Désultoirement vôtre !

Comme me le disait ma grand-mère Juliettotte, "rien ne vaut un fainéant qui se rebelle !". J'ai appliqué ce précepte ce matin en mettant également dans les circuits administratifs (1) la demande de subvention de l'Etat pour l'étude préalable de Lucyna GAUTIER sur les douves du manoir et (2) la demande d'autorisation de lancement des travaux préalables à la restauration du mur d'escarpe.

Compte tenu des premiers devis reçus, j'ai en outre décidé d'ouvrir la concurrence entre les terrassiers pour la remise en état de l'avenue ainsi que pour les travaux préalables à la restauration du mur d'escarpe.

P.S. du 19 juillet 2012 : Le terrassier que j'avais retenu au terme de ce mini-appel d'offres m'a reproché hier celui-ci. Apparemment, il n'accepte pas d'être mis en concurrence. A mes yeux, ceci suffit pour que notre collaboration tourne court rapidement.

Plus de six mois après qu'un chauffard a détruit une partie de la haie sur la D22, les experts d'assurances viennent de passer à la Chaslerie. Il n'y a pas eu de problème, le devis de la S.A.R.L. LEMARINIER est accepté.

Je signale cependant que, bientôt dix-huit mois après le dégât des eaux relaté sous cet onglet, j'attends toujours que mon assureur veuille bien m'indemniser. Cet assureur est Groupama et on sait les difficultés qu'il traverse. Attendons la suite mais le temps est compté...

P.S. du 19 juillet 2012 : La très mauvaise qualité de service de Groupama (plus de 18 mois pour refuser une indemnisation qui n'aurait jamais dû l'être) m'a amené à chercher un assureur plus efficace. Je suis en passe de conclure avec Axa, par l'intermédiaire d'un courtier qui m'a été recommandé par la "Demeure Historique". Bon débarras !

De temps à autre, j'aime me promener sur votre site, j'y trouve des informations fort intéressantes, sous une plume fine et drôle, digne du "personnage atypique"... (pique et pique!), parfois mélancolique, nostalgique, rude aussi lorsque l'hiver passe en ces lieux avec pour seule protection du froid vos chères pierres, sans compter sur vos Internautes qui ajoutent une note humoristique qui est loin de nous déplaire...
J'adore !
Donc en vous lisant, je vois que vous ne perdez jamais votre oeil fouineur pour acquérir la pierre de seuil de la mairie de Saint-Bômer-les-Forges, village de mon enfance, que j'ai foulée de mes petits pas dès les années 1957...
Permetttez-moi de vous demander quel emplacement vous avez réservé à cette relique bohamadienne...

N.D.L.R. : "De temps à autre", dites-vous ? Hum, il me semble que c'est quand même un peu plus souvent... Et "1957" ? Il doit y avoir une faute de frappe car vous faites beaucoup plus jeune que cela ;-)))
La pierre en question sert désormais de seuil à la ferme, sur son pignon Sud (voir notamment, sous l'onglet "Journal du chantier" les messages des 20 et 29 octobre 2010, 8 et 9 novembre 2010).

Dominique CHADAL
rédigé le Jeudi 17 Mai 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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De retour d'une escapade dans les Pyrénées, je te transmets ces photos prises à Pontacq (Pyrénées-Atlantiques), berceau de la famille Caperet. Notre arrière-grand-mère, Eugénie Caperet, épouse de Théodore Fourcade, était née à Pau, mais son père Jean Caperet, huissier, était né à Pontacq, où son propre père était cultivateur.

Pontacq (1/5)

Pontacq (2/5)

Pontacq (3/5).

Pontacq (4/5)

Pontacq (5/5).

N.D.L.R. : La deuxième photo montre un gave comme je n'en ai plus vu depuis longtemps...

Dominique CHADAL
rédigé le Jeudi 17 Mai 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Aucun (Hautes-Pyrénées) est le berceau de la famille Fourcade. Notre arrière-grand-père Théodore Fourcade était né à Clarac, aujourd'hui partie de la commune de Nay, mais son père Gabriel et son grand-père Alexis étaient originaires d'Aucun. C'est aujourd'hui un village de moins de trois cents habitants, mais l'intérieur de l'église est étonnamment riche. Nous n'avons pu résister au plaisir de boire une menthe à l'eau au café Fourcade, où nous avons rencontré un accueil fort sympathique.

