Désultoirement vôtre !

Front Populaire
rédigé le Mardi 18 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Des conflits d'intérêts à la BPI ? La routine d’une République de plus en plus bananière

Un fonds d'investissement pour inciter les Français à placer leurs jetons sur les entreprises tricolores ? Une bonne idée en théorie. Dans la pratique ? Un potentiel nid à conflits d'intérêts, comme le montrent les récentes révélations de Marianne sur le fonds lancé par Bpifrance. Un signe de plus de l'extrême corruption qui règne au sommet de l'État, selon Régis de Castelnau.

La France aurait-elle décidé de participer au grand concours du pays le plus corrompu d’Europe ? Le maillot jaune est actuellement porté par l’Ukraine (116e rang mondial d'après Transparency International), mais il semblerait que nous souhaitions nous emparer de la première place. Après l’affaire du fonds Marianne, trouble opération destinée à financer les amis du pouvoir en prenant des libertés avec l’application de la loi, voilà que l’hebdomadaire Marianne nous apprend l’existence de ce qui a tout l'air d'être un joli scandale d’État supplémentaire, avec l’affaire du fonds d’investissement pour entreprises non cotées lancées par la Banque Publique d’Investissement sous le nom de «« Bpifrance Entreprises 1 ».


De quoi s’agit-il ?


Bruno Le Maire, le grand spécialiste de l’économie que le monde nous envie, a lancé en 2020 une opération qu’il décrivit en ces termes : « J’ai demandé au directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourcq, de travailler sur un produit financier […] qui permettra aux Français d’investir plus facilement leurs économies dans les entreprises françaises ». Le directeur général de BPI, qui est passé par HEC, l’ENA, l’Inspection des finances, ne s’est pas fait prier. Il a dû voir, avec la création de ce fonds, l’aubaine pour y loger les participations que sa banque détient pour le compte de l’État. Les personnes privées seront alors appelées à y souscrire pour la valeur d’apport et bénéficieront par la suite des performances des entreprises.

Mais lorsque l’on a parcouru le cursus de la haute fonction publique d’État française, on a quelques astuces en magasin. La Cour des Comptes, qui a contrôlé l’opération, a remarqué que la valorisation initiale fixée par la BPI avait été singulièrement sous-côtée. Usant de son style chantourné, elle nous décrit l’astuce utilisée par Nicolas Dufourcq : « Compte tenu de l’évolution de la conjoncture et de l’appréciation différente des risques de marché par les acquéreurs écrivent-ils, Bpifrance a dû accepter une valorisation du portefeuille cédé moins élevée qu’initialement prévu. » En fait, c’est bien BPI qui a fixé le montant de souscription à hauteur de 94,5 millions d’euros, manifestement sous-évalué, puisque deux ans plus tard le fond valait 195,8 millions d’euros. Soit une plus-value de 43 % pour les investisseurs privés et 43 % de moins-value pour l’État. Bravo Monsieur Dufourcq : voilà une mesure de saine gestion de l’argent public que la Nation vous a confié.

Et c’est là que l’on apprend que près de 200 collaborateurs de la BPI ont souscrit à ce fonds miracle, à commencer par le directeur de l’institution lui-même. Le ticket d’entrée avait d'ailleurs été fixé à 5000 €, ce qui montrait bien qu’il n’était pas question d’épargne populaire…

D’ores et déjà, l’affaire commence à sentir mauvais, et on se demande pourquoi la Cour des Comptes – qui en a pourtant l'obligation – n’a pas transmis le dossier au procureur général de la Cour de cassation pour qu’il ouvre les procédures judiciaires. On a connu l’institution plus réactive. Parce qu’une fois de plus, on est contraint de constater que la haute fonction publique d’État en France entretient des rapports élastiques avec la régularité juridique quand ce n’est pas la simple morale. Il y avait pourtant matière à, et on espère que cette retenue n’est pas dûe aux affinités de Pierre Moscovici avec la Macronie.


Le droit pénal, comme d’habitude


La souscription réalisée par les collaborateurs de la BPI et en particulier par leur directeur tombe évidemment sous le coup de la loi. On parle de délit d’initié puisque ces gens-là disposaient évidemment d’informations privilégiées, notamment sur la qualité des entreprises dont les participations avaient été transférées dans le fond. Mais ce n’est même pas la peine de passer par là, il suffit de lire ce que nous dit l’article 432-12 du Code pénal :


« Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt de nature à compromettre son impartialité, son indépendance ou son objectivité dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction. »


C’est la fameuse « prise illégale d’intérêts » qui sanctionne – et c’est très important de le rappeler – non pas des actes mais des situations. C’est-à-dire que les décideurs publics ne doivent pas, et c’est un impératif, se trouver dans une situation où l’on peut soupçonner l’impartialité de leurs décisions publiques. Celle-ci doivent être chimiquement pures et ne pas être polluées par des considérations d’intérêt privé.

