(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 14 août 2022 20:39
À : DUCLOS Laura <laura.duclos@mma.fr>
Cc : DESBISSONS Xavier <xavier.desbissons@mma.fr>
Objet : Feu de broussailles chez un voisin - Responsabilité civile du fait de mon tracteur

Madame,

Le pot d'échappement d'un tracteur m'appartenant (le "Ford") et roulant sur un chemin communal, a projeté des étincelles jeudi dernier sur les terres d'un voisin (à 700 mètres du manoir et une centaine de mètres de ses terres), alors que le vent soufflait vers l'Ouest (à l'inverse des vents dominants), entraînant ainsi un incendie sur son fonds.

Les pompiers de Domfront, immédiatement alertés, ont éteint l'incendie très rapidement. Néanmoins, un hectare d'herbes desséchées a brûlé et quelques troncs d'arbres ou d'arbustes ont été léchés par les flammes. Ceci a causé quelques dégâts au moins superficiels sur quelques troncs d'arbres, principalement de résineux plantés par le voisin sur le talus en limite du chemin communal.

Ce tracteur est assuré par vos soins.

Mon voisin (dont l'épouse, que j'ai jointe vendredi matin et qui était déjà au courant, ne s'en émouvait nullement) a dû se raviser car il vient de m'appeler ce dimanche soir pour me demander de faire jouer ma "responsabilité civile".
Son nom est Claude FAVERIS, l'adresse du fonds touché est :
La Guerche
La Haute Chapelle
61700 - Domfront-en-Poiraie

Qu'en pensez-vous ? De quelle somme parle-t-on ?

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (du 16 août 2022 à 18 heures) : Mon assureur accepte de rembourser les dégâts au titre de la responsabilité civile du fait du tracteur. J'en ai informé mon voisin et lui ai indiqué les démarches à accomplir en liaison avec son propre assureur.

Au sol du passage vers l'arrière-cour, je remarque de minuscules crottes :

Serait-ce encore la signature de chauves-souris ?

Je lève la tête et constate que le terrain serait propice :

J'appelle Igor pour lui demander de reboucher ce bazar.

Beaucoup plus perspicace que moi et doté de bien meilleurs yeux, il remarque, dans une anfractuosité du linteau, quelque chose qu'il photographie avec son téléphone (dont, contrairement à moi, il sait faire fonctionner le flash) :

Imaginons la tête de Carole lorsqu'elle découvrira sous quoi je l'oblige, en l'état du chantier, à passer pour accéder à l'arrière-cuisine ou à l'arrière-cour...

Resterait à savoir comment cet animal a réussi à se jucher à cette hauteur.

En vérité, tout fout l'camp et on n'est même plus tranquilles chez soi !

P.S. (du 17 août 2022) : Ce matin, le monstre n'est plus visible. A-t-il quitté son repaire ou bien s'y est-il enfoncé plus profondément ? Mystère !

Il y a peut-être, dans un mur ou ailleurs, un tel monstre tapi dans l'ombre et prêt à se jeter sur une proie...

Régis FOUILLEUL me rappelle que le tuyau bleu qui passe au plafond de la cuisine et derrière une trappe murale de mon dressing sert à alimenter en eau le cabinet de toilettes qui se trouve sous l'escalier du logis.

Je voulais le supprimer, le moment n'est donc pas encore venu.

Florence !!

N.D.L.R. : Nous connaissons tous ces lieux (et ces glaces) et ne saurions nous en lasser. Le museau du sanglier brille encore plus fort que lors de notre passage, il y a onze ans déjà (autant dire une éternité...).

Si, via "Google", on recherche Arnaud PAQUIN, on trouve son site internet que je découvre et la possibilité de communiquer sa propre appréciation.

Je viens de laisser le commentaire suivant : Travailler avec Arnaud PAQUIN est un grand plaisir, il intègre sans morgue toutes les informations qu'on lui apporte et en livre une interprétation pertinente, parfois inédite, permettant d'avancer utilement dans la restauration menée en commun dans l'intérêt du monument et du projet. D'expérience, ces qualités sont très rares (trop, oserai-je même dire, mais ceci est sans doute une autre histoire).