Aucun (1/10).

Aucun (2/10).

Aucun (3/10).

Aucun (4/10).

Aucun (5/10).

Aucun (6/10).

Aucun (7/10).

Aucun (8/10).

Aucun (9/10).

Aucun (10/10).

N.D.L.R. : Merci de nous faire découvrir cette capitale. C'est donc de la vraie montagne, il n'y a pas de doute ! J'aime voir ces fonts baptismaux où ont dû être ondoyés tant d'ancêtres... Si je passe un jour par là-haut, je ne manquerai pas d'aller saluer le cousin bistrotier ! (P.S. : Il y a une photo, à l'intérieur de l'église, que je n'arrive pas à mettre en ligne malgré de multiples essais. Pourrais-tu me la retransmettre, peut-être sous forme allégée en octets ?)

Dominique CHADAL
rédigé le Jeudi 17 Mai 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Gaillagos (Hautes-Pyrénées) est situé à environ 900 mètres d'altitude, tout près d'Aucun. C'est un petit village de montagne, d'où serait originaire Louise Sentieu, l'épouse d'Alexis Fourcade. Le beau temps était au rendez-vous, mais malheureusement l'église, comme c'est maintenant souvent le cas, était fermée à clef.

Gaillagos (1/5).

Gaillagos (2/5).

Gaillagos (3/5).

Gaillagos (4/5).

Gaillagos (5/5).

N.D.L.R. : Grâce à ces photos, on sent combien l'air est subtil dans ce pays-là ! Il devait être écrit quelque part que je devais finir mes jours en Normandie puisque les armes de Gaillagos ressemblent beaucoup à celles de ma nouvelle province : il suffit seulement de remplacer deux vaches par deux léopards, un détail...

Dominique CHADAL
rédigé le Vendredi 18 Mai 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Voici le "bénitier des cagots" de l'église d'Aucun, allégé d'un certain nombre de Mo. Passe-t-il mieux ? Cagot était, si j'en crois un petit ouvrage rédigé par un certain André Fourcade, acheté au café du même nom, le sobriquet des habitants d'Aucun.

Aucun (7/10) bis.

N.D.L.R. : Et en plus, ces FOURCADE écrivent des best-sellers ! Mazette, quelle famille de champions !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 18 Mai 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Terrassement - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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Carole me met la pression pour récupérer rapidement l'usage du salon et de la salle-à-manger du logis ; nous avons en effet entreposé les meubles du salon dans cette dernière pièce, le temps que le volume situé au-dessus du salon soit dégagée de ses gravats. De plus, Lucyna GAUTIER devrait passer demain et j'aimerais bien, d'ici là, avoir mis à jour les planches à changer sous l'argile dans cette pièce du 1er étage. Enfin, il fait de nouveau mauvais temps, ce qui freine les travaux extérieurs.

Par conséquent, j'ai demandé à Igor et Jonathan de reprendre leurs déblaiements ce matin :

18 mai 2012, on commence enfin à y voir un peu plus clair...

Nous avons, cette fois, mis en place un système de toboggan et bâche qui limite l'envol de poussières sans l'inconvénient, en l'état du chantier, d'une arrivée d'eau au-dessus du salon :

18 mai 2012, un système à breveter.

Mauvaise nouvelle et bonne nouvelle ce matin...

La bonne, c'est que Carole était présente lorsqu'Igor est venu m'annoncer ce qu'il a découvert dans le volume situé au-dessus du salon, au milieu des gravats. Ainsi, elle comprendra peut-être qu'un chantier de restauration ne saurait être contraint par un calendrier exagérément tendu car édicté abstraction faite des réalités du terrain...

La mauvaise, c'est qu'en déblayant le sol de la pièce au-dessus du salon, Igor et Jonathan ont constaté que plusieurs planches étaient vermoulues :

18 mai 2012, une planche vermoulue parmi d'autres.

