Désultoirement vôtre !

Ras-le-bol du kroumirat !
J'appelle ainsi la propension de certains membres de professions bénéficiant d'un monopole légal à ne pas tenir compte des "desiderata" légitimes de ceux qui sont leurs clients, et non, sauf erreur de ma part, des administrés sur lesquels ils pourraient, en toute impunité, essuyer leurs godillots ô combien lourdingues.

Bon sang de bon soir, tous les propriétaires privés de monuments historiques ne sauraient être traités comme des carpettes déployées en silence sous les kroumirs et autres mamamouchis !

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 30 juillet 2021 07:22
À : (...)architecte@gmail.com>
Cc : C. F. ; T. F. ; W. F. ; Hugues Hourdin ; Jacques Meyer
Objet : RE: MISSION PARTIELLE - CONTRAT ET NOUVELLE PROPOSITION FINANCIERE

Madame,

Commençant ma lecture des documents que vous m'avez transmis hier, et plus particulièrement par le projet de C.C.A.P., je constate, dès l'article P2 en page 2, que vous persistez, malgré mes demandes précises, réitérées et pressantes, à limiter cette "mission n°2" à un champ qui ne me convient pas.

Il n'est ainsi pas tenu compte d'une de mes "lignes rouges", signalée comme telle.

Dans ces conditions, il est inutile que je poursuive la lecture de votre envoi d'hier.

Par conséquent, je vais devoir, sauf si vous vous reprenez enfin, confier le dossier à l'un de vos confrères. J'invoquerais à votre encontre la faute commise en ne répondant que très incomplètement à ma récente lettre recommandée, pourtant parfaitement explicite et portant sur des questions de sécurité.

Salutations distinguées.

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 30 juillet 2021 15:19
À : (...)architecte@gmail.com>
Cc : C. F. ; T. F. ; W. F. ; ; Hugues Hourdin ; Jacques Meyer
Objet : MISE EN DEMEURE ADRESSEE CE JOUR PAR COURRIEL ET PAR L.R.A.R.

Madame,

Après avoir reçu mon courriel de ce matin, vous avez cherché à me joindre, à 8 h 44 puis 8 h 45. Les deux fois, étant sous la douche, je n'ai pu décrocher immédiatement. J'ai essayé de vous rappeler les deux fois, à 8 h 45 et à 8 h 48. Vous n'avez pas répondu.

A 12 h 01, vous m'avez appelé. Je vous ai répondu que j'étais dans un lieu public et qu'il valait mieux me rappeler plus tard. Vous m'avez rappelé immédiatement, m'obligeant à sortir de ma cantine et à vous répondre de la rue, comme je vous l'ai précisé, ce qui ne vous a pas arrêtée.

A la suite de cette conversation, nous avons procédé à un échange de S.M.S. que je rapporte sans rien y modifier, ni dans les termes, ni dans l'orthographe employés :
Moi (à 12 h 22) : Madame, vous n'avez pas à me raccrocher au nez comme vous venez de le faire une nouvelle fois, alors même que c'est vous qui m'appeliez. C'est inadmissible. Relisez plutôt l'article P2 de votre projet de C.C.A.P. Même dans sa troisième version reçue hier, il ne répond pas à ma demande explicitée, y compris par écrit. Votre entêtement à ne pas tenir compte de mes lignes rouges est tout simplement incompréhensible. Je n'admets pas davantage le ton polémique que vous employez à mon égard au lieu de faire votre travail. Reprenez-vous rapidement et présentez des excuses !
Vous (à 12 h 24) : La discussion ne menait à rien. Je vous ai transmis votre fichier de doléances avec les modifications apportées sur le contrat et votre retour. Vous n'avez jamais répondu sur cette base.
Moi (à 12 h 26) : Je n'ai pas l'intention de polémiquer. Relisez mes écrits. Tout y est clairement exprimé pour ma part.
Vous (à 12 h 26) : Et pour la première fois de ma vie je ne m'excuserait pas. Vous avez créé un précédent.
Vous (à 12 h 27) : Et je le déplore de ne pas pouvoir m'es user.
Moi (à 12 h 34) : Ce que vous écrivez continue à être incompréhensible pour moi. Je vais devoir vous adresser une mise en demeure. J'en suis désolé mais, en l'état du dossier, je ne vois pas d'autre façon d'avancer dans l'intérêt du monument.

