Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 27 Avril 2022
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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L'"extrême-centre" n'aura pas tardé à trouver son emblème :


Grâce à Foutriquet II, intronisé par la grâce de la presse-aux-mains-des-ploutocrates, le transhumanisme est "en marche" !
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 27 Avril 2022
Désultoirement vôtre ! - Economie - Références culturelles
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Twitter et les trous du cul

Elon Musk rachète Twitter. Pour ma part, ça m’est bien égal. Je ne me suis jamais inscrit sur Twitter. Je ne vois pas l’interêt d’exprimer son avis et ses réactions à tout bout de champ, ni à fortiori celui de suivre à longueur de journée ceux de Madame Unetelle ou de Monsieur Tartempion.

Je ne suis d’ailleurs pas plus actif sur Instagram ou Tik Tok. En matière de réseaux sociaux, on ne me trouvera que sur Facebook (et je me demande de plus en plus ce que j’y fais). Peut-être est-ce grâce à cette sobriété que je suis moins sur les nerfs que beaucoup de mes contemporains.

Selon Jaron Lanier en effet, un Américain qui observe de façon assez visionnaire les nouvelles technologies, la meilleure manière pour un réseau de retenir quelqu’un sur sa plateforme consiste à lui fournir de quoi se mettre en colère. On va donc créer des fils de discussion où chacun pourra à loisir s’engueuler avec le monde entier. « Vous ne pouvez pas, dit Lanier, lutter face à l’algorithme de Twitter qui est construit pour exciter vos émotions négatives et vous transformer en trou du cul. C’est le meilleur moyen de vous rendre dépendant. »

On évalue à 440 millions environ le nombre d’utilisateurs de Twitter dans le monde. Sachant qu’Elon Musk vient de mettre 44 milliards de dollars sur la table pour le rachat, ça nous met le trou du cul à 100 dollars en moyenne. Personnellement, je trouve que c’est cher.


N.D.L.R. : L'ami Jean-Pierre, brillant comme toujours.
L'artisan avec qui je dialoguais à propos des pilastres que j'aurais aimé voir couronner la grande allée m'a transmis hier soir son devis révisé par rapport à celui datant d'il y a 14 semaines. Alors que l'on peinerait à trouver plus de 20 % de matériaux supplémentaires, la hausse est de 57 %.

Dans ces conditions, et sauf à ce qu'il reprenne contact avec le sol, on ne sera pas surpris que je remise ce projet aux oubliettes (dont la Chaslerie est au demeurant dépourvue). Après tout, je caressais l'idée d'un tel fleuron pour fêter triomphalement le relais par mon aîné...

S'agissant des travaux, il semble que je doive désormais me concentrer sur des projets moins latéraux.
La "page Facebook" de "Les Resjouissances Baroques", qui interviendra dans une semaine au manoir favori, montre l'activité de ce groupe instrumental dont mon camarade de promotion à l'X et néanmoins ami Jean LOUCHET est le claveciniste :


Pour retenir une place à ce concert (le 7 mai 2022 à 18 heures), il faut soit écrire à bassenormandie@pse.ong, soit prendre contact avec l'office de tourisme de Domfront.
Ce message est consacré aux plans cadastraux que j'ai retrouvés.

1 - Les deux plans les plus anciens ont été copiés par Nicolas GAUTIER, alors A.B.F. de l'Orne. Les originaux sont conservés aux Archives de l'Orne.

Le plus ancien est concomitant de la vente de la Chaslerie comme Bien National :

Le Pournouët (parcelle entre les douves) avait alors été divisé en deux lots. On remarque sur ce plan qu'au Nord de l'allée principale (donc près du manoir), il y a deux petites parcelles, sans doute résidus d'anciennes constructions ; la douve Sud se prolonge à l'Ouest de ladite allée ; le canal entre le bief amont et la douve Sud est en eaux, de même qu'une sortie Nord-Est de la douve Est vers le Baudouët (ruisseau qu'on appelle aussi Choiseul).

Le deuxième plus ancien est consécutif à la création d'une dérivation de l'ancienne voie reliant Domfront et Lonlay-l'Abbaye :

Le tracé de la petite allée (actuellement vers la D 22) avait alors pu être simplifié ; on note également le tarissement de la partie Ouest de la douve Sud, ainsi que de la sortie directe de la douve Est vers le Beaudouët et la modification du tracé du canal amont d'alimentation des douves en eau. Les autres points les plus notables sont que le fournil du manoir fait son apparition dans l'arrière-cour et un bâtiment qu'on sait avoir été à usage de forge dans l'avant-cour.