Il paraît peu vraisemblable que nous puissions ne pas remplacer l'intégralité des planches de ce sol. Ces planches sont chacune à cheval entre deux solives du plafond du salon. Les travaux affectant le salon risquent donc de durer beaucoup plus longtemps qu'anticipé, même par moi. Afin de prendre la mesure de l'étendue des dégâts, j'ai donc demandé à Igor et Jonathan de retirer toute l'argile de cette pièce. Mais, avant même de déblayer cette argile, je les ai chargés de gratter l'enduit des murs. Heureusement, ce dernier est à base de terre et se décolle très facilement. Jonathan, qui s'y connaît en chevaux (ses parents élèvent en effet 35 chevaux à la sortie de Domfront vers Alençon, au "ranch de la Foucaudière"), me fait observer au passage que cet enduit, datant apparemment d'avant l'incendie du 19ème siècle, est un mélange d'argile et de crins de cheval :

18 mai 2012, Igor et Jonathan en train de faire tomber l'enduit des murs.

Lucyna GAUTIER n'est nullement affolée par l'état des planches découvertes hier. Nous allons cependant finir de retirer l'argile pour voir combien de celles-ci il y aurait lieu de changer. Pour la suite, Lucyna recommande qu'à défaut d'argile (qui aurait sa préférence), nous coulions sur ces planches un béton allégé contenant du chanvre qu'une toupie viendrait livrer. Pour le plafond, elle suggère de garder l'horrible canevas de sapin implanté par mes prédécesseurs mais de le dissimuler derrière un décor de style 17ème ; j'attends de voir ses dessins pour me prononcer à ce sujet. J'ai fait part de ma préférence pour que cette pièce d'environ 60 m2 ne soit pas divisée (ce qui n'est pas l'avis de Carole) et Lucyna va présenter un projet de compartimentage auquel elle a, paraît-il, déjà réfléchi.

19 mai 2012, Philippe JARRY (de passage pour nous prêter son niveau à laser), Lucyna et Mr T.

Puis Lucyna est entrée en conclave avec Carole et, surtout, Mr T., afin d'avoir une première discussion sérieuse sur les travaux envisagés dans l'"aile de la belle-mère". Comme je l'avais promis, je me suis alors retiré ; d'ailleurs, ainsi que je l'ai déjà expliqué sous cet onglet, je n'ai pas la moindre idée sur la meilleure façon de réparer les dégats occasionnés, dans ces volumes, par les initiatives aberrantes du père de mon vendeur.

19 mai 2012, conférence au sommet dans la cuisine provisoire, au rez-de-chaussée du colombier.

P.S. : En fait, Lucyna proposerait, si j'ai bien compris, d'implanter la cuisine et l'escalier de l'aile de la belle-mère dans l'écurie actuelle. Cela nécessiterait sans doute l'ouverture d'une fenêtre sur cour. Il s'agit là d'un parti auquel, de notre côté, nous n'avions pas réfléchi mais cela paraît astucieux. Par de telles suggestions, l'architecte démontre à mes yeux sa valeur ajoutée. Deux autres domaines où son expérience est précieuse sont le phasage des travaux et tout ce qui concerne les fluides (eau, électricité, chauffage), c'est-à-dire des questions pratiques qui m'ont toujours paru fastidieuses...

Maurice VERRON, géomètre du cabinet ZUBER-MAILLARD (successeurs du cabinet DELAHOUSSE de Mayenne) est passé ce matin préparer les modifications du plan cadastral nécessitées par la prochaine vente à une S.C.I. familiale à créer de la nue-propriété de l'"aile de la belle-mère".

23 mai 2012, M. VERRON en train de prendre des mesures.

Je rappelle que l'"aile de la belle-mère" désigne, depuis l'époque où vivait encore la mère de mon vendeur, décédée en 1970, le sous-ensemble des bâtiments sur cour constitué du colombier et des écuries ; c'est en effet la dénomination qui figurait sur la clé du colombier lorsque, en 1991, j'ai acheté la Chaslerie.