Trois conditions doivent être réunies pour que l’infraction soit constituée : tout d’abord, être un agent public, ce que sont les collaborateurs de la BPI puisqu’ils sont chargés d’une mission de service public au sens de l’article. Ensuite, avoir « la surveillance et l’administration » de l’opération publique, ce qui est évidemment le cas, en particulier pour le directeur. Enfin, avoir concomitamment des intérêts privés, ce qui est aussi le cas avec la souscription des parts du fonds. N’importe quel étudiant qui s’intéresse au droit pénal serait capable de faire cette analyse. À croire que les collaborateurs de la banque, leur directeur, les magistrats de la Cour des Comptes ne le sont pas. Non, messieurs les magistrats financiers, ce n’est pas un problème déontologique : c’est purement et simplement un grave problème pénal, et vous auriez dû réagir. Et en plus de la prise illégale d’intérêts, vous avez constaté un détournement de fonds publics avec la moins-value imposée aux biens de l’État au profit des souscripteurs privés et notamment des collaborateurs de la banque.

Mais finalement, le plus sidérant, c’est que Nicolas Dufourcq revendique la commission de cette infraction ! Aux journalistes qui l’interrogeaient il a répondu : « j’ai souhaité publiquement que les collaborateurs souscrivent à ce produit. Dès lors j’ai donné l’exemple, j’ai voulu qu’ils sachent que je le faisais moi-même. » Je savais que l’on ne faisait pas de droit à l’ENA, mais quand même. De deux choses l’une, soit cette souscription était un sacrifice et il fallait donner l’exemple, soit c’était une bonne affaire (mais qui pouvait être problématique), et dans ce cas il fallait faire plonger tout le monde. On imagine très bien la réponse à cette question.

Après le fonds Marianne, cette affaire raconte des choses assez terribles sur ce qu'il se passe au sommet de l’État. On se moque du respect des règles et de la rigueur dans l’usage des fonds publics. Sûr de son impunité, on n’y fait même pas l’effort de les connaître ; pire, on en revendique la violation.

Dans une démocratie normale, le parquet devrait immédiatement demander l’ouverture d’une information judiciaire et faire nommer un juge d’instruction. Les mises en examen devraient pleuvoir, et les bénéfices réalisés être bloqués et séquestrés.

Malheureusement, et comme d’habitude, le PNF regardera ailleurs. La Cour des Comptes de Pierre Moscovici ne saisira pas le nouveau Procureur général de la Cour de cassation nommé par Macron. Les organisations syndicales de magistrats continueront à se concentrer sur les choses "essentielles", en tonnant contre les lois anti squats et pour la dépénalisation des drogues.

La routine, pour une République en passe de devenir bananière.

N.D.L.R. : Pour ma part, ma religion est faite depuis 1998.

Un courriel de 2009 rappelle le très scandaleux choix d'auto-amnistie du système qui a permis à d'aucuns de poursuivre, en toute tranquillité, des carrières brillantes dans ce monde corrompu.
Le Publicateur Libre
rédigé le Jeudi 20 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - "Projet MORIN"
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N.D.L.R. : Annoncé en une du numéro du jour de ce sympathique hebdomadaire et publié dans sa rubrique "Débat", cet article pose une excellente question : "Où en est le projet touristique médiéval lancé par la Région Normandie pour Domfront ?"

A l'évidence, un débat s'impose en effet sur l'usage de la manne du "projet MORIN". S'agissant en réalité et pour l'essentiel de fonds européens (dits "Feder"), je crois savoir que, si ces fonds ne sont pas employés à bon escient dans le laps de temps imparti, ils repartent vers l'Europe qui les réaffectera ailleurs.

Or, depuis cinq ans que le "projet MORIN de développement du tourisme médiéval domfrontais" a été annoncé en fanfare, qu'avons-nous vu de concret à propos de la réalisation de ce projet ? A ma connaissance la réponse est simple et tient en un mot : RIEN, si ce n'est une passerelle dans le secteur du château. Quant aux prétendus "trois axes majeurs de développement" dont l'article se fait l'écho, au-delà de l'emphase de ces mots, on ne voit strictement rien de crédible ni de concret en la matière. En tout cas, pas la mission confiée à un romancier dont on ignorait l'existence et la connaissance du patrimoine médiéval domfrontais. Et pas davantage cette "halle gourmande" dont l'effet immédiat, avant même qu'elle ne soit sortie de terre, semble d'avoir fait fuir de la citadelle (ou de ne pas avoir réussi à retenir) une boulangerie et le restaurant le plus important du "haut de ville" (le seul capable d'y recevoir des groupes de plus de cinquante touristes).

