Désultoirement vôtre !

Dominique CHADAL
rédigé le Mercredi 29 Février 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Belle perspicacité ! Les parents d'Yveline, Jean Cazes (né en 1921, toujours de ce monde) et son épouse Marthe Fourcade (décédée en 2007) sont cousins issus de germains. Leurs ancêtres communs, Jean Caperet, huissier (1806-1871) et Thérèse Filhon (1815-1877), étaient leurs arrière-grands-parents.

Selon le droit canon, Jean et Marthe sont parents au troisième degré. Autrefois, il fallait demander une dispense auprès de l'évêque pour obtenir le droit de se marier. J'ignore si ce fut le cas pour le mariage qui nous intéresse. Selon le droit civil, le calcul des degrés de parenté est différent et le croquis que j'ai sous les yeux m'embrouille l'esprit au lieu de m'éclairer. Je m'abstiendrai donc de me prononcer sur le degré exact, laissant ce soin aux experts.

Pour répondre à ta question sur les conséquences d'une telle consanguinité, au demeurant assez fréquente autrefois dans les campagnes paraît-il, je n'ai connaissance d'aucun élément fâcheux dans leur descendance.

Je te joins la photo de ce fameux mariage, où tu reconnaîtras sûrement ton père, me semble-t-il ton oncle Georges et tes grands-parents Fourcade. Je n'ai pas la date exacte (coupable négligence de ma part), mais je situerais l'événement en 1946 ou 1947. Mes cousins et cousines palois sont tous plus jeunes que moi !

Mariage de Jean Cazes et de Marthe Fourcade.

N.D.L.R. : Effectivement, mon père est dans le coin, en haut à gauche de la photo (je suis frappé, sur cette photo, par la ressemblance de W.F. avec lui...) ; il ne portait pas encore la moustache qu'il a laissé pousser en Indochine, donc vers 1954. Georges est également au dernier rang, le 5ème en partant de la gauche. Quant à mes grands-parents FOURCADE, ils sont côte à côte, au 2ème rang, à droite, mon grand-père avec son habituelle pochette. Ainsi, mon père et ses parents étaient aussi éloignés que possible face à l'objectif du photographe ; cette observation me paraît témoigner du fait qu'à peu près à cette époque, ma grand-mère, lasse des écarts de son aîné, ne lui avait guère laissé d'autre choix que s'engager dans l'armée ; compte tenu des dates que tu indiques, mon père ne devait pas encore avoir rencontré ma mère.

Reconnaîtrais-tu d'autres parents sur cette photo ? N'aurait-elle pas été prise à "Bagatelle", chez Jean FOURCADE (ce qui semblerait normal, vu que la mariée était sa fille ; de mon côté, j'ai le très vague souvenir d'avoir été brûlé dans une grande pièce éclairée comme celle que l'on peut imaginer à l'arrière-plan) ?
Dominique CHADAL
rédigé le Jeudi 1er Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Tu as raison, la photo est très vraisemblablement prise sur la terrasse de "Bagatelle". La propriété était vaste, avec des dépendances (notamment des écuries, si ma mémoire est bonne) et le terrain a fini par attiser la convoitise des promoteurs. Elle a été vendue, sans doute après le décès de Jean Fourcade, et le terrain a été loti. Tu peux localiser l'endroit sur Géoportail. La propriété couvrait au moins une partie du quadrilatère entre l'avenue Jean Mermoz, l'avenue des Ecureuils, l'avenue d'Auteuil et l'avenue du chanoine Passailh. Nous sommes à Lons, en bordure de la route qui mène de Pau à Aire-sur-Adour.

Voici les personnes que je reconnais sur la photo :
- Au premier rang assis, la deuxième demoiselle d'honneur en partant de la gauche, Raymonde Fourcade, la soeur de Marthe.
- Au premier rang debout de gauche à droite, Jean Bertin, à l'époque sans doute simplement fiancé de Raymonde Fourcade, puis Léonie Horment et Raphaël Cazes, les parents de Jean, et de l'autre côté des jeunes mariés, Jean Fourcade et Juliette Ferré, les parents de Marthe.
- Entre la jeune femme du premier rang et ton père, sans doute Robert Fourcade, le plus jeune fils de Jean et Juliette, qui se mariera durant l'été 1956 (j'y étais !).
- Au dernier rang à droite, Robert Fourcade et Jacqueline Delage, son épouse, qui se sont mariés en 1946 (information vérifiée).

N.D.L.R. : En effet, comme tu l'a signalé, Raphaël CAZES ressemblait beaucoup au personnage que l'on voit, en haut-de-forme, derrière Théodore FOURCADE lors d'un mariage antérieur, donc, à 1928 (cf la photo mise en ligne ici le 27 février dernier).

