Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Je vais maintenant expliquer comment je serais apparenté à Rollon.

Sur les 17 premières générations, il n'y a pas de changement par rapport à la liste précédente. On reprend donc le fil à :

17 - 148 608, Mathieu BAYLE de MARTINAS, seigneur de Martignas et de Blassac, né vers 1440, mort après 1499, époux de X.
18 - 297 217 - Catherine CORNILLON de LAIRE, née vers 1410, morte après 1465 au Monastier-sur-Gazeille (45), épouse de Pons BAYLE de BRION, écuyer, seigneur de la Bastie et des (illisible), né entre 1390 et 1395, mort le 14 juin 1426.
19 - 594 434 Guillaume de LAIRE, gouverneur du Dauphiné, seigneur de Cornillon, époux de Catherine ITHIER de GEORAND, née entre 1385 et 1392.
20 - 1 188 869 - Marguerite de MONTAGNY, née vers 1363, épouse de Jean de LAIRE, né vers 1365.
21 - 2 377 738 - Henri de MONTAGNY, né vers 1307, époux d'Isabelle de BEAUVOIR.
22 - 4 755 477 - Sibylle d'ALBON, née vers 1290 à Lyon, épouse de Guichard de MONTAGNY, né vers 1290 à Lyon, mort vers 1334.
23 - 9 510 955 - Marguerite d'OINGT, dame de Saint-Romain, née vers 1270, morte après le 13 juillet 1313, épouse de Guy d'ALBON, seigneur de Saint-Forgeux, né vers 1270, mort en mai 1338 au monastère des frères prêcheurs de Lyon.
24 - 19 021 911 - Artaude de ROUSSILLON, née vers 1235, épouse d'Etienne d'OINGT, seigneur de Saint-Forgeux, né vers 1225, mort entre 1272 et 1284.
25 - 38 043 822 - Artaud de ROUSSILLON, chevalier, né vers 1235, époux d'Artaude de FOREZ, née vers 1216 (il faut croire que la dot était belle...).
26 - 76 087 645 - Matheline de BAFFIE, née vers 1215, épouse d'Artaud de ROUSSILLON, seigneur de Riverie, né vers 1216, mort vers 1265.
27 - 152 175 291 - Eléonore ou Sybille de FOREZ, dame de Saint-Germain-Laval, épouse de Guillaume de BAFFIE, seigneur de Baffie, né vers 1185, mort après 1244.
28 - 304 350 582 - Guigues ou Guy de FOREZ, comte de Lyon, époux d'Ascurea ou Adalasia, née vers 1170, morte en 1202.
29 - 608 701 164 - Guigues de FOREZ, né vers 1130, mort le 24 janvier 1206, inhumé à La Benisson-Dieu (42), époux d'Ermengande ou Willelme, née vers 1130.
30 - 1 217 402 329 - Marie de BEAUJEU, née vers 1110, épouse de Guigues de FOREZ, comte de Lyon, né vers 1100, mort le 27 octobre 1138.
31 - 2 434 804 627 - Lucienne de MONTLHERY, dame de Rochefort-en-Yvelines, née vers 1085, morte en 1137, épouse de Guichard de BEAUJEU, seigneur de Beaujeu, né avant 1080, mort en 1137.
32 - 4 869 609 255 - Elisabeth ou Alix ou Alassie de CRECY, dame de Crécy-en-Ponthieu (80), née vers 1055, morte en 1104, épouse de Guy de MONTLHERY, sénéchal de France, né en 1055, mort en 1118, inhumé au prieuré de Gournay (93).
33 - 9 739 218 510 - Renaud de CORBEIL, comte de Corbeil, né vers 1035, mort en 1071, époux de X de DAMMARTIN, née vers 1035.
34 - 19 478 437 020 - Guillaume ou Werling ou Warlong de MORTAIN, comte de Corbeil, né vers 1010, mort en 1068, époux de X.
35 - 38 956 874 040 - Mauger de NORMANDIE, né vers 980, mort avant 1040, époux de Germaine de CORBEIL, née vers 990.

C'est ici que s'arrêtent (provisoirement, sans doute) les "éventails" de Marie-Françoise LAURENSOU mais, grâce à Internet, je découvre facilement la suite :

36 - Richard 1er de NORMANDIE, dit "Sans Peur".
37 - Guillaume 1er de NORMANDIE, dit "Longue Epée".
38 - Rollon.

Statue de Rollon à Falaise.

A première vue, il semble qu'au moins une autre branche de mon arbre descende également de Rollon, du côté de la maison de CASTILLE. Mais il faut encore pousser les investigations sur ce point.

Quoi qu'il en soit, voilà sans doute quelques arguments de poids à opposer à qui par ici (s'il en existe) aurait encore la bêtise de me qualifier de "horsain". CQFD
Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Samedi 5 Novembre 2011
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Bonsoir mon cousin !

