Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
0
C'était l'objet de ma dernière mission à Bercy, au début de 2011. On m'avait dit, cet été, que mon travail servait désormais de doctrine à la direction du Trésor. La presse en ligne m'apprend ce matin que les décisions suivent ; j'y lis en effet que "le ministre de l'économie donne son feu vert au projet d'agence de financement".

Ce n'est donc pas parce que mes constats étaient erronés ou mes propositions stupides que je suis maintenu à l'écart ("en instance d'affectation" selon la terminologie en cours).

Il me semble que la démonstration est désormais complète.

CQFD

P.S. : Je viens d'adresser à M. Ramon FERNANDEZ, directeur général du Trésor, qui avait apprécié mon rapport et promis de me rappeler "dans l'après-midi" pour m'en confier la suite, le courriel suivant :

(début de citation)

Monsieur le directeur général,

La presse en ligne m'apprend ce matin que le ministre vient d'approuver la principale proposition que je vous avais présentée le 7 avril dernier, en vous remettant le rapport sur le financement des collectivités locales dont vous aviez bien voulu me charger à la fin de l'année dernière.

Permettez-moi de vous rappeler que je demeure à votre disposition pour vous aider, vous et vos services, à actualiser votre doctrine sur tel ou tel sujet qui en aurait besoin.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur général, l'expression de mon fidèle souvenir.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

P.S. : (du 1er septembre 2021 à 20 heures) : Ramon avait déjà des problèmes de téléphone, me semble-t-il désormais.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux
0
Une personne d'une qualité humaine exceptionnelle : le commandant Hélie DENOIX de SAINT MARC. J'ai eu la chance de dîner un jour avec lui, il y a une vingtaine d'années, un souvenir très marquant.

Lors de son procès après l'échec du "putsch d'Alger" en 1961, il avait déclaré au président du tribunal : "Monsieur le Président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c'est son métier. Mais on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer." Condamné alors à 10 ans de réclusion criminelle, il fut réhabilité en 1978 dans ses droits civils et militaires.

Donc, 17 ans pour lui...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
1
Mon pied-à-terre à Caen se trouvant dans le quartier du Conseil régional, je suis allé me promener, cet après-midi, dans le parc de l'abbaye aux dames. Je souhaitais en effet prendre un peu l'air et sortir la tête de mes notes de chimie organique : ras-le-bol d'étudier les ylures et les aldéhydes bêta-alpha-insaturés !

Pour autant, mon esprit critique ne m'a pas abandonné et j'ai trouvé que les peintures blanches aux croisées des fenêtres donnaient aux bâtiments un air blafard auquel il serait pourtant facile de remédier grâce à des teintes pastel qui n'auraient rien de saugrenu :

30 novembre 2011, le siège du conseil régional de Basse-Normandie.

De même, dans les jardins, le mauvais état des pelouses et la laideur des bordures des parterres en béton me navrent :

30 novembre 2011, ce que l'on peut appeler une sensibilité administrative...

Et que pensez-vous de ce décor de guimbardes devant une noble façade ?

30 novembre 2011, vue imprenable sur la façade Sud.

Heureusement, il reste ce cèdre au sommet d'une motte, mais derrière une pancarte incongrue :

30 novembre 2011, dans les jardins de l'abbaye aux dames.

Bref, ce n'est pas encore cette visite qui me convaincra du fait que la restauration de monuments historiques peut être confiée à des bureaucrates, notamment quand j'observe un vénérable mur prêt à tombrer en ruine, faute de soins :

30 novembre 2011, dans les jardins de l'abbaye aux dames, à proximité de la butte au cèdre.

Dans la foulée, j'ai complété ma promenade par un tour à l'église de la Trinité, attenante. C'est là que repose Mathilde, l'épouse de Guillaume le Conquérant :

30 novembre 2011, la tombe de Mathilde.

Le décor de cette église déserte est réduit à la portion congrue. J'ai cependant trouvé là de quoi lire...

30 novembre 2011, la traduction de l'inscription latine du tombeau de Mathilde.