Tu cites deux Robert FOURCADE. Quid ? Celui que j'ai vu, enfant, à un petit nombre d'occasions, avait les cheveux frisotants et grisonnants ; il travaillait, je crois, dans la publicité. Est-ce exact ?

Et il n'y avait pas de MAITREAU ce jour-là ? Pas même la demoiselle immédiatement à gauche de Georges ?
Dominique CHADAL
rédigé le Jeudi 1er Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Allons bon, voici que je me prends les pieds dans le tapis ! Le jeune homme devant ton père est Gérard Fourcade (et non pas Robert) ; il est né en 1928 et s'est marié en 1956. Au dernier rang, c'est bien Robert Fourcade, né en 1923 ; il travaillait effectivement dans la publicité. Je crois d'ailleurs que son fils (le benjamin, enfin un garçon après quatre filles !) a pris le relais dans ce domaine.

En prenant de l'âge, les deux frères se ressemblent de plus en plus et avaient, la dernière fois que je les ai vus, lors de l'enterrement de Marthe, en mai 2007, tous deux une superbe chevelure blanche.

Je n'identifie aucun parent Maitreau sur la photo. Julia, veuve depuis décembre 1939, habitait sans doute à l'époque chez sa fille Jacqueline, à Issy-les-Moulineaux. Mes parents habitaient Paris depuis la fin de l'année 1940. De plus, la situation financière des uns et des autres au sortir de la guerre n'était guère florissante, je pense, et la période se prêtait mal aux grandes réceptions. Le voyage de Paris à Pau relevait encore un peu de l'expédition.

Pour ma part, j'ai vraiment fait connaissance avec les cousins et cousines palois, c'est-à-dire les enfants de Marthe et de Raymonde, durant l'été 1956. Robert habitant Paris, j'ai dû connaître ses filles avant cela, mais je n'ai pas de souvenir précis, sinon celui de l'appartement de la rue de Crussol, à deux pas du Cirque d'Hiver, parce que l'on entendait parfois le rugissement des fauves !

N.D.L.R. : Oui, "Le dernier Maitreau", je crois même qu'on en a fait un film et qu'il a été césarisé...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Fac
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Je suis enfin en train de préparer mon dossier de demande de "validation des acquis de l'expérience" en vue de me faire reconnaître comme maître en droit. C'est assez fastidieux car il faut, pour chaque unité d'enseignement des 4 années d'études, que j'expose en qui consistent mes "compétences acquises". Au début, je remplissais le questionnaire très consciencieusement. Mais maintenant, je commence à me lâcher. Voici ce que cela donne :

(début de citation, après que j'ai passé en revue les U.E. 11 à 44, excusez du peu)

U.E. 51 et 52 (droit social)
Meilleure note de ma promotion à l'"E.N.A.
Stage de trois mois à la direction du personnel d'"Elf lors de ma scolarité à l'"E.N.A. (meilleure note).
Expérience pratique très nombreuse et variée, y compris comme patron licenciant, comme patron révoqué, comme salarié licencié, etcÂ….

U.E. 51 et 52 (régime général des obligations)
Ai passé avec succès l'"examen professionnel permettant de présider une société de bourse.
Ai présidé une société de bourse pendant deux ans.
Ai présidé pendant 30 mois une structure de défaisance basée sur un montage complexe (loi spéciale) comportant notamment transfert de titres et de créances.

U.E. 51 et 52 (droit communautaire)
Connaissance pratique (droit des sociétés, de la concurrence), y compris comme participant à des négociations à Bruxelles en vue de mettre au point des directives en matière de valeurs mobilières.

U.E. 51 et 52 (droit administratif des biens)
Ai suivi des dossiers d'"expropriation pour cause d"'utilité publique, notamment pendant mon stage en préfecture à l'"E.N.A. Expériences diverses, y compris comme particulier, du droit de l"'urbanisme.

U.E. 51 et 52 (contentieux administratif)
Pendant mon stage en préfecture, rédaction du mémoire, devant le tribunal administratif de Versailles, en vue de permettre la construction du nouveau tribunal de grande instance (affaire gagnée).

U.E. 53 (droit international public)
Lors de mon séjour à l'"Ambassade de Londres, j"'ai participé à des séances du conseil d"administration de l'"Union de l'Europe occidentale.
En poste au ministère des finances, j'"ai participé à diverses réunions au siège de l'"O.C.D.E.

U.E. 53 (droit pénal spécial)
En qualité de particulier, ai intenté un procès à un faussaire (affaire terminée à l"'amiable).

U.E. 53 (histoire des idées politiques jusqu'"à la fin du 18ème siècle)
Le monument historique dont je suis propriétaire a été vendu comme « Bien National ».