Je suis surprise que qqn. comme vous ait du mal à survoler mes éventails !!! Je sais, vive l'informatique ! Il n'en reste pas moins que vous ne pouvez avoir la même vue d'ensemble.

Bon ! Cela étant, voilà juste une petite suite qui va vous permettre de vous sentir NORMAND. Mais, là encore, c'est grâce à une femme, ne vous en déplaise (je plaisante) que vos aspirations les plus vives trouvent un aboutissement :

Tableau 1.217.402.313 Ancêtre n° 38.956.874.045 Robert Capet est fils de Hugues Capet roi de France X Adélaïde d'Aquitaine, princesse d'Aquitaine.

Le sceau d'Hugues Capet.

Adélaïde d'Aquitaine ° entre 945 et 950 + 15-6-1006 est fille de Guillaume d'Aquitaine, comte de Limoges ° Ca 915 Poitiers + 3-4-963 à Saint-Maixent (79) époux d'Adèle ou Gerloc de Normandie (Adèle est le nom qu'elle reçut après son baptême) ° Ca 910 + entre 962 et 969.

ADELE EST LA FILLE DE ROLLON I° duc de Normandie ° Ca 860 +Ca 933 Inhumé à N.D.de Rouen X Popa de Bayeux.

CQFD. C'est tout pour ce soir !!!!!

Bonne nuit le Viking. A bientôt.

Amicalement
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Novembre 2011
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Marie-Françoise LAURENSOU ne pense pas si bien dire à propos d'internet : j'ai trouvé hier matin, en surfant sur la toile, que la généalogie d'un de mes ancêtres les plus huppés remonterait au roi Salomon ainsi qu'à divers pharaons d'Egypte.

Manque de pot, j'ai vite zappé sans noter de quel ascendant il s'agissait. Il va falloir le retrouver...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Novembre 2011
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Le 6 février dernier, j'avais laissé entrevoir, sous cet onglet, que mes propres recherches généalogiques étaient vite bloquées par l'inertie (ou la jalousie ou la sénilité ou peut-être les trois) d'un cousin, détenteur de vieux papiers de famille.

Miracle de ce site internet et, aussi et beaucoup, de la ténacité et du travail discret et méthodique de ma "nouvelle" cousine (que je ne tarde pas à chahuter comme telle), Marie-Françoise, l'obstacle est surmonté, et comment !

Je n'en reviens pas. C'est fou de constater une nouvelle fois tout ce que j'ai pu apprendre à partir du moment où j'ai pris l'initiative de lancer ce site internet. Par exemple, avant l'été 2010, je n'avais encore jamais vu de portrait de mon grand-père maternel (il figure sur un message du 19 août 2010, sous cet onglet). Depuis lors, que de chemin parcouru à travers le temps !

P.S. : Bien entendu, je ne manque pas, au passage, de saluer avec affection le mari de ma marraine !

Dominique LEMAIRE
rédigé le Samedi 5 Novembre 2011
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Cher Pierre-Paul,

Nous avons lu tes réflexions généalogiques avec d"'autant plus d'"intérêt qu'"il y a un an, un cousin de la famille de Maryvonne lui a envoyé une généalogie la faisant remonter aux empereurs romains en passant par Hugues Capet, Charlemagne, et Clovis !
Ce document du cousin a piqué notre curiosité, et nous avons cherché à creuser la question. Mais cette curiosité nous a conduits rapidement au désenchantement, sauf sur un point : il est probable que Maryvonne descend d"un Julien Brouart et de son épouse Gillette de Coatanezre, fille noble du début du 17ème siècle à Quimper.

Pour le passé plus lointain, je te livre nos conclusions (provisoires) assez critiques.

Certes, les calculs mathématiques prouvent que les mariages consanguins ont été fort nombreux, et il y a des chances que nous soyons tous plus ou moins apparentés, s'"agissant du moins des humains qui ont vécu dans un espace commun.
L'‘Eglise interdisait les mariages entre cousins proches, mais il était possible de passer outre avec son autorisation dûment tarifée (pour les cousins germains, c"'était tout de même difficile et coûteux, je crois me souvenir qu"il fallait faire la demande à Rome).

Cela dit, les considérations mathématiques ne prouvent pas que nous descendons de Clovis, de Charlemagne et de Hugues Capet.

D"abord, gardons à l"esprit que, selon les historiens, Charlemagne ne descend pas de Clovis, et Hugues Capet ne descend pas de Charlemagne !

Il me semble aussi que des scientifiques ont démontré que la population actuelle provient d'"un pourcentage relativement faible de la population du Moyen Age, et rien ne dit que des familles issues de Charlemagne faisaient partie de ce pourcentage.
Outre les déperditions ordinaires des filiations, il y a eu le goulot d'étranglement démographique des pestes qui ont tué de 1347 à 1450 une grande partie de la population européenne, peut-être la moitié en France.