Sachant que le "projet MORIN" a été calé sur une enveloppe totale, labellisée par la Région, de 20 M €, les élus en charge peuvent-ils imaginer que les Domfrontais ne demanderont pas bientôt des comptes ? La question se pose d'ores et déjà de savoir si ceux qui sont chargés du bon usage de telles sommes laisseront partir en fumée, comme on peut hélas le craindre à ce stade, l'équivalent de 5 000 € par habitant de Domfront-en-Poiraie, bébés et vieillards inclus.

Ou bien miseraient-ils cyniquement sur le dicton selon lequel "les paroles d'élus n'engagent que ceux qui les écoutent encore" ?
Dans ce cas, le débat prendrait un tour plus dramatique car il serait bel et bien question de confiance à l'égard de la classe politique locale.

Il paraîtrait grand temps que ce dossier du fameux "projet MORIN" soit énergiquement repris en mains et confié à des personnes aptes à le faire avancer sans œillères et avec le souci du résultat, dans l'intérêt communal bien compris.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 20 juillet 2023 19:29
À : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : Manoir de la Chaslerie : Esquisse Ecuries-Salle Evenementielle

Cher Monsieur,

De prime abord, votre présente esquisse me paraît extrêmement intéressante. Elle se traduit par des changements significatifs par rapport à votre précédente esquisse, datée de juillet 2018, déjà remarquable puisque, le premier, vous aviez su définir un "escalier-en-facteur-commun" pour desservir à la fois les différents niveaux du colombier et des écuries. C'était pourtant un exercice de géométrie dans l'espace tout à fait redoutable auquel, bien qu'ingénieur diplômé et ayant eu le loisir d'y réfléchir longuement et sur place, je n'avais pour ma part jamais trouvé de solution.

Cette fois-ci, si je comprends bien, vous avez parfaitement respecté le très vif désir de "La SVAADE" de disposer, dans l'"aile Ouest" du manoir (il ne s'agit ici que de cela, c'est donc la première pierre d'un travail plus complet à venir dans le cadre de votre "étude de diagnostic d'ensemble"), des installations rendues nécessaires par le projet qu'elle a défini en vue de donner une utilité sociale pérenne à ce monument. Ce faisant, vous avez su intégrer toutes les contraintes propres aux "établissements recevant du public", y compris en faveur des personnes à mobilité réduite ou encore en matière de ce qu'on appelle en effet, je crois, la "marche en avant" dans les salles de réception.

En même temps (comme dit l'autre), vous comprenez bien que nombre de ces finesses réglementaires nous échappent encore de notre côté, de sorte qu'une présentation de vive voix de votre projet sur l'"aile Ouest" serait certainement très utile dès que possible.

Je vous prie donc de nous indiquer quand cela vous paraîtrait envisageable. Il va sans dire qu'au-delà de Xavier MEYER qui est votre interlocuteur habituel (et passionné) au sein de "La SVAADE", chacun des membres du bureau de cette dynamique association serait le bienvenu pour participer, s'il le veut bien, à cet échange de fond avec vous.

Bien cordialement et encore bravo !

PPF

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De : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Envoyé : jeudi 20 juillet 2023 18:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Esquisse Ecuries-Salle Evenementielle

Bonjour M. Fourcade,

Je vous prie de trouver l'esquisse de la salle Évènementielle dans le bâtiment des Écuries.

Le projet prévoit au niveau RDC, l'accès à une cuisine professionnelle (avec le principe d'une marche en avant; 2 accès pour éviter que le sale et le propre ne se croisent) et la salle de réception afin de faciliter le service. Au même niveau, se trouve l'espace sanitaire et le vestibule grâce à la création d'une ouverture dans le mur existant

En prenant l'escalier, nous arrivons sur un demi niveau privé avec un wc et une chambre familiale. En poursuivant l'escalier, nous profitons d'une salle de spectacle sur une double hauteur et desservie par un ascenseur. Un passage nouvellement créé offre un espace pour les artistes.

Enfin, un dernier niveau est réservé à la chambre des Mariés

Nous restons à votre disposition

Bien cordialement,

Elise Petitpas
Architecte collaboratrice HMONP

Atelier PAQUIN architecte D.P.L.G
architecte du patrimoine DSA école de Chaillot.
2, rue du collège 50300 AVRANCHES
tél: 02 50 26 01 32
arnaudpaquin.architecte@gmail.com

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 21 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes - Références culturelles
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Très sympathique déjeuner aujourd'hui à la Tour aux Anglais chez les amis CŒUCHE. J'ai ainsi fait la connaissance des dames de la Gauberdière dont j'avais plusieurs fois entendu parler.