Sur la base de ces échanges et en l'état du dossier, j'ai l'honneur de vous adresser la mise en demeure suivante :

I - Au titre du "contrat Exe" daté du 21 novembre 2019 :

Ce contrat prévoit que vous êtes en charge de la maîtrise d’œuvre de la restauration des menuiseries extérieures du manoir de la Chaslerie. Il est également convenu que vous vous chargiez dans ce cadre de la résolution du problème dit des "poutres pourries" au 1er étage Nord du logis.

Mes demandes étant restées sans écho de votre part à propos de certains travaux à mener d'urgence, je vous ai adressé une L.R.A.R. en date du 30 juin 2021 dont les deux premiers paragraphes sont ainsi libellés :
Suite à notre conversation d'hier, je vous prie de bien vouloir m'indiquer quand vous me soumettrez, pour envoi à la D.R.A.C. pour autorisation, les dossiers entrant dans le champ du "contrat Exe" dont je vous ai signalé l'urgence depuis que nous dialoguons, à savoir :

la restauration des deux portes extérieures de la tour Louis XIII,
la restauration de la porte entre la cour et l'arrière-cour,
la restauration de la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour
et la restauration des "poutres pourries" au 1er étage Nord du logis.

Je vous ai rappelé une nouvelle fois hier qu'à l'exception des portes de la tour Louis XIII, tous ces travaux sont qualifiés d'urgents parce qu'ils sont relatifs ni plus ni moins qu'à des questions de sécurité, actuellement non assurée en raison des retards accumulés.


Vous n'avez pas plus répondu à ces demandes après ladite L.R.A.R. qu'avant, et pas plus aujourd'hui que les autres jours malgré le rappel effectué dans mon courriel de ce matin.

Compte tenu de ces éléments et en application de l'article G 9.2.1 du C.C.A.G. dudit contrat, je m'estime en droit d'enclencher le mécanisme contractuel de "résiliation pour faute de l'architecte". A cet effet, cette lettre-ci vaut mise en demeure de vous conformer sous quinzaine à vos obligations en mettant fin immédiatement à la situation de manquement constatée. Je signale que ce délai de quinze jours résulte des termes-mêmes du contrat puisque, s'agissant de questions de sécurité, il y a urgence.

II - Au titre du projet de "Contrat n°2" :

Vous avez signé dès le 6 août 2020, avant toute discussion sur sa trentaine de pages écrites en petits caractères, un "Contrat n°2". J'ai protesté contre cette façon de procéder et rappelé que tout contrat de droit privé doit pouvoir être discuté entre les parties.

Selon les termes de mon courriel du 9 mai 2021 à 19 h 31 analysant votre projet de contrat, et plus particulièrement aux termes de ma "Remarque n°3" relative au projet d'article "P2 - Désignation de l'opération" du C.C.A.P., j'avais demandé que ce contrat couvre les postes suivants :
- Régularisation administrative, en tant que de besoin, de tous travaux déjà réalisés ;
- Autorisation des travaux ayant fait, pour l'essentiel, l'objet des plans de l'architecte du patrimoine datés de septembre 2020.


Le 21 juin 2021, vous m'avez transmis vos réponses à mes remarques, dont la n°3 en question, et demandé de réagir à mon tour à vos réponses à mes remarques.

Je vous ai répondu le 16 juillet dernier. S'agissant de l'article "P2 - Désignation de l'opération", j'ai, à la suite d'une réunion importante tenue le 12 juillet dernier et à laquelle, bien qu'invitée de longue date, vous n'aviez pu participer, complété mon libellé en ajoutant la "cave" et la "ferme" au champ de la mission.