Quant aux survivants dont nous sommes issus, on peut émettre l'"hypothèse qu'"il s"'agissait, non pas de nobles à la postérité incertaine, mais de roturiers, de laboureurs (voir La Fontaine), principalement de familles assez aisées où des enfants nombreux étaient convenablement nourris (les pauvres avaient du mal à survivre et à se perpétuer), où la mère s'"occupait directement de sa progéniture (on sait que les enfants mis en nourrice étaient exposés à un risque important de mortalité), où le père connaissait le prix du travail et de la cohésion familiale, et où se transmettaient des valeurs que depuis l'"antiquité on a considérées comme les principales vertus proprement humaines devenues « cardinales »: courage, sens de la justice, prudence, tempérance (ceux qui pratiquaient ces vertus pouvaient compter sur le soutien actif de leur communauté).

En entrant davantage dans le détail, il faut distinguer deux sortes de descendance : d"'une part, la descendance génétique, d"'autre part la descendance généalogique. Cette seconde notion se fonde sur des critères très différents reposant sur:
- La règle selon laquelle « is pater est quem justae nuptiae demonstrant » (le père est celui que de justes noces désignent comme tel) ;
- La preuve du lien de parenté, condition essentielle : cette preuve est apportée à partir du 17ème siècle par les registres paroissiaux, et pour la période antérieure par divers documents, dans la mesure où l'"on peut les considérer comme authentiques (notariés et autres), exigence rarement remplie pour le passé antérieur au 16ème siècle;
- La filiation noble de père en fils (étant précisé que l"'enfant d'"un roturier et d'"une noble n'"était pas noble), avec des variantes, car, dans les pays germaniques, la pure noblesse exigeait une ascendance noble des deux côtés paternel et maternel, particularité dont s'"est moqué Voltaire dans Candide.

Tout cela pour dire que la noblesse et la généalogie étaient des constructions juridiques dont on s'"éloigne beaucoup de nos jours en privilégiant l'"aspect génétique, ou encore se passant de filiation masculineÂ…
Ajoutons une remarque, décourageante ou lucide selon le point de vue: il suffit d"un petit détail dans une lignée, un petit maillon déficient, une information fausse ou impossible à prouver, pour que toute la lignée s'"effondre.

Pour revenir à Clovis, l"'évêque Grégoire de Tours qui a vécu au 6ème siècle de notre ère, auteur d'"une très sérieuse histoire des Francs, reconnaît explicitement qu'"il a cherché en vain les ascendants des rois francs, malgré la commande qui lui avait été passée en ce sens, et malgré tout le désir qu'"il avait de découvrir cette ascendance.

Et comment se ferait-il que l'"on puisse dire que l'"on descend de Charlemagne, alors que même Louis XIV ne descendait pas de lui, malgré tous les efforts faits pour rattacher les Capétiens et les Bourbons aux dynasties antérieures ?

La question trouve rapidement sa réponse lorsqu"'on regarde de quelle manière la profession de généalogiste a fonctionné de manière plus ou moins honnête sous l'"Ancien Régime. De nombreux aspirants à la noblesse ont essayé de se faire faire des généalogies flatteuses, mais aussi de nombreux nobles avérés qui souhaitaient se donner des ancêtres plus illustres et plus anciens. Ces fausses généalogies ont ensuite reçu la patine du temps, comme ces objets fabriqués auxquels les faussaires encore aujourd'"hui parviennent à donner un aspect ancien.

Sous l'"Ancien Régime, les lecteurs de ces documents comprenaient sans doute mieux que nous de quoi il retournait, quand, par exemple, le rattachement à un ancêtre illustre se faisait par les femmes, ce que l'"on constate dans de nombreuses filiations de ce genre. A l"'époque, l'"invention était en quelque sorte signée de cette manière. On peut même penser que le généalogiste avait tout intérêt à laisser dans son œÂœuvre des signes de fausseté pour éviter d"'encourir les foudres du pouvoir.

A partir du 16ème siècle et surtout du 17ème siècle avec Louis XIV et Colbert, la royauté a imposé son ordre, en faisant intervenir les parlements et les intendants pour évincer tous ceux qui essayaient d'"entrer dans la noblesse sans en fournir les preuves dûment examinées et officiellement reconnues par ces autorités. L'"enjeu était loin d"'être seulement honorifique, parce que l"'accession incontrôlée à la noblesse multipliait les privilèges coûteux pour l"Etat, et que l"'anoblissement contrôlé était source de revenus pour le Trésor public.

Voilà les remarques que nous ont inspirées les recherches sur internet du cousin de Maryvonne, et que je livre à ta sagacité, en espérant même en réponse des arguments contraires, et en reconnaissant par ailleurs volontiers avec toi que la fiction et la rêverie généalogiques peuvent être sujets d'"humour et de plaisir.