30 novembre 2011, inscriptions sur la chaire de l'église de la Trinité à Caen.

... comme sur cette liste de morts de la guerre de 14 où j'ai découvert un nom qui me rappelle mon enfance : LE CARBONNIER de LA MORSANGLIERE.

30 novembre 2011, liste de morts de la guerre 1914-1918 à l'église de la Trinité à Caen.

Madame de la MORT, comme nous l'appelions, était la meilleure amie de ma grand-mère FOURCADE ; nous allions parfois prendre le thé chez elle à Tarbes, dans le quartier de la cathédrale, assis devant un immense (à mes yeux d'enfant, car je devais avoir 4 ou 5 ans à l'époque) tableau en pied d'un jeune et fringant officier en tenue bleu horizon, le mari de notre hôtesse, mort pour la France lors de cette guerre. Je ne sais si le prénom de cet officier était Gaston, comme sur cette plaque de marbre, et j'ignorais que cette famille avait des attaches normandes. Mais j'ai bien connu, quelques années plus tard, le fils de cet officier et de son épouse, moine bénédictin à En-Calcat, spéléologue et paléontologue reconnu, bien que sourd de naissance (du moins, dans mon souvenir car je ne comprenais jamais rien à ce qu'il essayait de me dire). Ce père Pierre-Marie (était-ce son prénom de baptême ?) a concélébré en 1975 ma messe de mariage avec Carole.

Voici qui va peut-être inspirer Marie-Françoise LAURENSOU, afin de rechercher si le père Pierre-Marie n'était pas le fils de cet officier dont j'ai lu par hasard le nom tout à l'heure en allant me promener pour profiter du temps clément...

Le père Pierre-Marie de LA MORSANGLIERE, en pataugas et robe de bure. Photo trouvée via Google.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 3 Décembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Fac
0
J'en suis maintenant convaincu : entre la chimie organique et moi, le divorce ne résulte pas de la qualité des enseignants, ni de la qualité ou de la quantité de mon travail.

Si je suis devenu imperméable aux savoirs qui prennent la forme de listes de tiroirs précis (de listes doublement chaînées, comme disent les informaticiens), c'est sans doute parce que je subis un phénomène de vieillissement de mes capacités cognitives. Comme pour la vue, je discerne les masses et les couleurs mais plus les détails. En d'autres termes, l'intelligence se modifierait avec l'âge, on deviendrait plus sensible aux considérations générales qu'aux fulgurences particulières. Il faudra que je creuse cette intuition.

Je suis preneur d'autres témoignages.

Pierre-Paul FOURCADE.
rédigé le Dimanche 4 Décembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Carole et moi avons invité aujourd'hui au restaurant, à Bagnoles-de-l'Orne, chez "Ô Gayot" (très bonne table !), nos amis Marie-Françoise et Jacques LAURENSOU. Nous voulions en particulier remercier Marie-Françoise pour ses recherches généalogiques à mon sujet. Les résultats de ces travaux ont été relatés sous cet onglet depuis le 15 octobre dernier, notamment par deux messages mis en ligne le 4 novembre montrant comment je descendrais, entre autres, de Charlemagne et de Rollon :

4 décembre 2011, avec nos amis et désormais cousins LAURENSOU.

En dépit des réactions publiées sur ce site (en particulier les remarquables contributions de Dominique LEMAIRE, les 5 et 16 novembre derniers), Marie-Françoise entend persister dans toutes ses conclusions à mon sujet qu'elle a signées. Elle m'affirme en particulier que ses propres travaux sont menés avec la méthodologie la plus stricte en vigueur chez les généalogistes, ce qui ne saurait pour autant - les hommes et le femmes étant ce qu'ils sont - garantir en l'état de la science, ni pour moi, ni pour personne, que les ascendances mises à jour sont sûres à 100 %. Je comprends très bien le caractère au moins temporairement irréductible de cette précaution. Le généalogiste qui aurait l'audace de l'estimer secondaire serait à l'évidence un charlatan.

