Désultoirement vôtre !

Préparant la prochaine réunion avec Arnaud PAQUIN, prévue pour demain à 17 heures, je m'aperçois que je ne dispose toujours pas du moindre embryon de "diagnostic sanitaire" pourtant prévu au contrat signé il y a plus d'un an. Difficile dans ces conditions d'envisager le moindre dialogue à ce sujet important pour cette "étude de diagnostic d'ensemble".
Et rien non plus à propos des scenarios recommandés, autre poste stipulé au même contrat.

Au premier semestre, il y avait eu quatre réunions de travail avec M. PAQUIN, toutes consacrées à cette fameuse étude.
Au second semestre, une seule à ce jour.

Dans ces conditions, pas étonnant que les retards de livraison se développent, apparemment hors contrôle.
Et ce n'est pas l'incompatibilité des logiciels de traitement de textes employés par le cabinet PAQUIN avec ceux, moins sophistiqués, de mon ordi qui devrait faciliter les choses.

Et je ne parle pas de l'expertise avérée des services de la Région pour faire traîner toute décision opérationnelle utile une fois que les petits-fours de ses nombreuses sessions de communication ont été digérés. La Région ne doit pas encore employer assez de fonctionnaires ou s'être dotée de suffisamment de niveaux hiérarchiques pour suivre ses propres changements de réglementations, "a fortiori" pour commencer à appliquer le dernier état de ses élucubraions paperassières incoordonnées avec les productions des autres strates du mille-feuilles politico-administratif qui étouffe ce pays.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 5 novembre 2023 19:05
À : Xavier MEYER
Cc : C. F.
Objet : La Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble - Diagnostic sanitaire (plan de la partie et exemple de développement)

Cher Xavier,

Je commence à m'inquiéter de la chute d'activité du cabinet PAQUIN, du moins à propos de l'"étude de diagnostic d'ensemble" décidée il y a plus d'un an et dont nous espérions pouvoir disposer au début du dernier été. Sauf erreur de ma part, il n'y a eu qu'une seule réunion de travail avec notre architecte favori depuis juin dernier ; il me paraît donc temps de sonner une première alarme, ce que je me propose de faire demain à ma façon.

Comme je n'ai toujours rien reçu à propos de la partie de cette mission consacrée au "diagnostic sanitaire", j'ai commencé à prendre les photos les plus récentes de l'ensemble des bâtiments et constructions de la Chaslerie (plus de 250...). J'ai aussi, cette après-midi, préparé ce qui pourrait être un plan de ce "diagnostic sanitaire" et, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté sur la qualité de ce que j'attends, j'ai rédigé une première version du texte correspondant, du moins pour ce qui concerne le rez-de-chaussée du logis.

Bien entendu, mon texte sera soumis aux commentaires et appréciations que l'on attendrait de M. PAQUIN.

De manière à ne pas perdre davantage de temps, je serais même prêt, puisque mes horizons sanitaires et autres connaissent, semble-t-il, une accalmie relative, à poursuivre ma rédaction jusqu'au bout du plan que je propose ainsi, ce qui au demeurant ne serait pas, me semble-t-il, un mince boulot ni une médiocre contribution de ma part.

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (à 19 heures 30) : Je m'aperçois que, dans cette première version tout juste sortie du four(cade), mon texte est très perfectible (orthographe, compléments d'informations, etc). L'essentiel me paraît toutefois de poursuivre ma rédaction en priorité sur toutes mes autres tâches.
Anthologie de la répartie (via "X")
rédigé le Dimanche 5 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Une dame s'exclame devant Groucho Marx :

- Ah, que j’aime la nature !

- Vous n’êtes pas rancunière, après tout ce qu’elle vous a fait.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 6 novembre 2023 02:24
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C.F.
Objet : La Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble - Bilan sanitaire

Cher Monsieur,

Comme je n'ai toujours pas reçu deux parties de l'"étude de diagnostic d'ensemble" (le "bilan sanitaire" et, si j'ai bien compris, la "recommandation de scenarios de réalisation des travaux"), j'ai pensé utile de commencer la rédaction du plan et d'une partie du texte du "bilan sanitaire". A cet effet, j'ai pris de très nombreuses photos bien que mon téléphone ne permette hélas pas des photos intérieures de qualité.