Le projet de C.C.A.P. que vous m'avez transmis hier ne prévoit, pas plus que les précédentes versions, que le champ de la mission couvre, pour ce qui concerne les principaux bâtiments sur cour, autre chose que ce que vous appelez bizarrement l'"aile Nord du logis" et le "Colombier et escalier d'accès à la tour colombier".

Par conséquent, vous continuez à faire fi de mes instructions. Dans un S.M.S. de ce jour, vous allez même jusqu'à les qualifier de "fichier de doléances", ce qui, sans vouloir engager de polémique, peut apparaître comme une nouvelle et triste illustration de la façon dont, forte du monopole légal qui régit votre corporation, vous traitez le manant que je semble demeurer à vos yeux. Je comprends toutefois qu'il s'agit peut-être là d'une nouvelle manifestation de la faiblesse évidente de votre expression écrite, voire de la rigidité de votre pensée, déjà remarquées maintes fois dans vos écrits.

Mais ce n'est pas tout. Désireux d'introduire un peu de méthode dans l'étude des documents particulièrement indigestes dont vous avez pris l'habitude de m'accabler, je vous ai demandé plusieurs fois par écrit de signaler les novations qu'entre deux versions, vous y introduisiez quelque peu subrepticement, comme encore signalé par moi dans ma réponse à votre réponse à ma "Remarque n°15", en date du 16 juillet dernier.

Une fois de plus, vous n'avez tenu aucun compte de cette demande pourtant destinée à faciliter le dialogue nécessaire à la suite de la réception des différentes versions de votre projet de contrat. Je le déplore.

Ce projet de contrat n'ayant, pour les raisons précisées, jamais pu à ce jour être approuvé par moi, j'en arrive à m'interroger, au-delà de la mise en demeure contenue dans la première partie de cette lettre, sur la possibilité que nous arrivions jamais à dialoguer puis coopérer utilement.

J'espère que vous comprendrez que, dans ces conditions, la SVAADE, appelée à assurer la maîtrise d'ouvrage de l'essentiel des travaux à venir, puisse ne pas se sentir liée par les échanges intervenus entre vous et moi, y compris relatifs aux contrats ou projets de contrats susceptibles de nous lier, vous et moi, et qu'elle recherche à bénéficier des services d'un autre architecte du patrimoine, mieux à même de mener à bien, avec tout le professionnalisme et la sérénité requis, la restauration à venir à la Chaslerie.

En tout cas, si telle était l'intention de cette association, ce que j'ignore encore, je ne me verrais pas l'en dissuader en l'état du dossier. J'espère que vous le comprendriez et veilleriez à assurer un relais en bon ordre avec le successeur qu'elle pourrait ainsi vous désigner.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE

____________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 30 juillet 2021 07:22
À : (...)architecte@gmail.com>
Cc : C. F. ; T. F. ; W. F. ; Hugues Hourdin ; Jacques Meyer
Objet : RE: MISSION PARTIELLE - CONTRAT ET NOUVELLE PROPOSITION FINANCIERE

Madame,

Commençant ma lecture des documents que vous m'avez transmis hier, et plus particulièrement par le projet de C.C.A.P., je constate, dès l'article P2 en page 2, que vous persistez, malgré mes demandes précises, réitérées et pressantes, à limiter cette "mission n°2" à un champ qui ne me convient pas.

Il n'est ainsi pas tenu compte d'une de mes "lignes rouges", signalée comme telle.

Dans ces conditions, il est inutile que je poursuive la lecture de votre envoi d'hier.

Par conséquent, je vais devoir, sauf si vous vous reprenez enfin, confier le dossier à l'un de vos confrères. J'invoquerais à votre encontre la faute commise en ne répondant que très incomplètement à ma récente lettre recommandée, pourtant parfaitement explicite et portant sur des questions de sécurité.

Salutations distinguées.