Comme je l'ai récemment expliqué, je prépare le transfert progressif à mon aîné (qui préfère garder l'anonymat sur ce site, de sorte que je l'y dénomme Mr T.) des volumes en question ; il accepte d'en prendre en charge les travaux très prochainement, c'est-à-dire une fois que j'aurai mené à bien la restauration de la charpente et de la couverture des écuries ; cette restriction tient au fait que l'arrêté de subvention de cette tranche de travaux est libellé à mon nom de sorte que, paraît-il, il serait pratiquement impossible d'y substituer le prénom du fiston ; bien entendu, le prix de cession des parts de la S.C.I. (ou, selon le calendrier, celui de la nue-propriété de ladite aile) tiendra compte de cette particularité.

Je signale que, depuis le remembrement de La Haute Chapelle, les bâtiments de la Chaslerie sont cadastrés en "terres agricoles". C'est évidemment absurde et cela semblerait démontrer une fois de plus les abus d'un monde paysan en pleine dérive productiviste, à qui la bride serait laissée beaucoup trop lâche sur le cou et qui imposerait des thèses stupides, ainsi qu'on le voit dans le voisinage de la Chaslerie où un jeune abruti ratiboise les haies et talus avec une impunité inacceptable. En pratique, un classement en terres agricoles interdit, une fois le remembrement passé, de créer ou de recréer des droits de passage ; si l'on ne respecte pas cette règle, on risque ni plus ni moins que l'annulation des actes notariaux pris en contravention ; dans le cadre de ses diligences normales, le géomètre a donc dû tirer les conséquences d'une pareille ânerie, ce qui l'a conduit à délimiter bizarrement le nouveau lot ; j'ai essayé de faire en sorte que cela ne soit pas la source de litiges à terme mais il reste à espérer que le classement de la Chaslerie parmi les monuments historiques nous en préserve, autrement dit qu'il y ait toujours des fonctionnaires des affaires culturelles en charge du respect d'un tel lieu, y compris par les imbéciles les plus nocifs, ceux qui sont incultes et insensibles à la beauté et que les aléas de l'histoire ou des modes pourraient mettre en situation d'interférer.

P.S. : Me relisant, je me pose la question : est-ce le monde paysan qui débloque ou ne sont-ce pas plutôt des individus qui, à Bruxelles ou je ne sais où, distordraient les règlementations dans un sens qui incite les agriculteurs à dénaturer le bocage comme on le voit trop souvent ? Je crois quand même qu'il y a de l'abus manifeste chez certains jeunes qu'il serait urgent de mieux encadrer ; c'est là, me semble-t-il au premier chef, le rôle des élus des communes rurales, tenons-les pour responsables et demandons-leur des comptes à la première occasion !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Mai 2012
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Economie - Désultoirement vôtre !
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17 mois après le dégât des eaux dans la cage d'escalier du logis, je viens à peine de recevoir l'indemnité d'assurance ; elle est d'un montant ridicule. Il est vrai qu'il faut choisir : ou bien on traite convenablement les clients, ou bien on arrose des mandataires sociaux qui ont envoyé le groupe dans le mur.

Je ne resterai donc plus longtemps client de ces zozos.

P.S. du 19 juillet 2012 : L'affaire est mûre, je serai désormais client d'Axa. Oublions vite Groupama, le service y est devenu minable !

Mauvaise surprise, ce matin, en entrant dans la "chambre mortuaire" (c'est ainsi que j'appelle la chambre du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, suscitant chaque fois l'indignation de Carole) : au pied du pignon Ouest, nombre de tomettes sont recouvertes de moisissures. L'hypothèse favorable est que la cire d'abeille, certes répandue là à profusion, est à l'origine de celles-ci, d'autant que, en l'état du chantier, la pièce n'est jamais aérée.

30 mai 2011, les moisissures au sol de la

Les compagnons de Sébastien LEBOISNE, le menuisier, ont commencé à poser les tasseaux nécessaires pour les boiseries de cette pièce. Ils doivent slalomer entre les fils électriques posés par deux artisans successifs, ce qui ne facilite pas les choses ; l'électricien E.J.S. est cependant passé ce matin pour leur expliquer l'écheveau :

30 mai 2012, les compagnons de Sébastien en train de poser les tasseaux dans la

De son côté, Sébastien a examiné les planches de la grande pièce du 1er étage du logis.