2 - Le troisième document par ordre d'ancienneté décroissante est le plan cadastral en vigueur en 1991, quand Carole et moi avons acheté la Chaslerie :

Il positionne diverses dépendances en colombages, que je n'ai jamais vues (comme, sur la parcelle 19, une grange qui se trouvait devant la ferme ou une autre à l'angle Sud de cette parcelle) ou que je n'ai pu conserver, tant elles étaient au bout du rouleau comme le bûcher qui se trouvait dans l'arrière-cour (parcelle 15), ou la grange de la parcelle 17, ou encore le poulailler de la parcelle 19. Quant au fournil de la cave, au Nord-Ouest de la parcelle 12, il était rendu invisible par des ronces, de sorte qu'il a fait les frais des terrassements de l'été 1991.

3 - Le document suivant m'avait été remis par l'agent immobilier en charge de la vente de la Chaslerie en 1991. Comme je ne suis pas équipé pour en mettre en ligne une meilleure version, on comprendra que les quatre morceaux ci-après sont relatifs, respectivement, au quart Nord-Ouest de la propriété, au quart Nord-Est, au quart Sud-Ouest et au quart Sud-Est :

On voit sur cette carte, dont j'avais colorié en vert les parcelles vendues, que celles-ci faisaient bloc et qu'il n'y avait alors que 2,4 ha de bois (de bois et de taillis pour être plus précis).

4 - Avec la brutalité imbécile qui caractérise ces actes administratifs, le remembrement en cours en 1991 a effacé la quasi-totalité de ces limites de parcelles qui résultaient de siècles d'histoire. Voici la partie centrale du plan d'après remembrement, tel qu'il était envisagé de le décider au moment de l'achat de 1991 :

On voit sur ce plan, par comparaison avec le précédent, que diverses dépendances avaient disparu, avant que je ne m'attaque à mon tour à un appentis de la cave à ancien usage de poulailler et à la grange à l'Ouest du bâtiment Ouest.

Retenons également qu'au terme dudit remembrement, la limite de la nouvelle parcelle ZT 5 (celle portant le manoir), là où elle est la plus proche de la Cave et de la charretterie (alors réduite à un moignon), allait être repoussée quelque peu vers le Sud, d'une façon favorable aux habitants du manoir.

Il n'en demeure pas moins qu'à mes yeux l'effacement de toutes les parcelles anciennes était un beau gâchis de sorte que, au fil des années suivantes, j'en ai fait redessiner de nouvelles pour coller à mes usages ou projets.

5 - Le plan suivant, tamponné par la SAFER, indique les trois parcelles, vers le bourg de La Haute Chapelle, que j'ai acquises les 26 et 27 février 2007 :

Depuis cette époque, la parcelle située entre les deux rouges de droite est entrée dans mon patrimoine. Il n'en est pas de même pour celles comprises entre les deux rouges de gauche ; toutefois, en raison de l'existence d'un P.S.G. ("plan simple de gestion") couvrant les plantations de la Chaslerie, le propriétaire de cette dernière bénéficierait d'un droit de préemption au cas où les parcelles ainsi prises en sandwich seraient mises en vente. De ce fait, les terres de la Chaslerie seraient continues entre le manoir et le croisement de routes voisin de la parcelle rouge de droite ci-dessus.

6 - En 2008, j'ai fait modifier les limites des deux parcelles portant, l'une, la Cave et l'autre, la Ferme. Selon mon projet de l'époque, je les destinais respectivement à mon aîné et à mon cadet. J'ai alors entendu donner à l'allée secondaire (descendant de la D22) une affectation partagée avec le propriétaire du manoir :

Le plan ci-dessus, bien que postérieur au P.-V. du remembrement, comporte une erreur puisqu'il ne répercute pas l'extension vers le Sud de la parcelle portant la Cave (nouveau signe de la dégradation du travail de l'administration de l'enregistrement qui fut longtemps, notamment depuis COLBERT, un fleuron du ministère des finances...

... mais qui semble tombée bien bas, ainsi que je m'en rends compte à partir de trop nombreux indices).

