Désultoirement vôtre !

Marie FRULEUX, l'architecte des bâtiments de France qui suit à Alençon le dossier de la Chaslerie, a laissé cet après-midi sur mon répondeur le message suivant :

1 - Il n'y a plus de divergence entre l'administration et moi sur l'étendue de la protection des différentes constructions, en particulier à propos de la ferme et de ses dépendances qui faisaient encore débat.

2 - En revanche, il m'est signalé qu'en vertu d'un décret de 2009, je ne peux me passer d'un architecte pour la restauration des murs de douves. Il est même précisé que cet architecte doit fournir une maîtrise d'oeuvre complète. Bien entendu, je compte confier cette tâche à Lucyna GAUTIER.

Voici une affaire qui semble cette fois enfin mise sur de bons rails. Donc merci à tous et en avant toute !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Octobre 2011
Journal du chantier - Administration - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
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Voici le texte de la circulaire du ministère des affaires culturelles qui rappelle en quoi consiste le décret de 2009 dont je viens de découvrir l'existence. Cette circulaire ne couvre pas moins de 30 pages de papier. On pourra, en la parcourant, se rendre compte de la réalité du cauchemar auquel l'administration soumet les propriétaires privés de monuments historiques, même lorsque, comme pour le mur Ouest de la douve Nord de la Chaslerie, les travaux qu'appellent leurs bâtisses sont à l'évidence des interventions simples et qui devraient pouvoir être menées à moindre coût.

Et dire qu'il y a, au niveau régional, des fonctionnaires soucieux de bien faire en appliquant de tels textes. Comment ne pas sympathiser avec eux et admirer leur zèle si méritoire au milieu d'un tel foisonnement de contraintes ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Octobre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Marie-Françoise LAURENSOU a enfin réussi à démontrer qu'elle et moi étions cousins. La voici ce matin en train de déployer ses découvertes sur la généalogie de mon arrière-grand-père Joseph Régis (?) LABATU :

15 octobre 2011, une chercheuse triomphante, Marie-Françoise LAURENSOU.

Au terme (provisoire) d'un travail de fourmi, après avoir activé ses réseaux dans toutes les sphères de la généalogie de France et de Navarre (et autres lieux), elle a remonté dans mon arbre jusqu'au IXème siècle (et même au-delà, jusqu'à des gallo-romains) et m'affirme que je descends, entre autres, d'un empereur et d'une sainte. L'empereur est Henri 1er von SACHSEN, dit "l'oiseleur" (876-936), et la sainte, son épouse, Mathilde von RINGELHEIM. Marie-Françoise a aussi établi que je descendrais également de la maison de POLIGNAC ainsi que, si j'ai bien compris, des comtes d'AUVERGNE. Un commandeur de l'ordre des templiers et divers croisés, certains morts à Jérusalem, seraient accrochés à divers endroits de mon arbre généalogique.

Ainsi donc, ma grand-mère FOURCADE ne devait pas extravaguer, contrairement à ce nous pensions, incrédules et un tantinet moqueurs, quand elle affirmait que nous descendions de Godefroy de BOUILLON.

Pourtant, les premières découvertes de Marie-Françoise montraient plutôt, dans tous les azimuths de mon arbre et au moins parmi les générations les plus proches, des gens simples, cultivateurs, laboureurs ou, souvent, journaliers. Et le fait est qu'il faut remonter pas mal de générations pour trouver du sang bleu dans mon ascendance, mais quel sang bleu, nom de nom (c'est le cas de le dire) !

Ceci dit, toujours soucieux d'encourager mes fils à procréer enfin, j'ai regardé, dans les "éventails" reconstitués par Marie-Françoise, quels prénoms je pourrais suggérer, le moment venu, à mes futures belles-filles d'attribuer aux fruits de leurs amours légitimes. Il y en a de croquignolets. Par exemple, pour les garçons, Arestagne (comme Arestagne d'ARGENTAL) ou Redemptus (comme Redemptus du FAY de CHAPTEUIL) ; pour les filles, Thetberge (comme Thetberge de RHEINFELDEN), Bliosinde (comme Bliosinde de MONTLAUR) ou Raymbaude (comme Raymbaude de PAYAN). Mais mon prénom préféré est bien sûr Placentius (j'ai oublié de noter le nom du titulaire), d'autant que j'observe que, pour une fille, cela pourrait donner, si je ne m'abuse, quelque chose comme Placenta.

Donc à quand la nouvelle Miss Placenta ?

Finie la rigolade, au boulot, les fistons !

P.S. : J'ai mis un point d'interrogation à côté du prénom de mon arrière-grand-père LABATU car je croyais que c'était Paul. J'ai pourtant noté Joseph Régis sur le premier des tableaux en forme d'éventail que m'a montrés Marie-Françoise LAURENSOU ce matin. Il y a là un point à élucider.

Quoi qu'il en soit, je suis, une nouvelle fois, frappé par la puissance de ce site internet pour faire remonter à la surface des informations oubliées ou même délibérément enfouies. Cette fois-ci, je découvre qu'il y avait sans doute au moins un fond de vérité aux prétentions de ma grand-mère Renée FOURCADE née LABATU à être issue d'un illustre lignage. Ce qui nous paraissait, à ma mère et à moi (alors jeune) relever d'un certain radotage semble désormais corroboré par des indices forts extérieurs, le résultat des recherches indépendantes et opiniâtres de Marie-Françoise.

