Arnaud PAQUIN à propos de l'ordre dans lequel programmer la suite du chantier d'ensemble.

Normalement, je devrais, dans l'immédiat, économiser pour supporter le reste à charge de la restauration des menuiseries extérieures du logis (au moins de la "tranche A", pour reprendre la terminologie de la D.R.A.C., c'est-à-dire de la partie Nord du logis, hors cage d'escalier, ce qui est d'un commode remarquable). Mais l'on a vu que, en dépit de ses discours qui ne manquent jamais et, pis, de ses écrits, la région Normandie fait à peu près tout ce qu'elle peut imaginer pour botter en touche et repousser à l'on ne sait quand ses décisions éventuelles de subventions. Tout cela prend toujours beaucoup plus de temps que ce que l'on aurait pu imaginer, ou même se laisser dire. C'est sans doute ce qu'on appelle l'utilité de la décentralisation, avec le rapprochement promis des décideurs par rapport aux acteurs du terrain. Tu parles de boniments !

Bref, puisque la région prend tout son temps pour donner un contenu concret à ses beaux discours et qu'on n'y peut strictement rien, autant penser à autre chose.

Dans le projet d'Arnaud PAQUIN, la cave devrait servir de "maison du gardien", le manoir étant dédié aux spectacles et aux résidences d'artistes, comme la ferme au demeurant. Autant dire que la logique du "projet PAQUIN", dans l'intérêt de "La SVAADE", revient à me demander de déguerpir du bâtiment Nord afin de laisser toute la place aux artistes et à leurs spectateurs.

Soit ! Cette perspective ne me choque pas, surtout si elle aboutit à me doter enfin, après 33 ans de chantier, d'une "bulle d'habitation" comportant le "bureau-bibliothèque-de-mes rêves" et, soyons fous, une baignoire !

Autrement dit, tant que je vivrais, c'est moi qui tiendrais le rôle du gardien et bénéficierais de son gourbi ! J'y serais prêt. Et, lorsque je ne pourrais plus y monter à l'étage, tout serait prévu pour que je puisse m'y cantonner au rez-de-chaussée avant d'en sortir les pieds devant.

Et avant que les travaux dans la cave soient suffisamment avancés, il serait toujours loisible d'examiner si, malgré les multiples rebuffades que mon aîné m'a fait subir à ce propos, il entrevoit une probabilité autre que nulle qu'un jour il veuille bien assumer la charge de la Chaslerie, avec tout ce que cela peut comporter en termes de frais ou de disponibilité de l'emploi du temps. Si oui, je serais en position de lui confier l'ensemble des bâtiments sur cour.

Si non, il n'aurait pas à s'étonner que je reporte sur "La SVAADE" tous mes espoirs d'une fin de restauration conforme pour l'essentiel à cet "intérêt du monument" dont je fais le plus grand cas et qui m'a toujours guidé.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 5 Avril 2024
Journal du chantier - Electricité - Bâtiment Nord - Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Il est 21 heures, Ahmed vient à peine de repartir. Il était arrivé vers 16 heures avec un apprenti pour effectuer le branchement à la fibre. L'intervention aura donc pris cinq heures. J'ai suivi les opérations de bout en bout et debout, ce qui pour moi est épuisant. Sur une cinquantaine de mètres de fourreau, le fil devant servir de guide avait disparu ; il a donc fallu utiliser l'"aiguille". Les fourreaux étaient pleins d'eau, celle-ci coulant jusqu'au trou le plus proche de l'arrière-cuisine du "bâtiment Nord" ; j'espère que cela n'entraînera pas de désordre sous ce bâtiment (à première vue, non car j'entendais l'eau gargouiller dans un regard de la terrasse de l'arrière-cuisine : apparemment, Igor avait bien travaillé lorsqu'il avait installé des drains au pied des murs extérieurs).

Ahmed a connecté nos ordis et tablettes à la nouvelle "box" ; donc il n'y a pas d'interruption de service de ce côté-là. En revanche, pour le téléphone fixe, il faudra que j'appelle le 39 00 demain matin afin d'obtenir le raccordement.