Il existe en effet une sorte de club informel de propriétaires de première génération et restaurateurs de vieilles pierres dans l'Orne (on admet les voisins méritants). C'est à celui qui se sera lancé dans cette aventure depuis le plus longtemps ou aura sauvé son monument de la ruine la plus menaçante. On se connaît sans se connaître, souvent de réputation, mais s'apprécie et se respecte les uns les autres, et lorsqu'il nous arrive de nous rencontrer, on échange des opinions sur tel artisan, tel architecte, tel fonctionnaire "de la tutelle", tel circuit administratif. Bref, on est "en phase" dans nos satisfactions comme dans nos soucis (la transmission n'étant pas le moindre pour plusieurs d'entre nous).

Surtout, on reprend conscience en discutant ainsi que nous sommes tous des sortes de fous un peu spéciaux. Mais fiers de l'être et attachants quand même, du moins à nos yeux...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 26 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Comme une impression d'être mené en bateau... Avec le sentiment de plus en plus patent que nous perdons notre temps à essayer de ramer contre un courant ou des forces qui nous dépassent.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 25 juillet 2023 19:56
À : Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>
Cc : Xavier MEYER ; MEUNIER Catherine <Catherine.MEUNIER@normandie.fr> ; (...) ; Edouard DE LAMAZE <edelamaze@carlara.com>
Objet : TR: Région Normandie : demande de subvention (Manoir de la Chaslerie)

Monsieur le député,

Je fais suite à notre visite de tout à l'heure dans vos locaux de Tinchebray et vous en remercie.

S'agissant des menuiseries extérieures du logis et de ma demande de subvention à la Région, toutes pièces utiles avaient été transmises à mes interlocuteurs de la Région le 2 février 2023, après de longs échanges suivis avec eux depuis près de deux ans à l'époque.

Je vous déclare donc que je suis pour le moins stupéfait que vous m'ayez rapporté tout à l'heure qu'à la Région, votre interlocuteur n'ait pas trouvé la trace d'une demande de subvention de ma part à ces sujets.

En réalité, la Région a déjà été saisie deux fois de façon complète (en l'état des réglementations des époques en question) à propos de ces menuiseries, la première fois datant du 28 août 2022, et la deuxième donc du 2 février 2023.

M. AUBIN m'a dit début juillet dernier qu'en application de la réglementation votée le 26 juin dernier (la dernière à ma connaissance mais vous nous avez lu tout à l'heure un extrait que je ne retrouve pas sur la version distribuée le 3 juillet dernier, celle en ma possession), une nouvelle demande devrait être déposée sur une nouvelle plate-forme informatique mais, selon mes informations, celle-ci n'existe pas à ce jour. A dire vrai, celle utilisée pour la demande précédente n'était déjà pas au point selon M. AUBIN, de sorte qu'on avait dû faire du sur-mesure avec la collaboratrice que celui-ci m'avait désignée et il m'avait alors été affirmé que ma réponse par ce canal suffisait.

Comme je l'ai dit à M. AUBIN début juillet puis confirmé par écrit, les devis présentés lors des deux tentatives précédentes devront être actualisés, notamment s'il y a lieu de déposer une nouvelle demande. Vu d'ici, ce point est critique dans la conjoncture présente.

Lors de la réunion du 3 juillet dernier, le président MORIN a déclaré que les subventions de la Région au patrimoine ont pour rôle de permettre des opérations qui, sans elles, seraient impossibles, et qui, grâce à elles, deviennent possibles.

Il ne peut être contesté que, sur ce sujet comme lorsque nous évoquons le fameux "projet MORIN" bien connu à Domfront, nous sommes, "La SVAADE", la Chaslerie et moi, parfaitement dans ce cas de figure : sans la Région, nous serions très vite paralysés. Mais avec elle, on peut réaliser des choses magnifiques, d'un intérêt général manifeste et compatibles avec toutes les réglementations applicables en l'espèce.

Bien cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 2 février 2023 19:35
À : marie.perreau@laregionnormandie.fr ; vincent.aubin@laregionnormandie.fr
Cc : TELLES Flavie <flavie.telles@culture.gouv.fr>; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr ; GEORGEAULT Vincent <vincent.georgeault@culture.gouv.fr>; Bureau de La SVAADE ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; laurine.courtois@laregionnormandie.fr
Objet : RE: Région Normandie : demande de subvention (Manoir de la Chaslerie)

Madame, Monsieur,

Dans le prolongement du courriel ci-après du 26 septembre 2023, je vous confirme, en qualité de maître d'ouvrage, ma demande de subvention à la Région Normandie au titre de la restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie. Le montant de ces travaux est de 457 536,94 € T.T.C., étant signalé que la distinction entre des "tranches A et B", figurant par exemple sur le "récapitulatif au 2/2/23" joint, a dû être introduite pour le seul confort de la D.R.A.C.

