Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 10 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Un saligaud a roulé aujourd'hui sur l'allée principale avant que je ne l'aie ouverte à la circulation.

Il n'a pas intérêt à revenir par ici ou je lui montrerai de quel bois je me chauffe.
Apparemment, les délestages dus à la politique énergétique inepte, inconséquente et irresponsable du gouvernement ont commencé.

En effet, il n'y a plus d'électricité dans la ferme, donc dans son fournil où doivent camper les compagnons de Franck LIEGEAS.

Toujours pas arrivés sur le chantier d'ailleurs.

P.S. (à 14 heures) : On dirait que j'ai râlé trop vite. Une fois n'est pas coutume... Pan sur le bec !

Les compagnons de Franck ont immédiatement su rétablir l'électricité à la ferme.
Ni Francis, ni moi n'y étions arrivés, sous-doués que nous sommes.

A noter que, lorsque j'avais téléphoné à EdF, on avait immédiatement su me dire que l'électricité arrivait correctement au compteur "Linky".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 12 Décembre 2022
Journal du chantier - Charpente-couverture - Cave - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Les compagnons de Franck LIEGEAS se sont immédiatement mis au travail...

12 décembre 2022.

12 décembre 2022.

... aidés bien sûr par Guguss dont ils découvrent les talents :

12 décembre 2022.


Igor a prévu de revenir dès demain. Il pourra boucher le trou foré par les biquettes, ce sera sa tâche prioritaire :

12 décembre 2022.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 12 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Carole est de retour ! Aussitôt et à sa seule initiative, c'est Versailles Grand Siècle :

12 décembre 2022.


Elle m'apporte le très beau cadeau d'un petit-fils très mignon mais dont je ne suis même plus autorisé à citer le prénom :

12 décembre 2022.


Un grand merci, cher Calixte !
La question du minerai va-t-elle enterrer la transition énergétique ?
Bertrand GUYOT
12/12/2022

ARTICLE. En commission parlementaire, le directeur du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a alerté : l’industrie minière sera dans l’incapacité de répondre à la demande mondiale en minerai. Un caillou dans la chaussure de la transition énergétique en plein vote du projet de loi sur les énergies renouvelables.

C’est un sujet tout à fait crucial et pourtant, rares sont ceux qui le prennent sérieusement en considération. Faire la transition énergétique, remplacer les énergies fossiles par de l’énergie produite via du renouvelable pour des raisons d’indépendance ou d’écologie, c’est vertueux. Mais c’est nous plonger un peu plus dans une dépendance aux métaux. Et que ferions-nous si d’aventure, ces métaux n’étaient plus disponibles en abondance sur notre planète ? Cette question, qui devrait pourtant être à la base de toute politique sur ce sujet, nos dirigeants vont devoir se la poser et plus rapidement que ce que l'on pourrait croire.

C’est en tout cas ce qui ressort de l’audition de Christophe Poinssot, directeur général délégué et directeur scientifique du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) par la commission d’enquête sur la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France, le mardi 22 novembre. « La pensée énergétique actuelle a trop souvent tendance à occulter la question de l’économie de la ressource », a-t-il résumé.

La transition énergétique est particulièrement gourmande en minéraux. À titre d’exemple, la production d'une éolienne offshore nécessite six fois plus de ressources minérales qu’une installation de production électrique à partir de charbon. C’est environ le même rapport entre un véhicule électrique et un véhicule équipé d’un moteur thermique – dont la production sera, pour rappel, interdite par l’Union européenne à partir de 2035. En mai 2021, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publiait un rapport démontrant que la demande mondiale en lithium, composant essentiel à la construction de batteries, allait être multipliée par 40 d’ici 2040. Et par 20 pour le nickel et pour le cobalt.

Pénurie de cuivre à l'horizon ?

Avons-nous donc la capacité de répondre  à cette demande? Non. C’est en tout cas la position de Christophe Poinssot en ce qui concerne le cuivre. Ce métal « sera soumis à de très fortes tensions dès 2027 ». Pour répondre à la demande provoquée par la transition énergétique mondiale, « il faudrait ouvrir quatre-vingts mines d’une taille équivalente aux plus grandes qui se trouvent en Amérique latine ». Mission impossible ?