P.S. (du 6 avril 2024 à 4 heures) : Pour la petite histoire, Ahmed m'a indiqué être intervenu en qualité de "sous-traitant d'un sous-traitant d'Orange". Comme je m'étonnais qu'il accumule les heures supplémentaires jusqu'à ce que son téléphone portable l'ait averti de la fin du jeûne, par une sonnerie imitant une harangue de muezzin, il m'a répondu être payé à la tâche.

Nous avons pu papoter. Il a vécu ses premières années en Tunisie puis, à l'âge de dix-sept ans, a franchi la Méditerranée pour rejoindre son père qui avait trouvé du travail en Italie, a passé dix-sept autres années dans ce pays dont il a désormais la nationalité, avant de venir s'installer, avec toute sa proche famille, à Argentan car "la vie est plus agréable en France".

Il m'a recommandé l'adresse d'un bon couscous algérien (donc pas très épicé) à La Lande-Patry. Même si j'ai été formé au couscous tunisien, avec plein de harissa comme il convient et comme j'adore, je me promets d'aller étudier le dossier l'un de ces jours.
La cabinet d'Arnaud PAQUIN vient de nous transmettre, à Xavier MEYER et à moi, une nouvelle version de son "étude de diagnostic d'ensemble".

Je me sens trop fatigué ce soir pour commencer à en prendre connaissance.
Xavier MEYER, qui a assisté aujourd'hui au colloque organisé à Rouen par la région Normandie à propos de la politique régionale en faveur du patrimoine privé, m'a téléphoné dans l'après-midi pour me dire que Vincent AUBIN avait été très aimable avec lui et qu'Edouard de LAMAZE lui avait tenu des propos très apaisants sur la bonne prise en compte de nos demandes de subventions régionales.

Touchons du bois !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 6 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Speedy Gonzales - Anecdotes
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Speedy Gonzales hier soir, dans ses œuvres, tel que je l'ai découvert au moment où je partais m'effondrer dans mon lit :

5 avril 2024.


On voit là qu'il a presque fini d'achever l'un des coussins qui m'avaient été transmis avec lui par "Cambérabéro", comme tout son paquetage très complet, ainsi qu'un stock de nourritures et friandises pour chien de nature à nous permettre de soutenir un siège.

Et le plus rigolo est que Speedy Gonzales aime beaucoup enfouir sa tête sous le tissu du malheureux coussin et via l'ouverture qu'il y a pratiquée à coups de griffes puis élargie pour déménager plus commodément la plupart des feutres intestinaux de ce reste probable d'une ancienne banquette.

Tout ceci, afin de s'offrir, au centre de la dépouille encore fumante, le nid douillet de la convenance d'un tel esthète et sybarite.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 6 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
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Jacques BROCHARD m'a prêté hier un ouvrage rédigé par l'un de ses jeunes cousins à propos de la famille LEVÊQUE :



Je reconnais là un écu qui avait été dessiné à mon intention par un visiteur des "Journées du patrimoine" il y a quelques lustres ; celui-ci m'avait en effet fourni quelques informations, inédites pour moi, sur la grande cheminée de la salle-à-manger du manoir favori.

Cet ouvrage, broché, compte 376 pages et je craindrais de trop abîmer cet exemplaire en en scannant quelques-unes.

Je vais donc essayer de rentrer en contact avec ce Charles LEVÊQUE pour lui en acheter un autre exemplaire. Il me semble me souvenir qu'il avait naguère posté un message sur le site favori. Donc j'espère retrouver ainsi ses coordonnées.

P.S. (5 minutes plus tard) : Grâce à mon "moteur de recherche n°2", j'ai retrouvé sans peine la trace de ce Charles LEVÊQUE-ci (Charles est un prénom fréquent dans cette famille) et même son adresse mail.

Je vais donc pouvoir le contacter sans tarder.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 6 Avril 2024
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Voilà, on entreprend de beaux travaux selon les normes et avec de bons artisans. Et, à peine quinze mois plus tard, tout est devenu sale et nécessiterait, pour bien faire, plein d'heures de travail supplémentaires.

On se rappelle ainsi que, fin 2022, l'allée principale du manoir venait d'être refaite à neuf par Philippe JARRY. Tout était nickel, au point qu'on n'osait y rouler de peur de l'endommager.

Voici quelques photos prises ce matin au cours de ma promenade avec Speedy Gonzales :

6 avril 2024.

6 avril 2024.