Ma grand-mère FOURCADE disait également, je le rappelle ici, avoir eu trois parents, trois frères ecclésiastiques en l'occurence, "raccourcis", selon son expression, à la Révolution ; elle ne manquait pas d'en tirer une certaine fierté. Or, à ma connaissance, la trace des probables proches de ces guillotinés se perd, pour Marie-Françoise, au milieu du 19ème siècle à Jersey. Mais, si ma grand-mère disait vrai à propos de notre part de "sang bleu", on peut imaginer que cette histoire des frères ANQUETIL n'était pas non plus une pure invention.

Ce site nous apportera-t-il un jour la clé de ce mystère ? Saurons-nous où et dans quelles circonstances précises ces trois frères auraient été massacrés ?

Vous le saurez peut-être en consultant régulièrement ce site... (Et là, avez-vous vu comment je cherche encore à doper l'audience ?)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Octobre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Le 25 mai 2010, sous cet onglet-ci (voir en page 2), j'avais expliqué pourquoi la généalogie m'avait toujours laissé dubitatif.

Les récentes trouvailles de Marie-Françoise LAURENSOU, aussi intéressantes soient-elles et fruit d'un labeur remarquable, ne m'amènent pas à changer de position. Au contraire.

En effet, si nous pouvons, en première analyse, avoir eu plus de 200 millions d'ancêtres contemporains sous Saint Louis, le nombre de nos ancêtres contemporains quatre siècles plus tôt est 2^16 (2 puissance 16), soit plus de 65 000 fois plus élevé, ce qui correspondrait à beaucoup plus que 10 000 milliards d'individus.

Autrement dit, tous autant que nous sommes, nous devons descendre de cet empereur et de sa sainte épouse dont Marie-Françoise nous a appris l'existence flatteuse.

Autre façon de dire les choses : comme tout un chacun, j'ai, je crois, 5 litres de sang dans le corps. Or, la part qui me vient de ces aïeux-ci est de quelque chose comme 5 fois 10^(-13) litres de sang, ou, si l'on préfère, moins qu'un cube de 10 microns de côté.

Se trouve ainsi confirmé que ma part de sainteté existe sans doute mais serait plutôt à rechercher au microscope électronique.

CQFD (comme j'écrivais ce matin sur mes copies d'exam).

Une amie, grande et active défenseuse de la cause des monuments historiques, m'a envoyé le courriel suivant (où j'ai fait disparaître les noms propres, sauf le mien) :

(début de citation)

Cher Pierre-Paul,

J'ai effectivement lu tous ces textes in extenso (y compris le code de l'urbanisme qui précède celui du Patrimoine), ce n'est pas pour autant que j'ai retenu grand chose tellement c'est complexe et touffu.

J'ai mieux retenu ce qui concerne les inscrits que les classés car j'en ai fait l'application. Il semble, néanmoins que les classés soient mieux servis que les inscrits pour qui la législation a été particulièrement redoutable. Ceci "afin de favoriser l'installation des architectes du Patrimoine" m'a-t-on dit.

Se référer aux fiches XXX (sur le site, ou les demander à XXX). Et aux tables des matières.

XXX a fait des travaux sur des kilomètres de murs. Il a fait appel à un architecte du patrimoine de Rambouillet. Cela lui a coûté 1200 €, ce qui est très raisonnable.
J'ai eu aussi d'autres exemples dans l'Oise très raisonnables (1500 € pour des travaux importants sur une église, avec appel d'offres).

Il faut surtout exiger des précisions sur le coût de l'intervention de l'architecte dès le départ sans se contenter de belles paroles pour ne pas se trouver "coincé" au dernier moment par l'urgence, sans possibilité de changement de direction.

Je vous joins un extrait concernant les travaux d'entretien sur ISMH qui sont dispensés de l'intervention d'un architecte (y compris balayage des sols et tonte de l'herbe, à l'identique bien sûr) Il faudrait en faire un concentré de merveilles. Le malheur est que le reste tombe sous le coup de la nouvelle législation.

Si vous pouvez me transmettre un texte de 15 à 20 lignes sur vos remarques je le transmettrai à l'"observatoire de la réforme", de façon anonyme si vous le souhaitez.

J'espère que les examens ont bien marché.

Amicalement,

(fin de la citation)

On voit donc que ce débat ne fait que commencer. Mais pourquoi diable devrais-je m'abriter derrière l'anonymat pour y participer ? Non, j'interviens au grand jour, cela en vaut la peine !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 18 Octobre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Je vous fais part d'une autre des réflexions que m'inspire la généalogie, sur le thème "grandeur et décadence". J'avais déjà évoqué cette question, il y a quelques années, avec mon collègue et ami Henri de CASTRIES, actuellement à la tête d'Axa et qui compte plusieurs saints et nombre de maréchaux de France dans son arbre généalogique. Je lui avais demandé à quelle époque sa famille avait été la plus puissante et à combien s'élevait alors sa fortune si l'on appliquait des critères contemporains. Riton m'avait répondu en détail.

Dans mon cas, j'observe que l'apogée semble avoir été atteinte il y a bien 12 siècles et qu'elle était très élevée. Donc ma question est : combien de temps faut-il au fusil du fantassin pour se refroidir ? Non, je plaisante, la question est : par quelles circonstances, hasards ou drames, faut-il passer pour aller du niveau de "roi des Romains" à celui de perpétuateur improvisé d'assez modestes (mais que diraient-ils s'ils lisaient ceci ?) chevaliers bas-normands ?

Comme pour le fantassin, la meilleure réponse est sans doute : un certain temps !

Que cela nous incite à relativiser les soucis de la trop fameuse Mme BETTENCOURT. Même doté de la plus belle fortune de France, on ne met pas ses héritiers à l'abri des passions les plus destructrices. Et, de surcroît, "avec le temps"...

Ou, si l'on préfère, "in the long run, we are all dead" !