Il semblerait bien que oui. « Il s’écoule en moyenne dix-sept ans entre la date à laquelle il est décidé d’ouvrir une mine et son exploitation effective », explique le Directeur général délégué du BRGM qui rappelle que « les mines que nous décidons d’ouvrir à présent ne seront exploitées qu’en 2039 ». La conclusion est sans appel, « l’offre ne sera pas en mesure de répondre à la demande pour ce matériau ». Or le cuivre est l’un des métaux critiques (c'est-à-dire susceptible de générer des impacts industriels ou économiques négatifs en cas de difficultés d'approvisionnement) les plus essentiels à la construction des éoliennes ou du photovoltaïque, comme le rappelle l’ADEME dans son rapport « les matériaux pour la transition énergétique, un sujet critique ».

Et la France ?

Où se situe la France dans cette équation ? Elle a souffert. « 60 % du marché mondial de transformation des terres rares se situait dans une usine de La Rochelle dans les années 1980. Désormais, 99 % de ce marché est localisé en Chine », rappelle Christophe Poinssot qui souligne la baisse des effectifs du BGRM de 300 à 50 en trente ans. Il attribue ce déclin à « la désindustrialisation progressive de notre pays » et à « la logique de la mondialisation » qui « nous a poussés à croire qu’il était toujours possible de sécuriser nos approvisionnements dans le monde ».

Un nouvel inventaire minier en France pourrait coûter jusqu’à 70 à 100 millions d’euros sur cinq à dix ans. Il serait d’autant plus approprié au contexte actuel que le dernier inventaire des ressources disponibles dans le sous-sol français date de 1975, et a été décidé en réaction au choc pétrolier de 1973. Mais à l’époque, le détail des ressources s’arrêtait à 300 mètres de profondeur tandis « qu’il est désormais possible d’extraire des minerais jusqu’à 1000 mètres de profondeur ». Pour autant, il faudra attendre largement plus de dix ans pour exploiter d’éventuels sites découverts.

Et pour doucher les quelques enthousiastes, Christophe Poinssot considère comme « certain que les sous-sols français et européen ne pourront nous assurer la fourniture de toutes les ressources dont nous aurons besoin  ». L’indépendance totale et absolue grâce au renouvelable — mais aussi, quoique dans une moindre mesure, au nucléaire – est donc illusoire. Mais de toute façon, si le camp des « yakafokon » se posait réellement la question de la faisabilité de ses décisions politiques en matière d’énergie, ça se saurait.
Vigilance météo
rédigé le Mercredi 14 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Météo
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N.D.L.R. : Igor et les deux compagnons de Franck sont sur la route ce matin. Espérons qu'il ne leur arrive rien.

J'ai entendu la pluie cette nuit, ce qui remonte la priorité du drainage de la citerne, avant même de terminer le regard de l'allée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Décembre 2022
Journal du chantier - Sculpture - Charretterie - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Pour supporter la poutre qui sera installée dans la charretterie, il y aura un pilier qui devrait être placé sur un dé de ce type :

14 décembre 2022.


Comme je n'en ai pas en stock qui ait les bonnes dimensions, il faudrait sans doute que j'en fasse sculpter un, ce qui va nous retarder dans la restauration du colombage en question.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 15 Décembre 2022
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Météo
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Dans ma chambrette ce matin :

15 décembre 2022.


Certes, on n'est pas encore en Ukraine, sous les bombardements. Mais 11°4 C, ce n'est quand même pas très chaud.

P.S. (à 9 heures) : Carole me fait remarquer que les radiateurs sont froids. Je suppose que, par mégarde, Igor a coupé hier le circuit du fuel. Régis FOUILLEUL reviendra vérifier l'installation ce soir.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 15 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
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Joli cercueil

Une amie est morte. Un de ses fils m’en informe. Je ne le connais pas. Il a trouvé mon nom dans son répertoire. Cimetière du Montparnasse, mercredi 10h15, si vous voulez venir…


Je ne connais personne, en fait, ni famille ni amis. La défunte n’était pas une intime. A l’heure dite, à l’entrée, un petit groupe d’une dizaine de personnes, qui grossira jusqu’à vingt. Je me présente. Je serre des mains. La sœur. Le fils. Des proches.