Il n'est pas besoin que je remue le couteau dans ma plaie en rappelant que jamais mes fils ne se sont inscrits résolument, du moins pour ce qui concerne la Chaslerie - pour le reste, ce n'est pas ici le lieu d'en débattre -, dans les voies que je leur recommandais de suivre. S'agissant de la Cave, l'aîné a certes donné un temps l'impression de vouloir bouger mais, au moins à ce sujet et de mon point de vue, il n'en est jamais rien sorti de tangible.

7 - A partir de 2012, dans un nouvel essai pour intéresser mon aîné à l'hypothèse d'un relais de sa part, j'ai fait délimiter une parcelle portant les écuries et le colombier :

La tentative a également fait long feu, bien qu'au passage et par exception, cet encore jeune homme ait participé au financement d'une partie des travaux de restauration de charpente et de couverture correspondants.

8 - En 2014, année du mariage de mon aîné, circonstance qui a introduit un nouvel acteur dans le débat, j'ai eu l'opportunité d'acquérir les "Nouvelles Terres". A vrai dire, il était trop tard. Je venais en effet de restaurer la charretterie, ce qui, pour la suite, empêchait de redonner à l'allée principale la largeur que j'avais souhaitée au moment du remembrement. Mais le monde agricole est tellement dur à la détente quand il s'agit de négocier des acquisitions foncières que je n'ai pas voulu rater le coche, de sorte que l'occasion a fait le larron :

(C'est moi qui ai écrit A, B et C à trois angles du nouveau découpage.)

La restauration de l'allée, toujours envisagée à ce jour, se ferait donc en la centrant entre l'ancien talus à droite en montant et le nouveau talus, déplacé à ma demande de quelques mètres il y a quelques années.

Au passage, je note que les si brillants fonctionnaires de l'enregistrement ne s'étaient toujours pas avisés en 2014 de tirer, au Sud de la Cave, tous les enseignements du remembrement ne datant alors que d'une vingtaine d'années. Je suppose qu'en 2022, donc avec trente ans de retard sur l'événement, ils n'ont toujours pas davantage mis à jour leurs registres. Il faudra que j'aille pointer ce bazar un jour prochain, à Argentan désormais, d'après ce que j'ai compris.

9 - En 2017, il y eut une troisième tentative de ma part pour intéresser mon aîné au devenir de la Chaslerie. J'avais en effet fini par obtenir de lui l'indication qu'il entendait, en accord avec son épouse, donner la priorité à la restauration du logis sur celle de l'aile Ouest. Basta, ni une, ni deux, j'ai donc fait intervenir une nouvelle fois le géomètre (toujours à mes frais évidemment) :

Mais, dès la fin de cette année 2017 ou au tout début de 2018, mon aîné m'a une nouvelle fois fait comprendre que la Chaslerie et lui, ça faisait encore deux.

Indécrottable optimiste comme je tends parfois à l'être sur certains sujets, j'avais même imaginé qu'en successeur digne de ce nom, il puisse un jour s'intéresser à la restauration du mur d'escarpe des douves et à celle du bief amont. D'où des délimitations de parcelles nouvelles à ce propos.
Une fois encore, chante, fauvette !

Voilà ! C'est tout pour les plans cadastraux que j'ai retrouvés (pour être exhaustif, il faudrait aussi rappeler ceux figurant sur les actes notariaux déjà mis en ligne). Comme déjà indiqué, il faudra les compléter par une énumération des parcelles que ma famille détient actuellement.

Quant à moi, la rédaction de ce message-ci m'a rappelé qu'à trois reprises au moins, j'avais déjà, avant 2018, essayé de me faire relayer par mon aîné.

Donc si l'on compte :
- la quatrième, qui s'est traduite par ma note du 28 mars dernier à ma belle-fille et par la réponse que j'ai reçue dimanche dernier
- et la cinquième qui donnera lieu, très rapidement, à une dernière note à ce sujet à l'intention de mon aîné...
... on pourra considérer que j'aurai fait le maximum pour susciter un mouvement perceptible et favorable de sa part.

Et si, comme je ne puis hélas que le supposer à ce stade, cette cinquième tentative se révèle un nouveau flop, je n'aurais plus aucun remord à aboutir à ce que jamais mes petits-enfants n'aient la joie d'installer leurs propres meubles au manoir favori.