Vous trouverez mon projet de début de "bilan sanitaire" ci-joint, comportant des appréciations d'ordre architectural, bien entendu soumises à votre expertise et dont nous pourrons parler cette après-midi, ainsi que de quelques-uns des autres sujets restant à évoquer à ce stade.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Il va être 15 heures, je travaille avec peu d'interruptions depuis 5 heures du matin, je viens de compléter ma rédaction du projet de "diagnostic sanitaire" en traitant le cas de l'"aile Ouest".

Compte tenu des nombreuses photos (pas toutes de bonne qualité), j'en suis déjà à plus de 100 pages de laïus. Si je traite de même les autres parties du monument, je devrais approcher les 500 pages, rien que pour le "diagnostic sanitaire".

Tout cela risque d'être retoqué pour logorrhée par M. PAQUIN, quand il voudra bien s'exprimer à ce sujet, mais j'ai le souci que cette "étude de diagnostic d'ensemble" qui me coûtera la peau du dos (à mon échelle de retraité de la fonction publique), même après subventions, puisse constituer en quelque sorte mon testament de restaurateur du manoir de la Chaslerie. Je souhaite en effet que, quel qu'il soit, mon successeur soit parfaitement éclairé sur ce dans quoi il aura choisi de mettre les pieds.

Et advienne que pourra, la suite ne me concernera plus.
Front Populaire
rédigé le Mardi 7 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Références culturelles
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Procès Dupond-Moretti : la justice politique, encore et toujours
Régis de CASTELNAU
06/11/2023

CONTRIBUTION / ANALYSE. Éric Dupond-Moretti comparaît aujourd'hui devant la Cour de justice de la République (CJR) pour prise illégale d'intérêts. Mais quoi que l'on puisse penser du garde des Sceaux, de son bilan, de son macronisme, force est de reconnaître que l'affaire est trouble… Pour l'avocat Régis de Castelnau, il faut y voir l'action d'une magistrature politisée qui cherche à faire payer l'exécutif.

Crédits illustration : © Jacques Witt/SIPA


L’audience qui s’ouvre devant la Cour de Justice de la République est un scandale institutionnel, et sûrement pas du côté cette fois-ci du pouvoir exécutif, incarné par Éric Dupond-Moretti, mais bien d’une magistrature devenue force politique et qui se croit tout permis.

Que s’est-il passé et comment en est-on arrivé à cette situation invraisemblable où le garde des Sceaux en exercice est poursuivi devant la juridiction chargée de juger les actes des ministres dans l’exercice de leur mandat ?

Probablement couvert par Emmanuel Macron, Éric Dupond Moretti a refusé de démissionner et il a eu raison. Mais la procédure dont il est l’objet, voulue avec acharnement par la magistrature, laissera des traces profondes qui vont encore affaiblir un peu plus les institutions. En particulier sur l’application du principe fondamental de la séparation des pouvoirs.

Au-delà du battage médiatique et des récupérations politiciennes cyniques ou ignorantes qui n’ont pas manqué, force est de constater qu’il exprime la totalité du problème institutionnel auquel notre pays est confronté.

« Qui t’a fait roi ? »

Emmanuel Macron doit en premier lieu son élection du printemps 2017 à une forme de coup d’État, qui a impliqué la haute fonction publique, les médias, et le grand capital. Mais qui n’a été rendue possible que grâce à l’intervention délibérée de l’institution judiciaire qui, en disqualifiant en urgence François Fillon du scrutin, a ouvert un boulevard à un presque inconnu politique choisi par le bloc élitaire. Personne de sérieux aujourd’hui ne peut réfuter la réalité de ce scénario. Que ce soit au niveau du Parquet National Financier (PNF), autorité de poursuite, des magistrats instructeurs et du soutien d’un corps faisant bloc autour d’eux pour les justifier, la justice a pris parti et agi pour favoriser l’élection d’Emmanuel Macron. Une fois qu’elle l’a porté au pouvoir, la magistrature est restée cohérente. Toutes les affaires politiques financières qui pourraient s’avérer gênantes pour Macron et son système ont pu bénéficier d’un traitement adapté… Un traitement qui finit par s’apparenter à une protection : il suffit pour s'en assurer de voir les durées interminables de procédure, les prescriptions opportunes, les classements sans suite quand ce n’est pas simplement le silence obstiné face à des scandales avérés. L'affaire dite « McKinsey » en est d'ailleurs une singulière illustration. En revanche, gare à ceux qui peuvent mettre en difficulté le pouvoir macronien. Jean-Luc Mélenchon l’a fait l’expérience ce qui concerne les adversaires politiques. Et le massacre judiciaire du mouvement des Gilets jaunes démontre la vigilance répressive vis-à-vis des revendications sociales.