U.E. 53 (histoire du droit privé, la famille)
Hétérosexuel banal, je connais des cas pratiques de naissance illégitime et d'"adoption.

U.E. 61 (droit civil, la famille)
Cf commentaire sur l'"U.E. 53, fin, ci-dessus.

U.E. 61 (droit civil, les successions)
A titre personnel, expérience pratique d'"une donation-partage.

U.E. 61 (droit spécial des sociétés)
Cf divers commentaires ci-dessus.

U.E. 61 (droit social, relations collectives)
Leader d"'une grève contre un examen en classes préparatoires au Lycée Louis-le-Grand (le prof, d'idées marxistes, avait conclu sur mon carnet de notes : « Pourrait réussir brillamment »).
Leader d'"une « grève de l"'uniforme » à Polytechnique.
Stage de 3 mois à la D.R.H. d'"Elf. Mémoire sur la représentation des salariés au niveau des groupes de sociétés (meilleure note de ma promotion à l'"E.N.A.).
Dirigeant d'"établissements financiers divers, avec des équipes jusqu'"à 150 personnes. Connaissance pratique de la représentation des salariés, des conventions collectives, etc.Â…

U.E. 61 (droit international public)
Lors de mon service militaire comme « midship », en faction en bas de la passerelle pour accueillir les invités à un cocktail du commandant, j'"ai laissé monter à bord une troupe de Congolais en treillis et armés alors que la ville de Pointe-Noire connaissait des émeutes. Félicité pour ma réaction par le commandant (qui a fini sa carrière comme vice-amiral d"'escadre).
Ai suivi un enseignement de "relations internationales" à l'"E.N.A. (mais sans grand intérêt pour la matière).

U.E. 61 (droit des services publics)
Habitué non consentant à l'"inertie des administrations. Me bats contre elle, avec une efficacité variable.

U.E. 61 (théorie générale des libertés fondamentales)
Culture générale. Ne sais cependant pas quand (ni même si) je visiterai le « Mémorial » de Caen.

U.E. 63 (histoire du droit privé)
Médiocre culture générale en la matière. Ai étudié le latin au lycée (et même le grec) ; mon prof m'avait écrit, sur une copie de thème latin : « Comme disait ce prince d'"Este à l"'Arioste(Â…) » (suivait une citation en Italien dont le sens général devait être : « Comment peut-on écrire tant de conneries en si peu de lignes ? »).

U.E. 63 (histoire des idées politiques à partir du 19ème siècle)
Culture générale renforcée par le fait qu"'un ancêtre de mon épouse présidait la Chambre des Députés de 1839 à 1848 (ce Paul SAUZET a d"ailleurs été étrillé par Alexis de TOCQUEVILLE, d"'une façon que la piété familiale me fait trouver abusive). Je conserve le buste en marbre de cet ancêtre, initialement prévu pour orner une galerie d'"anciens présidents à l"hôtel de Lassay, mais rendu à la famille pour cause de révolution.

U.E. 63 (théorie du droit)
Culture générale. Ai étudié la logique formelle dans le cadre de mes études à Polytechnique. Très vif intérêt pour cette science dont nombre de spécialistes ont hélas fini fous.

U.E. 63 (droit de la consommation)
Suis plus porté sur l"'investissement. Ai néanmoins commercialisé activement des O.P.C.V.M. lors de mon séjour de 30 mois dans une banque anglaise.

(fin de citation)

Bon, j'en ai encore des tonnes à remplir. Comme j'ai perdu une bonne partie de mon sérieux coutumier, il est peut-être sage d'interrompre cette corvée.

P.S. du 8 août 2012 : A la lecture de ce document dont je lui avais communiqué la copie par courtoisie, le doyen de la fac de Caen m'a immédiatement téléphoné pour me dire que ça n'allait pas du tout, que mon expérience lui semblait insuffisante et ma candidature vouée à l'échec, qu'il ne voyait pas pourquoi j'insistais sur ma pratique du droit commercial alors qu'une candidature d'énarque n'est recevable qu'en droit public, etc. Devant cette volte-face, je me suis rappelé que je n'avais jamais aimé être jugé par des gens dont je n'avais pu, au préalable, vérifier les qualités, nécessairement éminentes, les autorisant à porter une appréciation sur moi. C'est pourquoi j'ai remisé mon dossier aux oubliettes et envisagerais plutôt de m'inscrire à l'occasion en 1ère année de licence de droit. Je me dis qu'il y aura toujours des choses intéressantes à y apprendre et que cela m'évitera de devoir baiser la pantoufle de gens qui, manifestement, sont étroits d'esprit et, peut-être même, sous influence.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Ma "vieille mère" (comme je l'appelle et comme l'on disait à Saint Sul) est tout excitée par les messages et les photos de Dominique CHADAL. Elle m'a encore appelé ce soir pour me donner, tout émue, de nouveaux détails (capitaux, bien sûr) :

