Désultoirement vôtre !

Excellents échanges aujourd'hui avec Mr T. à qui je racontais ma réunion hier à la D.R.A.C. Il commence à mieux comprendre que, lorsqu'on restaure de vieilles pierres, il y a des procédures lourdes à respecter. J'ai l'impression que le projet le tente néanmoins. J'essaye de ne rien lui dissimuler des difficultés de la tâche. Lorsqu'il reviendra à la Chaslerie, il pourra ainsi se plonger dans les dossiers que j'ai remis en ordre afin, notamment, de lui en faciliter la lecture.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 19 Avril 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Décidemment, le monde est bien petit, et à tous égards ! Je dînais ce soir chez mes amis Yves et Marie-Annick de SAINT-MELOIR, au manoir des Brosses à Céaucé. La carrière d'Yves (aujourd'hui âgé de 83 ans), ancien forestier dans de grandes exploitations en Afrique, l'a amené à vivre, vers les années 1970, en République Centrafricaine. Nous avons parlé des Pygmées, peuple qu'a étudié Luca CAVALLI-SFORZA dont je savoure ces jours-ci "La génétique des populations". Or Yves et Marie-Annick ont très bien connu ce savant et Marie-Annick se rappelle avec émotion, m'a-t-il semblé, les baisemains très élégants de ce parent des ducs de Milan... en pleine forêt équatoriale.

Les Six Pygmées (Bokani le

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Comme il fait un temps exécrable cet après-midi (y compris de la grêle à répétition !), j'ai demandé à Igor et Valentin d'interrompre le chantier extérieur du mur Ouest de la douve Nord et d'aller commencer à gratter, à l'abri, le sol au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII :

23 avril 2012, Igor et Valentin à l'abri.

J'étais persuadé que ce sol était en simple terre battue ; c'est en tout cas ce qu'on voyait après avoir retiré toutes les bûches accumulées dans cette pièce.

Or Igor et Valentin n'ont pas tardé à mettre à jour une première couche de dallage et, sous celle-ci, une seconde !

23 avril 2012, les deux dallages superposés au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

Et dire que j'ai déjà topé, il y a quelques jours, pour un dallage ancien de porcherie... Je vais donc me retrouver avec trois fois trop de pierres pour l'usage que j'en ai. Sauf à ce que j'imagine de substituer à la terre battue de la charretterie, qui ne me donne pas satisfaction, un revêtement avec mon trop-plein de pierres.

On le voit sur cet exemple, ce n'est pas toujours facile de bien calibrer les matériaux nécessaires pour les restaurations programmées...

Hélène LEROY-PEETERS
rédigé le Mardi 24 Avril 2012
Journal du chantier - Tour Louis XIII - Anecdotes - Dans l'Orne - Désultoirement vôtre ! - Annonces
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Pas de cadavre en vue ? Mais vérifiez bien dans les conduits de cheminée... Surtout lorsqu'on a une verge de 13 mètres comme à la Tour Louis XIII !
Malheureusement je vous cite un fait divers qui s'est réellement passé dans notre bocage, à Saint-Aubert-sur-Orne (année 1990)...

Le petit ramoneur.