Il est difficile de contester ce traitement bien particulier qui permet aux amis d’Emmanuel Macron d’éviter les foudres de la justice, fussent-elles méritées, s’attaque à ses adversaires politiques et réprime sans mesure les mouvements sociaux. Mais il faut faire attention au contresens. N’étant plus soumis au pouvoir exécutif comme par le passé, ayant conquis son indépendance, le corps judiciaire est devenu une force politique autonome. Une force qui, un fois le concept d’impartialité passé aux oubliettes, se détermine en fonction de son idéologie et du poids politique qu’il entend avoir sur la société.

Le refus de la séparation des pouvoirs

Rappelons les faits : au mois de juillet 2020 dans une de ses opérations de communication dont Emmanuel Macron raffole, Éric Dupond-Moretti a été nommé à un des postes essentiels de la République. Erreur tactique et même probablement stratégique que d’installer place Vendôme un personnage dont la légitimité et les compétences à l’occuper apparaissaient assez faibles.

Avant même que l’opinion ait pu prendre la mesure de ce problème, la magistrature française s’est immédiatement cabrée contre la nomination d’abord d’un avocat, ensuite de quelqu’un qu’elle déteste. Ce fut l’invraisemblable déclaration de la présidente de la principale organisation syndicale de magistrats (USM) jetant gaiement par-dessus bord devoir de réserve et respect de la séparation des pouvoirs et n’hésitant pas à dire que « la nomination d’Eric Dupond Moretti- place Vendôme » constituait « une déclaration de guerre à la magistrature » ! Ce mot d’ordre a été immédiatement suivi par l’ensemble du corps au sein duquel se sont multipliés réunions, assemblées générales, communiqués vengeurs et déclarations solennelles comme celle, commune, de la première présidente de la Cour de cassation et du procureur général auprès de cette juridiction, c’est-à-dire les plus hautes autorités judiciaires de notre pays !

Éric Dupond-Moretti restant à son poste, il a fallu imaginer des moyens de le faire partir et de faire comprendre à l’exécutif que désormais, aux yeux des magistrats, le choix du ministre de la Justice leur appartenait. Tout le monde sait bien dans le monde judiciaire qu’ils attendaient la nomination de l’un des leurs – en l'occurrence François Molins, qui présentait quelques gages, dont le refus d’enquêter sur la disparition et le contenu du coffre-fort de Benalla. Grosse déception : il fallait donc réagir. C’est alors que les principales organisations syndicales représentant la grande majorité du corps ont eu l’idée de déposer contre le nouveau ministre une série de plaintes devant la Cour de Justice de la République, l’organe juridictionnel ayant compétence pour juger les fautes des ministres commises dans l’exercice de leurs fonctions et non détachables de celles-ci. La qualification choisie fut celle de « prise illégale d’intérêts ». Lesdites organisations syndicales savaient très bien que ces plaintes étaient irrecevables, puisque l’article 2 du code de procédure pénale prévoit que pour saisir le juge pénal, une personne privée (ce que sont ces organisations syndicales) doit justifier d’un préjudice personnel et direct né de la commission de l’infraction. Qu’à cela ne tienne : l’association Anticor, que certains qualifient de « parquet privé du parti socialiste », s’est associée à la procédure. Ce qui a permis de contourner le problème et d’éviter l’irrecevabilité des plaintes syndicales. Habile.

Où sont les conflits d’intérêts ?

Le nouveau pouvoir politique de la justice repose aussi sur la lâcheté et l’inculture judiciaire de la classe politique. Depuis trente ans, elle passe son temps à laisser la justice prendre ses aises et lui donne des pouvoirs de contrôle sur les autres pouvoirs séparés exécutifs et législatifs en espérant d’abord complaire à l’opinion publique, et en s’imaginant ensuite que la foudre tombera sur le voisin, ce qui au fond pourrait constituer une aubaine. L’ingénuité douloureuse affichée par François Fillon face au raid dont il était l’objet au printemps 2017 en est une jolie démonstration. Cette façon de donner des gages a conduit le législateur a confier aux seuls magistrats les poursuites et l’instruction dans les procédures devant la CJR.