6 avril 2024.

6 avril 2024.

6 avril 2024.

6 avril 2024.

6 avril 2024

6 avril 2024.

6 avril 2024.

6 avril 2024.


De tels constats du triomphe inéluctable et si rapide de la nature sont un peu usants pour un vieux Bon-Papa.
Madame, Monsieur,

La SVAADE est heureuse de vous annoncer le spectacle qu'elle organise le samedi 20 avril, à 18 heures, au manoir de la Chaslerie, 3490, route de Lonlay-l'Abbaye, 61700 Domfront-en-Poiraie.

Pour inaugurer notre cinquième saison, la mezzo-soprano Maria Mirante et le pianiste Paul Beynet nous proposeront un récital d’airs d’opéras, de mélodies et de pièces pour piano qu’ils ont intitulé Voyage en Italie. Des compositeurs italiens, du Baroque au Bel Canto, y côtoient leurs confrères européens que l’Italie a inspirés.

Successivement, nous entendrons :

« Tu che hai le penne, amore » de Giulio Caccini (1551-1618)
« Quella fiamma che m’accende » de Benedetto Marcello (1686-1739)
« Sebben crudele » d’Antonio Caldara (1670-1736)
« Sta nell’ircana »
& « Lascia ch’io pianga » de Georg Friedrich Haëndel (1685-1759)
« Che farò senza Euridice » de Christoph Willibald Gluck (1714-1787)
« Una voce poco fa » de Gioachino Rossini (1792-1868)
Et, après l’entracte :
Nocturne opus posthume en do dièse mineur
& Prélude opus 28 n° 15 de Frédéric Chopin (1810-1849)
« Voi che sapete » de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
« Me voglio fa’ ‘na casa »
& « Il segreto per esser felici » de Gaetano Donizetti (1797-1848)
« Vaga luna che inargenti » de Vincenzo Bellini (1801-1835)


La promesse d’un voyage haut en couleur, qui nous emmènera dans les salons vénitiens qui ont vu naître l’opéra, sur une gondole pour chanter l’amour au clair de lune, à un bal masqué pour rire et boire sans se soucier du lendemain…

Le récital sera d’ailleurs suivi d'un pot amical permettant d'échanger informellement avec ce couple d’artistes.

Le prix du billet est de 22 euros.

Réservations par Internet, sur le site HelloAsso ou à l'Office de Tourisme du Pays de Domfront, au 02 33 38 53 97.

Cordialement à vous.

Le secrétaire de La SVAADE

Guillaume Béesau
Anthologie de la répartie (via "X")
rédigé le Dimanche 7 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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En froid, Dumas et Balzac se rencontrent par hasard lors d’un dîner et n'échangent pas une parole pendant tout le repas. Avant de partir, Balzac lance à destination de son confrère :

- Quand je serai usé, j'écrirai du théâtre.

- Alors, commencez tout de suite...

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 7 avril 2024 15:37
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : Re: Demande de remboursement de crédit de T.V.A.

Pffff !

Envoyé de mon mobile
Envoyé à partir de Outlook pour Android

__________________________________________________________________________________________________

From: Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Sent: Sunday, April 7, 2024 1:34:56 PM
To: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Subject: RE: Demande de remboursement de crédit de T.V.A.

Cher Pierre-Paul,

Le délai de remboursement des crédits de TVA, surtout si la demande n'est pas habituelle de la part du redevable concerné, peut fréquemment atteindre 3 à 4 mois.

Amicalement

Philippe

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 7 avril 2024 04:05
À : Philippe Durand <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : TR: Demande de remboursement de crédit de T.V.A.

Cher Philippe,

J'ai présenté le 13 janvier dernier une demande de remboursement de 19 k€ au titre de ma TVA de sylviculteur.

J'ai fourni toutes informations demandées mais attends toujours ce remboursement.

Dois-je considérer qu'il y a rejet de cette demande ou que c'est seulement le fisc qui traîne les pieds ? Aurais-je à saisir le T.A. de Caen du dossier ?

Amicalement,

PPF

P.S. : Par ailleurs, puis-je encore vous importuner avec ma demande d'infos sur la taxe d'habitation qui va m'être réclamée à propos de la Chaslerie ?