Amitiés
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Fournil du manoir - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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J'ai un problème que je vous soumets.

Je dois remonter un mur, faute de quoi un bâtiment déjà restauré à mes frais exclusifs serait vite en péril. Je rémunère deux maçons que je paye, certes, à l'heure mais je ne puis décemment les garder longtemps inemployés, d'autant que ce sont de bons gars et qu'ils ont besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins. La saison avance ; déjà le sol est boueux et cela ne va pas s'arranger au cours des prochaines semaines, de sorte que tout retard supplémentaire va vite obliger à repousser le démarrage des travaux au printemps prochain ; le grossiste vient de me livrer des matériaux nécessaires pour le mur et, à cette occasion, nous avons pu constater que le sol supporte mal le passage d'engins lourds comme le tracteur dont les maçons ont besoin pour travailler :

5 novembre 2011, le sol à proximité du futur mur Ouest de la douve Nord.

Or, pour respecter la réglementation applicable aux monuments historiques, il conviendrait, en toute rigueur, que j'attende un dernier coup de tampon sur un dernier document officiel avant de commencer à engager les travaux.

Je vous pose la question : si vous étiez à ma place que feriez-vous ?

Ce matin, j'ai donné mon accord pour l'achat d'un lot d'environ 40 m3 de pierres à Domfront. Le vendeur a su s'adapter à l'évolution des conditions du marché, ce qui m'a agréablement surpris.

Philippe JARRY ira chercher ces pierres. Le terrain à la Chaslerie étant désormais boueux, il ne pourra plus les déposer le long de la départementale, comme ici où l'on voit une partie du lot de Lonlay livrée cette semaine...

11 novembre 2011, une partie des pierres récemment achetées à Lonlay.

... ni, "a forrtiori", à proximité de l'entrée du chantier du mur Ouest de la douve Nord :

11 novembre 2011, une autre partie du lot de pierres récemment achetées à Lonlay.

Philippe JARRY devra donc livrer les pierres de Domfront à "la carrière", c'est-à-dire à 600 m environ au Sud du manoir. Dans tous les cas de figure, les pierres étant ainsi livrées en vrac, un tri s'imposera, qui occupera Igor et Valentin pendant un bon moment.

Je précise que les pierres de Domfront du lot d'aujourd'hui sont destinées à approvisionner le futur chantier de restauration des douves de la Chaslerie, à savoir le mur d'escarpe, les deux biefs et le pont. Afin de tenir compte des inévitables (?) délais administratifs, Lucyna GAUTIER est d'ores et déjà en charge de l'"étude préalable" de ce projet puis, dès que possible, du dépôt des demandes d'autorisations et de subventions, indispensables en l’occurrence.

En une journée, Igor a réussi à mettre en panne la mini-pelleteuse et le tracteur "Valtra", dont un flexible a littéralement explosé, entraînant une pluie d'huile. Il est vrai qu'il terrasse en force, sans doser l'effort du matériel. Avec Valentin, il ont donc dû poursuivre... à la pelle !

11 novembre 2011,

En attendant le retour de notre sauveur, Maxime, retenu par ses obligations sportives (on se rappelle peut-être que ce fringuant jeune homme essaye, avec des succès mitigés, il faut bien le dire, d'arrêter des ballons au fond de filets de foot...), je vais devoir adapter leur programme de travail : direction le bâtiment Nord, pour un lavage des tomettes à l'acide, dilué, bien entendu (je crois qu'il faudra quand même que j'y veille...).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 12 Novembre 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
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Claude MARTIN et Blacky sont venus ce matin offrir à Carole un cuissot de chevreuil chassé sur les terres de la Chaslerie (donc le meilleur chevreuil de la Terre, cela va sans dire).

Voici Claude en train de donner à Carole des conseils pour bien préparer ce mets de roi :

12 novembre 2011, Blacky en a les babines frémissantes !

Carole a vite organisé une rencontre au sommet...

12 novembre 2011, après l'effort, le réconfort !

... sous le regard vif (et affamé) de Blacky :

12 novembre 2011, une bête de race !

Tout ceci me fait penser à la photo de ses dernières prises que vient de m'envoyer la dame de la Torlière :

9 novembre 2011, les derniers champignons d'Hélène LEROY-PEETERS.

Un gigot de chevreuil de la Chaslerie aux champignons d'Hélène, ne serait-ce pas là une bonne façon de rappeler à ce fin gourmet de Mr T. que la Chaslerie existe encore, prête à l'accueillir comme il convient ?
Jérôme DUTERTRE
rédigé le Mardi 15 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
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Bonsoir Monsieur,

Envisageant l'achat d'un monument historique en Basse-Normandie, j'ai pris l'habitude, sur le conseil d'amis, de consulter votre site pour me familiariser avec les difficultés pratiques, techniques ou administratives, qui pourraient m'attendre.