PPF

(Fin de citation)
Rendez-vous est pris, le 18 août prochain au manoir, avec Mme Christine ROYER, sous-préfète d'Argentan (donc territorialement compétente) pour que lui soit présenté le programme de travaux à mener sous la maîtrise d'ouvrage de la SVAADE,

Hugues HOURDIN et moi-même avions sollicité parallèlement un entretien avec Mme Frédérique BOURA, directrice régionale des affaires culturelles. Celui-ci devrait avoir lieu à la rentrée des congés annuels. L'entretien avec la sous-préfète permettra de le préparer et je ne doute pas que, d'ici là, la vitalité de la SVAADE aura permis de compléter utilement le dossier.
Plus d’un Français sur quatre jette ses ordures par la fenêtre en voiture

Selon un sondage commandé par Vinci Autoroutes et dévoilé par « Le Parisien », les incivilités persistent et peuvent causer des accidents.

N.D.L.R. : De tels porcs circulent sur la D 22, devant l'entrée toujours bien entretenue, grâce à Francis, du manoir favori.


En revanche, touchons du bois, il n'y a pas eu, depuis un certain temps déjà, de crétin supplémentaire pour tamponner les charmilles ou les sycomores-érables qui poussent le long de la route.

Toutefois, du côté des pilastres, dans ce long virage, la limite de vitesse à 70 km/h est beaucoup trop souvent transgressée. Un jour ou l'autre, cela provoquera hélas un accident grave compte tenu de la faible visibilité, tant à droite qu'à gauche à la sortie de la petite allée sur la départementale. Sachant que, même là où la route grimpe en venant de Lonlay, ceci ne suffit pas à ralentir les cinglés du volant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Transmission du patrimoine
0
"Le Monde" a entrepris la publication d'une série d'articles sur la transmission du patrimoine au sein de la ploutocratie française. Je la trouve très intéressante, en particulier l'article relatif à Bernard ARNAULT.

Le numéro 4 de la série de 6 est consacré à Arnaud LAGARDERE. En voici le début qui donne une image très claire de certaines mœurs en vigueur (est-ce toujours le mot juste ?) dans le bocage briouzain :


Pauvre "Nono", on arriverait presque à le plaindre (après, il faut bien le dire, s'être payé sa goule moultes fois via le site favori).


Intéressant aussi de noter qu'il n'est pas dit un seul mot sur Philippe CAMUS, mon ancien binôme de vadrouilles cyclistes, à l'époque où ce futur président d'E.A.D.S. pensait que ça pouvait servir sa carrière d'avoir un contact privilégié avec le jeune administrateur civil au "bureau du marché financier" de la direction du Trésor. C'était du temps lointain de la "Rue de Rivoli", alors que mon cadet était en train de naître à l'hôpital de Poissy. C'était ainsi il y a trente-neuf ans déjà...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Transmission du patrimoine
0
Dans la série du "Monde" sur la transmission du patrimoine chez les ploutocrates, l'article sur Vincent BOLLORE n'était pas mal non plus.

J'ai noté que, si les ébats du ploutocrate en question avec les sœurs FOSSORIER ont eu droit à certains développements (est-ce le bon mot ?) dans ledit article, il n'y a pas été question du fait qu'un de ses beaux-frères avait été abattu comme un chien dans un parking parisien, si je me souviens bien, et devant son épouse enceinte (une autre sœur FOSSORIER, si vous me suivez, mais peut-être est-ce la même qu'une précédemment citée ?) le jour-même où j'ai dîné avec un autre de ses beaux-frères (et la sœur FOSSORIER y afférente). Ce dernier beau-frère était le futur ministre Gérard LONGUET, alors très brillant jeune sous-préfet. L'autre, le chien abattu, était un membre de la "bande à ZEMOUR", les fameux gangsters qui défrayaient la chronique à cette époque-là. Ce dîner se passait en 1975, le ZEMOUR en question devait se prénommer William, j'étais alors "stagiaire E.N.A." à la préfecture des Yvelines et notre hôte était la charmante attachée de presse de la préfecture de l'époque, amie du couple LONGUET.

Il y a quarante-six ans donc. J'en ai vu du beau monde !

Comme le temps passe !
J'ai lu dans le "Monde", ces derniers jours, la série de six articles consacrés à Elon MUSK.