Départ vers la trentième division. Bavardage de circonstances avec les compagnons de marche. Cercueil blanc, un bouquet de roses blanches. Prises de parole. Ni prêtre ni rabbin ni prière. Accompagnement musical : Anne Sylvestre (Les gens qui doutent), Brel (J’arrive), Dutronc (L’hôtesse de l’air), Souchon (Quand je serai KO)… Au moment précis où la bière est soulevée pour descendre dans le caveau, Brassens : « m’as-tu vu dans mon joli cercueil ? » (Les funérailles d’antan). Timing parfait.

Bravo, Nadine.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 15 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul FOURCADE
Envoyé : jeudi 15 décembre 2022 09:36
À : (...)
Cc : (...)
Objet : Agence (...) de Domfront
 
Monsieur,

J'ai le regret de vous confirmer que (...), en charge de votre agence de Domfront, n'a pas le niveau. Elle ne consulte sa boîte mail qu'à l'occasion et y écrit des âneries. Je vous avais signalé qu'elle est à l'évidence de qualité professionnelle très inférieure à son prédécesseur, (...), mais vous m'aviez demandé de lui laisser une seconde chance. C'est fait et c'est tout vu !

Le niveau de votre collègue (...) pose également problème ; après m'avoir fait considérablement attendre son oracle, il s'est avéré parfaitement incapable de faire acheter en bourse des emprunts d'Etat cotés et tout juste bon à faire de la retape pour des produits-maison sans valeur ajoutée à mes yeux, en tout cas étrangers à ma demande explicite.

Avec de tels collaborateurs au (...), seul l'héritage informatique remarquable de M. LUCAS me semble y présenter encore de l'intérêt, bien que ses successeurs se montrent incapables de maintenir le service sans le compliquer exagérément par de prétendues mesures de sécurité.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Décembre 2022
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Rencontré hier David NEW, le nouveau "Conseiller Numérique France Services" de Domfront-en-Poiraie. Il relaye l'excellente Louison ROUSSEL.

Ces jeunes gens m'épatent par leur patience et leur compétence. Ils aident un vieux bica comme moi à ne pas se sentir paumé face aux "Mr Noreply" qui nous pourrissent l'existence. Et me mettent au parfum des derniers avatars de ma bécane, dus à ses mises à jour incessantes et intempestives.

Un grand merci à eux ! Et à ceux qui ont eu la sagesse et le bon goût de les recruter !
Portail vidéo de l'Assemblée Nationale
rédigé le Samedi 17 Décembre 2022
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Souveraineté et indépendance énergétique de la France : M. Laurent Michel, ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ; M. Henri Proglio, Président d’honneur d’EDF

N.D.L.R. : L'audition d'Henri PROGLIO commence au bout de 3 h 14 mn de cette vidéo.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 17 Décembre 2022
Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
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Agissant comme co-gérant de la "S.C.I. 4 de la cave de la Chaslerie", j'avais convoqué dans les formes et pour aujourd'hui une assemblée générale de ses porteurs de parts :


A l'heure dite, les trois autres porteurs de parts étaient absents, deux d'entre eux s'étant excusés.

Or je ne détiens que 0,5 % du capital de cette S.C.I. et aucun pouvoir ne m'a été adressé.

Les statuts de la S.C.I. prévoient que l'A.G. devra être reconvoquée, les décisions y étant alors prises à la majorité des votes émis, quelle que soit la proportion du capital représentée.
8 boulangeries françaises sur 10 pourraient disparaître en 2023

ARTICLE. Insuffisamment protégées contre l’explosion des prix de l’énergie, les boulangeries françaises sont menacées. Ce ne sont pas les aides gouvernementales actuelles qui sauveront le secteur, qui pourrait voir sa facture multipliée par quatre.