Portes
Ussel (Corrèze - 19)
Maison ducale des Ventadour, demeure Renaissance construite fin XVIe.
Les Ventadour étaient une famille importante du Limousin, depuis le Moyen Age.
"La vicomté de Ventadour s'est formée seulement vers 1040, par un partage de la vicomté de Comborn, au profit d'Ebles Ier, fils d'Archambaud II (ou III) de Comborn. La nouvelle vicomté de Ventadour correspondait à la moitié orientale de la vicomté de Comborn.
Bernard II (1329-1389) fut créé 1er comte de Ventadour en 1350.
Ventadour fut érigé en duché-pairie en 1589 au profit de Gilbert III de Lévis (1547-1591), gouverneur du Limousin." (Wikipédia)

N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.

Guguss, toujours aussi rétif quand il s'agit de prendre un bain :

Ce n'était pas du luxe, il a d'ailleurs changé de couleur. On oublie vite qu'il est roux.

Me voici atteint de phobie administrative aiguë au moment où je devrais préparer des demandes de subventions.

Impossible de me replonger dans tous ces dossiers qui encombrent ma chambrette, j'y ai déjà passé tant de temps depuis si longtemps et sans jamais, sauf exceptions déjà anciennes, obtenir rien de mieux que de bonnes paroles.

Franchement, n'ai-je pas passé l'âge de peigner ainsi la girafe ? Au demeurant, l'ai-je jamais eu ? Et, surtout, oui surtout, qui serait disposé à me relayer enfin ?

En dépit de ma procrastination maladive, je suis en train d'arriver à surmonter ma "phobie administrative aiguë" naissante (?). En d'autres termes, j'ai commencé à rédiger le prochain pensum que je destine au conservateur régional du patrimoine.

N.D.L.R. : Merci pour ce rappel.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 21 août 2022 21:46
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ;
Aliaume Licari-Herdier <aherdier.apaquinarchitecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C.F.
Objet : Chaslerie - "Problématique du pavement-cailloutis de la cour"

Chers Messieurs,

Pour info : https://www.chaslerie.fr/blog/message/49274

Le pavement n'a jamais couvert qu'un sous-ensemble de la cour. Rien en particulier du côté de l'aile en retour disparue au début du XVIIIème siècle. Rien non plus le long de l'aile Ouest, tour Louis XIII incluse. Et l'on voit qu'en plaçant le bassin central ou en amenant l'eau au logis, les agriculteurs du XIXème siècle avaient détérioré les vestiges de ce pavement. Ailleurs, vulgaire cailloutis.

Je dispose par ailleurs :
- du relevé que j'avais pris de ces pierres diverses à la suite de la réunion d'il y a trente mois au cours de laquelle M. ROCHAS, flanqué d'une collègue du service régional d'archéologie, avait bloqué le chantier
- et de photos anciennes confirmant que tout le périmètre de la cour était consacré, depuis au moins 40 ans, à des plates-bandes diverses.

Donc qu'on ne nous dise plus que j'ai pu porter atteinte à ces caillasses d'un intérêt relatif et dont, au demeurant, on ignorait tout de l'existence en 1995, c'est-à-dire au moment où la cour et son bassin central ont été classés.

(...)

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Voici l'état présent (à 4 heures du matin) de ma rédaction du pensum que je destine au conservateur régional du patrimoine (je le mets en ligne pour m'encourager à avancer dans sa rédaction) :

Bien entendu, toute cette matière est compliquée et laborieuse à expliquer.

Je trouve que ce premier jet pèche en tout état de cause sous deux angles :
- mon style n'aidant certes pas, c'est, en l'état de ma rédaction, un redoutable étouffe-chrétien. Or je sais que "plus c'est long, moins c'est lu". Peut-être serait-il raisonnable que j'articule les choses différemment, par exemple en résumant ce laïus, quitte à renvoyer en annexe un maximum d'informations ;
- il serait utile, justifié et opportun que j'associe le bureau de "La SVAADE" à cette rédaction. Après tout, ils se trouvent bel et bien à mes côtés pour essayer de faire bouger le mammouth "dans l'intérêt du monument" (vaste programme, comme aurait dit le Général).