J'admire vos réalisations et votre fougue face aux "viscosités" du système. J'entrevois bien la difficulté de réconcilier le "monde réel" dans lequel vous agissez et les procédures administratives.

Puis-je me permettre de vous demander, à titre indicatif, à quel montant s'élèvent les subventions que vous avez reçues de l'Etat et du conseil général de l'Orne pour vos travaux de 2011 ? Il me semble que vous n'avez encore rien communiqué à ce sujet.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 15 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
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@ Jérôme DUTERTRE :

La réponse à vos questions est très simple et je ne vois aucune difficulté à la communiquer : 0 € de l'Etat et 0 € du conseil général de l'Orne. A six semaines de la fin de l'année en cours, tout a été financé exclusivement sur fonds privés, en l'occurence les miens.

Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, dans le même temps, de faire aboutir un dossier de subvention. Je suppose que la fréquence du dialogue avec l'administration ne vous a pas échappé, pas plus que son contenu, parfois surprenant.

J'espère que ces réalités ne refroidiront pas votre désir de participer volontairement à la mission de service public que constitue l'entretien, et souvent le sauvetage, de notre patrimoine. Je vous souhaite bon courage, il vous en faudra !

Et n'hésitez pas à poser d'autres questions le cas échéant !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Murs divers - Economie - Désultoirement vôtre !
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Je repense à la dernière réglementation invoquée par M. BOCHET, celle qui, m'a-t-il dit, si j'ai bien compris, empêcherait de subventionner les mêmes travaux sur plusieurs tranches. Elle serait loin d'être anodine.

Bien sûr, une telle règle semblerait absurde à tout observateur de bonne foi, dans la mesure où, comparée aux réalités d'un chantier, elle paraît artificielle et - si l'on peut dire - gratuite. Bornons-nous à retenir qu'il est vain de nous interroger ainsi sur le bon sens des réglementations.

Mais elle m'inquiéterait surtout car, me semble-t-il à ce stade de mon information, elle rendrait inenvisageable la restauration du mur d'escarpe des douves :

- il est en effet impossible que je finance seul un tel montant de travaux et je ne vois aucune banque prête à me prêter, à mon âge, les fonds nécessaires pour un tel investissement qui ne produit aucun revenu ;

- si la règle invoquée par M. BOCHET existe, elle imposerait, je suppose, que l'Etat abaisse drastiquement le taux de ses subventions - mais on retombe alors dans le cas précédent - ou bien qu'il dégage en une fois une enveloppe importante ; au cas où, par extraordinaire, il en aurait encore les moyens, toute recrudescence de l'inflation - qu'on ne saurait exclure pour sortir l'économie de son marasme - serait dévastatrice.

Donc, par quelque bout que je regarde le problème, il apparaît qu'un individu pas plus fortuné que moi pourrait, par le seul jeu d'une telle réglementation, être mis dans l'incapacité pure et simple de poursuivre convenablement la restauration d'un monument historique comme la Chaslerie.

Dominique LEMAIRE
rédigé le Mercredi 16 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Cher Pierre Paul,

Ton site va très vite, et je te réponds avec retard, sur quelques points.

Oui, Coatanezre s'est écrit aussi Coëtanezre.

Par ailleurs, il me semble qu'il y a un maillon faible dans ta généalogie (voir plus loin).

Pour donner suite à ta demande, je te signale quelques articles de génétique des populations, mais il en existe une quantité. Je n'ai pas retrouvé celui que j'avais en tête.
Pour le sujet qui nous occupe, je note que "le dernier ancêtre commun des Européens de l'ouest aurait vécu vers l'an 1000", mais je n'ai pas eu la possibilité de retrouver l'article complet d'où cette "conclusion" est tirée. Je suis incapable de dire ce que cela signifie exactement. La notion de "dernier ancêtre commun" est définie succinctement ci-dessous.
Pour un matheux il y a là, sans doute, un vaste champ de réflexion.

Amitiés

Dominique


Article « Génétique des populations » dans Wikipédia en français

Paragraphe intitulé « Ancêtres de l'"humanité » :
« Â… selon une étude publiée en 2003 (2), si l'on considère toutes les lignées ancestrales et pas seulement les lignées féminines et masculines directes, le dernier ancêtre commun à tous les humains vivant aujourd'hui aurait vécu il y a entre 2 000 et 5 000 ans (3). D'autres modèles déduits d'une autre étude proposent que le dernier ancêtre commun aux Européens de l'Ouest aurait vécu vers l'an 1 000 (4). »

(2) Rohde, DLT “On the common ancestors of all living humans”. Submitted to American Journal of Physical Anthropology. (2003)
(3) Michael Hopkin, “Human populations are tightly interwoven”, Nature, 29 Septembre 2004
(4) Rohde DL, Olson S, Chang JT (September 2004). "Modelling the recent common ancestry of all living humans". Nature 431 (7008): 562–6. Bibcode 2004Natur.431..562R. doi:10.1038/nature02842. PMID 15457259.