Plaintes des organisations syndicales, frustration devant le choix de Dupond-Moretti comme garde des Sceaux, conduite de la poursuite par François Molins, alors avocat général auprès de la Cour de cassation, etc. On atteint quand même des records savoureux en matière de conflit d’intérêts. Et il se trouve que c’est précisément ce que l’on reproche à Éric Dupond-Moretti.

Justement qu’est-ce que la « prise illégale d’intérêts » ? Il faut d’abord rappeler que cette infraction prévue par le Code pénal n’incrimine pas d’effet mais sanctionne une situation : celle dans laquelle se trouve un décideur public dont les décisions pourraient être soupçonnées d’être prises pour des motifs d’intérêt privé. En effet, la décision publique doit être chimiquement pure, reposant exclusivement sur des motifs d’intérêt public. Il n’est pas question d’enrichissement, de détournement, de corruption, d’emplois fictifs mais simplement de faire peser un soupçon sur la décision publique. Trois conditions doivent être remplies pour que l’infraction soit constituée. Tout d’abord que la personne poursuivie soit un agent public ayant agi dans l’exercice de ses fonctions, ce qui est le cas d’Éric Dupond Moretti. Ensuite que cet agent public ait, en tant qu’agent public, ce que l’on appelle « la surveillance et l’administration » d’une affaire dans laquelle il a en même temps et concomitamment un intérêt privé. C’est l’exemple du maire qui, ès-qualité, attribue un marché public à une entreprise privée dont sa femme serait gérante.

Comme d’autres, l’avocat Éric Dupond Moretti a auparavant été victime d’une enquête préliminaire secrète du PNF dont il considérait qu’elle recèlait plusieurs infractions pénales. Comme d’autres toujours, il a déposé plainte lorsqu’il l'a appris. Sollicité pour devenir Garde des Sceaux, il l’a alors retirée et n’est par conséquent plus concerné en tant que personne privée par l’éventuelle procédure à venir. Il a eu également dans sa carrière des conflits avec des magistrats qui avaient donné lieu à des procédures disciplinaires. Donc il apparaît que le nouveau garde des Sceaux avait tenu à se tenir à l’écart.

Ces précisions sont indispensables pour détromper ceux qui s’imaginent de bonne foi que le Garde des Sceaux est poursuivi pour des infractions financières immorales. Et pour essayer, sans illusion, de faire taire les politiciens opportunistes de mauvaise foi qui se réjouissent une fois de plus d’instrumentaliser la justice à des fins politiques.

Sans illusion parce que c’est maintenant le risque que nous courons. La Cour de justice de la République est composée dans sa formation de jugement d’une majorité de parlementaires en proportion de la composition de l’Assemblée nationale. C’est ainsi que Danièle Obono, récemment nommée à la CJR, va être amenée à statuer sur le sort d’Éric Dupond-Moretti… Je considère tout de même que celui-ci est un piètre Garde des Sceaux, un représentant caricatural de la dimension mondaine du macronisme, au détriment des qualités qu’on attend d’un ministre en charge d’un des postes les plus importants de la République. Il fut un avocat médiatique tonitruant dont les prestations parfois de qualité, étaient surtout destinées à plaire aux journalistes qui lui ont construit une image adaptée à la société du spectacle. Cependant, ce sont bien les magistrats qui ont mis en place les mâchoires du « piège à cons » cher au cœur du regretté Jean-Patrick Manchette. Soit Éric Dupond-Moretti est relaxé et on peut faire confiance aux syndicats de magistrats pour hurler à la connivence et aux ignorants pour entonner le chant habituel du « tous pourris ». Soit, règlement de compte politique aidant, il est condamné et ce sera alors une défaite institutionnelle donnant à la justice un droit de regard sur les choix politiques de l’exécutif.

La République ferait bien de se pencher sur le fonctionnement de sa justice, qui constitue plus que jamais une force politique autonome.

N.D.L.R. : Dommage que l'auteur ne se relise pas mieux avant de signer.

