Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 13 Mai 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Fac
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Le 18 décembre dernier, j'ai mis en ligne, sous cet onglet, un message montrant qu'il ne devait pas être toujours facile à mes professeurs de la fac de Caen d'avoir un étudiant de mon genre. Il semble toutefois que je n'aie pas laissé là-bas que de mauvais souvenirs.

Arrivant vers minuit à la Chaslerie, je viens en effet de trouver dans ma boîte aux lettres le courriel suivant que m'a écrit, pendant que je roulais, Emmanuel PFUND, c'est-à-dire l'un de mes professeurs de Caen dont j'ai dû cesser, pour cause de retour à Bercy, d'assister aux cours en décembre dernier :

Emmanuel PFUND.

"Bonsoir Monsieur,

J'espère que vous allez bien et que le retour à votre travail n'a pas été trop dur et que vous arrivez à vous épanouir dans votre boulot. L'année scolaire se termine et nous allons bientôt faire passer les examens.

Je voulais quand même vous dire que j'ai vraiment apprécié votre présence à mes cours et je ne suis pas prêt de retrouver des étudiants aussi motivés que vous. J'espère vous revoir un jour sur les bancs de l'Université et essayer de vous faire partager ma passion pour la chimie.

Je pense que vous êtes au courant mais nous fêtons cette année l'année internationale de la chimie. Nous organisons plusieurs ateliers grand public. Tout se déroulera le 16-17 Juin sur le campus 2. Si vous êtes dans les alentours et que vous avez du temps, je pense que cela pourrait vous intéresser. Je vais vous laisser en vous remerciant encore une fois pour toute l'attention que vous portiez à mes cours.

En espérant vous revoir un jour....

Bonne soirée.

Emmanuel"

Je réponds :

"Cher Emmanuel,

Je suis confus que vous ayez gardé un bon souvenir de l'étudiant bizarre que j'étais à Caen. La réciproque est très vraie (le bon souvenir, pas la bizarrerie d'une toison enneigée ; d'ailleurs vous êtes suffisamment jeune pour n'avoir aucun cheveu blanc...). En effet, vous et vos collègues chimistes (du moins ceux que j'ai eu la chance de connaître) m'avez captivé. J'ai en particulier été frappé par la très grande qualité des cours, des T.D. et des T.P. de chimie, leur richesse et leur cohérence. Cela me changeait très profondément de la chimie que j'avais connue, il y a une bonne quarantaine d'années, au lycée, en prépa et même à l'X. A l'époque, on ingurgitait des recettes de cuisine ou bien on devait se colleter à des exposés aussi hermétiques que prétentieux (c'est du moins le souvenir qui m'en est resté).

Les nouvelles d'hier après-midi à Bercy sont que je pourrais retrouver bientôt la liberté de reprendre des études universitaires. Ma première mission a, m'a-t-on dit, donné toute satisfaction. Une seconde m'avait été annoncée en haut lieu mais je viens juste d'être informé qu'il n'en était plus question. Me voici donc revenu dans un "no man's land" administratif sans doute surprenant pour beaucoup de monde (à commencer par moi). Mais je pense qu'il n'y a rien à comprendre, hélas.

Donc je serai des vôtres à la mi-juin. Et je vous promets que, si j'en ai le loisir, je redeviendrai dès que possible votre étudiant très attentif et intéressé.

Je vous adresse mon souvenir amical et reconnaissant, à partager avec l'ensemble de vos collègues chimistes de la fac de Caen.

Bien cordialement et à très bientôt !

Pierre-Paul"

Le jeune W.F. m'a envoyé un courriel "personnel et privé" hier après-midi. Comme j'occulte son identité, je me sens autorisé à mettre en ligne sa réponse à mon récent appel ici :

"Hello Dad,

La saison touchant à son terme, la pression décroît !

Les pauses déj me permettent maintenant d'observer avec plaisir le résultat des travaux sur la ferme. La cheminée est esthétiquement très réussie. La réflexion sur le tirage donne des pistes que seul l'usage pourra valider. La tension monte !

Je prévois un WE à la Chaslerie dans les semaines à venir. Caroline ne serait pas de la partie, la date-butoir de sa thèse ainsi que de son mémoire approchant à grands pas.

Maman vient prendre l'apéro ce soir à la maison, tu es le bienvenu. Ce sera l'occasion de prendre les nouvelles du jour.

Kiss

Wally"

J'ai donc vu W.F. hier soir. Il aime beaucoup la cheminée et le potager. Carole est beaucoup plus dubitative sur la présence du potager dans un futur petit salon. J'ai répondu que la "manorialitude" nous y obligeait et elle a eu le bon goût et la délicatesse de ne pas insister...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 13 Mai 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
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Ce matin, le chantier reprend dans la brume.

13 mai 2011, le chantier dans la brume.

Après deux mois de lévitation, la poutre du futur petit salon a été rattrapée par la maçonnerie :

13 mai 2011, le chantier vu de l'Est.

La tranche de travaux entamée durant la semaine du 21 mars dernier était délicate ; elle n'est pas encore tout à fait terminée mais je trouve que Pascal a témoigné d'un réel savoir-faire en matière de sécurité dans la restauration de murs particulièrement délicats.

W. F. m'a dit avoir l'habitude de consulter le site à l'heure du déjeuner, afin de suivre l'évolution du chantier de la ferme.