- "Bagatelle", "Auteuil" et "Longchamp" étaient contiguës, à 2 ou 3 km de Pau sur la route de Bordeaux ;

- Tante Julia, qui portait toujours un ruban de velours autour du cou, est restée très jolie jusque sur son lit de mort constellé de pétales de roses ; elle est décédée chez sa fille Suzy à Issy-les-Moulineaux, dans l'appartement qu'a ensuite hérité la fille de Suzy, Christiane LECERF, épouse d'un polytechnicien, Gilles LECERF, qui a fini ingénieur général de l'armement ;

- son frère Jean était la bonté personnifiée (comme je l'ai compris à travers une photo) ;

- Robert FOURCADE, fils de Jean, a épousé une Belge; il habitait (habite peut-être toujours) une belle maison à L'Haÿ-les-Roses.

Et maintenant, dodo, les enfants !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 8 Mars 2012
Vie du site - Généalogie et sagas familiales - Désultoirement vôtre !
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De passage hier à Paris où, en bon fils, je suis allé baiser la pantoufle de ma "très jeune" mère (elle n'a guère goûté le qualificatif précédent, ce qui confirme au moins qu'elle fait bien partie de notre "fan club"), j'ai eu la surprise de croiser chez elle mes cousins Dominique CHADAL et Louis-Joseph et Annie BAYLE. A Dominique, j'ai promis que je transmettrai, dès que je les aurai scannés, les "éventails" de Marie-Françoise LAURENSOU relatifs à nos ancêtres communs FOURCADE. Quant à Louis-Joseph, j'ai oublié de l'interroger sur ses aïeux car l'on se souvient peut-être que ma part de sang bleu, commune avec son épouse Annie, a, semble-t-il, transité vers les 16ème et 17ème siècles par des ancêtres BAYLE originaires du même secteur géographique que Louis-Jo, à savoir la région de Saint-Etienne.

Carole est toujours très impatiente que je commence enfin sérieusement les travaux d'habitabilité dans le bâtiment Nord. J'ai tâché de lui expliquer que mon calendrier était commandé par (1) la limitation de mon épargne, (2) le fait que je dois supporter, en tout état de cause et en l'état du dossier, les salaires et charges d'Igor et Valentin, ce qui m'amène à privilégier la maçonnerie, (3) les contraintes administratives, notamment celles gérées par la D.R.A.C., les plus complexes assurément.

Je ne suis pas sûr qu'elle m'ait bien compris, notamment à cause de la troisième contrainte qu'elle ignore totalement et bien à tort. Elle pense en effet que c'est par pur caprice que j'en suis toujours à donner la priorité aux murs des douves.

Or, si j'arrive enfin à décrocher les subventions nécessaires, promises pour partie mais toujours attendues, je serais bien bête d'y renoncer en privilégiant le chauffage, la plomberie, l'électricité et que sais-je encore ? Pas facile de le faire admettre par ma chère et tendre. Mais, si je n'y arrive pas, je ne vois pas comment, de mon vivant, pourrait être menée à bien la fin de la restauration des extérieurs de la Chaslerie, celle qui conditionne la pérennité et la beauté des lieux.

Car j'ai dans l'idée que, si je réussis à mener à bien ce projet, c'est autant de moins qui incombera à mes fils et/ou successeurs, qui pourraient, eux, se borner à financer les travaux intérieurs, plus classiques sinon plus aisés.

Après vingt et un ans d'efforts continus et longtemps incompris, ce dernier pari, le plus important à mes yeux (et celui où ma valeur ajoutée me paraitrait la plus déterminante), n'est peut-être pas encore perdu.

C'est du moins mon espoir.

Belle synergie ce matin entre les membres de ma fine équipe :

- Claude MARTIN dégage le fossé de ses ronces :

8 mars 2012, Claude MARTIN au fond du fossé.

- Bernard le suit de près et tronçonne les saules les plus envahissants :

8 mars 2012, Bernard à la tronçonneuse.

- puis Valentin émonde les saules tombés :

8 mars 2012, Valentin charge le

- enfin, Igor (que l'on ne voit pas sur la photo) range les branches coupées :

8 mars 2012, le travail d'Igor.

C'est ainsi que, petit à petit, nous arrivons à reprendre le contrôle de l'orée du petit bois et à remettre en ordre son chemin de ronde.

Bernard m'a fait remarquer que les saules avaient une trentaine d'années. Il a raison, c'est à peu près il y a 30 ans que François LEVÊQUE a dû arrêter de s'occuper des terres de la Chaslerie. J'imagine qu'il serait heureux, s'il revenait sur Terre, de voir que nous avons bien pris son relais.

