Désultoirement vôtre !

Francis a abattu aujourd'hui les deux tilleuls morts du bas de l'Avenue :

28 septembre 2020.

28 septembre 2020.

28 septembre 2020.

Mais, que je me sois mal exprimé ou qu'il n'ait pas compris, il a rebouché les deux trous cubiques d'1,5 m de côté que je lui avais demandé de creuser en vue de les remplir de bonne terre, pour favoriser le démarrage des successeurs :

28 septembre 2020.

Il sera donc quitte pour recommencer demain :

28 septembre 2020.

Jean LOUCHET, qui est administrateur du "groupe Facebook" dénommé "Piano Historique - Fan d'Erard" vient de m'y admettre. On y trouve des fichiers "PDF" sur différents sujets. Il va m'en communiquer un autre sur la façon de déménager les pianos. Je le transférerai à Jean LEMARIE qui a bien voulu accepter la corvée, de Perriers-en-Beauficel au manoir favori.

Mon camarade de promotion de l'X viendra ensuite accorder le piano.

Il a également promis de brancher la "S.V.A.A.D.E." sur des groupes d'instrumentistes et de me raconter l'économie du milieu.

Bref, on avance !

P.S. (à 22 h 30) : Je trouve en ligne le site de "Piano historique", association dont mon camarade est le vice-président. Ce garçon est étonnant.
Petit divertissement sans prétention à la mode SketchUp :

Cordialement

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette sympathique contribution !

Pour le moment, je n'ai pas beaucoup de succès pour me faire transférer par les architectes du patrimoine les fichiers que vous avez souhaités.

On se demande bien pourquoi...
Jean LOUCHET
rédigé le Lundi 28 Septembre 2020
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Voici le fichier promis sur la façon de déménager un piano.

J'ai juste quelques remarques mineures:
- sur un piano verni, il faut mettre le film plastique fin AVANT la couverture, surtout si le piano doit rester longtemps emballé. Et après avoir mis la couverture, on met le gros plastique d'emballage.
- à la fin, on n'est pas obligé de ranger les pieds à l'intérieur du piano, on peut les transporter à part. En plus, sur un petit piano a queue, ce n'est pas forcément possible.
- les 3 pieds sont légèrement différents, c'est bien de les marquer pour les remettre au même endroit
- bien emballer les petits morceaux : vis des pieds (éventuellement), vis de fixation de la lyre, bref tous les petits trucs, dans un sac à part, bien scotché.
- certains déménageurs déposent le couvercle (et donc aussi le pupitre) avant de déménager le piano. Ça vaut le coup pour alléger quand on doit faire des étages dans un escalier, mais ce n'est pas le cas ici donc il vaut mieux laisser le couvercle en place comme dans ce document.

A+

Jean

N.D.L.R. : Merci, camarade ! Je transfère à Jean LEMARIE qui a prévu d'intervenir mardi prochain (dans 8 jours) !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Septembre 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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Le vendeur de la console, à qui je demandais des détails sur sa peinture, vient de me transmettre ces nouvelles photos :

Mon impression est que la peinture est d'époque, notamment parce que je détecte une bichromie. Mais je me demande maintenant si le plateau est en marbre ou en bois peint et s'il est d'époque.

Le mieux serait sans doute que j'aille voir ce meuble sur place. A quelque chose comme 15 heures de route, allez-retour. Et que je me renseigne sur l'opportunité de restaurer sa peinture. Et sur la disponibilité du châtelain du Nord-Cotentin qui pourrait se charger de ce travail, une fois que Sébastien LEBOISNE aurait restauré la frise à la grecque, à laquelle manquent quelques petits morceaux d'après les photos précédentes.

Et pour ce qui concerne l'endroit où installer ce meuble, je ne peux guère y réfléchir car Carole a emporté à Paris les tirages des derniers plans de l'architecte du patrimoine, ainsi que d'autres dossiers dont j'aurais également besoin pour travailler, comme celui relatif au financement du chantier favori par la Région ou celui du bail emphytéotique précédent... Commode !
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 29 Septembre 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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De Simone de Beauvoir et du surf
Publié le 29 septembre 2020

J’ai appris que l’histoire de Pyrrhus et Cinéas, que j’ai rapportée l’autre jour, avait inspiré à Simone de Beauvoir un petit essai, le premier qu’elle ait publié. Je me le suis donc procuré, curieux de voir ce que cette anecdote avait pu inspirer à notre philosophe. Eh bien, pas grand chose, à mon avis (mais je ne suis pas allé au-delà d’une vingtaine de pages).

Elle dit que Cinéas semble sage mais qu’il est en réalité un apôtre de l’à quoi bon, du genre « à quoi bon partir si c’est pour rentrer chez soi ? » Elle écrit que le carpe diem d’Horace n’est qu’une illusion ; que « toute jouissance est projet » et suppose une projection vers l’avenir ; que si on fait halte pour goûter le présent ce n’est que pour le plaisir de contempler le chemin déjà parcouru et afin de mieux repartir, car quand cette pause se prolonge on en vient vite à s’ennuyer. Bref elle n’aime pas vraiment l’instant présent. L’homme doit agir, il se définit par l’action (le « faire » dont parle Sartre). Elle n’apprécie donc pas non plus le repos.