Parfaitement d'accord sur "la lâcheté et l’inculture judiciaire de la classe politique" bien que, selon mon expérience et à mon (toujours) humble avis, ces lâcheté et inculture débordent très largement du champ judiciaire, et ceci à tous les niveaux de ladite classe (ou prétendue telle).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Novembre 2023
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Lors de sa visite d'hier, Arnaud PAQUIN, devant témoins (Xavier MEYER et Carole), a affirmé être frappé par la grande similitudes de la démarche, en matière de restauration de monuments historiques, entre l'abbé LELEGARD et moi.

L'abbé Marcel LELEGARD à l'abbaye de la Lucerne


Cette pensée me touche beaucoup et je considère que je ne puis qu'être extrêmement honoré de cette comparaison avec ce Maître que je n'ai dû croiser qu'une ou deux fois mais qui m'a beaucoup inspiré au cours de ces trente-deux dernières années.
Comme Jean-Jacques ROUCHERAY, du château de Pont-Rilly, ou Philippe FAVRE, du logis de Moullins. Deux autres connaissances au caractère difficile selon moi (qui en connais peut-être un rayon en la matière) mais dont les contributions, que j'admire énormément, touchent à mes yeux au merveilleux.

Je ne trouverais pas anormal qu'une statue de l'abbé LELEGARD soit érigée dans la cour de la D.R.A.C. de Normandie, pour rappeler à qui voudrait qu'en matière de restauration du patrimoine, l'engagement déterminé de quelques-uns vaudra toujours mieux que les rodomontades stériles ou coups de tampon nerveux de nombreux autres.

Plus efficacement, je devrais réfléchir à l'idée de donner le nom de Marcel LELEGARD à un espace de la Chaslerie.
Pourquoi pas l'avant-cour, par exemple ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Novembre 2023
Vie du site - Statistiques de fréquentation - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Références culturelles
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Des mises à jour intempestives (ou demandes de retombées commerciales) de mes comptes "Facebook" et "Google Analytics" m'empêchent dorénavant de me connecter à ces sites.

Je ne sais pas faire ce qu'ils semblent attendre de moi.
Ils me cassent les pieds.
J'ai bien envie de me passer d'eux.

P.S. (à 15 heures) : "Google Analytics" m'est revenu. Merci à "Cambérabéro" !
Il faisait un temps superbe ce matin alors que je prenais une centaine de photos supplémentaires pour illustrer mon avant-projet de "diagnostic sanitaire".

A titre d'exemple :

7 novembre 2023.


Ce monument me vaut quelques menus soucis mais c'est vraiment un très bel endroit...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Pouvoirs publics, élus locaux - Anecdotes
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 8 novembre 2023 02:14
À : Jean-Luc Tissier
Objet : RE: Une opération essentielle pour la petite (...)

Cher Jean-Luc,

Merci pour votre message plein de qualités humaines, comme tous les précédents.

Désolé de vous avoir poussé à veiller pour répondre à mes interpellations nocturnes, de surcroît juridiques. Que j'aie été le seul à les proférer est à mes yeux une indication supplémentaire d'une confusion certaine des esprits.

Dans un monde où je trouve que, au-delà de mes façades et tourelles en effet, beaucoup de gens (et de choses) vont très mal, je me dis souvent qu'un peu moins de "politique par la com' = politique pour les cons" (selon ma charmante expression, applicable en maints domaines, à commencer bien sûr par les régaliens), en poussant chacun à bien faire ce dont il est en charge, pourrait être une façon de réintroduire un peu d'ordre utile dans le chaos ambiant qui me préoccupe très généralement et face auquel je me sens tellement impuissant et démuni.

De mon côté en effet, le message que je tente de faire passer - sans aucun succès familial d'ailleurs, ce qui me désole, et je ne parle pas des élus locaux ou des fonctionnaires qui prolifèrent sans contrôle - tourne autour de la transmission de certaines valeurs (ou mieux, d'une échelle de valeurs) apparemment peu audibles au milieu de ce que, après trente-deux ans d'efforts sans écho ni relais (du moins en première analyse, et je suis sans doute injuste à ce propos), je résume en le qualifiant, trop synthétiquement comme je serais prêt à le reconnaître, de bêtise générale.