11 mars 2012, les primevères !

C'est le printemps ! Sur les talus poussent les primevères :

11 mars 2012, primevères en bordure de la grande allée ! (bis)

Les pâquerettes sont apparues dans la prairie dont il va bientôt falloir recouper l'herbe :

11 mars 2011, fragiles pâquerettes...

Les taupes ont recommencé à attaquer, notamment autour de la chapelle. J'ai demandé à Michel LECORPS, mon taupier, d'intervenir sans tarder.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 11 Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Géologie
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Voici un an, le 15 février 2010 précisément - si je ne me trompe -, j'ai interrompu mes propos sur la géologie bas-normande. Cela n'a pas - et je le déplore - provoqué de protestation parmi les visiteurs de notre site favori que je privais ainsi d'une part substantielle de leur pain quotidien. Je vais néanmoins resservir le couvert.

J'ai en effet retrouvé au fond de ma bibliothèque un ouvrage qui traite de géologie d'autant plus clairement qu'il n'a pas été rédigé par un géologue mais par un botaniste. Certes, on pourra ergoter en soulignant que la zone géographique traitée ne recouvre pas le Domfrontais. C'est exact, il s'agit de la Suisse normande limitrophe, entre Rânes et Briouze au Sud et Pont-d'Ouilly et Clécy au Nord. C'est un secteur que je connais assez bien puisque je le traverse lors de mes migrations entre Caen et la Chaslerie, que j'emprunte la route qui transite par Thury-Harcourt ou celle qui traverse Putanges-Pont Ecrépin. Surtout, la géologie en est très proche de celle du secteur compris entre Flers, Domfront et Mortain, de sorte que l'étude de cet opuscule n'est pas vaine pour nous.

Il s'agit d'un ouvrage édité avec le soutien de la communauté de communes d'Athis ; son titre : "Découverte des bois de la Normandie armoricaine" par Charles-Erick LABADILLE ; il est paru en 1998, donc il y a 14 ans déjà ; hélas, depuis lors, la rage des tronçonneuses, qu'on ne connaît que trop bien aux abords de la Chaslerie, a mordu dans les bois recensés :

Couverture de l'ouvrage de M. Labadille.

La 4ème de couverture offre de belles photos des paysages boisés de la Suisse normande et précise, de surcroît, l'objet du livre (les photos représentent la hêtraie de la forêt de Cinglais à Bretteville-sur-Laize, la junipéraie des Roches-d'Oëtre à Saint-Philbert-sur-Orne, la corylaie-frênaie à jonquille du Bois-de-la-Lande à Sérans, enfin le bois tourbeux à polytric commun du Grais) :

4ème de couverture du

Mais, trêve de bavardages, entrons donc dans le corps du texte. Après la préface et l'introduction dont je vous fais grâce, voici la carte de nos prochains exploits :

La zone géographique traitée par le

Et voici le texte que je souhaite vous faire découvrir aujourd'hui car je le trouve d'excellente qualité :

Page 11 du

Page 12 du

Page 13 du

Page 14 du

Page 15 du

Page 16 du

Page 17 du

P.S. : J'ai contacté l'auteur via Facebook. Je l'ai fait comme "jeune collègue" étudiant en bio à la fac de Caen. Espérons que mes emprunts ne le gêneront pas et que - pourquoi pas ? - il voudra bien s'exprimer directement sur notre site favori.

P.S. 2 : Je découvre via le net la riche et sympathique personnalité de CéLab !

Hélène LEROY-PEETERS
rédigé le Lundi 12 Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Géologie
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Merci, merci Messieurs, pour ces précieuses pages sur la Découverte des Bois de la Normandie Armoricaine, d'autant plus intéressantes que nous y sommes plongés en plein dedans ; toutes ces haies qui sont arasées nous donnent l'impression d'une concurrence avec la plaine...

N.D.L.R. : Ce petit livre est en effet d'excellente qualité, précis, pas bavard, clair. Je continuerai donc à en mettre en ligne des extraits, par exemple pour vous au sujet du marais du Grand Hazé, un bien bel endroit à côté de Briouze.

Un ami, qui vient d'avoir une mauvaise surprise en ouvrant sa boîte aux lettres, m'écrit ceci :

(début de citation)

Cher ami,

Je me permets de m'adresser à vous pour vous demander un conseil : j'ai fait effectuer des travaux d'étanchéité et d'isolation sur des fenêtres par une entreprise qui m'avait indiqué que ces travaux faisaient partie des travaux d'économie d'énergie déductibles des impôts, et qui ensuite m'a adressé une facture où figure explicitement la somme déductible desdits impôts.
Or le service des Contributions de ... m'a fait parvenir récemment une proposition de redressement, car il considère que ces réalisations ne font pas partie des travaux déductibles. Je souhaite saisir la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes au Ministère. Voyez-vous à qui je pourrais m'adresser ? Merci par avance.