Marie-Françoise m'a même apporté des détails supplémentaires tout à l'heure, que je vous livre en utilisant la même numérotation que pour les messages du 4 novembre (ainsi, mes fils occupent le rang 1, moi le rang 2, Carole le 3, mon père le 4, ma mère le 5, etc...).

Sur ces bases, voici comment, par l'intermédiaire de Robert II CAPET dit "le Pieux", roi de France, époux de Constance d'ARLES, je descendrais de divers "hauts et puissants personnages" qui vivaient en Europe aux IXème et Xème siècles de notre ère :

38 956 874 046 - Robert II CAPET, dit "le Pieux", roi de France, époux de Constance d'ARLES, reine de France.
77 913 748 092 - Hugues CAPET, né vers 939 à Noyon, mort le 24 octobre 996 à Les Juifs, près de Chartres, couronné roi de France le 1er juin 987 à Noyon.
77 913 748 093 : Adélaïde d'AQUITAINE, princesse d'Aquitaine, née entre 945 et 950, morte le 15 juin 1006.
155 827 496 184 : Hugues ROBERTIEN, duc d'Aquitaine, né vers 898 à Paris, mort le 16 juin 956 à Dourdan, marié le 14 septembre 937 à Hedwige Von SACHSEN.
155 827 496 185 - Hedwige Von SACHSEN, née vers 920, morte le 10 mai 965.
155 827 496 186 - Guillaume III d'AQUITAINE, comte de Limoges, né vers 915 à Poitiers, mort le 3 avril 963 à Saint-Maixent.
155 827 496 187 - Adèle (Ou Gerloc ; Adèle après son baptême) de NORMANDIE, née vers 910, morte entre 962 et 969.
311 654 992 368 - Robert Ier ROBERTIEN, roi de France, né vers 866, mort le 15 juin 923 à Soissons, marié en 894 à Bétrice de VERMANDOIS.
311 654 992 369 - Béatrice de VERMANDOIS.
311 654 992 370 - Henri Ier Von SACHSEN dit "l'Oiseleur", roi de Lotharingie, né vers 875, mort le 2 juillet 936 à Memleben (Allemagne).
311 654 992 371 - Mathilde de RINGELHEIM, Sainte Mathilde, née vers 890, morte en 968 en Saxe.
311 654 992 372 - Ebles Manzer d'AQUITAINE, comte d'Auvergne, né vers 872, bâtard, mort en 935.
311 654 992 373 - Emilienne de WESSEX née vers 890.
311 654 992 374 - Rollon de NORMANDIE (Robert Ier après son baptême), 1er duc de Normandie, né vers 960 à Maer (Norvège), mort vers 933, inhumé à N.-D. de Rouen.
311 654 992 375 - Popa de BAYEUX, née vers 880, morte en 912.
623 309 984 736 - Robert ROBERTIEN, né vers 815, mort le 15 septembre 866 à Brissarthe.
623 309 984 737 - Adélaïde de TOURS, née vers 840, morte entre 866 et 882.
623 309 984 738 - Herbert de VERMANDOIS, comte de Vermandois, né en 840 à Vermandois, mort le 6 novembre 902 assassinné sur l'ordre de Baudouin de FLANDRES.
623 309 984 739 - Béatrice (ou Berthe) de PARIS, dite par certains de MORVOIS, née vers 850.
623 309 984 740 - Otton Ier de SAXE, duc de Saxe, né vers 850, mort le 13 novembre 912.
623 309 984 741 - Edwige de LA MARCH, née vers 856, morte le 24 décembre 903.
623 309 984 742 - Théodoric (ou Dietrich) de RINGELHEIM, comte de Saxe (ou Westphalie), né vers 860, mort en 916.
623 309 984 743 - Rheinghildin de FRISE, née vers 860, morte en 909.
623 309 984 744 - Ramnulf II de POITIERS, duc d'Aquitaine, né vers 850, mort le 5 août 890.
623 309 984 745 - Irmingarde (ou Ada).
623 309 984 748 - Ragnvald Eysteinsson de HEIDMARK, jarl de Moere, né vers 835 à Upland (Danemark), mort en 894 aux Orcades (Ecosse).
623 309 984 749 - Ragnhilde Hrolfson de MOERE, comtesse de Maere, née vers 845, morte avant 889.
623 309 984 750 - Pépin de SENLIS, comte de Valois, né vers 844, mort entre 893 et 931.
623 309 984 751 - Cunégonde de RENNES, née vers 860.
1 246 619 969 472 - Robert de WORMSGAU, comte d'Obberheinsgau, né vers 790, mort vers 834.
1 246 619 969 473 - Wiltrude d'ORLEANS, comtesse d'Orléans, née vers 790.
1 246 619 969 474 - Hugues de TOURS, comte de Tours, né vers 810, mort vers 840.
1 246 619 969 476 - Pépin de VERMANDOIS, comte de Péronne, né en 818 à Vermandois, mort en 818 à Milan (Italie).
1 246 619 969 477 - Rothaïde de BOBBIO, née en 812, morte après 858.
1 246 619 969 478 - Girard de PARIS (alias de MORVOIS), comte de Roussillon, né en 812, mort en 877.
1 246 619 969 479 - Eve (ou Berthe) d'AUVERGNE, née vers 830, morte avant 856.
1 246 619 969 480 - Ludolf de SAXE, duc de Saxe, né vers 815, mort le 6 septembre 864.
1 246 619 969 481 - Oda Billungen de SAXE, née vers 830, morte en mai 913.
1 246 619 969 482 - Henri de LA MARCH, marquis de Paris, né vers 830, mort le 28 août 886 à Paris.
1 246 619 969 483 - Ingeltrude de FRIOUL, née vers 836, morte après 857.
1 246 619 969 484 - Immed de RINGELHEIM, comte de Saxe, né vers 830, mort vers 891.
1 246 619 969 485 - Mathilde de MERSEBOURG, abbesse de Hervorden à son décès, née vers 835, morte vers 915.
1 246 619 969 486 - Godefroy de DANEMARK, comte de Frise, né vers 830, mort en 885.
1 246 619 969 488 - Ramnulf de POITIERS, né en 820, mort le 15 septembre 866 à Brissarthe.
1 246 619 969 489 - Bilichilde (ou Adeltrude) du MAINE, née après 832, morte après 865.