Ce type est un génie, il se voit déjà "Empereur de Mars".


Et dire que moi, au bout de trente ans d'efforts continus, je ne suis toujours pas arrivé à être proclamé "Empereur de la Chaslerie" !

31 juillet 2021.

Il paraît évident que l'arbre est sec derrière moi...
Pas de doute, je suis nul, complètement nul !
(Sentiment de déprime).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux
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Jean Paul LEROY TULLIE, représentant local de la "Fondation du patrimoine", m'avait dit qu'il devait rencontrer ces jours-ci M. TRIANON, responsable de cette fondation pour l'Orne et qu'il lui parlerait de la Chaslerie et de la SVAADE, dans la perspective de la candidature de ces dernières à ce que j'appelle "le gros lot de la Mission BERN".

J'ai appelé Jean Paul ce matin pour venir aux nouvelles. A ce stade encore très préliminaire des réflexions de la SVAADE, elles ne m'ont pas paru encourageantes puisque, si j'ai bien compris, M. TRIANON aurait dit que sa fondation n'interviendrait pas dans ce dossier, du fait que la Chaslerie est un monument protégé.

J'avais pourtant cru comprendre par ailleurs que la "Fondation du patrimoine" joue un rôle central dans le fonctionnement de la "Mission BERN" et la sélection des dossiers.

Encore un point à évoquer avec Hugues HOURDIN lors de notre réunion de la fin d'après-midi.
Hugues HOURDIN m'a demandé qu'avant de poster sa lettre au président de la Région Normandie, je m'assure de la justesse de tous les chiffres qu'elle contient :


Je compte faire cela demain, à tête reposée.

P.S. (du 1er août 2021 à 4 h 30) : Vérification faite. Bon pour envoi.
Hugues HOURDIN souhaite réunir les adhérents de la SVAADE en assemblée générale autour du 15 août prochain, avec un ordre du jour qui, compte tenu de la très riche activité de l'association, comporterait, outre les sujets normalement routiniers comme le rapport moral et le rapport financier, les points suivants (liste à parfaire avant l'envoi formel des convocations) :

1 - Déménagement du siège de l'association.
2 - Changement de trésorier.
3 - Nomination d'un secrétaire.
4 - Prospections en cours pour de prochaines animations.
5 - Actions tendant à développer la notoriété de la SVAADE.
6 - Projet de bail à long terme à conclure avec les propriétaires du manoir de la Chaslerie.
7 - Etat du chantier. Programme de travaux envisagé. Relais du programme des propriétaires. Extension et phasage des travaux à venir.
8 - Recherche d'un architecte du patrimoine qui serait mandaté par la SVAADE, maître d'ouvrage, pour assurer la maîtrise d’œuvre de tout ou partie du chantier (cette intervention est obligatoire pour les parties classées).
9 - Relations avec la D.R.A.C. (conservation régionale du patrimoine et service régional d'archéologie).
10 - Recherche de financements pour les spectacles et pour les travaux (subventions, dons et mécénat). Communication des propriétaires du manoir à qui il serait demandé de se tenir prêts à intervenir comme "payeurs en dernier ressort".

Dans le souci d'arrêter la date de cette A.G., il souhaite que le site favori l'aide à contacter les personnes qui, dans le public, souhaiteraient assister, en toute transparence, à cette A.G. et à ces débats.

Je relaie donc son intention en priant les visiteurs du site qui seraient intéressés par cette offre de se faire connaître, par exemple en commentant ce message et, surtout, en précisant à quelles dates, à partir du 17 août prochain, ils seraient disponibles.

Il conviendrait toutefois de ne pas retarder, au-delà des délais légaux minima de convocation, la tenue de cette A.G.. Le cas échéant, une réunion d'information du public pourrait être organisée, pour le compte de la SVAADE, à la suite de cette A.G., par exemple à l'occasion des prochaines "Journées du patrimoine".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 1er Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - O'Gustin - Anecdotes
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Une scène, trois acteurs (dont un raide) :

1er août 2021.

1er août 2021.