Devant les hôpitaux, les files d’attente s’allongent. Les Ehpad sont en crise. Dans les tribunaux, faute de moyens suffisants, les procédures judiciaires s’étalent sur plusieurs années. La France manque de policiers, de médecins et d’énergie. La 7e puissance mondiale fait grise mine. À ce contexte angoissant vient s’ajouter la crise inflationniste et énergétique qui frappe implacablement les industries ainsi que les commerces de proximité. La France est internationalement connue pour son pain, ses boulangeries qui, loin d’être un folklore moqué, représentent tout un art de vivre à la française qui désormais en péril. À partir de janvier, ce ne sont rien de plus que 80 % des boulangeries françaises qui pourraient succomber à l’année 2023.

Les boulangeries sont « souvent les derniers commerces de proximité, et jouent un rôle bien supérieur : elles sont l’âme d’un village et permettent ce lien social primordial », rappelle le 2 décembre dans un communiqué publié l’Association des maires ruraux de France (AMRF) et l’AMR du Gard. L’association exige du gouvernement un élargissement de l’actuel bouclier tarifaire aux boulangeries. Le cadre réglementaire leur est aujourd’hui défavorable.

Pour être éligibles à ce bouclier qui limite la hausse du prix de l’énergie à +15 %, les micro-entreprises ou TPE peuvent souscrire un contrat en tarif réglementé en électricité, à condition que les puissances souscrites soient inférieures ou égales à 36 kVA (kilovoltampère). Avec leurs fours à pain et leurs chambres froides, la plupart des boulangeries dépassent ce seuil. Selon le regroupement Grain de Blé, 80 % des artisans boulangers français ne bénéficieraient pas du bouclier tarifaire à l’heure actuelle. 8 boulangers sur 10 des 33 000 artisans du secteur sont donc menacés de fermeture, et ce, à partir de janvier 2023, quand les tarifs seront renégociés.

Bruno le Maire propose une aide insuffisante

Même si la Confédération nationale de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie française tente l’apaisement, évoquant dans un communiqué du 13 décembre une peur « légitime » bien qu’« irrationnelle » car faisant fi des futures nouvelles aides de l’État, les témoignages angoissés s’accumulent. Chez France TV, un boulanger de Fix-Saint-Geneys (Haute-Loire) évoque une augmentation du prix de l’électricité de « 17 000 à 60 000 ou 70 000 euros par an ». Jérémy Ferrer, boulanger de Meaux, interrogé par Euractiv, verra sa facture d’électricité multipliée par 4 ou 5.

Alerté, Bruno le Maire tente de rassurer les professionnels. Mardi 13 décembre à l’Assemblée, il a affirmé, que « nous ne laisserons tomber aucun boulanger en France ! » Puis il a précisé, « l’an prochain, nous allons mettre en place un amortisseur d’électricité pour toutes les PME », soit, « une réduction de leur facture en moyenne de 20 % ». Conscient tout de même que 20 % ne seraient être suffisants au vu des montants remontés par les professionnels en détresse, il a tout de même nuancé : « Si nous voyons que pour un certain nombre de professions, et je pense en particulier aux boulangers, l’ensemble de ces mesures transversales ne sont pas suffisantes, nous sommes prêts (…) à étudier des mesures complémentaires  ».

Mais il faudra alors être rapide. Rapidité qui ne semble pas être la spécialité du ministre de l’Économie. Après tout, ne disait-il pas dès septembre 2021 que le « marché unique européen de l’électricité ne marche pas » et qu’il « est aberrant » ? Plus d’un an plus tard, non seulement rien n’a changé, mais en plus l’Europe se dirige vers une réforme sans réelle efficacité. Au plus grand plaisir de l’Allemagne qui voit d’un très mauvais œil un plafonnement du prix du gaz qui profiterait à ses voisins européens. Et les Français, boulangers ou non, observent, impuissants.

N.D.L.R. : Il est vrai que la politique énergétique poursuivie par ce gouvernement est tellement brillante...