Je suis bien sûr très impressionné par l'énergie déployée par Marie-Françoise LAURENSOU pour remonter dans les plus hautes branches de mon arbre généalogique. Il faudrait sans doute créer, pour tous ces ancêtres qu'elle m'exhume à tours de bras, une sorte de "fan-club honoraire" de notre site favori. Je propose qu'on l'en nomme présidente et garde des sceaux : elle l'a, à l'évidence, bien mérité !
Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Lundi 5 Décembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Bonsoir mon cousin,

Encore un grand merci à Carole et à vous-même pour hier à Bagnoles !!!!

Venons-en à notre « Affaire BAYLE ».

J'ai relu avec beaucoup d'attention votre site et les commentaires concernant ces ancêtres. J'ai également cherché sur de nombreux sites et j'espère pouvoir vous rassurer quant à votre ascendance OUF OUF OUF !!!!!!

Voici ce que j'ai découvert : un descendant de la famille, Jean-Michel BADARD, qui a lui-même fait de multiples recherches, en est arrivé aux conclusions suivantes, confortées par le travail de Frédéric GRANGIER, auteur de la Généalogie Grangier-Charmion, qui avait apporté des rectifications dont il lui a fait part en lui fournissant les explications nécessaires.

Je cite : " Jean BAYLE (°ca.1555 - + après 1614), notaire et procureur d'office de la juridiction de La Faye, est l'arrière-petit-fils de François BAYLE de MARTINAS (°ca.1477 - + ca.1504), epoux d'Alix de GEYSSANS (°ca.1483 - + après 1536). Il est donc petit-fils de Simon BAYLE (°1500-1505 - + 1539-1547), granger à la Grange Bayle au Temple et fils de Jean le Vieux BAYLE (°ca.1525 - + après 1563) également granger à la Grange Bayle au Temple.