(fin de la citation)

Voici ma réponse :

(début de citation)

Cher ...,

L'état désastreux des finances publiques explique sans doute ce contrôle fiscal. Vous me parlez de travaux d'étanchéité et d'isolation. Or j'ai consulté internet via Google et je suis tombé sur cette page qui donne la liste limitative des travaux déductibles. Entrez-vous dans l'une des rubriques en question ?

Les textes les plus importants (et même déterminants) sur ce type de sujet sont les textes réglementaires, comme celui-ci. Entrez-vous dans l'une de ces catégories, selon vous ?

Soyez gentil d'étudier les liens que je vous transmets, notamment le second (que j'ai trouvé via un site officiel, donc important en l'espèce). Vous savez précisément en quoi ont consisté vos travaux ; il convient de voir si vous pouvez préciser au contrôleur sur quel alinéa du texte réglementaire pertinent vous vous fondez.

Au cas où la question resterait nébuleuse à vos yeux, il me semble que vous devriez prendre l'attache de l'artisan qui vous a facturé ces travaux comme déductibles. Il doit pouvoir justifier sur quel texte précis il s'est appuyé. Je pense qu'il a engagé sa responsabilité à votre égard si sa facture vaut affirmation, de la part de cet homme de l'art, d'une qualité fiscale éventuellement erronée.

J'ajoute qu'on ne saurait exclure que votre artisan soit de bonne foi et se soit trompé. Auquel cas, il ne devrait pas faire de difficulté à corriger ou compléter sa facture initiale pour expliciter, dans les termes précis des textes réglementaires, la nature exacte de son intervention.

A défaut, je crois qu'il faudrait vous retourner contre l'artisan (qui, lui, n'a pas dû oublier de s'appuyer sur la prétendue économie d'impôts pour calculer sa marge...).

N'hésitez pas à me recontacter pour me tenir informé de la suite de vos réflexions et de la réaction de votre artisan. Au demeurant, je ne suis pas sûr que l'ancienne "direction des prix" soit le bon interlocuteur pour vous éclairer sur le contenu des textes. Le moment venu, il me paraîtra sans doute plus judicieux d'essayer de joindre à Paris un agent de l'actuelle "direction générale des finances publiques".

Amitiés,

(fin de citation)

Si un visiteur du site a de meilleurs conseils à prodiguer, qu'il n'hésite pas à nous les communiquer ici.

Je précise qu'à la Chaslerie, je n'ai jamais demandé de crédit d'impôts à raison de travaux d'économie d'énergie (je m'aperçois que j'aurais pourtant pu, par exemple chaque fois que je fais poser des portes ou des fenêtres à double vitrage). Mais je trouve ma déclaration de revenus suffisamment complexe comme cela. Il faudrait sans doute que je reconsidère ma position...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 15 Mars 2012
Généalogie et sagas familiales - Annonces - A la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
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On sait que les recherches généalogiques de Marie-Françoise LAURENSOU l'ont amenée à conclure qu'elle et moi étions cousins. Or son cousin Alain RUAULT du PLESSIS VAIDIERE, en me remettant l'"Essai historique et généalogique" de 406 pages qu'il vient d'écrire sur sa famille m'a, à son tour, appelé son cousin.

J'ai donc rapidement parcouru son ouvrage pour avoir un aperçu de l'extension de ma parentèle nouvellement révélée.

Eh bien, vous ne le croirez pas, je serais donc cousin des... LEDIN (!) ainsi que des... LEVÊQUE (!!!), les deux familles qui ont possédé la Chaslerie avant moi, et au moins depuis 1598 ! Je compte bien vous raconter comment, lorsque j'aurai pris le temps d'étudier les tenants et les aboutissants de cette connexion pour le moins inattendue, en tous les cas pour moi.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Ces généalogistes sont acharnés ! On l'a vu hier avec les 406 pages qu'a rédigées Alain RUAULT du PLESSIS VAIDIERE sur ses ancêtres. J'en ai un nouvel exemple aujourd'hui, avec ce courriel que Dominique CHADAL vient d'adresser à Marie-Françoise LAURENSOU, à propos de leurs recherches désormais conjointes sur les FOURCADE, courriel dont Dominique m'a communiqué la copie :

(début de citation)

Bonjour Marie-Françoise,

A la suite de notre conversation téléphonique de la semaine dernière, je me suis replongée dans les registres paroissiaux de Montaut (Pyrénées Atlantiques). Voici le résultat de mes investigations.