1er août 2021.

1er août 2021.

En fait, deux de plus au compteur, qui passe ainsi à 11-0 ! Super tapettes !

(c) Réhabilitation de l'emploi du subjonctif imparfait dans la langue française (via "Facebook")
J'ai photographié ce matin, à toutes fins utiles et sous toutes les coutures, le portail du cimetière de Saint-Hilaire-du-Harcouët :

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.


Il me rappelle celui de Montflaux, notamment en raison des saignées pour ponts-levis qu'il comporte. Dommage qu'il soit gâché par ces joints en ciment. En outre, il y a quelque chose qui me gêne et que je ne saurais définir, comme si, lors de son déménagement, il avait perdu une partie de son équilibre. Je suppose que c'est cette croix sommitale sous-dimensionnée (tant qu'à faire) qui cause mon inconfort.

P.S. (à 14 heures 30) : Dans "Châteaux et Manoirs de la Manche", tome II, aux "Editions Rivages de France", Michel PINEL et Patrick COURAULT fournissent notamment les compléments d'information suivants qui confirment que mon intuition était bonne :

Ils précisent que ce portail est, comme je le pensais (sans l'avoir écrit), daté de la fin du règne de Louis XIV. Donc ces saignées pour ponts-levis devaient être là juste pour le décorum. Ainsi, comme à la Chaslerie avec les LEDIN, les propriétaires de ce château devaient avoir une certaine tendance à surjouer l'ancienneté de leur noblesse. "Men will be men" !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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Je suis allé à Ducey récupérer le fauteuil, acheté à vil prix via "GensDeConfiance", mais qu'il fallait restaurer :

2 juillet 2021.

2 juillet 2021.

L'estimation que m'en a donné ensuite Jean LEMARIE, chez qui j'ai fait étape au retour, me confirme que cela n'aura pas été pour moi une mauvaise affaire.
Connaissance des arts
rédigé le Mardi 3 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Joyau des Alpes, un château du XIIIe siècle remanié par Vauban vendu 661 000 euros aux enchères :

La forteresse du XIIIe siècle, renforcée par Vauban au XVIIe siècle, était estimée entre 2 et 3 millions d'euros.

Le 15 avril dernier, le Fort Queyras, situé dans le département des Hautes-Alpes (05) a été vendu aux enchères judiciaires par le tribunal de Gap à une société immobilière d’Aix-en-Provence. Pour rembourser ses dettes, François Marty, l’ancien propriétaire, a été contraint de vendre ce « joyau des Alpes », comme beaucoup aiment à l’appeler.

N.D.L.R. : "Sic transit gloria mundi" !
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 3 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Barjac : commentaires et commentaire sur les commentaires
Publié le 3 août 2021


Barjac : la cour du château (le jour suivant)


Nous devions jouer La Fontaine / Brassens dans le cadre magnifique de la cour du château. Mais il a plu. C’est donc sous le chapiteau prévu pour servir de repli que nous nous sommes installés.

Claude Juliette Faivre, en chroniqueuse avisée du festival de Barjac, a rendu ainsi compte de la chose : « Marie-Christine Barrault et Jean-Pierre Arbon vont de sauts en gambades dans les Fables de La Fontaine et les chansons de Brassens. C’est un régal que de voir se mêler l’art du fabuliste et celui du croque-note… J’avoue avoir un goût pour les textes de chansons recréés lorsqu’ils ne sont plus chantés… Ici c’était assez magistral ! Deux excellents comédiens…
Au passage, j’ai trouvé le spectateur un peu frileux, un peu coincé sous son masque sur ce coup là… J’avais tellement envie de fredonner, de bouger sur les chansons de Brassens…»

Le public de Barjac est un public spécial : composé d’amateurs de chanson française pour la plupart extrêmement avertis. Avec, concernant Brassens notamment, ceux qui acceptent qu’on le « revisite » (je crois que c’est la grande majorité), mais aussi ceux qui se posent en intraitables gardiens du temple face au plus petit changement de phrasé ou à la moindre altération d’une harmonie.