Jacques BAYLE (précédemment père de notre Jean, notaire royal, est, en réalité, le petit-fils d'Alix de GEYSSANS et non son fils comme indiqué par erreur auparavant. Il est donc le petit-neveu de Benoîte de GEYSSANS, soeur d'Alix, et épouse du Baron d'URGEL. C'est à ce titre qu'il figure comme NEVEU dans le testament de ce dernier en 1569. "

En ce qui vous concerne, voici les modifications à apporter sur les éventails :

Eventail tableau 1161 : case 18.576 : Jean le Vieux devient : granger à la Grange Bayle au Temple

case 37.152 : Jacques devient Simon ; granger à la Grange Bayle au Temple

Eventail tableau 37.152 : case centrale du bas : 37.152 : Jacques devient Simon.

Donc, en fait, peu de modifications, ce sont essentiellement des modif. de prénoms et professions.

J'espère que cela va résoudre le problème soulevé, à juste titre, je dois dire. Il suffit parfois d'un document qui semble secondaire à première vue mais qui se révèle d'une importance majeure !

Bonne soirée. Bien amicalement.

Marie-Françoise.
Bonjour,

A toutes fins utiles, j'utilise du "Ciralo +" de chez Fauvel.

Votre cire d'abeille sera-t-elle en phase solide ou liquide?

Tant que j'y suis voici un autre lien sur le manoir du Chastel à Hébécrevon ; ce manoir mériterait un fin connaisseur en matière de restauration. Pour moi, il arrive trop tard.

Bonne journée !

N.D.L.R.: Nous utiliserons de la cire vendue en pains solides. C'est dire qu'il faudra la râper puis la dissoudre dans de la térébenthine.

Merci aussi de nous signaler le manoir du Chastel (CHASTEL est le nom de ma belle-famille, soit dit en passant) ; il a l'air relativement "dans son jus" (à quelques ouvertures près). Mais, pour moi aussi, il est trop tard...
Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Jeudi 8 Décembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Bonsoir mon cousin.

Dans votre généalogie, j'avais mentionné quelques réserves quant aux 2 mariages successifs de Virginie ANQUETIL et à 2 de ses enfants. L'incertitude est enfin levée après des mois de discussions avec les services des archives départementales, les clubs de généalogie, etc.. Un monsieur charmant a accepté de faire lui-même la recherche et vient de m'envoyer la preuve irréfutable qui me faisait défaut. Je lui en suis infiniment reconnaissante et bien sûr, je vous ferai voir cet acte de décès. L'entraide généalogique est vraiment réconfortante !

Vous pouvez donc prendre les tableaux 37 et 38 et annuler les réserves "N.B". Tout est en ordre. Je vais pouvoir l'année prochaine reprendre la suite de la saga Anquetil !!! C'est une autre affaire !

Bon courage.
Avec mes amitiés à vous et à Carole
Dad,

Cela fait longtemps que je n'"ai pas eu le loisir de parcourir le site. Je profite donc du retard d"'un candidat à l'embauche pour me rattraper.

Quant au programme de restauration des douves, je me pose plusieurs questions :

1. Pourquoi fermer la douve sur ses trois côtés par un mur de pierres ? Les biais que j"'identifie sont les suivants :

a. De tels murs nécessiteraient un entretien important et une restauration dans un siècle ou deux d"un coût pharaonique qui la rendrait improbable et donc l'"ouvrage éphémère.

b. Quelle est l'"utilité d"un tel mur d'"enceinte ? J'"ai l'"impression que ton bon sens Normand a pris un coup de froid. Je comprends que les douves permettent de drainer ce terrain, la construction du mur devait faciliter cet assèchement.

2. Pourquoi détourner l'"arrivée d'"eau durant la durée des travaux ? L"'utilisation de buses en béton armé dans le lit des douves supporte le passage de camions et de matériel de chantier. Je pense que cette option est nettement moins onéreuse et tout aussi pratique pour Hervé LEMOINE, le fermier. Néanmoins, c"'est moins spectaculaire.