Je repars du couple Jean Caperet, cultivateur (1779-1820) et Jeanne Arramonde (1778-1843). Nous savons que Jeanne Arramonde a pour parents Jean Arramonde et Jeanne Sauqué, mariés à Montaut le 26 février 1759. Malheureusement, l'acte de mariage reste muet sur les parents des époux et il nous faut faire preuve de perspicacité pour remonter à la génération précédente.

Vous avez attiré mon attention sur divers actes de baptême d'enfants issus d'un couple Guillaume Sauqué et Marie Paillassa. Il s'agit bien, à mon avis, des parents de Jeanne Sauqué, voici pourquoi : Jeanne Sauqué, épouse de Jean Arramonde, est décédée le 11 décembre 1791 à Montaut (vue 1791/1801). Elle est enterrée en présence de son mari et, détail intéressant, de son frère aîné Bernard Sauqué.

Or le couple Sauqué-Paillassa a eu au moins huit enfants entre 1724 et 1742, à Montaut :
- Jean, baptisé le 8 février 1724 (vue 502/1801),
- Marie, baptisée le 2 mai 1725 (vue 505/1801),
- Bernard Sauqué, baptisé le 20 avril 1728 (vue 516/1801),
- Jean, baptisé le 24 mars 1730 (vue 521/1801),
- Jeanne Sauqué, baptisée le 19 mai 1733 (vue 532/1801),
- Thérèse, baptisée le 29 août 1736 (vue 542/1801),
- Marie, baptisée le 7 septembre 1739 (vue 568/1801),
- Marie, baptisée le 25 octobre 1742 (vue 611/1801).

Bien entendu, le patronyme connaît des variantes (Seuqué, CeuquéÂ…) , mais il s'agit toujours du même couple.

J'ai également trouvé, en cherchant sur Geneanet que Guillaume Sauqué (appelé Sanqué sur ce site) est né à Montaut le 17 mars 1689 (vue 203/1801), fils de Jean Sauquer et de Jeanne Sarralher, et qu'il est décédé le 20 janvier 1745 (vue 633/1801).

Ce Guillaume Sauqué s'est d'abord marié avec Anne Matardone le 29 avril 1709 à Montaut (vue 461/1801). Dans le même acte, Bernard Matardone épouse une certaine Jeanne Sauquer. La première épouse de Guillaume Sauqué est portée en terre le 21 mai 1722 (vue 498/1801) et il se remarie vraisemblablement entre 1722 et 1724, date de la naissance d'un premier enfant avec Marie Paillassa. Pas de trace du mariage dans les registres de Montaut.

Comme il est dit que Marie Paillassa est originaire de Coarraze, à quelques kilomètres de Montaut (mais à cette époque, le système métrique n'était pas encore en vigueur), j'ai cherché de ce côté-là. Hélas, pas de registres paroissiaux avant 1737 !

Au passage, il est amusant de constater qu'il y a bien un lieu-dit appelé "Sauqué" à Montaut, ortographié Seuquet sur les cartes de Cassini.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Cordialement,

(fin de citation)

Accessoirement, je ne sais pas à quoi correspondent les fractions entre parenthèses après les noms.

Dominique CHADAL
rédigé le Vendredi 16 Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Ce ne sont pas des fractions, ce sont des numéros de pages ! Le registre paroissial en question comporte 1801 pages (ou plutôt vues, car ce sont des doubles pages) et l'acte recherché est par exemple à la vue 502 sur les 1801 accessibles en ligne.

N.D.L.R. : Thanks a lot ! On voit qu'on a affaire à des pros !

Dominique CHADAL
rédigé le Vendredi 16 Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Attention ! Il y a plusieurs Montaut et je crains que le lien que tu as mis ne conduise pas à celui qui nous intéresse.

N.D.L.R. : Tu as raison. Dommage, le Montaut de l'Ariège était joli, je trouvais. Donc je corrige...

Dans la fiche de Wikipedia sur Coarraze que j'ai mise en ligne dans le message précédent, je lis ceci :
"Dans son livre sur Henri IV, François Bayrou parle ainsi du château de Coarraze : « Henri de Navarre a grandi au château de Coarraze à quelque deux kilomètres à vol d"oiseau de ma maison natale [...]. J"ai beaucoup rêvé sur la devise qui orne encore aujourd"hui le portail du château : lo que ha de ser no puede faltar, 'ce qui doit arriver ne peut pas manquer'. »"

Serait-ce donc à Coarraze que "lou nousté Henric" aurait lutiné une mignonne petite paysanne béarnaise qui aurait été l'aïeule des PAILLASSA, donc notre ancêtre commune, Dominique ?

