Désultoirement vôtre !

Réhabilitation de l'emploi du subjonctif imparfait dans la langue française (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 15 Avril 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Saurez-vous trouver l'auteur de ces lignes où figure un bel imparfait du subjonctif ? Véritable phénomène de l'édition, il vendit, en son temps, vingt millions d'exemplaires de ses ouvrages !
Homme, français, XXe siècle.
🙂🐯


N.D.L.R. : "Facebook" fournit la réponse : Édouard Bled : "j'avais un an en 1900". Édition Fayard, 1989. Livre écrit en collaboration avec son épouse Odette (le fameux : E. & O. Bled !).

Dominique Thiébaut LEMAIRE
rédigé le Mercredi 15 Avril 2020
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Mythologie : épidémies
Posted on 14 avril 2020 par Libres Feuillets

Châtiment des humains la contagion des pestes
Est l’un des plus cruels et ses aspects funestes
Ont de tout temps frappé ceux qui en ont parlé
Dans l’histoire ou le mythe on a vu déferler
Sous les yeux de l’esprit des vagues de victimes
Un ressac répété qui n’est jamais l’ultime
Mais pourquoi les fléaux seraient-ils châtiments
C’est une explication qui sans doute nous ment
Lorsqu’un Idoménée a dû tuer son fils
Après avoir promis d’offrir en sacrifice
Au dieu Poséidon s’il réchappait des flots
Le premier être vu au sortir du bateau
Et lorsque peu après son royaume de Crète
A été affligé d’une infection secrète
On doute de ce lien entre cause et effet
Qui ne vaut pas non plus entre peste et forfait
Quand Oedipe est banni lors d’une épidémie
Parce que sans savoir coupable d’infamies
Il aurait déclenché cette plaie par des crimes
C’est un lien poétique à la façon des rimes
Qui connectent des vers par l’imagination
Mais ne créent pas toujours la bonne association
Parfois même il vaut mieux qu’il y ait dissonance
Que la chose nous trouble et nous décontenance

Mais pour en revenir à cette tragédie
Que joue dans la cité soudain la maladie
Lorsque nul n’a trouvé comment on s’en vaccine
Et que n’y peuvent rien les pauvres médecines
J’évoquerai le temps où Athènes devait
– Pour contrer le malheur qui toujours survivait
Qu’on l’appelle microbe ou virus agressif –
Livrer tous les neuf ans à un monstre abusif
Minotaure affamé deux fois sept jeunes gens
Destinés à calmer ce Moloch exigeant



Dans ce poème sont regroupés trois exemples mythologiques où les épidémies sont le résultat de crimes volontaires ou même involontaires commis par les hommes, comme si les lieux mêmes où vivent ces derniers pouvaient souffrir de maladies déclenchées par leur comportement. La recherche des causes est toujours consolante, écrit Spinoza dans son Éthique. Je préciserai : « même si l’explication n’est finalement pas la bonne. » Dans les mythes grecs tels que ceux d’Idoménée, d’Œdipe, du Minotaure, comme ailleurs dans les textes religieux ou semi-religieux, l’explication, si mystérieuse soit-elle, paraît généralement plus facile à accepter quand elle fait intervenir l’intention divine ou le destin. Aujourd’hui, quand une épidémie inconnue apparaît – sida, ebola, coronavirus – nous nous trouvons replongés dans les réflexes d’ignorance des temps anciens, où les conséquences des actions humaines étaient facilement imputables à des fautes. Ainsi l’émergence actuelle de nouvelles maladies potentiellement dévastatrices peut-elle être attribuée aux agressions humaines contre la nature, notamment contre les forêts tropicales et équatoriales où se trouvent des réservoirs d’agents pathogènes susceptibles d’entrer en contact avec l’espèce humaine par l’intermédiaire d’animaux comme naguère les rats et leurs puces, aujourd’hui les singes, pangolins, chauve-souris et autres… Nous savons bien grâce aux progrès de la science qu’il ne s’agit pas d’une punition infligée aux hommes, mais nous ne pouvons pas nous défendre de penser que l’humanité, en ces circonstances, a commis plus que des erreurs, des fautes.

Dominique Thiébaut Lemaire

N.D.L.R. : Heureux de constater que la mythologie te mène à tout (j'avoue qu'il m'était arrivé d'en douter) !
Chantier Notre-Dame : ce qui cloche en coulisse

Un an après l'incendie de la cathédrale, Rémi Desalbres, le président de l'Association des architectes du patrimoine, tire la sonnette d'alarme.