N.D.L.R. : Salut, W.F. ! Heureux d'avoir de tes nouvelles, ce site est merveilleux s'il permet ce type d'échanges rares pour un père !

Je réponds à tes questions :

Il s'agit de restaurer un mur qui existait avant que l'incurie des prédécesseurs n'en hâte le délitement. C'est ce qu'on appelle un mur d'escarpe (tu as dû déjà te promener rue de la contrescarpe à Paris). Le mur d'escarpe est le mur situé du côté intérieur d'un fossé de douves ; le mur de contrescarpe est son pendant, de l'autre côté du fossé. Notre mur d'escarpe fait 136 m de long, il est implanté du côté Est du "Pournouët". A l'origine, il devait faire près de 5 mètres de haut sur toute cette longueur. Il était complété, à ses extrémités, de deux retours, perpendiculaires et d'une vingtaine de mètres de long dont il reste également des vestiges, notamment côté Nord. Donc, quand tu parles de 3 murs, tu pousses un peu. En effet, les douves Nord et Sud resteront principalement en terre.

C'est essentiellement ce mur d'escarpe qu'il s'agit de restaurer. Ce mur, ou plutôt ce qui en reste, est classé parmi les monuments historiques, donc sa restauration est soumise à des procédures administratives lourdes et chronophages. Je souhaiterais néanmoins engager ces travaux tant que je rémunère deux maçons à temps plein ou presque, ce que je ne pourrai pas faire durablement, à moins que mes fils ne m'y aident, c'est-à-dire qu'ils décident enfin le sort qu'ils réservent, dans leur vie, à la Chaslerie ; ceci est une autre histoire mais je n'ai pas l'éternité devant moi, ni les reins assez solides, pour repousser longtemps des conclusions lourdes pour la suite du programme.

La restauration de ce mur conditionne la restitution à la Chaslerie de l'allure qu'elle avait à sa grande époque, c'est-à-dire au tournant des XVIIè et XVIIIè siècles. Cette restauration du mur est en effet un préalable nécessaire à la restauration du "Pournouët", de manière à lui redonner l'aspect d'un jardin d'agrément qui était le sien à la même époque. On pourrait toujours planter le "Pournouët" sans conforter sa périphérie, pourrais-tu objecter. Mais, comme tu le sais, je n'ai jamais aimé le travail bâclé et je t'encourage à avoir toujours un niveau d'exigence analogue.

Je voudrais cependant te rassurer, puisque cela semble nécessaire : comme ce sera le cas pour le mur Ouest de la douve Nord, comme cela a déjà été le cas pour les murs que j'ai restaurés sur la terrasse ou entre la chapelle et le manoir, ce type de travaux est fait, normalement, pour durer plusieurs siècles, au moins deux ou trois sans aucun doute. Donc même tes arrière-petits-enfants (lorsque, comme ton frère un jour, je l'espère, tu te seras enfin décidé à procréer) pourront dormir sur leurs deux oreilles s'ils vivent encore à la Chaslerie : ce n'est pas ce mur qui leur coûtera un seul kopeck.

Quant au détournement du ruisseau que j'estime nécessaire pour ces travaux, il ne résulte nullement d'un quelconque penchant pharaonique pour le spectacle en technicolor. Mais c'est le résultat de l'expérience de qui veut bien venir de temps à autre à la Chaslerie. On y voit que, pour manœuvrer des pierres, des échafaudages, des engins en fond de douve, il vaut mieux que celle-ci soit aussi sèche que possible, donc qu'on interrompe provisoirement son alimentation en eau, notamment en provenance du Tertre Linot. La conformation du terrain rend un tel détournement provisoire parfaitement envisageable et à moindres frais, tu sembles l'avoir oublié et je te le démontrerai sur place avec plaisir à la première occasion.

J'espère que mes explications sont assez claires.