Bon, je vois, le futur Henri IV a quitté Coarraze à l'âge de trois ans. Mais Marie-Françoise LAURENSOU nous a rappelé que sa nourrice préférée était une certaine Jeanne FOURCADE. Pourquoi ne pas imaginer que, devenu un jeune vert galant, il soit revenu voir sa nounou chérie et ait alors été séduit par les beaux yeux d'une jouvencelle locale ?

Autre piste que je me permets de te suggérer de remonter, Dominique : sur le lien que j'ai mis en ligne à propos de notre Montaut, on nous explique qu'il y avait là une industrie de "sparterie (fabrication d'objets en fibre végétale)". On nous précise par ailleurs que Montaut et Coarraze sont limitrophes. Pourquoi ne pas supposer qu'il y ait un lien direct entre cette sparterie et ce patronyme de PAILLASSA ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 17 Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Rafraîchissons-nous la mémoire : quand Marie-Françoise nous a-t-elle parlé de Jeanne FOURCADE ? Et quand un proche parent des LEVÊQUE nous a-t-il fourni de précieuses informations généalogiques sur ceux-ci ?

A la première question, un survol des pages de notre site favori nous rappelle que ce message de Marie-Françoise est du 31 mai 2010.

A la seconde question, la réponse est le 19 mars 2010 et j'ai diffusé ces informations sous cet onglet le 4 avril 2010. Mais il ne faudrait pas oublier les compléments apportés ici par Marie-Françoise le 5 décembre 2010 ni mes trouvailles du 2 avril 2011...

P.S. : J'ai parcouru rapidement les 25 premières pages mises en ligne sous cet onglet-ci, notamment tout ce qui touche à la généalogie. Je trouve, en toute modestie bien entendu, que ma prose vieillit très bien. En dirais-je autant d'écrits plus récents où, à la lumière d'expériences professionnelles qui m'ont particulièrement marqué, j'évoque des "humanistes" ? A mon avis, ce n'est pas sûr, laissons faire le temps pour décanter tout cela. Mais, cela tombe bien, le temps ne m'est toujours pas compté...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 18 Mars 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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J'ai consacré une partie de la nuit à étudier l'ouvrage que m'a vendu Alain RUAULT du PLESSIS VAIDIERE, résultat d'un travail à l'évidence considérable. Compte tenu de l'ancienneté de cette famille, de la multiplicité de ses connexions domfrontaises et du soin mis à en conserver ou à en retrouver la trace, cette compilation est d'autant plus utile pour moi que l'ouvrage comporte de nombreuses illustrations (armes des familles en question, photos récentes des manoirs qu'elles ont possédés, plans permettant de retrouver ces lieux "in situ").

Bien entendu, quel que soit le soin mis à rassembler et à classer toutes ces informations, je suis, pour l'essentiel, incapable d'attester leur justesse. S'agissant des LEDIN, je vois cependant que l'auteur a repris, sans aucun commentaire critique, certains des commérages orientés qui ont fleuri par ici depuis l'achat de la Chaslerie comme bien national par une famille à l'évidence bien placée auprès des érudits locaux auto-proclamés. J'ai eu l'occasion de démonter, pièces en main, les affabulations ainsi colportées ; j'ai mis en ligne, sur ce site, le résultat de mes investigations ; je renvoie les personnes intéressées aux premières pages, notamment, de cet onglet.

A titre anecdotique mais peut-être révélateur, je regrette que la deuxième illustration de l'ouvrage (après les armes de la famille de l'auteur) soit présentée, en page 11, comme l'"écusson des anciennes armes de la ville de Domfront peinte sur la principale vitre de la chapelle du château en 1382" sans qu'y soit visible ni que le texte n'indique que l'écu apposé sur la tour de la ville est ni plus ni moins que l'écu des LEDIN. La généalogie des LEDIN est évoquée en pages 104 à 106 principalement, mais aussi à d'autres endroits et d'une façon dont la cohérence devrait pouvoir être facilement améliorée.

S'agissant des LEVÊQUE, ils sont toujours dénommés LEVESQUE dans l'ouvrage où leur généalogie est traitée notamment de la page 50 à la page 54. Je note qu'en 1420, un "Thomas LEVESQUE est cité parmi les meilleurs hommes assurant sous les ordres de MONTGOMERY, la défense du château de Domfront pour le compte des Anglais" ; or c'est un LEDIN qui, 152 ans plus tard, reprit Domfront au camp protestant et captura le MONTGOMERY régicide d'Henri II, roi de France. La connexion entre les LEVÊQUE et le dénommé GOUPIL est clairement explicitée et l'on entrevoit comment une fortune acquise dans des conditions qui restent opaques à mes yeux a pu contribuer longtemps à l'entretien du manoir de la Chaslerie.