Article “Most recent common ancestor” dans Wikipedia en anglais

Autre reference d'"article:

Chang, Joseph T.; Donnelly, Peter; Wiuf, Carsten; Hein, Jotun; Slatkin, Montgomery; Ewens, W. J.; Kingman, J. F. C. (1999). "Recent common ancestors of all present-day individuals". Advances in Applied Probability 31 (4): 1002–26, discussion and author's reply, 1027–38. doi:10.1239/aap/1029955256. http://www.stat.yale.edu/~jtc5/papers/Ancestors.pdf. Retrieved 2008-01-29.

Résumés d"articles

"On the Common Ancestors of All Living Humans"
Douglas L. T. Rohde

Massachusetts Institute of Technology
November 11, 2003
Abstract
Questions concerning the common ancestors of all present-day humans have received considerable attention of late in both the scientific and lay communities. Principally, this attention has focused on `Mitochondrial Eve,' defined to be the woman who lies at the confluence of our maternal ancestry lines, and who is believed to have lived 100,000-200,000 years ago.
More recent attention has been given to our common paternal ancestor, `Y Chromosome Adam,' who may have lived 35,000-89,000 years ago. However, if we consider not just our all-female and all-male lines, but our ancestors along all parental lines, it turns out that everyone on earth may share a common ancestor who is remarkably recent.
This study introduces a large-scale, detailed computer model of recent human history which suggests that the common ancestor of everyone alive today very likely lived between 2,000 and 5,000 years ago. Furthermore, the model indicates that nearly everyone living a few thousand years prior to that time is either the ancestor of no one or of all living humans.

Letters to Nature
Nature 431, 562-566 (30 September 2004) | doi:10.1038/nature02842; Received 30 December 2003; Accepted 14 July 2004
"Modelling the recent common ancestry of all living humans"
Douglas L. T. Rohde (1), Steve Olson (2) & Joseph T. Chang (3)
(1) Department of Brain and Cognitive Sciences, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts 02139, USA
(2) 7609 Sebago Road, Bethesda, Maryland 20817, USA
(3) Department of Statistics, Yale University, New Haven, Connecticut 06520, USA
Correspondence to: Douglas L. T. Rohde1 Email: dr@tedlab.mit.edu
Abstract
If a common ancestor of all living humans is defined as an individual who is a genealogical ancestor of all present-day people, the most recent common ancestor (MRCA) for a randomly mating population would have lived in the very recent past. However, the random mating model ignores essential aspects of population substructure, such as the tendency of individuals to choose mates from the same social group, and the relative isolation of geographically separated groups. Here we show that recent common ancestors also emerge from two models incorporating substantial population substructure. One model, designed for simplicity and theoretical insight, yields explicit mathematical results through a probabilistic analysis. A more elaborate second model, designed to capture historical population dynamics in a more realistic way, is analysed computationally through Monte Carlo simulations. These analyses suggest that the genealogies of all living humans overlap in remarkable ways in the recent past. In particular, the MRCA of all present-day humans lived just a few thousand years ago in these models. Moreover, among all individuals living more than just a few thousand years earlier than the MRCA, each present-day human has exactly the same set of genealogical ancestors.
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Généalogie de Pierre-Paul Fourcade

Filiation non établie entre Jean Bayle, notaire et frère d'un laboureur, et les Bayle de Martinas.
A première vue, ce n'est pas impossible, mais il paraît peu probable que des hommes exerçant ces professions soient d'ascendance noble.
En outre:

http://pagesperso-orange.fr/molly-mitton/Genealogie.html
"...parfois il est bien difficile de définir si l'information est probable ou simplement plausible. Le cas le plus épineux est sans nul doute celui de l'ascendance de Jean Bayle, notaire royal et procureur d'office de la juridiction de la Faye à Saint-Sauveur en Rue (Loire), époux de Catherine Thivillier. Ce qui est probable (mais non certain) c'est qu'il est fils de Jean Bayle - le vieux, granger de la Grange Bayle au temple lui même sans doute fils de Simon Bayle, lui-même Granger de la Grange Bayle au temple.
"Une étude d'un très sérieux généalogiste professionnel (Monsieur Grangier, société Arthaud Bleu) - et son ami Vincent Charmion, ont relié Simon Bayle à François Bayle de Martinas et Alix de Geysans et au-delà toute la haute noblesse d'Europe. Problème, ils avaient il y a quelques années indiqué Jean Bayle fils de Jacques Bayle lui même fils de Jean Bayle lui même fils du couple Bayle de Martinas / De Geysans. Après plusieurs échanges par mail avec Frédéric Grangier-Desormeaux en 2004, ils m'avaient donné les indication suivantes (qui figurent également sur leur site) : "on retrouve un Jacques Bayle, de la Faye, neveu en 1569 de Benoîte de Geyssans, veuve du baron d'Urgel... cette mention est spécifiée dans la collection des archives de la Loire (20 volumes orange-marron à droite en entrant dans la salle de lecture). C'est dans ce testament (de Benoîte) qu'est cité notamment la famille Geyssans alliée de la baronne d'Urgel. Concernant les degrés au dessus de Jacques, il s'agit d'une déduction logique issue de l'étude de la famille Barbier d'Argental, alliée aux Geyssans puis aux Bayle."
Claude Molly-Mitton, octobre 2009
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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@ Dominique LEMAIRE :