Je me permets de solliciter un taux de subvention de la Région Normandie de 30 % au moins, étant signalé que :

- tous ces travaux portent sur des parties classées et ont déjà fait l'objet d'une autorisation de travaux de la D.R.A.C.,
- je sollicite parallèlement, pour ces travaux, les subventions de l'Etat et du département de l'Orne ;
- la date de réalisation serait avant le 1er juillet 2024 mais les réponses obtenues de la D.R.A.C. et du conseil départemental de l'Orne seraient susceptibles de la retarder.

Je me tiens à votre disposition pour compléter le dossier si nécessaire.

Bien cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 26 septembre 2022 03:31
À : PERREAU Marie <Marie.PERREAU@normandie.fr>; ROY Sandrine <sandrine.roy@normandie.fr>; AUBIN Vincent <vincent.aubin@normandie.fr> <vincent.aubin@normandie.fr>
Cc : TELLES Flavie <flavie.telles@culture.gouv.fr>; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr <arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr>; GEORGEAULT Vincent <vincent.georgeault@culture.gouv.fr>; Bureau de la SVAADE ; Carole Fourcade <carolefourcade3@gmail.com> <carolefourcade3@gmail.com>; caillet-baraniak.florence@orne.fr <caillet-baraniak.florence@orne.fr>; royer christine PREF61 <christine.royer@orne.gouv.fr> <christine.royer@orne.gouv.fr>; Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>; Edouard DE LAMAZE <edelamaze@carlara.com>; MEUNIER Catherine <Catherine.MEUNIER@normandie.fr> ; Bernard Soul <bernard.soul@orange.fr> ; Davy Bernard <b.davy@villededomfront.fr> ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>;
Objet : Région Normandie : demande de subvention (Manoir de la Chaslerie)

Mesdames, Monsieur,

Nous avons mis Madame Catherine MEUNIER ainsi que MM. Edouard de LAMAZE et Vincent AUBIN en copie du courriel ci-après, adressé hier après-midi à la D.R.A.C. , ainsi que de l'erratum qui a suivi.

Ce courriel-ci a pour objet de vous transmettre les devis à prendre en compte au titre de la demande de subvention que nous vous avons présentée le 28 août dernier au sujet de la restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie, menuiseries classées parmi les monuments historiques. Comme je vous l'ai expliqué, ce sont des raisons de simplification qui nous amènent à solliciter l'aide de la Région au taux de 30 % en une seule fois pour l'ensemble constitué par les "tranches A et B" qu'il nous a fallu distinguer afin de répondre aux particularités, propres à la D.R.A.C., du dossier engagé de longue date avec elle.

Nous espérons pouvoir vous transmettre bientôt (en temps utile avant que votre commission permanente ne se réunisse, en décembre prochain ainsi que nous l'avons noté) un devis de M. Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine, qui viendrait en appui de notre prochaine demande de subvention, celle-ci relative à l'"étude préalable d'ensemble" que, comme vous le savez, nous appelons fermement de nos vœux. Avant ceci, nous espérons que pourra être clarifié ce que peut être le contenu d'une étude de ce type, quel que soit le nom qu'on lui donne. Déjà la circulaire de la CRMH à laquelle nous avons eu accès indique que le taux de subvention applicable par l'Etat à "la réalisation d'un diagnostic" peut atteindre 60 % pour les parties classées et 40 % pour les parties inscrites. Or, "notre" "étude préalable d'ensemble" traiterait à la fois, comme vous le savez, de parties classées et de parties inscrites, sachant qu'à la Chaslerie, tout est au moins inscrit, intérieurs comme extérieurs, depuis un arrêté ministériel de 1926.

Nous tenant à votre disposition pour expliciter tout point qui demeurerait obscur, nous vous prions d'agréer, Mesdames, Monsieur, l'expression de notre considération distinguée.

Signé : Pierre-Paul FOURCADE (propriétaire du manoir),
      Hugues HOURDIN (Conseiller d'Etat honoraire et avocat, président de "La SVAADE"),
      Xavier MEYER (notaire honoraire, vice-président de "La SVAADE", en charge des travaux et des animations)
On me rapporte que, sans doute pour justifier leur invraisemblable inaction, certains individus bien placés, paraît-il, sur la chaîne de décision colporteraient l'idée que les soirées et autres spectacles à la Chaslerie sont "élitistes". Et le fait est que, depuis quatre ans que ces animations culturelles existent, ils n'y ont guère mis les pieds.

Pour en juger puisqu'il semble que quoi que l'on fasse on le soit, ce qui vient se passait hier soir, en compagnie des artistes que les gens de goût et sans œillères idéologiques (si je puis me permettre) pourront venir écouter en toute amitié à la Chaslerie le week-end prochain :

25 juillet 2023.

25 juillet 2023.

25 juillet 2023.

25 juillet 2023.