J’ai arrêté ma lecture car j’avais du mal à la suivre. Pour moi, le secret de la vie consiste précisément à se tenir dans le présent, c’est-à-dire à vivre en se tenant à l’écart aussi bien des « espérances qui flattent les désirs » (dixit Plutarque), que des alanguissements de la nostalgie : c’est parvenir à s’affranchir des tensions entre futur et passé auxquelles, par nature et culture, nous sommes constamment soumis. Et par rapport à la course perpétuelle, en effet, on peut appeler ça le repos.

Pourtant, c’est tout sauf une posture immobile, car le temps avance, et les heures passent, les saisons, les années. Et ce temps inexorable, il s’agit de se tenir sur sa vague haute et fine, comme un surfeur.


N.D.L.R. : De Simone de BEAUVOIR, je n'ai encore jamais rien pu lire de ma vie.

Beaucoup apprécié en revanche le commentaire, plein de féminité (et même, sans doute, de solidarité féminine), de Claudine sur Juliette GRECO.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 30 Septembre 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Un cœur vide
Publié le 30 septembre 2020

Encore un mot sur Pyrrhus et Cinéas qui avaient fait déjà couler beaucoup d’encre, avant celle de Madame de Beauvoir. Boileau en parle dans une de ses épîtres, il paraphrase Plutarque en alexandrins, mais c’est le constat lapidaire de Pascal, dans ses Pensées, que je retiens : « Pyrrhus ne pouvait être heureux ni avant ni après avoir conquis le monde. »

Il y a ceux qui désirent ce qu’ils ont, et ceux qui toujours rêvent de ce qu’ils n’ont pas. Les premiers sont heureux (mais ils sont rares). Les autres pourront bien posséder l’univers, cela ne remplira pas leur cœur vide. Un cœur vide est un vide sans fin.


N.D.L.R. : Exact.
(Début de citation)

De : Patrice (...) <p.(...)@orange.fr>
Envoyé : vendredi 2 octobre 2020 15:13
À : 'Pierre-Paul Fourcade' <penadomf@msn.com>
Objet : RE: Votre lettre du 28 septembre 2020

Bravo Pierre-Paul. C’est un message salutaire.

Patrice

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De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 2 octobre 2020 12:58
À : (...)@dgfip.finances.gouv.fr ; ddfip61.PPR.personnel@dgfip.finances.gouv.fr
C.C.I. : P. C. ; H. H.
Objet : Votre lettre du 28 septembre 2020

A l'attention de M. (...), administrateur général des finances publiques

Monsieur le directeur,

J'accuse réception de votre lettre en objet, suite à mes "courriers en réponse adressés au SIP-SIE de Domfront".

Le ton de certains de mes messages, ceux auxquels vous vous référez si je comprends bien, est - je pense que vous l'avez compris - le simple reflet de l'exaspération que je ne dois pas être le seul à éprouver, notamment parmi vos administrés âgés, devant la complexification qui apparaît sans limite des formulaires que nous avons à remplir. Leur informatisation n'a, selon mon expérience, fait qu'empirer la situation. A un titre qui n'est pas qu'anecdotique, me semble-t-il, j'ai eu l'occasion de classer dernièrement mes déclarations de revenus depuis que j'en remplis, c'est-à-dire depuis une cinquantaine d'années, et il est clair que les dernières sont d'un niveau de détail et d'une longueur sans commune mesure avec celles qui étaient en vigueur il y a quelques années seulement. Or il est patent que ma situation personnelle ne s'est pas complexifiée pour autant, au moins depuis une bonne vingtaine d'années, de sorte que le remplissage de ces formulaires aurait pu me devenir routinier, ce qui est loin d'être le cas. Il me paraît nécessaire que vous sachiez que j'y consacre désormais un nombre croissant de jours chaque année, plus de trois et bientôt cinq. Pourtant j'ai enseigné la fiscalité à l'E.N.A., il y a une quarantaine d'années il est vrai...

Certes, je comprends fort bien que, dans le rôle qui est le vôtre, vous puissiez avoir une réaction telle que celle exprimée par votre courrier lorsque vous prenez connaissance de telles critiques indépendamment du contexte.

Mais puisque, ancien fonctionnaire au ministère des finances, je me considère - peut-être à tort - comme l'un de vos "anciens", je ne puis que vous inviter à sensibiliser, autant que faire se peut, vos collègues en charge de la mise au point desdits formulaires informatisés à la nécessité de veiller au confort des usagers et à la préservation de la dimension intuitive du remplissage de ces documents. Dans toute la mesure du possible, il faudrait par exemple veiller à stabiliser la forme de ces formulaires ou bien mettre en place un guichet aisément accessible et humain (car on en a assez de recevoir des courriels émanant de "nepasrepondre@" !). Il me semble qu'il y aurait là un immense champ de progrès pour "rendre la vie commode et les gens heureux", selon la formule intemporelle de Bossuet.