P.S. (et hors sujet) : Du même, j'aime beaucoup "I work for a Government I despise for ends I think criminal". Tout un programme, et si contemporain... (Certains habitués du site auront compris qu'il s'agit là d'une allusion assez transparente à ma dernière expérience professionnelle significative, voici plus de 13 ans. Mais, dans ce domaine, croit-on que les choses aient changé le moins du monde ? Non, c'est même reparti pour un tour, et toujours aux frais des "cochons de contribuables", les responsables des désastres récurrents poursuivant dans la quasi-totalité des cas, de leur côté et sans souci, de très belles carrières).

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Les nouvelles de l'économie ne sont pas brillantes et font craindre la probable mise en oeuvre prochaine d'une politique de rigueur. On pourrait imaginer que les enveloppes disponibles pour les travaux de restauration des monuments historiques puissent être touchées. Bien sûr, ce serait absurde car cela se traduirait par la mise au chômage rapide d'artisans qui contribuent vivement à l'emploi. En outre, la mise hors circuit d'artisans spécialisés ferait rapidement perdre un savoir-faire précieux pour entretenir un cadre de vie grâce auquel la France est une destination privilégiée pour les touristes, ce qui n'est pas neutre pour la balance commerciale, par ailleurs bien souffreteuse. Donc, à dire vrai, je ne crois pas qu'il faille trop s'inquiéter de ce côté-là.

Je suis cependant pressé de recevoir l'arrêté de subvention que j'attends à propos du mur Ouest de la douve Nord, ceci pour deux ou trois raisons :
- d'une part, il y a urgence à intervenir, ne serait-ce que pour ne pas mettre davantage en péril le fournil du manoir, inscrit à l'I.S.M.H. (et, accessoirement, déjà restauré, d'ailleurs à mes frais exclusifs) ;
- d'autre part, les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord devraient pouvoir être lancés officiellement dans les meilleurs délais, pour me permettre d'occuper intelligemment mes salariés pendant quelques mois ; à défaut, je ne sais pas bien comment je pourrais meubler leur plan de charge.

Et pourquoi ne pas évoquer également l'arrivée prochaine de la saison froide qui n'est jamais propice aux travaux de terrassement ni aux chantiers lourds en général ?

Ceci dit, après tous les contretemps subis, comme l'on sait, pour des questions oiseuses (et désormais résolues dans un sens tout-à-fait correct), le contact est bien établi avec l'architecte. Donc on devrait pouvoir enfin avancer officiellement, vite et convenablement. Je l'espère du moins.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Octobre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Fac
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Amusant : ce soir (tard), en me mettant enfin à réviser mon programme de microbiologie (ou du moins ce que je crois en faire partie) en vue du contrôle de demain, je cherche ce que Google propose sur l'hétérogénie et je tombe sur une fiche relative à un proche parent havrais de ma belle-mère qui, adversaire résolu de Pasteur, défendait mordicus la théorie de la génération spontanée...

Etienne Geoffroy Saint Hilaire, qui a une rue à son nom à Paris, dans le quartier du museum d'histoire naturelle, autre partisan notoire de l'hétérogénie, est, lui, le proche parent d'une tante de Carole, Tante Marie-Jacques.

Décidemment, le monde est petit, vraiment tout petit ! Ne serait-il pas, lui aussi, microscopique ou mieux, microbien ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 21 Octobre 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Fac - Désultoirement vôtre !
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Quand je vois Emmanuel PFUND, mon prof de chimie organique, passionner les enfants, comme dimanche dernier à la "fête de la science" à Caen, ça me donne bien sûr des idées pour une prochaine "Sainte Anne à la Chaslerie"...

Voici Manu en train de montrer à la jeunesse comment on peut facilement fabriquer des bonbons délicieux :

16 octobre 2011, "a star is born !"

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 23 Octobre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Le 2 juillet 2009, j'ai adressé le courriel suivant à une candidate à des concours de beauté (j'ai occulté ici le nom propre de la personne citée dans ce courriel) :

(début de citation)

Madame,

Appréciant sur un plan général votre action contre la corruption, je viens d'acheter votre dernier ouvrage, "Des héros ordinaires".

Dès la lecture de votre préambule, je relève que vous comptez M. Daniel LEBEGUE parmi vos héros. Vous lui consacrez même un chapitre de ce livre.

Dans le cas de cette personne précisément, j'ai l'honneur de m'inscrire en faux contre votre typologie, qui me semble en l'occurrence relever plus du style de certains médias avides de sensationnel que de la réalité.

Sachez qu'administrateur civil à la direction du Trésor, j'ai présidé la seconde structure de défaisance du Comptoir des entrepreneurs de 1996 à 1998. Cette structure, mise en place dans le cadre d'une loi ad-hoc, avait pour objet de limiter le coût pour les contribuables français, des dérives de cet établissement financier. Or, durant tout mon mandat, la Caisse des dépôts et consignations m'a mesuré son soutien. Elle a même décidé, M. Daniel LEBEGUE étant son directeur général, de me faire révoquer afin de faire passer le contrôle de ladite structure dans les mains de ceux qui avaient le plus grand intérêt à tirer parti de la faiblesse, alors, de l'Etat, en l'occurence le groupe de la société défaussée.

Je considère que l'attitude, alors, de la Caisse des dépôts et consignations a suffi, à elle seule, pour que ma mission soit entravée au point d'être rendue impossible. En raison de ses fonctions et compte tenu de l'ampleur des sommes en cause, M. Daniel LEBEGUE a joué un rôle essentiel dans l'évolution du dossier.

Je m'honore d'avoir été révoqué dans ces conditions.

