Désultoirement vôtre !

Carole m'interroge anxieusement sur la température dans les pièces du bâtiment Nord où nous accueillerons dans le prochains jours trois petits Parisiens âgés de trois à huit ans.

Voici les réponses :
. 12,7° C dans la cuisine transformée en "pièce de vie" ;
. 13,3 ° C dans le petit salon où couchera Garance
. 15°4 dans sa chambre transformée en dortoir pour accueillir deux petits-fils à ses côtés ;
. et 15,8 ° C dans le cabinet de toilettes que nous partagerons joyeusement.

Je ne vois à ce stade qu'une seule solution :


P.S. (à 8 heures) : Pour le fun, 7°8 C dans la salle-à-manger du logis (qui bénéficie toutefois de la proximité de la cuisine).

Quant aux autres pièces du logis ou de toute l'aile Ouest, je n'y pénètre même plus. On reverra ça au printemps.

Rassurons-nous, tout cela pourra être mieux chauffé quand la "problématique du pavement-cailloutis de la cour" aura été résolue. Merci à la conservation régionale des monuments historiques d'avoir su inventer il y a trente-quatre mois cette difficulté administrative supplémentaire et ô combien pertinente !

Il faudra également trouver les sous pour ces menus travaux.
Ça tombe bien, c'est l'époque des vœux !
J'ai eu la curiosité de prendre la température du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.
Guguss est relégué à cette pièce quand, comme avant-hier (en mon absence), lui vient l'envie de pisser sur le sol provisoire de l'arrière-cuisine ou sur les tomettes de l'entrée du bâtiment Nord.

Résultat des courses : 0,9 ° C.
Du coup, j'autorise cet animal à revenir faire ses cochoncetés dans le bâtiment Nord.

Il est vrai que la porte du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ferme très mal, juste bonne à jeter au feu, de même que la porte du 1er étage de cette tour, de même que les portes des écuries, de même que celles du colombier.

Et au train où les divers interlocuteurs obligés se montrent capables d'instruire les dossiers qui leur sont soumis dans le cadre du monopole légal que l'on sait, on peut imaginer que toutes ces portes ne pourront être remplacées avant longtemps. Si toutefois "La SVAADE" ou moi en trouvons enfin le financement...

Pour mémoire, je rappelle que, pour ce qui concerne les menuiseries extérieures du logis, cela fait plus de sept ans qu'on doit multiplier les paperasses en essayant de s'adapter de bon cœur aux rédactions mal coordonnées des réglementations concoctées par les différentes strates du mille-feuilles administratif.

C'est là, si l'on a suivi, qu'on peut entonner tous en cœur : "Vive la France et les joueurs d'accordéon !"

P.S. (à 15 heures) : 0,3 ° C au premier étage de la tour Louis XIII.

Et dire que cette pièce m'a longtemps servi de bureau, à l'époque où j'étais encore jeune et beau...
Voici que tout arrive en même temps, les deux buts de MBAPPE et le barda d'"Orange" :

18 décembre 2022.


Quel sens de la dramaturgie, mazette, ce site favori !

P.S. (à 18 heures) : Impossible de mettre en ligne la vidéo, pourtant bien arrivée sur ma bécane.

Mystères des techniques modernes !
Quel suspense !


P.S. 2 (à 18 h 30 ) : Et merde again !

P.S. 3 (à 18 h 38) : Je n'en peux plus !

P.S. 4 (à 18 h 39) : Oh la la, c'est terrible !

P.S. 5 (à 18 h 52) : Aie !

P.S. 6 (à 19 heures) : Elle est enfin arrivée...
... et tout ça donne bien sûr une furieuse envie de pisser. Quel match !
Nucléaire : la charge de l'actuel commissaire à l'énergie atomique contre le gouvernement

Lors d'une audition devant les députés, Patrick Landais a affirmé n'avoir «jamais été sollicité» par l'État dans le cadre des actions de soutien au nucléaire. Une critique qui fait suite à l'intervention au vitriol de son prédécesseur Yves Bréchet.

N.D.L.R. : "En même temps", ça se comprend, quand on a érigé la com en principe de gouvernement...
Front Populaire
rédigé le Mardi 20 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Références culturelles
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La chute abyssale du niveau des futurs professeurs des écoles

ARTICLE. Les différentes académies font état d’une chute du niveau de maîtrise de la langue française chez les nouveaux professeurs des écoles, aussi bien en grammaire qu’en conjugaison. Et elles soulignent la pauvreté des références littéraires.

L’inquiétude grandit. Les rapports de jury des épreuves de 2022 pour devenir professeur des écoles laissent apparaître des lacunes de plus en plus marquées pour des candidats de niveau bac+5. Au moment où les inscriptions pour 2023 viennent de se clôturer, Le Figaro a eu la bonne idée d’éplucher ces rapports. « Les qualités rédactionnelles demeurent essentielles pour ce concours visant à recruter de futurs experts qui ont en charge l’apprentissage de la langue aux plus jeunes de nos élèves, rappelle le rapport de jury de l’académie d’Aix-Marseille. Une erreur récurrente et inquiétante pour de futurs enseignants est la confusion entre l’imparfait et le conditionnel présent. ‘‘Chantaient’’ et ‘‘bégaieraient’’ ont souvent été analysés comme étant conjugués au même temps », ajoute-t-il.