Enfin, au cas où, par extraordinaire, je serais encore présent sur cette Terre, j'entendrais que mes petits-enfants ne s'avisent jamais de me reprocher la vente envisagée car je les réorienterais immédiatement vers leurs parents que je considérerais, sans l'ombre d'un doute, comme les principaux responsables d'un tel gâchis patrimonial et humain !

P.S. (du 2 mai 2022 à 7 h 30) : Je m'aperçois que, du fait de mon achat des "Nouvelles Terres" en 2014, le mauvais travail de l'administration de l'enregistrement consécutivement au dernier remembrement n'a plus d'effet négatif pour le propriétaire de la Chaslerie.

Je n'en pense pas moins sur le délitement manifeste de cette administration dont l'incurie fait que l'on me réclame chaque année depuis 1999 des paiements pour taxes foncières dont je devrais avoir été exonéré en raison de la transformation de terres agricoles en bois alors plantés. Un minimum de coordination avec leurs collègues de la D.D.A. aurait dû suffire à ce que leurs registres soient à jour puisque la D.D.A., autre service de l'Etat, avait subventionné cette transformation. Bien que cela m'enquiquine au plus haut point, je devrais donc reprendre contact avec ces interlocuteurs obligés pour qu'ils tirent enfin toutes conséquences de l'état incontestable du dossier.
Il se tiendra cette après-midi une réunion de chantier au manoir dit favori.

Est-il besoin que j'indique qu'en l'état des débats autour du devenir de la Chaslerie et de mon relais espéré mais une nouvelle fois avorté, elle ne devrait pas susciter chez moi le même enthousiasme que les précédentes ?
Certes je ne suis pas juriste. Mais voici ma première formulation, espérée complète, de l'idée que j'ai eue le 28 avril dernier, consécutivement au constat de l'échec de ma quatrième proposition de relais par mon aîné :


Par ce texte, j'entends donner une ultime chance à mon aîné de pouvoir me succéder à la tête de la Chaslerie. Ceci en organisant une sorte de portage à incidences fortes sur les plans juridique et fiscal. Ce texte, que je considère comme un brouillon à ce stade, devra bien entendu commencer par être révisé par plus calé que moi en droit.
On dira ce qu'on voudra mais il n'y a pas de doute à mes yeux que Carole a un incroyable talent pour faire travailler mes employés à mes frais, comme en obtenant d'eux un nouveau dispositif potager dans l'arrière-cour (à la place de la serre dont elle ne faisait plus rien depuis longtemps) :

5 mai 2022.

5 mai 2022.

5 mai 2022.


Elle arrive même à faire bosser mon cousin Eric BAYLE, lui gratuitement bien sûr, puisqu'il s'est dévoué pour laver les vitres de diverses pièces du logis et de l'aile Ouest :

5 mai 2022.


Pauvre Eric, voici un autre homme qui ne résiste pas suffisamment à cette gens féminine qui nous exploite indument et nous ferait vite tourner en bourrique ! Pour le dédommager un tant soit peu et en guise de preuve de ma solidarité masculine, je lui ai donné, au moment de son départ, diverses victuailles pour se requinquer ainsi que deux maquettes 3-D du manoir favori à admirer...

5 mai 2022.

5 mai 2022.

... en espérant qu'il ne mette pas de nouveau plusieurs années avant de revenir.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 6 Mai 2022
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - O'Gustin - Anecdotes
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Mon copain Guguss-Gros-Cochon est resté prostré toute la journée d'hier dans sa banette, train arrière de nouveau bloqué.
Hier soir, ce Lazare-à-quatre-pattes était ressuscité !

Ce n'est quand même pas la "qualité FOURCADE", ce gars-là...

P.S. (du 6 mai 2022 à 7 h 30) : Ce matin, le Guguss gambade comme au premier jour.

Sacré loïde !
Jauge pleine, hier après-midi, pour le concert de "Les Resjouissances Baroques" en faveur de "Pour un sourire d'enfant" :

7 mai 2022.

7 mai 2022.

7 mai 2022.

7 mai 2022.

7 mai 2022.


Hélas, je n'arrive pas plus que ce matin à mettre en ligne les images des dernières vidéos :

Je crois que Jacques BROCHARD, qui a présenté les activités, les réalisations et les projets de "P.S.E.", était très satisfait de notre collaboration et j'en suis heureux.