Je ne puis donc que regretter que votre souci didactique ne vous permette pas toujours de mesurer vos appréciations mais vous prie néanmoins, Madame, d'agréer l'expression de mes hommages respectueux.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

Un ami, alors conseiller à la cour de cassation, à qui j'avais communiqué ce courriel, avait eu pour réaction de m'écrire :

(début de citation)

Merci Pierre-Paul. Un mot de trop, à la fin, "respectueux". Pour ma part, comme je te l'ai dit, j'ai été choqué par la façon dont elle a traité, pour faire sa publicité personnelle, Brossolette et Lépine qui n'avaient commis aucun délit.
Bien à toi.

(fin de citation)

La destinataire de mon courriel étant députée européenne, je n'avais pas manqué de communiquer également ce dernier à mon supérieur hiérarchique, le directeur général du Trésor, d'autant que M. Daniel LEBEGUE est l'un de ses prédécesseurs.

Est-il besoin que je précise que ni Mme Eva JOLY, ni le directeur général du Trésor n'ont jamais répondu à ce courriel ? Ou encore que la décision de me débarquer avait reçu le feu vert d'un expert bien connu en "éthique personnelle", comme il dit, M. Dominique STRAUSS-KAHN, alors ministre des finances ? (N.B. : Bien entendu, la mise en ligne ici de cette vidéo ne vaut nullement de ma part approbation de l'attitude de son interlocuteur).

P.S. : J'ajoute que, le premier 14 juillet suivant ma révocation (soit le 14 juillet 1999), mon nom figurait sur le contingent de la Légion d'honneur au titre du ministère des finances ; cette décoration m'avait été attribuée sur intervention de M. Alain LAMBERT (de mémoire, il devait alors présider la commission des finances du Sénat) et de mon ami Michel BARNIER. Quelques années plus tard, un homme convenable (Francis MAYER, décédé prématurément) ayant été placé dans l'intervalle à la tête de la Caisse des dépôts, j'ai pu être indemnisé d'une façon conforme aux usages. Mais, plus de treize ans après les faits, j'attends toujours que le directeur général du Trésor, à la disposition constante duquel je demeure résolument, veuille bien m'attribuer une nouvelle mission car, normalement, ma mise à la retraite n'interviendra pas avant 5 bonnes années.

Treize ans après les faits donc, il ne paraît pas inutile d'observer - ne serait-ce qu'à titre de comparaison - ce que sont devenus les protagonistes de cette défaisance. Même si j'ai cessé de m'intéresser au sort de ces individus, il me semble, à titre d'exemples, que :
- M. Daniel LEBEGUE dirige la branche française d'une O.N.G. censée lutter contre la corruption ; de mauvais esprits pourraient se demander (...) ;
- mon successeur à la tête de la défaisance a vite été bombardé - pourquoi se gêner ? - directeur général du grand groupe d'assurances bénéficiaire des manœuvres de 1998 ; il s'occuperait aujourd'hui, semble-t-il, des relations publiques en France d'un groupe financier étranger spécialisé dans la gestion de fortunes dans un paradis fiscal voisin ;
- après la perte de 3 milliards d'euros consécutive à son mandat à la tête du Comptoir des entrepreneurs, le président de cet établissement, pourtant condamné au pénal, s'est vite retrouvé employé par un groupe qui vit largement de deniers publics et dont le président actuel illustre les gazettes car, n'est-ce pas, "il n'y a pas de limite, chéri !"
- l'ancien directeur général du Comptoir, signataire de documents mémorables, serait, quant à lui, trésorier-payeur général de région : on connaît des sorts plus durs. Entre temps, l'impayable M. STRAUSS-KAHN, je crois, en avait fait son directeur de la législation fiscale à Bercy, sans doute une façon de l'inciter à boucher les trous qu'il avait creusés lors de son brillant passage dans la banque...

Il est vrai que, comme je l'ai compris trop tard, l'existence-même du plan de sauvetage du Comptoir des entrepreneurs valait juridiquement - le droit étant ce qu'il est - amnistie pour ceux qui s'étaient illustrés à sa tête ou dans sa mouvance à la grande époque. Il paraît en effet qu'il n'y avait plus de préjudice dès lors que le contribuable payait ! Une recette qui pourrait resservir assez vite, assurément !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 27 Octobre 2011
Désultoirement vôtre ! - Fac
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Ah, vous pensiez déjà tout savoir sur les derniers outrages que les diptérophiles les plus distingués font subir aux mouches ?

Drosophiles en pleine action. C'est pour la science !

Pourtant, je parie que vous ignoriez qu'on arrive à en produire de bithorax ou même de spéciales avec des pattes au milieu de la tête, à la place des antennes.

De mon côté, j'ai découvert, grâce à mes cours de Caen, les aptitudes étonnantes des mouches du vinaigre (Drosophila melanogaster), ces bestioles toutes petites (de l'ordre de 3 mm), beaucoup plus petites que celles qui infestent toujours mon bureau quels que soient les traitements auxquels j'ai recours.

Et, pour tout vous dire, je sors d'un nouveau contrôle (voici qui n'est pas original) portant sur les croisements entre mouches à ailes vestigiales et mouches à corps blanc. Dans le genre, on a donc fait bien pire, depuis un certain Morgan !

Or je venais à peine de terminer une nouvelle épreuve d'informatique. Ce rythme me semble excessif et, surtout, contre-productif. D'ailleurs, nous sommes privés de congés de Toussaint et même de pont : [url=http://www.youtube.com/watch?v=xtNaYm6NtlU&feature=related]]ça n'arrêtera donc jamais ?[/url]

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 30 Octobre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Marie-Françoise LAURENSOU m'indique avoir retrouvé l'identité de 1 300 de mes ancêtres. A première vue, cela semble impressionnant et je lui suis très reconnaissant de ses découvertes. Je réfléchis cependant à ces questions de généalogie. Je le fais à ma façon, c'est-à-dire sans exclure l'originalité ni, encore moins, la provocation...