Mais ceci est bien sûr un tout autre sujet, sur un front où je vous sais très actif, comme notre très prochaine rencontre le confirmera sans nul doute.

Amicalement,

PPF

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De : Jean-Luc Tissier
Envoyé : mercredi 8 novembre 2023 00:31
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Une opération essentielle pour la petite (...)

Cher Pierre-Paul

J'ai bien pris connaissance de votre mail ce matin et votre réflexion est tout à fait légitime.
Ma communication avec mes membres doit se borner à des préoccupations liées au patrimoine.

J'avoue humblement que je n'ai pu résister à la sollicitation d'un ami adhérent pour une noble cause, emboîtant le pas avec la présidente de l'Association des amis de la Cathédrale dont je suis membre;
Mon cœur de jeune grand-père a sans doute aussi parlé.

Ce qui me rassure, c'est que j''ai reçu des messages de sympathie et que vous êtes le seul à avoir souligné ce point de droit.
Certes, je défends le patrimoine avec joie mais je ne peux que louer l'initiative de certains de nos membres qui s'investissent, en dehors des problèmes de façades et de tourelles, pour aider une famille désemparée par la maladie de son enfant..

j'ai le bonheur de vivre avec nos amis adhérents, une remarquable harmonie.
Ne créons pas de fausses notes et de surcroît vous êtes mélomane !

Bien amicalement.

Jean-Luc Tissier
Délégué départemental VMF Orne

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Ma seconde opération de la cataracte, cette fois-ci à l’œil droit, a eu lieu ce matin.

8 novembre 2023.

J'ai l'impression qu'elle s"est moins bien déroulée que la première. En effet, mon œil droit a coulé toute la journée. Surtout, j'ai le souvenir d'avoir bougé la tête pendant l'opération, alors que j'aurais dû être endormi, ce qui m'a rendu témoin d'une certaine douleur, et m'a fait entendre le docteur SULTAN en train de protester puis de me donner l'ordre d'arrêter de gesticuler.

Je le rencontrerai demain après-midi, pour la visite post-opératoire et lui demanderai ce qu'il en a été.
Comme j'ai dormi une grande partie de l'après-midi, j'imagine qu'ils ont forcé la dose de somnifère.
Je me fais peut-être des idées mais, au soir de cette seconde opération, je trouve que je vois nettement moins bien de l’œil opéré que de l'autre dans les mêmes circonstances.

Cette fois-ci, l'infirmière n'avait pas réussi à installer le cathéter, de sorte que l'anesthésiste a dû s'en charger. J'ai donc le souvenir d'être arrivé dans le bloc opératoire encore éveillé, ce qui m'a permis d'observer le genre de périscope avec binoculaires latérales qu'a dû, j'imagine, utiliser le chirurgien.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Références culturelles
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Trois bouquins que je me suis offerts récemment et que j'aimerais trouver le temps de lire :
- "Le labyrinthe des égarés", d'Amin MAALOUF, le nouveau secrétaire perpétuel de l'Académie Française,
- "Histoire intime de la Vè République - Tragédie française", de Franz-Olivier GIESBERT dont l’œil torve, selon moi, ne dissimule pas le grand amour de la vie,
- et "Secrets de vies" de Catherine NAY, un femme talentueuse, assurément, mais à qui j'ai toujours trouvé un aspect quelque peu glaçant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Lu le dernier "Blake et Mortimer", intitulé "L'art de la guerre".

Sans grand intérêt selon moi alors que j'avais adoré les classiques d'Edgar P. JACOBS, surtout "Le Secret de la Grande Pyramide", "La Marque jaune" et attendais impatiemment la suite de "Le Piège diabolique" publiée dans "Le Journal de Tintin" des années 1960 et 1961... A moins que ce ne fut "S.O.S. Météores" en 1958 et 1959, mais étais-je un lecteur si précoce de cet hebdomadaire ?

P.S. (du 9 novembre 2023 à 8 heures 30) : Vérification faite, c'était "Le Piège diabolique".

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Ce matin, je ne vois plus flou de l’œil droit et pense que tout va rentrer dans l'ordre avec un peu de patience de ma part (ce qui ne doit pas être mon fort).