Hélas j'ai déjà récupéré la moitié du poids perdu lors du dernier incident de santé, il y a moins de trois semaines.

La bête est trop solide, je ne dois pas être le seul à le penser.
Touchez mon museau, Monseigneur !

La rédaction du pensum destiné au conservateur régional des monuments historiques n'est pas achevée.

Il va pourtant falloir que, sans attendre davantage, je me replonge dans la réglementation édictée par le conseil régional de Normandie et, surtout, que je me décide à explorer le site, très compliqué à première vue, par lequel il convient désormais de leur présenter les demandes de subvention.

Il faut que j'y arrive avant après-demain à 10 heures car mon "officier traitant" à la Région et moi sommes convenus de longue date d'un rendez-vous téléphonique à ce moment-là afin que je puisse lui demander tous éclaircissements qui me sembleraient utiles sur cette procédure.

P.S. (à 10 heures) : Je m'aperçois que ce fameux site est en maintenance...

Ce n'est pas trop grave puisque, par courriel du 17 janvier dernier, j'avais été averti des quelques menus détails et autres justificatifs qu'on attendrait de "La SVAADE" et de moi :

(Début de citation)

De : PERREAU Marie
Envoyé : lundi 17 janvier 2022
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>

Objet : RE: Politique régionale du patrimoine - Application au manoir de la Chaslerie (Orne) - Intervention de l'association "La SVAADE"

Bonjour Monsieur,

La Région Normandie s’est dotée d’un nouvel outil de dépôt et de suivi des demandes de subventions dénommé « espace des aides » accessible depuis https://monespace-aides.normandie.fr et que vous pouvez également retrouver sur le site de la Région lorsque vous consultez la rubrique « aides et appels à projet » où vous pouvez également consulter le guide des aides régionales.

S’agissant pour votre structure, d’une demande au titre du dispositif « préservation et restauration des édifices culturels protégés au titre des Monuments Historiques », vous pouvez accéder directement sur la page qui vous concerne en tapant sur votre navigateur : https://monespace-aides.normandie.fr/aides/crno/connecte/F_NTEL025CULT/depot/simple : Soutien des actions patrimoniales normandes et sélectionner la nature du projet

 soit aide aux diagnostics sanitaires,
 soit aide à la restauration du patrimoine,
 soit aide à l’innovation numérique

Pour préparer votre saisie, je vous conseille préalablement de réunir dans un dossier ‘numérique’ les éléments qui vous seront indispensables lors du dépôt de votre demande :

1. Pour la partie ADMINISTRATIVE :
- N° SIRET
- L’avis de situation au répertoire SIRENE
- Date inscription RNA
- Date modification RNA
- RIB (portant la même adresse que l’avis SIRENE et les statuts)
- Les derniers statuts à jour
- Le récépissé de dépôt en préfecture
- Le PV de l’AG actant le projet et autorisant la sollicitation d’aides publiques
- La délégation de signature du « déposant » autorisé
- L’attestation de régularité fiscale et sociale,
- Régime de TVA (récupération totale ou partielle=HT ou pas=TTC)
- Si amortissement quelle durée ou pas d’amortissement du bien subventionné

Ces éléments ne sont à fournir qu’au premier dépôt puis si changement uniquement.

2. Pour la partie PROJET :
- Le formulaire de demande d’aide, dûment complété, daté et signé,
- Un plan de financement faisant apparaître l’ensemble des partenaires financiers et, le cas échéant, les pièces justificatives des autres financeurs (Etat, Département…)
- Une attestation indiquant si le propriétaire récupère ou non la TVA,
- Un calendrier de réalisation des travaux assorti, d’un planning prévisionnel de sollicitation des versements de la subvention,
- La délibération du maître d’ouvrage ou mandataire,
- Des devis descriptifs et estimatifs des travaux et aménagements envisagés,
- Quelques documents graphiques tels que par exemple, photos de l’édifice, plan masse du projet de restauration, plan de situation géographique,

En cas de difficulté technique, vous pouvez contacter la hotline de 9h à 18h au 09.70.820.270 ou m’appeler pour toute question. Quand votre dépôt sera effectué, je vous remercie de bien vouloir m’en informer.