Ces derniers argumentent que les chansons de Brassens étant parfaites dans leur écriture (texte et musique) ainsi que dans l’interprétation qu’en a donnée le maître, tout écart aboutit nécessairement à du moins bien. « On l’a bien vu hier soir ! » s’est exclamé l’un d’eux au cours d’une causerie avec Joël Favreau (le guitariste de Brassens) le lendemain du spectacle. Et un autre, résumant ce sentiment, écrit sur FB : « Brassens massacré ».

J’ai eu à plusieurs reprises l’occasion d’expliquer qu’à mon sens, mettre Brassens dans la continuité de La Fontaine (et sur un pied d’égalité avec lui), et jouer de leur proximité jusqu’à parfois les faire se confondre supposait de rapprocher leurs voix et leurs phrasés. C’est donc ce que j’ai fait. Et puis, quitte à chanter les chansons d’un autre, autant se les approprier et les chanter comme si soi-même on les avait écrites. Ça m’a d’ailleurs pris beaucoup de temps de m’écarter de l’interprétation originale pour en proposer ma propre version. Elles y ont pris des couleurs nouvelles et un aspect parfois inattendu. Je conçois que cela puisse surprendre, et même en déranger certains.

Mais s’il est vrai qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, il arrive aussi qu’on ne déplaise pas à tout le monde non plus. « Une réussite exceptionnelle », « Fabuleuse soirée ! Un immense bravo ! » « Barrault, rayonnante… Arbon, que je découvre, magistral ! Merci pour cette soirée ! »

Ne négligeons pas les critiques, et surtout pas les bonnes.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 4 août 2021 10:24
À : (...)architecte@gmail.com>
Cc : C. F. ; T. F. ; W. F. ; Hugues Hourdin
Objet : Votre L.R.A.R. du 2 août 2021.

PAR COURRIEL ET L.R.A.R.

Madame,

Par L.R.A.R. du 2 août dernier reçue ce matin, vous nous informez, mon épouse et moi, de votre démission pour le projet de "mission n°2" ainsi que pour le projet de "mission Exe".

J'en prends acte.

Vous motivez cette démission en écrivant : "Après enquête auprès de mes confrères, vous n'avez jamais voulu signer de contrat avec chacun, nous poussant consécutivement à une mésentente et à une démission".

Je vous prie de bien vouloir justifier chacun des quatre mots ainsi soulignés par moi dans cette citation.

Je note que cette formule est dépourvue de la moindre ambiguïté. Elle doit s'analyser comme telle, y compris, le cas échéant, devant les tribunaux s'il devait apparaître que vous ne fourniriez pas les éléments de preuve correspondants et/ou dans le cas où vous entreprendriez de la diffuser, en tout ou partie, auprès de quiconque, et notamment auprès de la tutelle ou de l'un quelconque de vos confrères, ces notions devant s'entendre au sens large, qu'il s'agisse d'individus ou de groupes d'individus comme votre ordre professionnel.

Pour ma part, je rejette formellement votre allégation comme fausse et me réserve donc, au cas où vous n'apporteriez pas une réponse, satisfaisante sur le fond ou pleinement rassurante quant à la diffusion de votre appréciation, à ma question précédente, de vous poursuivre le cas échéant devant les tribunaux pour diffamation.

Engagé depuis plus de trente ans dans le sauvetage d'un monument historique, toujours prompt à prendre toutes les initiatives qui m'apparaissent nécessaires dans l'intérêt principal du monument, je ne saurais admettre qu'un "buzz" de médisances ou de diffamations complique davantage la tâche du maître d'ouvrage que je suis encore à ce jour ou de quelque maître d'ouvrage, comme la SVAADE, qui pourrait accepter de me succéder dans un proche avenir.

Je mets en copie de ce courriel, que je confirme formellement par L.R.A.R., les personnes suivantes : mon épouse, maître d'ouvrage à mes côtés depuis que nous avons acheté la Chaslerie, mes fils, susceptibles de me relayer, et le président de la SVAADE.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE

(Fin de citation)