30 mai 2012, Sébastien LEBOISNE en train d'examiner les planches de la

Il préconise de changer toutes les planches que les vers ont touchées. Il est vrai qu'il dispose d'un stock de planches en chêne d'anciens wagons à bestiaux de la S.N.C.F. dans lequel il pourra piocher ; je suppose qu'il sera inutile de les imbiber d'ammoniac pour les patiner...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mai 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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26 mai 2012, le comité d'accueil à Glamis Castle.

Carole et moi venons, ces derniers jours, de visiter quelques grandes demeures écossaises, dans le cadre d'un programme proposé par la Demeure Historique avec l'aide de l'Agence Mondes & Merveilles.

26 mai 2012, Glamis Castle.

Notre groupe comprenait une vingtaine de propriétaires de monuments historiques français et il faut reconnaître que la Normandie était bien représentée, ce qui a donné lieu à quelques échanges particuliers intéressants.

28 mai 2012, préparation pour la photo de groupe à Dalmeny House.

Le voyage faisait la part belle aux jardins, ce qui m'avait amené à nous y inscrire en pensant à l'avenir du chantier de la Chaslerie. Nous avons foulé de magnifiques pelouses, comme celle de Dalmeny House mais, après m'être renseigné sur les travaux qu'un tel entretien nécessite, je conclus que la Chaslerie gardera durablement son herbe à vaches broyée avec tous les trèfles ou pissenlits qui y prolifèrent.

28 mai 2012, le parcours de golf de Dalmeny House, en bord de mer et avec ses pelouses tondues en tartan.

Pour ce qui concerne les jardins proprement dits, les Ecossais ont placé la barre très haut comme à Scone Palace où a travaillé le jardinier qui a donné son nom au pin Douglas :

26 mai 2012, le pin Douglas planté à Scone Palace en 1828.

26 mai 2012, la preuve.

Par étourderie, j'avais oublié mon appareil photo à l'hôtel, à Dundee, le jour où nous avons sans doute vu les plus beaux jardins. Voici néanmoins quelques images des autres visites :

26 mai 2012, dans les jardins de Scone Palace.

26 mai 2012, une autre vue des jardins de Scone Palace.

26 mai 2012, le jardin à l'Italienne de Glamis Castle.

En bordure des parcs, la nature était resplendissante :

26 mai 2012, à Monzie Castle.

Dommage que je n'aie pas photographié les campagnes parcourues en autobus (ou, pour certaines, en "Rolls de chasse" aux armes de Earlshall conduite par notre truculent hôte qui avait, pour la circonstance, laissé au garage sa Bentley des années 30 ayant concouru au Mans...) car, là-bas, on accorde aux arbres le temps de se développer et il n'y a pas, comme chez nous hélas, ces poteaux électriques dont l'anarchie enlaidit les paysages d'autant plus vite que les haies y sont abattues. J'ai remarqué au contraire de beaux murets de pierre, de longueurs impressionnantes, entre lesquels paissent les vaches d'Ecosse...

26 mai 2012, vaches d'Ecosse à Monzie Castle.

... ou coulent de non moins paisibles ruisseaux :

26 mai 2012, à Glamis Castle.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mai 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Interlude musical pendant notre promenade en Ecosse...

Ce ne sont pas tout à fait les paysages que nous avons pu admirer puisque nous sommes restés, pour l'essentiel, entre Dundee, au bord du Firth of Tay, et Edinburgh, près du Firth of Forth.

Les châteaux visités sont indiqués par un chiffre manuscrit dans un cercle.

Au cours de ces trois jours, nous avons fait étape à :

1 - Hopetoun House,
2 - Monzie Castle (prononcer "Mony"),
3 - Scone Palace,
4 - Glamis Castle (prononcer "Glams"),
5 - Hill of Tarvit,
6 - Falkland Palace,
7 - Earls Hall,
8 - Saint-Andrews,
9 - Dalmeny House.

(les numéros sont ceux reportés sur le plan ci-dessus).

Bien entendu, ce périple fut l'occasion de quelques mondanités comme, à titre d'exemples, un thé à Glamis Castle chez Michaël Fergus, 18ème Comte de Strathmore and Kinghorne, petit-neveu de la Reine Mère (mais absent)...

26 mai 2012, thé à Glamis Castle.

... un déjeuner dans une cuisine de Scone Palace...