Bien Cordialement

Marie Perreau

Chargée de projets pour l’Eure et l’Orne
Service Patrimoine et Inventaire
Direction de la Culture et du Patrimoine
Région Normandie (site de Caen)
02 14 47 63 05

(Fin de citation)

On comprendra que moi qui suis en pleine phase de procrastination et autre crise de "phobie administrative" aiguë...

... je me sente plutôt verni !

Le livre qui n’est pas écrit

— Pourquoi n’écris-tu pas un livre ?
Une amie me pose la question. J’hésite un instant sur la réponse.
— Tu n’en as pas envie ?
— Si, bien sûr, parfois, lui dis-je, mais pour dire quoi, et à qui ?

Et je m’entends ajouter cette remarque que je n’avais jamais formulée à voix haute :
— Tu sais, quand je regarde ma bibliothèque, je la vois comme un grand babil. Chaque livre appelle : « lis-moi, ou relis-moi, écoute ce que j’ai à dire ». Ça caquète, ça gazouille, ça bavarde, c’est toute une volière qui piaille muettement. Qu’ajouterais-je à tout cela qu’un peu de bruit ?

Puis je lui ai raconté Rumi et l’oiseau, Omar Khayyam et son caravansérail. « Je suis venu, rien ne manquait au monde. Je partirai, rien ne lui manquera. » Et j’ai pensé qu’il en irait de même avec ma bibliothèque et le livre que je n’aurai pas écrit.

Billet : De nouveau la question de la Crimée
Posted on 24 août 2022 par Libres Feuillets

La Crimée (l’antique Tauride) dont l’atmosphère est proche du climat méditerranéen avec ses vignobles, ses vergers, ses vestiges archéologiques et ses lieux de villégiature, a fait longtemps partie du monde grec devenu romain et byzantin. C’est dans la station balnéaire de Yalta située dans cette presque île que le monde a été divisé en 1945 entre la Russie de Staline et les Occidentaux Roosevelt et Churchill. La Crimée, devenue russe à l’issue de la guerre russo-turque de 1787-1792, rattachée à l’Ukraine alors soviétique en 1954 par un décret de Nikita Krouchtchev, est redevenue un enjeu brûlant à la suite de la dislocation de l’Union soviétique. La Russie a fini par s’emparer à nouveau en 2014 de ce territoire où est stationnée sa flotte de la mer Noire et qui a été jusqu’ici une destination touristique importante pour ses ressortissants. L’Ukraine partiellement envahie par l’armée russe à partir de 2022 a réaffirmé sa volonté non seulement de refaire fonctionner son activité agricole exportatrice (vers quels pays, ce n’est pas encore très clair), mais aussi de récupérer ses territoires qu’elle ne considère pas comme perdus, y compris la Crimée au sud ainsi que le Dombass à l’est, mais ni l’un ni l’autre des deux pays n’est manifestement disposé à céder dans l’état actuel du conflit, qui risque donc d’être long si les Etats-Unis d’Amérique continuent à soutenir par les armes l’Ukraine comme ils le font pour l’instant en essayant de ne pas apparaître comme cobelligérants.


Grâce aux arrangements d’un premier armistice
Un vraquier a livré des tonnes de maïs
Des côtes de l’Ukraine à celles du Liban
Sans retard ont suivi comme un arrière-ban
Arborant des drapeaux de paradis fiscal
des cargos fatigués transportant dans leurs cales
Sous pavillon maltais voire panaméen
Du vrac dont on sait mal à qui il appartient
Juste avant le départ de cette étrange flotte
Un magnat ukrainien dont les bateaux pilotes
Pouvaient réenclencher l’export céréalier
Ciblé avec sa femme en un coup sans pitié
Est mort dans l’explosion lancée par un missile
Qui les a poursuivis jusqu’en leur domicile