25 juillet 2023.

Fédération Environnement Durable
rédigé le Jeudi 27 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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« Éolien et solaire sont la cause majeure de la hausse vertigineuse du prix de l’électricité des ménages »

La dernière augmentation de 15% remontait à février dernier, la nouvelle hausse de 10% annoncée au 1er août n’est que le début d’une flambée incontrôlable des tarifs car ils sont la conséquence de la loi de l’accélération des Energies renouvelables basée sur le doublement des éoliennes terrestres, la construction de cinquante parcs éoliens offshore et la multiplication des champs de panneaux photovoltaïques.

Si le gouvernement persiste dans cette voie cela ne servira à rien d’autre qu’à faire doubler voir tripler le prix de l’électricité et impactera plus particulièrement les ménages modestes et les classes moyennes.

Le graphique ci-après établi à partir de données officielles confirme la relation directe entre la hausse de tarifs d’électricité (TRV) et l’augmentation des moyens de production non pilotables, l’éolien et le solaire dans le mix électrique de la France.


Analyse:

A partir de 2012, la France s’est lancée dans les énergies nouvelles renouvelables – ENR ; Les productions d’origine éolienne et solaire sont massivement subventionnées ; elles nécessitent un doublement des moyens de production, un foisonnement des réseaux et provoquent une explosion des prix de revient des moyens pilotables devenus moins rentables.

La proportion de ces productions intermittentes dans le mix électrique prend de l’ampleur; le mix de production électrique devient de moins en moins pilotable. Ci-après, cette part non-pilotable dans le mix français (données RTE et ADEME).


Essayer de sécuriser une production avec des moyens de moins en moins pilotables a des conséquences directes sur le prix de revient de cette production.

Depuis l’accélération du programme des Energies Renouvelables, le tarif réglementé du kWh pour les ménages subit une dérive constante ; ci-après cette dérive depuis 2011- (source Selectra- base 100 en 2011).



Contacts

Jean-Louis Butré
Fédération Environnement Durable
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08

Michel Faure
Fédération Environnement Durable
michel.faure@yahoo.fr
tel 06 07 41 68 55

N.D.L.R. : Et ce n'est que le début de la dégringolade.

Plus que jamais, ""Gouvernement par la com = gouvernement pour les cons !""
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 28 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Anecdotes
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Carole a fait l'aller-retour à Paris hier en train car elle souhaitait y rencontrer un notaire bien que ma religion soit faite sur un sujet rendu urgent par une série de carences graves.

Elle recommence aujourd'hui pour ramener à leurs parents les deux petits-fils venus par exception passer quelques jours à la Chaslerie. Elle trouve ça normal. Pas moi. Même si je suis sans illusion à ce sujet comme à beaucoup d'autres s'agissant de couples qui, soit dit en passant et si mes souvenirs sont bons, n'ont guère trouvé l'occasion, depuis quatre ans que "La SVAADE" existe, d'assister au moindre de ses concerts (se pâmer devant "The Voice" à la télé étant davantage de leur niveau, semble-t-il).

Pourquoi devrais-je continuer à me pourrir la vie en me battant, sans fin et désormais sans espoir, dans l'intérêt de tels personnages, intérêt qu'au demeurant ils ne comprennent même pas ? D'ailleurs ils n'ont jamais fait le moindre effort pour essayer de le comprendre, leur seule et unique préoccupation ayant été par exemple, la dernière fois où je les ai rencontrés, chez Carole à Paris en mars dernier, de m'interroger sur ce qui, à mon décès, leur tomberait tout cuit dans les mains, non sans me demander où ils pourraient en trouver les dossiers. Le plus tâcheron des deux avait pris des notes, l'autre feignant l'indifférence (sauf sur un certain sujet fiscal résultant de ses turpitudes et dont il semble se préoccuper un peu, du moins pour quelques mois encore).
(Début de citation)

De :Xavier MEYER
Envoyé : lundi 31 juillet 2023 12:45
À : Jean THUAUDET ; Philippe DURAND ; Jacques BROCHARD ; Guillaume BEESAU
Objet : RÉUNION DE BUREAU DE LA SVAADE

Chers amis, compte tenu des contraintes de notre trésorier, la réunion de notre bureau se tiendra à La Chaslerie le VENDREDI 11 AOÛT PROCHAIN à 10 HEURES PRÉCISES, afin que la réunion soit terminée à 11 h 30 au plus tard pour permettre à Philippe DURAND de prendre la route en temps utile.
Je compte sur votre présence.
L’ordre du jour comportera :
- la décision de la venue ou non de l’ensemble « CORRESPONDANCES » à La Chaslerie, compte tenu des éléments résultant de mes précédents courriels auxquels vous voudrez bien vous reporter,
- le point sur les derniers et prochains concerts,
- la recherche de pistes sur leur financement,
- le point sur le « projet MORIN »,
- la question de la présidence de La SVAADE,
- questions diverses.
Amicalement.
X. MEYER, Vice-président.