Kisses du Dad.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 11 Décembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Drépanocytose, mucoviscidose, phénylcétonurie, syndrome de Bardet-Biedl, thalassémies, rétinite pigmentaire, insensibilité congénitale à la douleur, syndrome d'Usher, xeroderma pigmentosum, voici quelques-unes des maladies génétiques dont je risque, avec ma descendance, d'être porteur à la suite du mariage de mes arrière-grands-parents LABATU. Car, comme je l'ai appris à la fac, les mariages consanguins favorisent la transmission de caractères héréditaires autosomiques récessifs comme ceux-ci.

En effet, mon arrière-grand-père Paul LABATU, petit-fils de Virginie ANQUETIL, a épousé en 1898 sa cousine Virginie GUERIN, petite-fille de la même. Car Virginie ANQUETIL s'était mariée deux fois, une première en 1829 à Désiré GUERIN et une seconde, cinq ans plus tard, à Etienne HUBERT. Du premier lit naquit Aldéric GUERIN, père de mon arrière-grand-mère, et du second, Pauline HUBERT, mère de mon arrière-grand-père.

Marie-Françoise LAURENSOU vient de me signaler cette particularité de mon arbre généalogique et, grâce à mes cours de génétique de la fac, je n'ai pas de mal à entrevoir toutes les tares que je suis susceptible de transmettre.

Bon, si avec ça, mes fils trouvent encore une mère pour mes petits-enfants, j'aurai de la chance !

A moins que je ne me replonge plus sérieusement dans mes cours de génétique pour arrêter de dire des âneries. Heureusement, ça tombe bien, c'est ce à quoi je viens de me décider (pas d'arrêter de dire des âneries quand même, que mon fan-club se rassure !)...

P.S. : Ceci dit, la mention de l'"insensibilité à la douleur" me fait repenser à une caractéristique de mon fils aîné (que j'appelle ici Mr T., de manière à empêcher les moteurs de recherche d'en retrouver la trace, ce qu'il n'aimerait pas). Lorsqu'il était enfant, deux ou trois incidents m'ont particulièrement frappé. Un jour, il s'était - je ne sais comment - enfoncé une aiguille à coudre dans le haut du bras où elle s'était cassée ; il est resté étonnamment calme, y compris aux urgences où il a été immédiatement charcuté. Un autre jour, sur la plage de Trouville, alors que, comme un chien fou, il jouait avec moi, je lui avais cassé par mégarde une clavicule ; là encore, pas un mot, à aucun moment, là où son cadet aurait hurlé, ameuté tout le village et couvert le bruit de l'océan déchaîné. Une troisième fois, lorsqu'il était devenu un adolescent particulièrement rétif à mes conseils scolaires (un drame pour moi), j'avais un jour, d'un coup de tête malencontreux mais digne de ZIDANE, transformé son nez en fontaine de sang ; là encore, pas un mot, comme si tout cela était banal. Impressionnant. J'ai donc toujours pensé qu'avec le caractère qui est le sien, Mr T. aurait fait un grand résistant pendant la guerre : j'imagine que, même sous la torture, il n'aurait rien lâché.

Bref, Thibaldus m'a souvent étonné. Il y a peut-être à son endurance des raisons congénitales, qui sait ?
@ W.F. :

Dans le prolongement de ma précédente réponse, voici qui te montrera l'état présent du fond de la douve Sud. Ce filet d'eau court jusqu'au bief aval.

15 décembre 2011, le fond de la douve Sud à proximité du canal d'arrivée.

Je pense que, rapprochée de la photo précédente te montrant les ornières derrière le fournil du manoir, cette vue plongeante te convaincra qu'on ne pourrait travailler au fond de la douve sans, d'abord, détourner temporairement ce ruisseau.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Décembre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
0
Excellente nouvelle pour le chantier du mur Ouest de la douve Nord : je viens de recevoir l'autorisation de la D.R.A.C. de commencement de travaux avant que ne soit signé l'arrêté de subvention espéré. Le chantier est donc parfaitement en règle :

16 décembre 2011, autorisation de commencement de la restauration du mur Ouest de la douve Nord.

Certes, pour les raisons déjà signalées (urgence du projet, arrivée des mauvais jours, nécessité pour moi d'occuper mes salariés), je n'avais pas attendu, loin s'en faut, ce document pour entreprendre ce qui me semblait nécessaire. Mais il est beaucoup plus confortable d'être ainsi formellement couvert.