Pour apprécier le sujet, je vous propose ainsi un petit exercice pratique de mon cru : sachant que, sans instrument, l'oeil distingue, au mieux, des détails de l'ordre de 0,1 mm à une distance de 25 cm, je vous demande quel doit être le rayon d'un cercle autour duquel seraient disposés les noms de vos ancêtres d'une époque donnée pour que vous arriviez à en percevoir la trace sur une telle représentation.

Vous appliquerez la formule ainsi trouvée à vos ancêtres de l'an 850 et commenterez le résultat.

Je donnerai demain ma solution à ce problème. Je pense que vous ne vous attendez sûrement pas à ce à quoi j'aboutis...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 31 Octobre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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"Time is up !" Je vous donne donc la solution de mon petit problème de généalogie.

Commençons par bien nous mettre d'accord sur les hypothèses :

- on suppose qu'il y a 4 générations par siècle, c'est-à-dire une tous les 25 ans ; tout le monde acceptera facilement cette simplification, je l'espère ;
- on suppose qu'il n'y a aucune consanguinité parmi nos ancêtres ; ceci est une hypothèse manifestement archi-fausse pour tout le monde (sinon, le nombre de nos ancêtres d'une époque pas très lointaine dépasserait vite le nombre de terriens de cette même époque - vous pouvez vous amuser à calculer au bout de combien de générations il en va nécessairement ainsi -) ;
- on néglige tous les phénomènes de bâtardise, comme si tous nos ancêtres avaient été très sages ; ceci est une hypothèse sans aucune importance pour notre calcul car, bâtard ou pas, chaque enfant a deux parents.

Sur ces bases, le nombre des ancêtres d'une même génération et contemporains d'une date correspondant à n fois 25 ans avant notre naissance s'élève à 2^n (2 puissance n). Notons que ce chiffre monte très vite : ainsi, entre l'an 852 et l'an 1952 de ma naissance, il y aurait eu 44 générations (ce qui, sur le papier, ne paraît pas considérable), ce qui correspond à 2^44 ancêtres contemporains de l'an 850, soit, calcul fait, la bagatelle de 17 592 186 044 416 contemporains d'Henri 1er l'oiseleur. J'ai bien écrit 17 000 milliards ! C'est énorme et cela montre d'abord que, sur 11 siècles, il y a nécessairement eu de très nombreuses consanguinités pour tout un chacun !

Maintenant, passons à mon petit calcul idiot basé sur le pouvoir de séparation de l'oeil humain. J'ai dit, dans l'énoncé, que ceci correspond à un dixième de millimètre à une distance de 25 cm. Considérons que cette approximation est exacte (en réalité, d'après Wikipedia, la bonne valeur serait plutôt de 0,017°, soit 360°/21 176). Autrement dit, autour d'un cercle de 25 cm de rayon, on arriverait, selon mon hypothèse, à caser (2 x 3,14159 x 25)/0,01 = 15 707 ancêtres contemporains. Ou encore un tel cercle serait saturé avant même la 14ème génération, soit à peine en 3 siècles et demi. Ou, si l'on préfère, chacun d'entre nous aurait 16 384 ancêtres contemporains de la construction de la Chaslerie. 16 384, ce n'est pas rien : imaginez que vous deviez les inviter chez vous, tous ensemble, pour un pot de retrouvailles, ça en ferait des bouteilles de champ !

Et, pour bien faire, il faudrait doubler le rayon du cercle en question pour chaque génération antérieure...

Donc, pour "caser" nos ancêtres contemporains de l'an 850, le cercle devrait avoir une circonférence de 17 592 186 044 416 fois 0,1 millimètres, soit 1 759 218 kilomètres, ce qui correspond à un rayon de... 279 988 kilomètres.

Autrement dit, pour asseoir autour d'une table ronde tous nos ancêtres contemporains de l'illustre Henri 1er l'oiseleur et de sa sainte épouse, il faudrait que cette table ait la taille de l'orbite de la Lune autour de la Terre, ceci dans l'hypothèse invraisemblable où chacun ne disposerait que d'un dixième de millimètre pour loger ses guiboles : pire que des sardines !

Je suis bien entendu très heureux que Marie-Françoise ait retrouvé la trace de cet illustre empereur dans mon ascendance. Mais le bonhomme en question est bien peu de choses assurément sous ma binoculaire focalisée à une distance de 11 siècles seulement. Et je ne vous dis pas ce que j'observe de la même façon si je règle l'instrument sur l'époque des gallo-romains que mon experte préférée a réussi à exhumer sous mon arbre. A ce stade, ayons, si vous le voulez bien, une pensée pour nos ancêtres qui ont quitté l'Afrique pour coloniser l'Europe, il y a quelque chose comme 40 000 ans seulement, de mémoire...

En résumé, j'aime beaucoup la généalogie et j'admire le travail et la patience de ceux qui, comme Marie-Françoise, vont "au charbon" pour remonter le temps. Mais, en sale gosse que je demeure envers et contre tout, je ne peux m'empêcher de relativiser énormément. Et ceci, bien entendu, sans même avoir besoin de faire davantage allusion à ma petite Julietotte chérie de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn)...

J'attends les commentaires à mes propos décapants ainsi justifiés !
Le journal nous apprend le probable prochain relèvement de la T.V.A. sur les travaux portant sur les logements. Le taux correspondant devrait passer de 5,5 à 7 %, semble-t-il. Voici qui, dans beaucoup de cas à la Chaslerie, va renchérir les travaux d'autant. Et ce n'est sans doute qu'un début.