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Aout 2023
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Plutôt que de retourner à Paris, j'ai eu l'idée de passer ce matin une tête à la médiathèque de Domfront pour leur demander asile. Ils reçoivent la 4 G. J'ai ainsi pu transférer de ma boîte-mail à mon ordi les quelques 80 fichiers en souffrance. Cela m'a pris une bonne heure. C'est donc beaucoup moins rapide qu'à Paris, de sorte que je comprends désormais que je dois y être connecté à la 5 G. Mais c'est beaucoup mieux que la 3 G du manoir favori, indécrottablement enlisée grâce à "Orange-boîte-de-merde", et ce depuis deux bonnes années que ces salopards ont dégradé leur service sans être capables de proposer de roue de secours.

Je vais maintenant tester, toujours de la médiathèque de Domfront, le passage de ces fichiers de mon ordi à la "tour de contrôle" du site favori (c'est-à-dire la possibilité de les y mettre en ligne).

P.S. (à 11 heures 40) : Test réussi, mes clips de la répétition du 24 juillet dernier sont bien en ligne ! Un grand merci à la médiathèque pour son hospitalité. Je tâcherai de revenir cette après-midi poursuivre ce travail de mise en ligne de mes petites vidéos pour les autres jours où la master-class de Sophie HERVE nous a gratifiés de sa présence au manoir favori.

P.S. 2 (à 17 heures 30) : Ce travail fastidieux est achevé. Voici donc les clips que j'ai pris des concerts des 29 juillet et 30 juillet derniers.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Il ne m'échappe pas que mon aîné doit fêter aujourd'hui ses 45 ans. Mon cadet a passé le cap des 41 ans il y a quelques jours. Je ne les ai pas appelés. A quoi bon "en l'état du dossier" ?

Où en étais-je à ces âges ?
J'avais acheté "Paris" (en m'endettant au maximum) à l'âge de 32 ans, la Chaslerie (en trouvant le moyen de m'endetter encore davantage) à celui de 39, été licencié "pour divergences stratégiques" une première fois à 37 ans et une seconde à 43. Et j'avais aussi créé ma boîte entre deux.
A 45 ans, je m'apprêtais à être révoqué de la présidence d'une structure para-publique pourrie, ce qui me laisserait K.O. debout un an plus tard, date à partir de laquelle je n'ai plus rebondi, me considérant définitivement "déprogrammé" dans un milieu professionnel et pour un Etat qui m'étaient alors apparus totalement corrompus, appréciations sur lesquelles je n'ai plus varié.

Et eux, leur vie se déroule-t-elle selon leurs intentions, de départ ou actuelles, dans ce monde que je trouve de plus en plus dur ?
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Un de mes amis doté d'une jolie plume envisage d'écrire un bouquin sur les monuments historiques ornais. Il détient en effet une importante collection de cartes postales anciennes de ces monuments et se demandait s'il ne serait pas judicieux d'en présenter une sélection en mettant par exemple l'accent sur les chasses à courre qui avaient pu se dérouler dans de tels cadres.

Je lui ai suggéré de centrer plutôt son affaire sur les aventures personnelles des propriétaires de ces monuments. Aventures en liaison avec ceux-ci, évidemment, à commencer par l'aventure que constituent l'entretien, la restauration et l'animation d'un tel patrimoine.

Après y avoir réfléchi quelques jours, il semble qu'il m'ait pris au mot puisqu'il me demande ce soir de lui fournir un topo d'une quinzaine de lignes sur mon cas perso, afin que, si l'idée lui paraît porteuse, il puisse la présenter à un éditeur comme axe, au moins secondaire, de son projet.

Il ne me reste plus qu'à bosser pour lui montrer à quoi l'on pourrait par exemple aboutir dans le cas du manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Références culturelles
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Avant-hier soir, à l'hippodrome de Bagnoles-de-l'Orne, des trompes de chasse surprises à l'entraînement :

Cela peut donner des idées pour le manoir favori. On a ainsi pris contact :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 7 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
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Croisé ce matin les deux véhicules de "Véolia" qui ramassent les ordures dans le secteur. Depuis le début de juillet, un passage par semaine pour les ordures à compost qui doivent être rassemblées dans des sacs noirs, un toutes les deux semaines pour les emballages à placer dans des sacs jaunes. Un camion par couleur. Pour Francis et moi, un pli à prendre. Ces deux bennes à ordures se suivaient immédiatement et la programmation de leur G.P.S. les oblige à ce jour à rouler jusqu'à la ferme même si nous déposons nos ordures au bord de la D 22, près des pilastres. A défaut, leur système se dérègle. Commode...