"Il faut s'atteler à restaurer rapidement les voûtes, qui ont bien tenu, ce qui permettra une ouverture rapide pour le culte et la visite. Un immense parapluie fera office de toit en attendant la restitution de la toiture, qui peut intervenir dans un second temps, même une fois l'édifice ouvert aux Parisiens. Mais tout cela suppose une organisation fluide et de ne pas s'embourber à nouveau dans la paperasse…"

N.D.L.R. : "Ne pas s'embourber dans la paperasse...". Si même les bénéficiaires d'un monopole public le disent...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Avril 2020
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - O'Gustin
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Les lilas sont en fleurs...

16 avril 2020.

... de même que ces arbustes à fleurs jaunes dont je ne me rappelle pas le nom :

16 avril 2020.

Dans la boîte aux lettres, il y a encore eu de la visite :

16 avril 2020.

Gilbert Garcin, le malicieux des photomontages s’est envolé

DISPARITION - Autodidacte déterminé, cet artiste atypique du monde si pointu de la photo laisse une œuvre à déchiffrer. Il est mort paisiblement le 17 avril à 91 ans.

Gilbert Garcin, «Le coeur de la cible», 1998 (détail). Gibert Garcin/ courtesy Camera Obscura


N.D.L.R. : Un intéressant personnage et, surtout, une belle œuvre.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 21 Avril 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux
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En 2019, j'ai réglé 243 factures relatives au monument historique, soit à peu près une par jour ouvrable. Il m'aura fallu deux journées entières pour les pointer puis les photocopier (on s'occupe comme on le peut par les temps qui courent). Sur ces bases, je devrais être fin prêt, dès que Carole m'aura transmis les justificatifs la concernant, à remplir le formulaire en ligne de déclaration de revenus pour 2019. Il est clair que je ne suis pas en retard.
Voici ma réponse au questionnaire détaillé que vient de me transmettre Isabelle d'HARCOURT, déléguée régionale de la "Demeure Historique" :


P.S. : La machine semble avoir avalé le bas de la page 1. Rigolo...

Zut, je me suis trompé sur un prénom.
Monsieur,

Cherchant çà et là des informations sur ma famille, les « Levêque » de Saint-Mars-d’Égrenne, j’ai découvert le site du manoir de la Chaslerie, sur lequel vous aviez publié – il y a de cela quelques années – une note portant sur cette famille. Cette dernière m’a beaucoup intéressé.

N’ayant pas eu accès aux fonds Durand de Saint-Front, les renseignements dont je disposais étaient assez succincts, et s’interrompaient brusquement au XVIIème siècle…

Ayant ainsi vu que vous aviez eu accès à ces notes, rédigées par Charles Levêque vers 1860, dont je savais l’existence (sans pour autant y avoir eu accès…), j’ai alors pensé que vous pourriez peut-être avoir la gentillesse de me les transmettre, à l’adresse jointe à ce message, ou en publiant une photographie sur le site de la Chaslerie, afin que je puisse les consulter.

Bien sûr, si cela vous crée le moindre problème, je comprendrai tout-à-fait que vous ne donniez pas de suite à ma requête, et ce ne serait aucunement grave.

En vous assurant d’avance de toute ma gratitude pour tout ce que vous pourrez faire pour moi, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

Charles Levêque

P.S. : Si toutefois vous désiriez obtenir des renseignements supplémentaires sur la famille Levêque, je serai ravi de pouvoir vous les transmettre.

N.D.L.R. : Cher Monsieur,

Je pense que vous faites allusion à une note que m'avait transmise M. François LAMER (correspondant intervenu il y a dix ans sur ce site et dont je pourrais vous communiquer l'adresse mail), note dont j'avais résumé les principaux enseignements que j'en tirais. A l'époque en effet, je n'étais pas encore équipé pour mettre en ligne des photos.

Je ne sais pas ce que j'ai pu faire de ce document. Je vais tâcher de le retrouver, ce qui n'est pas garanti. Si j'y arrive, je vous le communiquerai avec plaisir.

En ce qui concerne votre famille, je serais très intéressé de savoir si elle détient encore des documents antérieurs à l'incendie qui, en 1884, a ravagé le logis de la Chaslerie. Toute description ou image anciennes des lieux (lucarnes, mobilier, décor immobilier comme les cheminées ou les peintures des plafonds, etc) me serait très utile pour poursuivre dans les meilleures conditions mon programme de restauration du manoir.

Accessoirement et à titre de curiosité, j'aimerais aussi comprendre ce qui a pu se passer ici entre la vente des Biens Nationaux et l'arrivée de votre famille dans les lieux, une vingtaine d'années plus tard si mon information est exacte.

Bien cordialement,

PPF