Les classiques cèdent la place à la télé-réalité

Pour bon nombre de candidats, ni la grammaire ni la conjugaison ne sont maîtrisées. L’académie de Lille pointe du doigt des « confusions entre adjectif, pronom, déterminant, entre nature et fonction, méconnaissance des temps et de leurs valeurs, incapacité chez certains candidats à identifier le sujet d’un verbe ». Pour les inspecteurs de l’académie d’Amiens, « le jury conseille aux candidats de fréquenter les œuvres littéraires du patrimoine et d’enrichir leur vocabulaire en analysant, de façon régulière, un certain nombre de mots et de procédés de style ». Et c’est bien là que se trouve le nœud du problème, dans cette incapacité qu’ont les étudiants à nourrir leur esprit avec des œuvres littéraires reconnues. Certains osant même citer des émissions de téléréalité.

«Sans décrier l’usage de références contemporaines, le recours exclusif à des références de la culture populaire contemporaine ne saurait suffire pour des enseignants en devenir, appelés dans leurs missions à véhiculer des éléments culturels du patrimoine auprès de jeunes élèves», tonne le jury de l’académie de Nancy-Metz, relevant que la référence la plus fréquemment mobilisée est le film d’animation Là-haut, de Disney. « Ces productions dégagent une impression de pauvreté concernant les connaissances culturelles, d’absence d’ouverture sociale et de curiosité intellectuelle peu compatible avec le métier d’enseignant », renchérit le jury de Besançon.

Au Figaro, Pierre Favre, du Syndicat national des écoles (SNE), affirme que « nous avons atteint un point de non-retour. Depuis les années 1990, des générations de jeunes adultes ont été formées dans une absence de fondamentaux ». Et les différences entre les académies sont effarantes : dans l’académie de Rennes, le seuil d’admissibilité était de 11,8 sur 20, mais de seulement 5,45 dans celle de Créteil. Le recrutement se faisant par académie, il est assurément plus difficile de décrocher le concours à Rennes.

N.D.L.R. : Nous assistons à la fin d'un monde.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 21 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Dès ce milieu de matinée, Guguss a déjà bousillé son cadeau de Noël reçu hier (et offert par sa toiletteuse) :

21 décembre 2022.


Il n'a pas de quoi être fier et se fait donc enguirlander.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 21 Décembre 2022
Journal du chantier - Charpente-couverture - Cave - Désultoirement vôtre ! - Météo
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La météo n'est certes pas favorable aux travaux en plein air.

Ici, fabrication de protections en cuivre pour les parties les plus exposées aux intempéries :

21 décembre 2022.

21 décembre 2022.

21 décembre 2022.


Là, découpe de la pièce de chêne destinée à dissimuler la tranche des montages :

21 décembre 2022.

21 décembre 2022.

21 décembre 2022.


Sur les conseils d'un charpentier, les trous d'entrée dans les nids d'oiseaux ont, du moins pour les plus gros, été réduits en diamètre.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Décembre 2022
Journal du chantier - Charpente-couverture - Cave - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Première promenade de la journée avec Guguss, avant que le chantier ne reprenne :

22 décembre 2022.

22 décembre 2022.

22 décembre 2022.

22 décembre 2022.

22 décembre 2022.


J'observe que les alignements de bardeaux sont plus approximatifs que sur le pignon de l'appentis de la cave :

22 décembre 2022.


A dire vrai, je trouvais que, là, le travail de Roland BOUSSIN, en novembre 1998, avait été trop léché. Et même un peu chichiteux, compte tenu de la rusticité du bâtiment.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 22 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Sénèque, ou…


Je m’apprêtais à noter sur mon iPhone une phrase de Sénèque et la réflexion qu’elle m’inspirait. Mais l’assistant d’écriture me fait perdre le fil. A la place de Sénèque, il me suggère débèquetas. Ou même débèquetât. Ma machine, ça se voit, ne supporte pas l’éminent stoïcien. Il la débecte au point qu’elle lui préfère un imparfait du subjonctif.

Je n’insiste pas. « Pour faire taire autrui, commence par te taire », a dit celui dont je n’ose plus écrire le nom. Dont acte.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Décembre 2022
Journal du chantier - Terrassement - Charretterie - Désultoirement vôtre ! - Météo
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L'eau, apparue il y a trois jours dans la future chaufferie, monte vite :

Je suis passé cette après-midi voir Philippe JARRY pour évoquer la situation et les remèdes qu'il proposerait.

Je lui ai également parlé de mon projet de rétablir la pièce d'eau disparue au milieu de l'avant-cour. Ce serait l'occasion de repartir d'un bon pied pour tout ce qui concerne les drainages de la future chaufferie et de l'allée qui descend de la D22.

Certes, cette pièce d'eau retrouverait un aspect rustique et authentique et tout cela me paraît simple et de bon goût. Mais nous sommes ici dans un rayon de 500 mètres d'un monument historique. Donc je dois m'assurer, si par extraordinaire une autorisation administrative est requise, qu'elle ne tarde pas à être accordée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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"Le Figaro" a pris l'excellente initiative de publier "Le meilleur du prix Goncourt". Je suis monté dans le train en marche à partir de l'ouvrage d'Amin MAALOUF Et je dois dire que je me régale. A une exception près toutefois, l'ouvrage de Paule CONSTANT, que j'ai trouvé trop confus et qui m'est tombé des mains. Ce ne doit pas être pour un ton de féminisme militant qui m'exaspérerait car j'ai pris beaucoup d'intérêt à lire le Simone de BEAUVOIR.Je voudrais toutefois signaler l'extrême qualité, à mes yeux, de l'ouvrage primé dAndré SCHWARZ-BART.