__________________________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 28 mars 2024 13:44
À : pole-ice.alencon@dgfip.finances.gouv.fr <pole-ice.alencon@dgfip.finances.gouv.fr>
Objet : RE: Demande de remboursement de crédit de T.V.A.

Monsieur,

Je vous prie de bien vouloir m'indiquer quand le remboursement de T.V.A. sollicité interviendra.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Je viens d'ajouter à mon texte un couplet sur la démocratie locale malmenée à Domfront en Poiraie.

Voici donc l'état présent de la rédaction sur la base duquel je consulte, pour avis, les membres du bureau de "Domfront-Patrimoine au Carré" :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 7 avril 2024 08:39
À : Membres du bureau de "Domfront-Patrimoine au Carré"
Objet : "Domfront-Patrimoine au Carré" - Projet de saisine de la CADA

Chers amis,

Dans le prolongement de notre récente réunion de bureau, je vous prie de m'indiquer si ce projet de lettre de saisine de la C.A.D.A. vous convient.

Il ne vous échappe pas que nous avons jusqu'au 18 avril prochain pour envoyer ce texte dans les délais légaux.

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 8 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Speedy Gonzales - Anecdotes
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Aujourd'hui, aller-retour à Paris pour un examen par le professeur MEJEAN. Ce ne devrait pas être très agréable pour moi.

Je laisse Francis s'occuper de Speedy Gonzales qui a besoin d'être sorti assez souvent. Hier, le temps du concert, il a, pour la seconde fois depuis son arrivée au manoir favori, fait des cochoncetés dans l'entrée.

P.S. (à 20 heures 20) : Dans mon enfance, une charade me faisait beaucoup rire. Elle s'énonçait ainsi : "Mon premier est un combustible ; mon deuxième est un combustible ; mon troisième est un combustible ; mon quatrième est un combustible. Et mon tout est ce que gémit David en un grand jour de sa vie religieuse."

Je ne sais pas pourquoi je pense ce soir à ces histoires bizarres de houille et de mazout.

Quoi qu'il en soit, me voici de retour au manoir favori, quelque peu endolori mais entier, ce qui pourrait ne pas durer. Rendez-vous dans trois mois, de nouveau avec le professeur MEJEAN, pour savoir si l'on pourra toujours prétendre que "tout est bon dans l'cochon !".

P.S. 2 (à 20 heures 40) : Il faisait nuit noire ce matin à l'heure où je devais partir prendre le train pour Paris. Echaudé par l'expérience d'hier pendant le concert, j'ai néanmoins voulu entraîner Speedy Gonzales dans l'une de ces promenades hygiéniques qui le réjouissent. Comme il trottine dans l'herbe douce quand je marche sur le gravier de l'allée, je ne l'entendais pas plus que je ne le voyais.

Bref, au moment de rebrousser chemin, un grand silence a répondu à mes appels : Waterloo, morne pleine, je me suis résolu à rentrer au manoir sans lui, en laissant derrière moi toutes lumières allumées et toutes portes ouvertes.

Toujours rien, nobody, plus de Speedy Gonzales !

Je suis alors monté dans mon carrosse, pleins phares, et parti à sa recherche.

Et, à 1500 mètres environ du manoir, dans le faisceau lumineux, deux yeux brillants m'observaient du côté de la maison de la mère de Maxime, c'est-à-dire là où Speedy Gonzales avait arrêté sa course le premier jour. Comme s'il m'y attendait.

Donc plus de peur que de mal cette fois-ci encore. J'avais en effet commencé à le croire perdu.

Et, après toutes ces aventures trépidantes, j'ai bien entendu failli rater le train...
Les quelques 19 227 € que j'attendais du fisc en remboursement de T.V.A. sur mes activités de sylviculteur en 2023 sont arrivés pile-poil ce soir sur mon compte bancaire.

Voici une bonne chose de faite !

A propos de la restauration de l'allée principale et de la création de deux autres allées, il y a, à ma connaissance, une autre usine à gaz qu'il vaudrait mieux que je ne rate pas à l'occasion de ma prochaine déclaration de revenus. Cela s'appelle "Défi Travaux" ou quelque chose comme cela. J'avais appris l'existence de ce truc lors de mon dernier stage au "Fogefor". Il faudrait que je ne tarde pas à me rafraîchir les idées à ce sujet.