Cependant, il y aurait lieu d'être beaucoup plus inquiet si, comme le laisse entrevoir le même article, le budget de la culture était rogné. A ce sujet, nous pourrions être déjà entrés dans une zone de turbulences.

A suivre : on le fera ici avec une grande attention !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Marie-Françoise LAURENSOU m'a fait hier un cadeau extraordinaire. Il s'agit en effet de l'arbre généalogique de mes fils. A ce stade, elle a centré ses recherches sur mes ancêtres, se réservant sans doute d'étudier ceux de Carole dans un second temps. Pour ces derniers, il existe déjà des documents familiaux significatifs et je ne doute pas que Carole va vouloir vite se mettre en rapport avec celui de ses proches qui conserve le fonds correspondant.

Voici d'abord une vue d'ensemble du cadeau de Marie-Françoise, à savoir un classeur...

Le classeur offert par Marie-Françoise LAURENSOU.

... commençant par deux pages d'ordre général...

La première page du classeur offert par Marie-Françoise LAURENSOU.

La deuxième page du classeur offert par Marie-Françoise LAURENSOU.

... et se poursuivant par 52 éventails dont voici la moitié du premier (celle qui me concerne)...

Le tronc de mon arbre généalogique.

... et voici les deux moitiés du dernier :

La première moitié de la branche la plus ancienne de mon arbre généalogique (en l'état des recherches répertoriées de Marie-Françoise LAURENSOU).

La seconde moitié de la branche la plus ancienne de mon arbre généalogique (en l'état des recherches répertoriées de Marie-Françoise LAURENSOU).

Comme on le voit, cet arbre remonte jusqu'à l'époque de Charlemagne. Selon les travaux de Marie-Françoise, l'illustre empereur apparaitrait au moins deux fois parmi mes ancêtres, aux côtés, notamment de Werneking de Saxe, roi des Saxons (également cité deux fois), Oystein de Vestfold, roi de Romerick, Bérenger d'Artois, comte de Mélantois, ou encore Welf d'Altdorf, duc de Bavière.

Je commencerai à commenter ces éventails dès que mes études caenaises me laisseront un répit. Deux remarques immédiates toutefois :

- ce n'est pas parce que des branches de l'arbre sont particulièrement élevées qu'il y a lieu, pour autant, de se pousser du col. J'ai déjà dit le fond de ma pensée sur la généalogie, je ne vais pas changer de point de vue parce que Marie-Françoise a déniché des pépites. D'ailleurs, il ne m'échappe pas que, selon les classements en vigueur chez les généalogistes, Charlemagne occupe les rangs 1 246 614 324 620 et 1 246 614 324 636 parmi les ascendants de mes fils (mon propre rang, à titre de comparaison, étant le 2ème) ;

- ceci étant, on ne peut que s'esbaudir sur l'extraordinaire moisson d'informations récoltée grâce à ce site internet ; il est en effet probable que jamais aucun de mes ancêtres n'a eu une vue aussi large et complète que la mienne sur ses propres ascendants. Tout ceci est assez vertigineux...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Vous voyez que je ne tarde pas à me replonger avec curiosité dans ces "éventails" généalogiques. Je vais essayer de rendre compte de mes découvertes les plus marquantes, au fur et à mesure.

Tout d'abord, quand je vois que Charlemagne est à peu près le 1 246 milliardième ancêtre de mes fils (donc le 623 milliardième des miens), je me demande qui peut bien arriver à ne pas descendre de lui. Il me semble que c'est plutôt de ce côté que résiderait la performance. Mais je ne suis pas assez documenté sur les flux descendant de cette figure de proue.

Je vais néanmoins essayer de rendre compte de la façon dont je descendrais de lui. Mon intention de départ est de chercher en particulier jusqu'à quelle époque ses descendants nobles irriguent mon arbre et aussi auxquels de mes ancêtres les plus proches (ou dont je peux avoir entendu parler) il est connecté.

En fait, Charlemagne était, semble-t-il, le double quadrisaïeul d'Henri 1er l'oiseleur que nous avons déjà évoqué. Entre Charlemagne et l'oiseleur, il y avait, entre autres, dans l'arbre, un roi d'Italie (Pépin, né vers 777 et mort en 810 à Milan), un marquis de Paris (Henri de la Marche, né vers 830 et mort en 886 à Paris) et même un moine (Umruoch d'Artois, né vers 770, mort après 839).

Vers le rang 19 milliardième, apparaît Robert Capet, duc de Bougogne (inhumé à Saint-Denis), ainsi que Charles-Constantin, roi de Provence (né vers 907, mort après 963), Raymond Borrell, comte de Barcelone (né vers 970, mort en 1018), Sancho Garcez, 3ème comte souverain de Castille, Girard de Forez, comte de Lyon (né vers 935, mort vers 990, inhumé à Saint-Pierre-de-Vienne), Berthold de Savoie, comte de Maurienne (mort en 1023 à Marseille ; il figure une deuxième fois dans mon arbre, vers le rang 5 milliardième, soit deux générations plus tard), Adélaïde d'Anjou (née vers 947, morte vers 982), Arsinde d'Auvergne ainsi qu'Armand de Polignac (né vers 870, mort après 909); j'observe que je descends d'un fils de ce dernier, prénommé Dalmace et qui était abbé. Je compte également plusieurs barons-évêques de Genève parmi mes ancêtres (il s'agit de membres de la famille de Faucigny) et d'autres abbés (comme Burnon de Beauvoir, fondateur de l'abbaye de Sixt).