26 mai 2012, à Scone Palace.

... un autre thé (mais toujours pas de whisky) à Dalmeny House...

28 mai 2012, à Dalmeny House.

... où la 7ème Comtesse Rosebery nous a fait les honneurs de son salon Rothschild...

28 mai 2012, à Dalmeny House.

... en toute simplicité puisque son corgi nous observait placidement, allongé en plein centre d'un tapis de la Savonnerie :

28 mai 2012, le corgi de la 7ème Comtesse Rosebery dans ses appartements de Dalmeny Castle.

Quant à moi - vous me connaissez, donc n'en serez pas surpris - devant une telle munificence, je ne manquai pas de garder une réserve de bon aloi :

28 mai 2012, le Lord de la Chaslerie dos à la mer, à Dalmeny House.

Hélène LEROY-PEETERS
rédigé le Jeudi 31 Mai 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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"L'oeuvre d'art doit trouver en soi sa suffisance, sa fin et sa raison parfaite."
André Gide

Merci de nous faire partager ce séjour en Ecosse avec votre plume ; pour avoir parcouru cette magnifique campagne dans les hauts lieux des Haras, je partage tout à fait vos commentaires ; les Britanniques ont un tel respect de la nature, des animaux, qu'ils nous font réfléchir sur certaines de nos "façons de faire"...

Many thanks !

N.D.L.R. : Attendez de voir comment ils se laissent portraiturer dans leurs demeures et vous m'en direz des nouvelles...

26 mai 2012, Patrick, 3ème comte de Strathmore et Kinghorne (1643-1712) dans une tenue qu'une participante genevoise au voyage qualifie d'

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mai 2012
Journal du chantier - Abords, Avenue, terrasse - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
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Branle-bas de combat, les taupes attaquent !

J'ai donc convoqué Michel LECORPS, grand chasseur de taupes devant l'Eternel, afin de les combattre. Les coups de croc à fumier n'ayant servi à rien...

31 mai 2012, contre-attaque échouée !

... il a placé ses pièges ce soir...

31 mai 2012, observez les gants pour bloquer les odeurs d'homme...

... et reviendra les relever d'ici 36 heures :

31 mai 2012, il ne reste plus qu'à attendre !

P.S. du 1er juin 2012 : M. LECORPS est revenu au bout de 24 heures. Chou blanc ! Il repose donc ses pièges. S'ils ne fonctionnent pas avec ces taupes-ci, il envisage de leur proposer des vers empoisonnés.

Pendant que Bernard coupe les herbes au pied des murs...

31 mai 2012, au pied de la tour Nord-Est.

... regardez bien au milieu de la photo...

Vous ne voyez rien ? Alors j'agrandis :

31 mai 2012, Jonathan et Igor sur le chantier du mur Ouest de la douve Nord.

Comme chaque fois que je m'apprête à le prendre en photo torse nu, Igor s'empresse de remettre son polo : en voilà encore un qui n'est toujours pas disposé à suivre l'exemple de Patrick, 3ème Comte de Strathmore et Kinghorne (donc ancêtre de S.M. la Reine Elizabeth II, du côté Bowes Lyon) !

Bonjour,

Voyons si vous avez de l'humour, ôtez la veste, retroussez vos manches et mettez des bottes, cela sera plus crédible. On dirait un parisien en week-end.

Quand aux planches, méfiez-vous quand même, elles peuvent être traitées à la créosote.

Bonne journée !

N.D.L.R. : Encore un qui voudrait que je me transforme en Comte écossais, on dirait ! Je ne savais pas que j'avais tant de petits canailloux dans mon fan club ! (Car je n'ai pas "validé" certains messages, vous vous en doutez...).

Dans l'article de Wikipedia auquel vous renvoyez, il est question d'un certain Béchamp qui se trouve être un ancêtre de Carole, du côté de sa mère. Il va donc falloir que je fasse un effort pour lire ce sabir...

Sébastien LEBOISNE m'affirme toutefois que ses planches ne sont pas traitées comme les traverses de chemin de fer. Donc pas de difficulté et d'autant moins que, vérification faite, elles n'ont pas la bonne largeur pour être réemployées à la Chaslerie. Donc le débat - if any - est clos.