A cette occasion, vu deux employés. Deux jeunes. Ils ont de bonnes têtes, notamment celui qui me dit habiter à Lonlay.

"Véolia" arrive donc encore à recruter localement des jeunes dotés de bonnes têtes et qui acceptent ce genre d'emploi.
Francis et moi retenons l'info.
Une permanente de l'office de tourisme de Domfront a beaucoup à reprocher au seul spectacle de "La SVAADE" auquel elle ait assisté en quatre ans, celui de dimanche 30 juillet dernier : elle dit que la pianiste multipliait les couacs, que le haute-contre n'était pas top et je ne sais plus quoi encore d'également gracieux à propos de tel ou tel autre de mes magnifiques artistes invités.
Au cours de ces derniers jours, j'ai eu l'occasion de parler plusieurs fois avec cette personne, pourtant capable d'être sympathique quand elle est bien lunée. Chaque fois, elle dénigrait un peu plus ce spectacle et ces personnes dont elle trouve peut-être le talent inférieur au sien.
Ben voyons, n'en jetez plus, gente dame !

A la réflexion, je crois enfin comprendre pourquoi, en l'absence de l'excellent Eric MAZIER, alors en vacances, je trouvais que, depuis la mi-juillet, l'office de tourisme de Domfront était aussi mou du genou pour promouvoir nos réservations.
Que voulez-vous, les artistes invités par "La SVAADE" voire, de façon plus surprenante, ma si modeste personne suscitons parfois la jalousie, même quand on ne s'y attend pas.

Cela n'a toutefois pas empêché "La SVAADE" de saturer sa jauge à son habitude, ce qui ne fut peut-être pas le cas de tous les spectacles du secteur, y compris les plus lourdement subventionnés.

P.S. (deux heures plus tard) : Dans un ordre d'idées voisin, pas un mot sur le manoir favori dans le numéro de "Tendance Ouest" (édition imprimée, distribuée à l'office de tourisme de Domfront) consacré aux animations culturelles ou touristiques dans l'Orne à l'été 2023.

A croire que la participation de la Chaslerie au "tourisme médiéval domfrontais" doive être occultée.

Pourtant, à ce même sujet du "tourisme médiéval domfrontais" et dans ce même numéro imprimé de "Tendance-Ouest", je relève cet encart gratiné, probablement dû à la même catégorie de "sachants" :


En effet, qualifier de "médiévale" l'église Saint-Julien de Domfront alors qu'elle a été bâtie il y a moins d'un siècle, et même si ses matériaux bas de gamme appellent d'ores et déjà des tombereaux d'argent public pour éviter leur chute au sol, ne serait-ce pas révélateur d'un sens du comique injustement sous-estimé ?

Dans un tel contexte, comment rester optimiste pour l'avenir du patrimoine domfrontais le plus emblématique ? Ne serait-on pas fondé à estimer que divers leviers de commande et certains canaux de communication sont aux mains de personnes dont la bonne volonté est, au mieux, inversement proportionnelle aux aptitudes à promouvoir certains dossiers ?
Le spectre de Vatel à Chantilly

UN ÉTÉ AU CHÂTEAU 2/5. Le suicide du maître d’hôtel du Grand Condé, le 24 avril 1671, a profondément marqué son époque. Un musée va bientôt rendre hommage à François Vatel.

N.D.L.R. : Lorsque, à la direction du Trésor, j'étais chargé de gérer la trésorerie de l'Etat, c'est-à-dire entre 1983 et 1986, un article de "Libé" qui, si ma mémoire est bonne, évoquait l'"emprunt GISCARD" m'avait qualifié de "Vatel de la finance".

Je n'avais pas beaucoup aimé ce coup de projecteur.
Je ne crois pas avoir conservé cet article.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 8 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - "Projet MORIN"
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Est-ce le rôle des monuments historiques de servir de panneaux d'affichage, même au bénéfice du "Fonds départemental d'art contemporain" ? Et, tant qu'on y est, pourquoi pas à d'autres fins réputées "politiquement correctes" ? Ce n'est pas ce qui manque par les temps qui courent.

Vu ce matin sur la façade principale de l'église Saint-Julien de Domfront :

8 août 2023.

8 août 2023.

8 août 2023.


Il semble que ces superstructures plastifiées soient prévues pour durer. En tout cas, elles ont été très proprement fixées à un béton qui, j'imagine, n'en demandait pas tant :

8 août 2023.

8 août 2023.


Autre façon de poser ma question : de telles affiches auraient-elles pour rôle de rendre cet édifice éligible au qualificatif de "médiéval domfrontais" dont d'aucuns osent l'affubler ?

Il est vrai qu'on ne se gêne pas pour traiter ce qualificatif un peu n'importe comment dans les parages.