Merci pour cette nouvelle contribution très brillante. Je vois que tu as étudié le sujet très sérieusement. Je vais prendre le temps de lire tranquillement les informations que tu communiques et, surtout, je vais appeler l'attention de Marie-Françoise LAURENSOU sur ta trouvaille (je relève quand même que, telle qu'elle est formulée, elle signale un doute mais conclut plutôt positivement, alors que ton message de couverture me semble d'une tonalité moins allante, si je ne m'abuse). ;-))

Quoi qu'il en soit, encore bravo et vive ce site ! Amitiés !

Bonsoir,

Ouf, cela s'arrange un peu !
Un tuyau pour un complément de ressources : vous qui avez la plume facile et le verbe aisé, qui ne tente rien n'a rien.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Merci pour le tuyau. Je n'ai pas (ou pas encore ? Marie-Françoise LAURENSOU trouvera peut-être le filon...) de titre de prince ou de duc à faire valoir auprès des mécènes américains qui en sont manifestement friands. En outre, les aptitudes culinaires de Carole semblent (hélas, triple hélas !) juste un peu limitées... Je ne suis donc pas sûr, avec la Chaslerie, de boxer dans la bonne catégorie pour intéresser les correspondants habituels du néanmoins très sympathique Denis de KERGORLAY.

Importante conversation téléphonique ce matin avec Lucyna GAUTIER. Dans le prolongement de mes récents contacts avec le Service départemental d'architecture d'Alençon, nous avons évoqué le programme de travaux en 2012 et au-delà.

Pour 2012, j'ai d'abord demandé à Lucyna de prévoir des grilles à trois fenêtres du 1er étage du logis, une dans la chambre au-dessus de la salle-à-manger et deux dans la chambre au-dessus du salon, les trois donnant vers l'extérieur du bâtiment (et non sur la cour). Je sais que Carole est résolument opposée à l'idée que je réinstalle une grille dans notre chambre. Mais je vais devoir, une fois de plus, passer outre car il en va de la cohérence de mon programme de restauration. Et je sais bien qu'après coup, Carole se range toujours à mon avis. Sur ce volet du programme 2012, mon problème immédiat est plutôt la disponibilité de Roland FORNARI qui n'a pas encore tenu ses dernières promesses relatives à la grille du puits de la ferme et au lustre de la charretterie.

En plus de ces grilles, je voudrais que 2012 voie le début de la restauration du mur d'escarpe des douves. Lucyna me recommande, pour des questions de coût, de monter un mur à un seul parement de pierres, le reste étant en béton. Il me semble qu'alors, Igor et Valentin auraient besoin de moins de 48 mois pour s'acquitter de la restauration des quelques 160 mètres de mur en question, sur 4 à 5 mètres de haut et 80 cm de large. Je précise que les 160 mètres correspondent aux 120 mètres du mur principal et à deux fois 20 mètres pour les retours vers le manoir.

En clair, pour 2012, j'aimerais mener à bien la réimplantation de trois grilles ainsi que les terrassements et les fondations des 160 mètres de mur dont je viens de parler. Cela supposerait de détourner provisoirement l'arrivée d'eau dans les douves, de manière à ce que les engins de chantier puissent manœuvrer au fond sans s'enliser.

Il paraitrait judicieux que, dans la foulée, c'est-à-dire avant la mi-2016, la restauration du mur d'escarpe soit achevée. On pourrait ensuite faire un sort à la restauration des deux biefs.

Au-delà de ces perspectives, je commence à caresser l'idée de remonter un jour les deux pavillons qui encadraient autrefois l'allée principale du manoir, au niveau des derniers tilleuls actuels, c'est-à-dire les plus proches de la chapelle. On se souvient peut-être du fait que l'implantation de ces deux pavillons est prouvée par le plus ancien plan cadastral de la Chaslerie. Je verrais donc bien à cet endroit des constructions comparables à un vieux pavillon du manoir de la Bérardière, à Saint-Bômer-les-Forges.

Le vieux pavillon du manoir de la Bérardière.

Mais, à la Bérardière, j'aime aussi les deux plus petits pavillons, beaucoup plus récents et en forme de "L", qui entourent la grille d'entrée :

Photo copiée sur le site de l'"Association des amis de la Bérardière", puis réduite.