Le printemps fait sortir les anglais qui viennent prendre leurs quartiers dans leur résidence secondaire sur le continent. La Normandie est à quelques heures de chez eux. Au temps de la splendeur de la livre sterling et de la prospérité, il était de bon ton dans la bonne société de posséder un pied à terre, si possible original et en tout cas placé sous le sceau de l"'authenticité.
A Saint Aubert sur Orne , charmante bourgade d"une centaine d'"âmes, il est une maison qui correspond au goût typiquement anglais. Les gens d'"ici l"appellent « la maison à la tourelle ». Les propriétaires en confient le gardiennage à une voisine qui est également chargée du ménage.
Ce samedi, ils arrivent pour passer quelques jours, mais la maison n"'a pas été chauffée depuis un moment. Il fait un peu frais. Une flambée dans la cheminée s'"impose. L'"homme, un ancien officier de l'"armée des Indes, ouvre la trappe qui ferme le foyer. A cet instant précis tombe une chaussure. Surprenant n"'est-il pas vrai ? Impossible d"'apercevoir quoi que ce soit, le conduit est coudé. Cette technique de construction favorise l"'évacuation de la fumée et empêche la chute brutale de la grêle. Intrigué malgré tout, le colonel fait part de sa découverte à la voisine, laquelle conseille d"'allumer le feu afin de vérifier si le tirage se fait normalement. Un peu de fumée se répand dans la pièce, mais rien de vraiment anormal. Malgré tout, le doute s'"est installé. D"'où venait cette chaussure de sport, car il s"'agissait bien d"une chaussure de tennis d"'une pointure normale pour le pied d"'un adulte. Quelques facétieux en goguette auraient-ils improvisé un lancer de godasses.. Il fallait donc tenter de résoudre cette énigme. Qui d"'autre que les gendarmes pour apporter leur concours à la recherche de la véritéÂ… ? Les hommes en uniforme étaient confrontés aux mêmes interrogations que les propriétaires. Il fallait en référer au Procureur de la République. Le transport de justice eut lieu et le magistrat ne pouvait conclure, mais comme la cheminée fonctionnait bien, il n'"y avait pas lieu de s"'alarmer. Le calme de la campagne n"'était donc pas troublé, pas plus que l'"ordre public et c"'est dans cette atmosphère apaisée que les anglais ont terminé leurs vacances printanières.
Le second chapitre nous entraîne au début de l"'automne avec une nouvelle migration britannique. Quelques jours auparavant, la voisine est prévenue de leur arrivée, comme à l"'accoutumée, elle effectue une mise en état des lieux. A sa grande surprise, le sol est recouvert d"une quantité incroyable de mouches mortes et il règne dans le salon une odeur indéfinissable. Après un bon courant d"'air, et un balayage soigneux, les choses en restent là jusqu"'à l'"arrivée des occupants en fin de matinée. Cette fois encore, la température ambiante mérite un peu de chauffage et donc un petit feu dans la cheminée.
Rien de plus simple, il suffit d"ouvrir la trappe. Un ancien colonel de l'"Armée des Indes doit pouvoir faire face à toutes situations, mais en la circonstance, on se demande s'"il n"a pas perdu un tant soit peu une once de son flegme. Une chaussure chaussant un pied, un tibia et un péroné sont tombés dans l'"âtre. A bien y regarder, quelques lambeaux de tissu accompagnent cette chute intempestive.
En moins de six mois, la paire de tennis est reconstituée, là n"'est pas l"essentiel ainsi que le fait justement remarquer la dame anglaise. Le maire, les gendarmes, la justice et les pompiers se rendent sur place. Ce sont les pompiers qui sont chargés de l"'exploration et qui récupèrent les restes d"un corps coincé dans la cheminée. L"'identification criminelle va pouvoir commencer dans le laboratoire spécialisé de la gendarmerie de Lyon.
Subsiste une interrogation majeure qui est-ce ? Depuis quand ce corps est-il là, pour quelle raison ? Comment cela a-t-il pu se produire, alors que personne n"a vu d"'échelle ? Les supputations vont bon train dans la commune, chacun a un peu son avis sur la questionÂ…. D"'après les premières constatations, il s'"agit d"un homme jeune. Le scénario le plus probable est qu"'il aurait tenté de cambrioler la maison en passant par la cheminée, il aurait glissé et serait resté coincé. Selon un médecin, il serait mort de soif, les reins se seraient bloqués entrainant une perte de connaissance. « Il a probablement souffert le martyre. »
Les autorités sont confrontées à un autre problème. Il est fait obligation à la commune de prendre en charge l'"inhumation. Ce n"'est pas une mince affaire. Le budget voté par le conseil municipal n'"a pas prévu ce genre de dépense, finalement le préfet autorise l"'inscription au chapitre des fêtes et cérémonies.
Dans le petit cimetière, en face de l'"église, le vieux curé qui dessert la paroisse donne sa bénédiction « Inconnu, qui que tu sois, quoi que tu aies fait, quelle que soit ta religion, repose en paix. »
Quelques heures plus tard, à la nuit tombante, une voiture s"'arrête le long du cimetière. Plusieurs personnes en descendent discrètement. Le lendemain matin, on découvre un bouquet de fleurs sur la terre fraichement remuée. Depuis, plus rien. En apparence, personne n"'est venu se souvenir sur cette tombe.
Il faudra plusieurs mois avant que ne puisse être révélée avec certitude l"'identité de cet homme jeune né dans une ville voisine. Il était connu des services de police pour des faits mineurs. L'"ADN avait parlé. Sa famille ne s'"était pas manifestée, elle avait l'"habitude de ses absences prolongées.
Devant un thé, la dame anglaise tient salon, elle affirme que sa maison a désormais une histoire. La valeur marchande augmente puisqu'"il s"'agit de la maison du petit ramoneur.

N.D.L.R. : Je vois qu'avec vous, aucun terme technique ne tombe dans l'oreille d'une sourde (apprenez toutefois que la longueur de l'attribut en question est de 15 mètres et non de 13, vous me le copierez 100 fois)... Dans la version que je connaissais, le petit ramoneur avait un frère qui l'accompagnait ce jour-là et qui, prenant peur et désireux d'aller chercher du secours, aurait perdu le contrôle de son véhicule et se serait lui-même tué sur la route.