Vers le rang 10 milliardième, je relève le nom de Guillaume Werling (ou Warlong) de Mortain (un patronyme particulièrement évocateur pour un Normand), 4ème comte de Corbeil ; il s'agit en fait d'un arrière-arrière-petit-fils du légendaire chef viking Rollon, ce qui me relierait ni plus ni moins qu'aux plus belles racines normandes !

A partir du rang 600 millionième avec Pons de Roussillon (né vers 1095, mort après 1135), les seigneurs de Roussillon figurent dans mon arbre.

Plusieurs de mes ancêtres eurent des surnoms limpides : outre l'oiseleur et plusieurs "grands", l'un d'eux (Aymar de Payan) fut surnommé "le violent" et un autre (Guigues de Payan, né vers 1210), "le cruel" ; Aymon de Payan, fils de ce dernier, fut croisé et mourut en 1303. Rodolfe de Faucigny, dit "l'Allemand", né vers 1115 et mort vers 1140, fut également croisé ; son fils, Rodolphe III de Lucinge fut sénéchal.

J'arrête là provisoirement cette exploration, après avoir survolé 19 des 52 "éventails" remis hier par Marie-Françoise LAURENSOU, car c'est un peu saoûlant pour moi, je trouve, même si la récolte était inimaginable avant-hier encore. Alors, pour vous, amis lecteurs, je n'ose penser à la fatigue que provoquent ces énumérations...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Novembre 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Pas facile de naviguer entre les "éventails" de Marie-Françoise. Je vais cependant chercher à retrouver mon lignage jusqu'à Charlemagne, puisque Charlemagne il y aurait. Chaque fois, je donnerai :
- le rang de la génération de l'individu considéré ;
- le numéro de l'individu dans le classement de Marie-Françoise (établi, je le rappelle, à partir de mes fils qui y occupent le rang 1) ;
- son nom, le cas échéant avec des commentaires.

Allons-y, c'est parti !