Cette nuit, j'ai commencé à lire le bouquin de Catherine NAY ainsi que le dernier "Astérix", "L'iris blanc", qui me paraît d'excellente facture même si l'on n'y retrouve guère les calembours latinophiles de GOSCINNY.
Carole m'apprend ce matin qu'Hector vient d'être admis à "Franklin".

Je présente mes félicitations à ce jeune homme qui rejoindra ainsi sa sœur et son frère dans ce bel établissement à la prochaine rentrée.

P.S. (à 15 heures) : Carole m'a fait la surprise de m'inviter à déjeuner, à côté du petit collège de Franklin, avec Garance et Paul que nous sommes allés y chercher :

9 novembre 2023.

9 novembre 2023.

9 novembre 2023.

9 novembre 2023.

9 novembre 2023.

9 novembre 2023.


On voit que tous deux sont grands amateurs de saucisson.

Paul m'a un peu parlé de boxe puisqu'il s'y initie, à l'instar de son père. Quant à Garance, elle m'a informé que, l'an prochain, elle aura de longues récitations à apprendre du jour au lendemain.

Il paraît qu'Hector était tout triste de ne pouvoir participer à ces agapes. Mais Carole l'a invité à goûter vendredi, hélas pour moi après mon départ.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Désormais doté d'yeux neufs, je sens mon goût des bouquins revenir.

J'ai donc acheté ce matin :
- "Est-ce bien nécessaire, Monsieur le Ministre ?" de mon ancien élève à l'E.N.A. puis collègue au Trésor Jean-Pierre JOUYET,
- "Edmonde l'envolée" de Dominique de SAINT PERN, à propos d'Edmonde CHARLES-ROUX, parente d'un des mes anciens adjoints au Trésor,
- "Le piéton d'Italie" de Dominique FERNANDEZ, père d'un de mes anciens collègues (que j'aimais bien jusqu'à ce qu'il me fasse faux bond)
- et, comme se le devait dans le temps tout énarque qui se respecte, le dernier prix Goncourt, "Veiller sur elle" de Jean-Baptiste ANDREA.

On pourra estimer que je vis un peu trop dans mon monde, même par procuration. Quel mal à cela, après tout ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie)
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La visite post-opératoire a confirmé que mon œil gauche fonctionne très bien désormais : 10 dixièmes.

En revanche, je n'en suis qu'à 7 ou 8 dixièmes à l'oeil droit. Mais il paraît que ça devrait s'améliorer.

9 novembre 2023.


Mon réveil en cours d'opération a été confirmé mais déclaré sans gravité.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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C'est pénible de commencer à perdre la tête...

... comme je constate que cela m'arrive de plus en plus souvent.

Je viens de recevoir un appel téléphonique de l'Hôpital Georges Pompidou à Paris. Il parait qu'on m'y attendait ce matin puisqu'un examen coûteux de scintigraphie pulmonaire avait été programmé pour moi.

J'avais complètement zappé et, pour une raison qui m'échappe, n'avais rien noté dans mon calepin. Bizarre. On me dit que c'est embêtant et qu'on me rappellera...

A ma décharge, deux facteurs :
- de tels rendez-vous avec de tels pontes sont fixés très longtemps à l'avance, ce qui favorise leur oubli ;
- il n'y a eu aucun rappel, par exemple aucune alerte de "Doctissimo", alors que cela existe pour mes autres rendez-vous médicaux.

En tout cas, comme on peut le noter, j'ai toujours l'esprit aussi prompt à la critique, notamment quand il s'agit de m'exonérer.


Curieuse tournure d'esprit, pas forcément sympathique pour tout le monde, j'imagine...

P.S. (du 11 novembre 2023 à 8 heures 30) : Je viens de retrouver, dans mon bazar, le dossier médical où figure, en bonne et due forme, la convocation pour hier à 8 heures à l'HEGP.

Deux interprétations me paraissent possibles :
- soit on considère qu'en l'absence persistante de "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves", je campe dans ma chambrette monacalo-monastique où je n'ai manifestement pas la place de ranger convenablement tous mes dossiers actifs ; dans un tel cadre, mon désordre serait légitime ;
- soit on déclare, avec plus ou moins de regrets selon les observateurs (guère de ma part), que je sucre les fraises.

Ces deux interprétations sont évidemment cumulatives.

Le fait que je n'avais pas marqué le rendez-vous dans mon calepin suffit toutefois à me montrer que je perds la boule.