Pour nous réchauffer malgré les intempéries, à défaut de reléguer de nouveau Igor et Valentin dans la tour Louis XIII, nous allons travailler en écoutant le 4ème concerto pour piano de Sergueï PROKOFIEV !

P.S. : Non, même en musique, il n'y a vraiment pas moyen de travailler dehors avec un temps pareil ! Je suspends donc les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord. Repli ordonné vers la tour Louis XIII, où je comprends que les morceaux de tomettes retrouvés provenaient du 1er étage (emplacement de mon bureau actuel) et avaient été précipités là lors de l'effondrement de la charpente et de la couverture de la tour, en 1931. Le revêtement du sol du rez-de-chaussée avait alors reçu le choc, de sorte qu'une partie avait dû en être arrachée lors des déblaiements ultérieurs. Le trou avait ensuite été comblé tant bien que mal. Ainsi, tout s'éclaire !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Avril 2012
Journal du chantier - Administration - Menuiserie - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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Il fait un vent à décorner un boeuf et une bourrasque a ouvert deux croisées sur cour au premier étage du logis, donc orientées plein Ouest. Je crains fort qu'il ne faille remonter la priorité de leur remplacement par des croisées neuves. En tout cas, Igor est allé les clouer provisoirement. Mais la tempête continue de plus belle.

Dès cette fin d'après-midi, le sol de la future chaufferie a été récuré par Igor et Valentin. Voici ce que cela donne :

25 avril 2012, le mur Sud de la future chaufferie.

25 avril 2012, le coin Nord-Ouest de la future chaufferie.

On observera tous les tuyaux destinés à alimenter la future chaudière ; il faudra sans doute les abaisser. Le tuyau jaune en altitude est celui par lequel passe l'eau froide vers la cuisine actuelle, au rez-de-chaussée du colombier. Quel confort, n'est-ce pas ?

24 avril 2012, Valentin et Igor en plein travail.

25 avril 2012, la cheminée de la future chaufferie.

Donc, encore une journée où Igor et Valentin n'auront pas besoin de berceuse pour s'endormir !

P.S. : La météo des prochains jours est tout aussi mauvaise. Il va falloir que je réfléchisse aux travaux à effectuer en attendant le retour d'un temps plus clément...

Dominique CHADAL
rédigé le Vendredi 27 Avril 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Les archives départementales des Landes sont désormais en ligne. Passons sur le cheminement plus que compliqué pour accéder aux pages qui nous intéressent dans les registres de l'état civil : pourquoi chaque département éprouve-t-il le besoin de développer, sans doute à grands frais, sa propre méthode, sans se soucier de ce qui a déjà été fait ailleurs, souvent beaucoup mieux ? Mystère !

Quoi qu'il en soit, j'en ai profité pour rechercher l'acte de naissance de Marie Ollé, née le 15 nivôse an VI (c'est-à-dire le 4 janvier 1798), à Dax. Rappelons que Marie Ollé a épousé Jean Louis Fourcade à Aucun (Hautes-Pyrénées) en 1817 et qu'elle a donné naissance à Gabriel Fourcade en 1822.

L'acte de naissance de Marie OLLE, future mère de Gabriel FOURCADE.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

N.D.L.R. : Cette Marie OLLE était ainsi l'une de nos quadrisaïeules. J'observe au passage que le signataire apparenté à l'évidence à notre quinquisaïeule Marie MINVIELLE savait à peine écrire. Il me semble que, dans l'armée, mon père avait un collègue dénommé OLLE-LAPRUNE ; peut-être un cousin ?

Renseignement pris auprès de ma mère, ce Georges OLLE-LAPRUNE était un camarade de promotion (promotion "Extrême-Orient") de mon père à Coët...

Baptême de la promotion

... promotion photographiée, ici, à l'instant du fameux "A genou les hommes, debout les officiers !"

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 27 Avril 2012
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Terrassement - Tour Louis XIII - Météo - Désultoirement vôtre !
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La pluie aura au moins un avantage : elle lavera le dallage que nous sommes allés récupérer à Céaucé et qui se révèle de meilleure qualité que l'ancien dallage de la tour Louis XIII.

27 avril 2012, le dallage de Céaucé entreposé dans la cour.