C'est dire qu'en plus de vos critiques, que je vous assure recevoir positivement, de mes réactions à des procédures qui ne fonctionnent pas ou mal (soit sur "impots.gouv.fr", soit sur "service-public.fr", ainsi que j'en ai encore récemment fait l'expérience, le problème que j'évoque me paraissant global), j'aurais apprécié qu'au moins au bénéfice de l'âge et pour demeurer constructif, vous me désigniez l'un de vos collaborateurs disponible pour m'aider à remplir les formulaires en ligne en question. Il semble en particulier que je doive fournir des adresses de courriel différentes lorsque je remplis des formulaires différents et je ne sais pas le faire (outre que je peine à comprendre pourquoi il faudrait multiplier de telles adresses quand on est, chaque fois, le même signataire).

Donc loin de rejeter les démarches en ligne, je me tiens au contraire à la disposition du collaborateur que vous voudriez bien me désigner, si possible à Domfront, pour me donner la formation nécessaire dont je puis vous assurer qu'elle serait suivie avec les plus grands sérieux et application.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE
(...)

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 3 Octobre 2020
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Guguss-Gros-Cochon s'était vautré dans une charogne, il empestait le manoir favori.

Deux douches et du savon à l'huile de lin auront été nécessaires pour surmonter cette pestilence :

3 octobre 2020.

3 octobre 2020.

3 octobre 2020.

3 octobre 2020.

3 octobre 2020.

Sébastien DAUCE (via "Facebook")
rédigé le Lundi 5 Octobre 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Annonces - Ailleurs
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A l'approche de la recréation du Ballet royal de la Nuit au Théâtre des Champs-Elysées !

Nos doigts sont tous croisés pour permettre à cette grande Nuit de se dissiper et faire place à l'Aurore !

N.D.L.R. : On tâche d'obtenir des places pour aller vous écouter à Caen (mais les réservations en ligne sont déjà closes).
Le piano crapaud "Erard" qui m'a été donné...

6 octobre 2020.

... est arrivé ce matin à la Chaslerie ; il attendra des jours meilleurs dans le grand salon :

6 octobre 2020.

6 octobre 2020.

Certes, il faudra le raccorder...

6 octobre 2020.

... et, quand le chantier sera suffisamment avancé, il conviendrait de le revernir :

6 octobre 2020.


Mais la meilleure nouvelle est peut-être que le couple qui me l'a donné est à la tête d'une famille de musiciens avec qui nous pourrons, je l'espère, organiser de futurs concerts sous l'égide de la S.V.A.A.D.E.
A Pont-Rilly, j'ai écouté les conseils que j'étais venu solliciter du passionnant maître des lieux...

8 octobre 2020.

... et, dans une dépendance (le pavillon symétrique de la chapelle), j'ai photographié cette rampe en chêne qui me paraitrait convenir tout à fait pour notre "escalier-en-facteur-commun" :

8 octobre 2020.

8 octobre 2020.

Hier et aujourd'hui, j'ai encore discuté le bout de gras avec mon vendeur de tomettes anciennes :

8 octobre 2020.

8 octobre 2020.

8 octobre 2020.

8 octobre 2020.

(C'est la même, recto et verso, qui est présentée ci-dessus sous deux angles différents).

Mon interlocuteur continue de rêver en refusant de tenir un juste compte des réalités suivantes :
- l'écroulement des valeurs des antiquités de ce type,
- les aléas de ces objets, tant en termes de surface totale (aucune certitude sur celle qui pourrait être couverte par le lot en cause) que d'usure (quelle est la proportion de celles qui sont trop usées pour être réutilisées ?) ou encore de dimensions individuelles (ces tomettes sont très irrégulières donc nécessiteront, pour leur pose, un carreleur particulièrement soigneux).

Je lui ai dit que je ne serai plus intéressé après le 20 octobre prochain, date à laquelle je pourrais procéder à un autre achat (d'un objet qui n'a rien à voir avec des tomettes mais "such is life"). Lui me demande d'attendre le 10 novembre (facile à retenir pour moi, c'est la date-anniversaire de ma sœur). On verra bien. Je suis toujours disponible quand on me présente des objets intéressants. Mais il ne faut quand même pas trop s'illusionner, je ne suis pas disposé à accepter n'importe quoi à n'importe quelles conditions.

Le fan club a-t-il un avis sur la valeur de telles tomettes vernissées, sachant qu'elles ont une dizaine de centimètres de côté et, selon toute vraisemblance, plus de 250 ans ?

En ces temps de pandémie, serais-je hors-sol de me poser ce type de questions ? Après avoir évoqué ce soir, avec mon cadet, de tout autres sujets, j'en arrive à me le demander.