Quelques années plus tôt ce magnat à ses frais
Avait constitué – dans son propre intérêt ? –
Une petite armée faite de légionnaires
De soldats stipendiés voire de mercenaires
Pendant que revivait le commerce des grains
Soutenu par l’ONU et par les riverains
Des eaux du Pont-Euxin – y compris vers le sud
La Turquie ambiguë changeant son attitude
Entre belligérants en fonction du moment
Selon les dissensions et les rapprochements –
La guerre Kiev-Moscou s’est réenvenimée
En prenant comme champ désormais la Crimée
D’où le touriste russe a préféré s’enfuir
Pour éviter les tirs destinés à détruire
Venant dont ne sait où ponctués d’explosions
Pulvérisant de loin les stocks de munitions
Ou les faisant sauter dans quelque sabotage
– Si cette information n’est pas de l’enfumage –

#CeJourLa Durant la nuit du 24 août 1572 commençait le terrible massacre de la Saint-Barthélémy.
François de Montmorency (fils aîné d’Anne de Montmorency), alors gouverneur de Paris et d'île de France, quitta Paris sous le mécontentement populaire quelques jours seulement avant ce jour noir.
Sa demi-armure d’apparat (appartenant au Musée des Beaux-Arts de Draguignan de la Ville de Draguignan) est actuellement exposée au sein de la galerie de Psyché du château d’Écouen :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.

La matinée sera essentiellement consacrée à l'étude de la procédure de dépôt des demandes d'aide à la région Normandie.

Je viens d'accéder utilement à leur site internet qui fournit beaucoup d'informations. Je suis donc prêt à dialoguer avec mon "officier traitant".

P.S. (à 10 heures 30) : Excellent contact téléphonique à la Région avec Vincent AUBIN et Marie PERREAU.

Maintenant, il faut que j'arrive, si possible avant le 2 septembre prochain, à entrer dans leur site toute la doc qui m'est demandée. A première vue, je pense en être capable.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 25 août 2022 15:43
À : patrimoine@orne.fr
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND
Objet : Manoir de la Chaslerie à Domfront-en-Poiraie - Programme de restauration - Aides publiques

A l'attention de Mme Florence CAILLET-BARANIAK

Madame,

Je me permets de vous contacter sur les conseils de Mme Servanne DESMOULINS-HEMERY à qui je comprends que vous venez de succéder à la tête du service "Patrimoine" du conseil départemental de l'Orne.

Je suis en effet le propriétaire d'un manoir ornais que je restaure depuis 31 ans, désormais en liaison active avec une association, "La SVAADE" (statuts et dernier PV d'AG joints) qui y organise des animations culturelles de qualité, le plus souvent des concerts de musique classique.
Pour aider au financement des prochains travaux, nous sommes en train de préparer des demandes de subventions. Le sujet est compliqué, comme l'expose la note au conservateur régional des monuments historiques ci-jointe. Il est prévu des aides de l'Etat et, l'association "La SVAADE" et moi l'espérons, du conseil régional et du conseil départemental.
Pour ce qui concerne le conseil régional, un dossier doit être déposé dans les tout prochains jours en vue d'une séance imminente de leur commission permanente.

Serait-il possible que nous nous rencontrions afin que nous vous exposions la problématique de cette restauration et recueillions vos avis pour que le conseil départemental de l'Orne poursuive son soutien très apprécié ?
Si vous le préférez, cette rencontre pourrait avoir lieu au manoir.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes respectueux hommages,

Pierre-Paul FOURCADE
06 12 06 01 34

(Fin de citation)

Aussitôt dit, aussitôt fait :

Igor m'indique tomber sur de la chaux sur le parement intérieur au-dessous du futur plan de travail alors qu'ailleurs, le mur avait été monté à la terre (comme partout à la Chaslerie).

Nous ne comprenons pas la raison de cette exception ni qui a pu en être l'auteur. Manifestement pas mon vendeur ni surtout son père, qui étaient hélas des maniaques du ciment...

P.S. (à 17 heures 30) : Il était évident que Guguss-chien-de-chantier allait vouloir fourrer sa truffe dans des choses aussi passionnantes :