Disons qu'à ce stade, on peut toujours rêver...
Hier après-midi, Igor m'a signalé qu'une source était apparue le matin-même dans la douve Nord. Un filet continu d'eau sourdait en effet de la terre, environ 2 mètres sous le niveau du sol. Le phénomène était d'autant plus curieux qu'à ma connaissance, il n'y avait ni drain ni tuyau enterré près de cet endroit. J'ai donc conseillé à Igor de se mettre aux commandes de la mini-pelleteuse pour sonder immédiatement le terrain. Il a préféré aller vérifier d'abord le compteur d'arrivée d'eau, ce qui était judicieux ; là, il a noté que le compteur ne tournait pas. Notre conclusion était donc qu'on avait dû mettre à jour une source oubliée.

18 novembre 2011, la

Or il se trouve qu'un peu plus tard dans l'après-midi, Philippe JARRY, le terrassier, est passé me voir. Je lui ai signalé l'incident. Il a immédiatement pensé à vérifier l'état du compteur d'arrivée d'eau. Je lui ai dit qu'Igor venait d'observer qu'il était à l'arrêt. Philippe s'est tu. Sans prononcer un mot, il s'est éloigné de la douve en cheminant le long du tuyau d'arrosage reliant un robinet de la cour à la douve. Il se trouve que Valentin venait de rouvrir ce robinet. Philippe a vite trouvé qu'un joint du tuyau avait lâché. Ainsi, toute l'arrière-cour du manoir s'était trouvée inondée tout au long de la nuit précédente, sans que nous ne nous en soyons rendu compte. Le mystère était donc résolu. Sans l'aide de Philippe, ni Igor, ni moi n'aurions compris avant longtemps l'origine du sinistre.

Il est ainsi prouvé que rien ne vaut le bon sens d'un terrassier du bocage, quand on croit avoir trouvé une source, pour dire ce qu'il en est vraiment.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Novembre 2011
Journal du chantier - Ferronnerie - Logis - Murs divers - Economie - Désultoirement vôtre !
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J'ai demandé hier à Roland FORNARI de préparer un devis pour les trois grilles que j'aimerais lui faire poser en 2012 au premier étage du logis. Il doit passer me voir samedi prochain à la Chaslerie pour qu'on examine mon idée de soigner le décor de ces grilles (au moins celle donnant vers la chapelle), de manière à les harmoniser avec la future grille du mur entre la chapelle et le manoir, dont j'ai déjà montré le dessin sous cet onglet (dans un message du 9 février dernier).

Roland m'a fait part, une nouvelle fois, de ses difficultés actuelles à obtenir de l'Etat le paiement de ses factures. Selon ses informations et pour utiliser les termes "ad-hoc" en matière budgétaire, de nouvelles autorisations de programmes sont allouées mais les crédits de paiement manquent. Je n'en suis pas surpris outre mesure, compte tenu de l'état critique du financement de la dette publique que l'on sait. J'espère simplement que cette situation, où l'on voit les alertes se multiplier, n'entravera pas, dans un proche avenir, la poursuite du programme de restauration de la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 23 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Fac
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Encore une fois, ce matin, un de nos professeurs, M. Vincent REBOUL (en chimie organique) a choisi de nous transformer en sténos, montrant bien par là, selon moi, qu'il privilégie sa tranquillité plutôt que la qualité de la transmission de son savoir. Il a en plus eu le ridicule de nous priver de commentaires sur deux de ses transparents car il trouvait que certains étudiants faisaient trop de bruit en bavardant.

Or il devrait être évident que, lorsque les étudiants doivent s'appliquer, de surcroît à toute allure, pour ne pas reporter de travers des formules chimiques compliquées sur leur cahier, cela entrave souvent, jusqu'à l'empêcher, la compréhension de ce que le prof raconte. Donc les moins matures commencent à chuchoter, ne serait-ce que pour s'interroger les uns les autres sur ce que le prof vient de dire. Il serait pourtant facile de mettre en ligne les transparents pour permettre aux étudiants, traités comme des êtres dotés de raison, de concentrer leur attention sur la compréhension des phénomènes exposés.

Je trouve que le style pédagogique de cet enseignant-ci (et de trop de ses collègues) est misérable. Certes, il est tout à fait adapté à un système paradoxalement fondé sur un mélange de mandarinat (il faut ne pas risquer de porter atteinte à la statue du maître) et de démagogie (l'école publique est libre et gratuite pour tous). Ceci pourrait être aisément développé mais nous entraînerait vite assez loin.

Concrètement, ce style déplorable oblige les étudiants, ainsi traités comme des veaux, à fournir un travail extra-scolaire d'autant plus important que des pans entiers des cours magistraux demeurent évidemment obscurs. Cela me semble d'autant moins opportun que le nombre d'heures de présence à la fac est élevé.