En tout cas, merci à tous les agents des affaires culturelles qui ont œuvré à ce premier résultat !

Bonsoir,

En ce qui concerne la grille du puits, pourrait-on avoir une photo de face et de coté afin de bien voir la courbure, sans le piquet en fer, merci.

Vous dites ça risque de cogner, mais cela sera bien beau. Je connais la grille de Carouges ; j'avais fait des photos, si je les retrouve, je vous les enverrai.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Je parle de Carrouges comme d'une source d'inspiration. Il n'est cependant pas du tout question d'en copier la plus belle grille, très loin s'en faut : Carrouges est l'important château d'une puissante famille de maîtres des forges, la Chaslerie est quelque chose comme la résidence secondaire d'un sous-préfet de l'Ancien Régime. Il n'est nullement question de mélanger les torchons avec les serviettes ; chacun à sa place !

Quant à une photo de la grille du puits, je tâcherai de vous la communiquer lorsque Roland FORNARI aura fini son intervention (le piquet est, bien entendu, provisoire et disparaîtra dès ce chantier achevé).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Décembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
0
Tel un Petit Poucet rêveur égrenant dans sa course des rimes, j'ai déjà donné, sur ce site, de nombreux indices des travaux du mur Ouest de la douve Nord. Je rappelle à ce sujet mes messages des 11 et 24 septembre, 20 octobre, 6, 11, 12 et 19 novembre, 10 et 16 décembre derniers.

Je vais désormais pouvoir vous en dire un peu plus.

Juste après les Journées du patrimoine, nous avons bien sûr commencé par les terrassements. Comme dirait W.F., ceux-ci ont vite pris une dimension pharaonique :

PPF au fond du trou.

Au départ, si nous avions envisagé des fondations de béton de 80 cm d'épaisseur, nous avions pensé n'en enterrer que la moitié en-dessous du fond de la douve ; cela représentait néanmoins, sous le niveau du sol du fournil, un trou de 4,20 m de profondeur et de plus de 15 m de longueur :

Le trou des fondations.

Le trou des fondations.

Bien sûr, il a fallu prolonger ce trou au-delà des 15 m en creusant une rampe en pente douce, afin de permettre au tracteur "Valtra" de passer, ne serait-ce que pour livrer au pied du mur les matériaux indispensables :

La rampe d'accès au chantier.

La rampe (bis).

Puis vint le moment de fabriquer le coffrage destiné à être rempli de béton :

Début de la fabrication du coffrage des fondations.

Pose ensuite des ferrailles destinées à armer le béton :

Des ferrailles sur trois niveaux, rien de moins...

et l'on peut voir que nous n'avons pas lésiné sur la quantité de ferrailles :

... et encore des ferrailles !

Au total, la fondation mesure 15 m de long, 80 cm de haut et 1,50 m de large ; ça devrait tenir un moment, je pense.

Le coffrage enfin prêt à recevoir le béton.

C'est Valentin qui s'est chargé de mélanger le béton à la bétonnière...

... tandis qu'Igor faisait le va-et-vient entre la bétonnière et le coffrage :

Vue d'ensemble du chantier en cours de coulage du béton :

18 m3 de béton transportés à la brouette, ce n'est pas rien ; il a fallu plusieurs jours de travail pour réaliser cet exploit...

Le béton dans sa masse.

... qui, le soir, laissait Igor fourbu et rêveur :

Igor à proximité du fournil du manoir, en train de contempler l'état d'avancement du chantier.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 26 Décembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Premiers aperçus de Florence ce matin, la vue des fenêtres de la chambre d'hôtel, quelque part dans la vieille ville :

26 décembre 2011, le haut d'Orsanmichele.

26 décembre 2011, le bas d'Orsanmichele.

... et le plafond de la chambre :

26 décembre 2011, un plafond de Florence.

La journée s'annonce bien. Mais je sens que Carole va nous faire trotter comme des chiens maigres. Vite, un petit-déj roboratif !