1 - 2 - Pierre-Paul FOURCADE, né le 1er janvier 1952 à Rennes, époux de Carole CHASTEL, née le X janvier 1954 à Neuilly (c'est abominable, je n'arrive jamais à retenir la date de naissance de mon épouse, ni d'ailleurs notre date de mariage).
2 - 4 - Paul Henri Jules FOURCADE, né le 8 avril 1927 à Tarbes, mort le 6 juin 1983 à Paris, époux de Simonne CARTOU, née le 10 septembre 1927 à Toulouse.
3 - 9 - Renée Suzanne LABATU, sans profession, née le 20 novembre 1901 à Tarbes (65), morte le 21 juillet 1982 à Bagnères-de-Bigorre (65), épouse d'Henri Joseph Victor FOURCADE, ingénieur des arts et manufactures, né le 21 juillet 1899 à Pau, mort le 2 juin 1960 à Tarbes.
4 - 18 - Paul Pierre Etienne Régis LABATU, industriel, né le 20 mars 1868 à Vaux-le-Pénil (77), mort le 8 novembre 1943 à Siarrouy (65), époux de Virginie Anna GUERIN, sans profession, née le 14 août 1875, morte le 27 août 1955 à Campan (65).
5 - 36 - Joseph Régis LABATU, propriétaire, né le 13 mai 1831 à Saint-Romain-les-Atheux (Loire), époux de Pauline Félicité HUBERT, née le 29 juillet 1845 à Neuilly (92).
6 - 72 - Pierre LABATU, cultivateur, né le 25 novembre 1784 à Saint-Romain-les-Atheux (Loire), époux de Marie MOREL, née le 13 mars 1788 à (illisible).
7 - 145 - Elisabeth PEYRA VERNEY, née le 2 mars 1759 à Saint-Romain-les-Atheux, épouse de Jean-Pierre LABATU, propriétaire-cultivateur, mort le 20 avril 1784 à Saint-Romain-les-Atheux.
8 - 290 - Etienne PEYRA VERNEY, laboureur, né le 4 mars 1724, mort le 23 septembre 1792, époux de Jeanne FAURE, née le 20 juin 1736.
9 - 580 - Sébastien PEYRA VERNEY, né le 29 avril 1683 à Jonzieux, mort le 12 mai 1742, époux de Françoise GEORJON, née le 29 avril 1692, morte le 13 janvier 1743 à Saint-Romain-les-Atheux.
10 - 1 161 - Catherine BAYLE, épouse de Clément PEYRA VERNEY, né vers 1660 à Saint-Romain.
11 - 2 322 - André BAYLE, né le 15 mars 1638 à Marthes (42), époux de Françoise MIRANDON, née vers 1640.
12 - 4 644 - Jean BAYLE, notaire royal, né vers 1594 à Marlhes (42), mort le 10 août 1647 à Marlhes, époux de Jeanne CELLE, dite "la Jeune", née vers 1601, morte le 28 juillet 1671 à Marthes.
13 - 9 288 - Jean BAYLE, né vers 1555, mort le 26 septembre 1614 à Marlhes, époux de Catherine de THIVILLIER, née vers 1555 à Saint-Genest-Malisaux, morte le 4 septembre 1606 à Marlhes.
14 - 18 576 - Jean BAYLE, dit "le Vieux", né vers 1525, mort après 1563, époux de X.
15 - 37 152 - Jacques BAYLE de MARTINAS, notaire royal, né vers 1502, mort vers 1553, époux de X.
16 - 74 304 - François BAYLE de MARTINAS, seigneur de Martinas, né vers 1475, mort après 1504, époux d'Alix de GEISSANS, née vers 1485, morte après 1536.
17 - 148 608, Mathieu BAYLE de MARTINAS, seigneur de Martignas et de Blassac, né vers 1440, mort après 1499, époux de X.
18 - 297 216 - Pons BAYLE de BRION, écuyer, seigneur de la Bastie et des (illisible), né entre 1390 ert 1395, mort le 14 juin 1426, époux de Catherine CORNILLON de LAIRE, née vers 1410, morte après 1465.
19 - 594 432 - Pons BAYLE de LA BASTIE, seigneur de Saint-Alban, né vers 1360, mort après 1418, époux de Pétronille de BRION, née vers 1370.
20 - 1 188 864 - Guillaume BAYLE de LA BASTIE, né vers 1333, mort vers 1368, époux d'Alasie de HAUTVILLARD, née vers 1339.
21 - 2 377 728 - Pierre BAYLE de LA BASTIE, seigneur de Monistrol, mort après 1343, époux de X.
22 - 4 755 456 - Guillaume BAYLE de FAY, damoiseau, né vers 1280, mort après 1314, époux d'Anne de LA BASTIE, née vers 1285, morte avant 1328.
23 - 9 510 912 - Pons BAYLE de FAY (frère d'un commandeur des templiers), né en 1252, mort avant 1320, époux de X.
24 - 19 021 825 - Claudine de LUCINGE, née vers 1230, épouse de Pons de FAY, damoiseau, né vers 1215, mort avant 1282.
25 - 38 043 650 - Rodolphe IV de LUCINGE, né vers 1215, époux de Marguerite de BEAUVOIR.
26 - 76 087 300 - Rodolphe III de LUCINGE, sénéchal, époux d'Alisia de GENEVE.
27 - 152 174 600 - Rodolfe de FAUCIGNY, dit "l'Allemand", croisé, né vers 1115, époux d'Emma de DOMENE, née vers 1110.
28 - 304 349 200 - Rodolphe 1er de FAUCIGNY, dit "l'Allemand", né vers 1095, mort après 1137, époux de Constance de BEAUVOIR, née vers 1100.
29 - 608 698 400 - Guillaume de FAUCIGNY, dit "le Sage", baron-évêque de Genève, né vers 1053, mort vers 1124, époux d'Utilie Létice.
30 - 1 217 396 801 - Thetberge de RHEINFELDEN, épouse de Louis de FAUCIGNY.
31 - 2 434 793 602 - Rodolphe II de RHEINFELDEN, duc de Souabe, Anti-Empereur, né vers 1002, mort le 15 octobre 1080, époux de Thetberge.
32 - 4 869 587 205 - Richilde von OEHNINGEN, née vers 975, morte en 1026, épouse de Cuno de RHEINFELDEN.
33 - 9 739 174 411 - Richilde de GERMANIE, née vers 954, morte vers 1020, épouse de Conon von OEHNINGEN, né vers 940, mort avant 997.
34 - 19 478 348 822 - Othon 1er von SACHSEN, dit "le Grand", né en 912 à Walhausen, mort en 973 à 7 mai 973 à Memleben, Saxe, Allemagne, époux d'Edith de WESSEX d'ANGLETERRE, fille d'Édouard Ier, dit "l'Ancien", roi d' Angleterre, et d'Elfléda de BERNICIE (ces deux derniers étant des grands-parents d'Hugues CAPET).
35 - 38 956 697 644 - Henri 1er von SACHSEN, dit "l'Oiseleur", empereur saxon, né en 876, mort le 2 juillet 936, époux de Mathilde von RINGELHEIM, Sainte Mathilde, née en 890, morte en 968.
36 - 77 913 395 288 - Otton 1er de SAXE, duc de Saxe, né vers 850, mort le 13 novembre 912, époux d'Edwige de LA MARCH, née vers 856, morte le 24 décembre 903.
37 - 155 826 790 577 - "Oda" Billungen de SAXE, née vers 830, morte en mai 913, épouse de Ludolf de SAXE, duc de Saxe, né vers 815, mort le 6 septembre 864.
38 - 311 653 581 155 - Aeda ou Attala ou Adèle d'ITALIE, née vers 806, épouse de Billung de SAXE, né vers 788, mort vers 840.
39 - 623 307 162 310 - Pépin d'ITALIE, roi d'Italie, né vers 777, mort le 8 juillet 810 à Milan (Italie), époux d'Engeltrude d'AUTUN, née vers 780.
40 - 1 246 614 324 620 - Charlemagne CAROLINGIEN, empereur d'Occident, né le 7 avril 747 à La-Préalle-les-Herstall (Belgique), mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle, époux d'Hildegarde VINTZGAU, Sainte Hildegarde, née vers 757, morte le 26 avril 783.

La seule représentation de Charlemagne considérée comme authentique.

Voici donc comment je descendrais de Charlemagne à la 39ème génération. A dire vrai, je descendrais également de lui d'une autre façon dont je vous fais grâce (les rameaux se rejoignent au niveau de "l'Oiseleur").

A noter qu'une famille BAYLE, de la région de Saint-Etienne, joue un rôle important dans ce lignage. Or une cousine germaine de mon père, Annie BONEU, a épousé Louis-Joseph BAYLE, d'une famille de Saint-Etienne. Il serait amusant que je sois donc doublement cousin de leurs enfants, Eric, Olivier et Jérôme, trois brillants sujets que je salue au passage...

Comme vous le voyez, ma façon de mettre en ligne ma généalogie peut donner l'occasion à tel ou tel cousin, ou à des tiers, d'intervenir ici ou ailleurs pour compléter notre information.

P.S. : Pour ma date de mariage avec Carole, je dispose heureusement d'une anti-sèche : à l'intérieur de mon alliance, il est gravé "28 juin 1975". Ouf ! Pour sa date de naissance, je ne sais jamais si c'est le 24 ou le 26 janvier 1954...