J'attends désormais le retour du plombier pour qu'il examine comment masquer ses tubes dans le sol restauré de la future chaufferie. Il faudra en outre résoudre un problème de drainage car, l'ancien dallage ayant été retiré de la tour, on y marche pour le moment sur de l'argile molle car saturée d'eau.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 28 Avril 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
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A ma grande surprise, Valentin vient de démissionner. D'après ce qu'il me dit, je comprends qu'il souhaite rentrer près de sa femme et de ses enfants en Roumanie où son ancien employeur serait disposé à le reprendre à son service. C'est dommage pour notre petite équipe mais on s'adaptera. Dans l'immédiat, je lui demande d'effectuer son préavis.

Dominique CHADAL
rédigé le Dimanche 29 Avril 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Nous avons une ancêtre Marie Minvielle ?

N.D.L.R. : C'est ce que je comprends à la lecture de l'acte de naissance, certes un peu tronqué, que tu nous a fourni ; j'extrapole en effet le nom de la mère du bébé à partir de celui du témoin (car j'imagine que notre quinquisaïeule n'était pas encore en état d'aller à la mairie). Mais je suis peut-être allé trop vite en besogne, puisqu'un point manquerait sur le document, outre la fin du nom...

Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Dimanche 29 Avril 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bonjour P.P.

Le nom de la maman de Jeanne Prat-Ollé n'est pas MINVIELLE mais MENOU d'après d'autres actes consultés. Les témoins pouvaient être n'importe quel voisin ou employé municipal. Il pourrait être intéressant de comparer avec d'autres actes de naissance pour voir si l'on ne retrouve pas ces deux témoins demeurant sans doute assez près de la "maison communale" ?

Désolée de ne pouvoir faire cette recherche en ce moment, je suis trop prise par mes travaux en Mayenne !!! Mais, peut-être que Dominique...

Amitiés à Carole et à vous-même.

N.D.L.R. : Donc j'avais mal interprété. Ceci dit, d'où sort ce PRAT ? Et pourquoi Jeanne, là où je crois lire Marie ?

Carole désire ardemment que l'habitabilité de la Chaslerie soit rapidement améliorée. Vaste programme ! Elle s'imagine que, d'ici deux semaines, nous aurons déblayé la pièce dévastée au-dessus du salon du logis. Compte tenu des autres travaux programmés (à commencer par la poursuite de la restauration du mur Ouest de la douve Nord), je pense que, si nous avons restauré le gros-oeuvre en argile du plancher de cette pièce pour la fin juillet, nous aurons beaucoup de chance. Autant dire que je ne suis plus sûr que nous pourrons être prêts, cette année, à nous replier à l'intérieur du logis pour la Sainte Anne en cas de pluie, ce qui risque fort de compromettre l'édition 2012 de nos festivités.

En attendant, Mr T. et moi avons été durement mis à contribution ce week-end pour faire place nette au salon, afin que l'argile, s'infiltrant entre les solives du plafond, ne continue pas à en maculer les meubles :

29 avril 2012, la tornade blanche à l'oeuvre.

Vivement le retour à Paris de ma chère et tendre tout à l'heure pour qu'enfin, Mr T. et moi, on puisse récupérer à notre rythme !

P.S. du 19 juillet 2012 : Fin juillet, avais-je écrit ? Ce n'était pas mal vu...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 29 Avril 2012
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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29 avril 2012, les épis de faîtage du dôme d'entrée.

Mr T. vient de me faire remarquer que le vent fait siffler les épis de faîtage du dôme d'entrée de la Chaslerie. C'est ce que j'avais souhaité lorsque je les avais commandés au potier mais, trop distrait sans doute, je n'avais pas encore entendu ce dispositif fonctionner.

En revanche, j'observe trop fréquemment à mon goût que le vent fait tomber des ardoises de la couverture du logis - encore une aujourd'hui -, sur la partie restaurée par un couvreur maladroit, recruté par souci d'économie à l'époque où j'ai cru devoir faire des infidélités à Roland BOUSSIN.

Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Dimanche 29 Avril 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Re-bonsoir P.P.

Désolée, j'ai omis la deuxième partie du prénom : il s'agit de Jeanne-MARIE ! A cette époque, ce n'est pas rare de mentionner l'un ou l'autre des prénoms utilisés couramment.

Le renseignement suivant m'avait été transmis par le cercle genhp-65:
le 31-12-1817 à AUCUN mariage de :
Jean FOURCADE-ORS... avec Jeanne-Marie PRAT-OLLE, fille de Jean PRAT et de Marie MENOU, née à DAX le 15 Nivôse an VI. Jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu de plus amples renseignements sur l'ascendance de Jean PRAT ni de Marie MENOU, mais il est plus que probable que l'un des parents ou grands-parents de Jean PRAT s'appelait OLLE.

Lorsque les A.D. du 65 seront sur internet, il sera possible de faire de plus amples recherches.

Bonne nuit. A bientôt. Amitiés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 30 Avril 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
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Igor me confirme, ce lundi matin, que Valentin veut rentrer en Roumanie. Il ajoute que, le week-end prochain, il me présentera un de ses copains susceptibles de remplacer celui-ci. Il s'agit d'un autre jeune Moldave qui a une expérience de plaquiste et de carreleur, ce qui signifie sans doute que ce garçon sait soigner son travail. Igor me précise que le copain en question a des papiers en règle pour dix ans, ce qui n'était pas le cas de Valentin. J'observe au passage l'efficacité du bouche-à-oreille et le sens de la solidarité dans cette communauté de Roumains implantée du côté de Pontorson et que le hasard a placée sur mon chemin.

Avec un peu de chance, la restauration et l'entretien de la Chaslerie ne seront donc pas freinés cette fois-ci.

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 30 Avril 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Je confirme : les parents de Marie Ollé sont bien Jean Ollé et Marie Menou et le dénommé Minvielle est simplement témoin de cet acte comme, d'ailleurs, du précédent daté du même jour dans le registre d'état civil. Il peut très bien n'y avoir aucun lien de parenté entre lui et les parents du bébé.

D'autre part, je précise que dans l'acte de sa naissance comme dans l'acte de son mariage avec Jean Louis Fourcade, notre ancêtre est simplement prénommée Marie. D'où vient ce Jeanne ? mystèreÂ… C'est un des charmes des recherches généalogiques !

N.D.L.R. : Je retranscris ci-après le courriel adressé ce matin par Dominique à Marie-Françoise :

(début de citation)

Bonjour Marie-Françoise et un petit coucou à Pierre-Paul.

Voici les transcriptions des actes concernant Marie Ollé ou, du moins, ce que j'ai réussi à déchiffrer.

54. Naissance de Marie Haullé enfant légitime

Le quinze nivose sixième année répub. en la maison commune Dax devant nous agent municipal de la ditte commune a comparu a comparu le citoyen Jn. Haulé lequel a représenté un enfant femelle née ce jour fille légitime dudit Jn. Haullé et de Marie Menou son épouse à laquelle enfant on a donné le nom de Marie Haulé d'après cette représentation nous avons rédigé le présent acte en présence des citoyens Dibarrar Detchegoyen et Jn. Minvielle habitants de Dax qui ont affirmé la sincérité de la déclaration ci dessus et ont signé avec le comparant et nous.
Jean Ollé
Dibarrart Detchegoyen
Minvielle
Sallenave, agt. mpl.

N°7 Fourcade Aullé

Ce jourd'hui trente un décembre mil huit cent dix sept à l'heure de midi, pardevant nous Paul Cary (?) maire officier de l'état civil de la commune d'Aucun ont comparu Jean Louis Fourcade cultivateur né à Aucun agé de vingt quatre ans fils majeur d'Alexis Fourcade et de Louise Sentieu agissant de leur ? ? ? dans la dite commune d'Aucun d'une part et de Marie Ollé née le quinze nivose sixième année républicaine à Dax suivant l'extrait de naissance à nous remis fille mineure de Jean Ollé marchand et de Marie Menou domiciliés de Dax agissant par consentement ? ? ? par acte notarié et légalisé en date du quinze novembre ? qui ainsi que celui de naissance de Marie a amené au ? ? ? de la commune d'Aucun d'autre part les dits Jean Louis Fourcade et Marie Ollé nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage dont les publications ont eu lieu le seize et le vingt trois novembre jours de dimanche consécutifs sans que de part et d'autre aucune opposition nous ait été signifiée, déférant à leur requisition nous nous transportés en la maison commune où était ci après donné lecture aux parties des pièces ci dessus énoncées relatives à ? ? ? et aux formalités du mariage intitulé chapitre VI des droits et des devoirs respectifs des époux nous avons reçu de chacune des parties l'une après l'autre déclaration qu'elles ont fait de se prendre pour mari et femme après laquelle déclaration nous avons prononcé au nom de la loi qu'elles sont unies par le mariage de quoi avons dressé le présent acte, en présence d'Etienne ? notaire agé de quarante six ans Jean Lardi tisserand agé de quarante neuf ans Michel ? aussi tisserand agé de quarante trois ans ? Baptiste Fourcade agé de trente sept tous domiciliés d'Aucun et signés avec les époux et le père de l'époux et nous officier de l'état civil aussi signé
Fourcade époux
Marie Ollé épouse
Fourcade
Fourcade ?
Lanusse
Cady ?

Cordialement,

(fin de citation)