Emergeant de ma sieste postprandiale, je découvre le SMS suivant : "Es-tu sûr que le linteau de la porte de la ferme est suffisamment haut pour la prochaine génération une fois l'huisserie installée ?"

Ma réponse : "T'affole pas, bonhomme : 2,07 m, ça devrait permettre à plusieurs générations de FOURCADE de retarder le début de leur apprentissage des manières de courber l'échine !"

Bonjour,

Je descends de la famille Levêque de Saint Mars d'Egrenne et en tombant sur votre site de la Chaslerie, j'ai pu constaté que vous aviez obtenu un certain nombre d'informations sur ma famille, ou du moins sur une de ses branches.

Vous serait-il possible de me communiquer ces informations ou de me transmettre les coordonnées de ce M. Lamer qui semble assez bien renseigné ? Je fais moi-même un peu de généalogie.

Je vous en remercie par avance.

Cordialement,

N.D.L.R. : Je n'ai découvert ce message que le 7 août 2012, l'ai immédiatement et enfin mis en ligne puis ai répondu à M. Alexis LEVÊQUE.

Bonjour,

Je suis, comme l'était mon père Jean Hairie, historien local, actif à l'association "Le Pays Bas-Normand". Je souhaite prendre contact par mail ou téléphone, ou à la fac de Caen, pour parler des épis de faitage: sources iconographiques, potier... Je travaille sur les poteries de Ger.

02.31.73.85.54
14 rue du Blanc, 14000 CAEN
Roland BOUSSIN est venu ce matin décharger à la Chaslerie les pièces de charpente restaurées à son atelier pour le fournil de la ferme :

19 mai 2011, Roland BOUSSIN devant les grosses pièces de charpente du fournil de la ferme.

19 mai 2011, Roland devant les petites pièces de charpente du fournil de la ferme.

Roland me promet de revenir le 30 mai prochain réinstaller cette charpente.

Nous avons évoqué les travaux de charpente et de couverture à prévoir sur la ferme. Roland me dissuade de les lancer avant d'en avoir fini avec l'essentiel de la maçonnerie des murs extérieurs de ce bâtiment. Je lui ai montré le type de lucarne fourragère auquel je pense à ce stade (sur la photo suivante, la maçonnerie a été remontée jusqu'à la sablière, ce qui n'est pas ce que je souhaite) :

19 mai 2011, lucarne fourragère photographiée à Domfront.

Roland me recommande de ne pas en prévoir de ce modèle au-dessus des pièces d'habitation, de façon à garder son style de ferme au bâtiment. Pour la future chambre au-dessus de la future cuisine, la couverture ne viendrait donc pas en surplomb de la façade mais la maçonnerie serait analogue.

Pour le torchis à poser entre les colombages sur l'appentis de la cave et sur son abri de jardin, Roland suggère d'utiliser du béton de chanvre enduit de chaux. Il paraît que cette technique a été retenue sur la maison natale de Charlotte CORDAY où elle donne toute satisfaction. Si un visiteur du site a un avis à ce sujet, je suis preneur.

Le manoir du Ronceray à Champeaux-en-Auge, maison natale de Charlotte CORDAY.

Enfin, Roland a fait part à Pascal de ses préconisations pour les descentes pluviales. De mon côté, je souligne à Pascal l'utilité de prévoir des trappes de visite des conduits qu'il va inclure dans la maçonnerie.

P.S. : A Domfront, place du champ de foire, j'ai remarqué cette très belle lucarne fourragère, très richement ornementée de symboles qui me paraissent maçonniques :

19 mai 2011, lucarne au domicile de M. LEBOSSE, président de l'office de tourisme de Domfront.

Hello Dad,

Comme d'hab, je regarde le site entre midi et 2 h.
Plusieurs questions me viennent :
Quel est l'objet du tuyau de PVC sur le mur de la ferme ?
Pourquoi insérer dans la maçonnerie ce tuyau d'évacuation ?
Si le tuyau fatigue (e.g. gèle, s'obstrue, se perce), comment le remplacer ?

Pour mémoire, la qualité des travaux et de la réflexion ne pourra s'évaluer que dans une centaine d'année mais à J+1 je me pose déjà des questions.

Le Centre Pompidou ne me semble pas une référence pour la Chaslerie, mais de là à tout insérer dans les murs...

En attendant tes lumières.

Dominique LEMAIRE
rédigé le Vendredi 20 Mai 2011
Désultoirement vôtre !
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Voici deux sonnets sur La Chaslerie, j'espère que le tableau est assez fidèle.

Si tu souhaites te reporter au sonnet de Malherbe, tu le trouveras ici.

Amitiés

D

I

(D"après un sonnet de Malherbe)

Malherbe aurait bien pu consacrer quelques vers
A ton manoir normand d"élégante structure
Il aimait les châteaux les parcs même en hiver
Les miracles de l"art y changeaient la nature

Il nous a dit sous Henri IV à cÂœur ouvert
Leur beauté le bonheur d"avoir dans la clôture
De leurs jardins en fleurs de leurs ombrages verts
L"être sans qui sont gris les tons de leur peinture

Ce qui rend après lui tant de passionnés tristes
Y compris comme toi tous ceux dont le plaisir
Est de redonner vie à des lieux habités

Par le temps c"est parfois l"absence de Caliste
Et ce sont les années menaçant le désir
D"inscrire dans la pierre un peu d"éternité


II

C"est un manoir en grès ferrugineux
Beige bruni couvert d"ardoises bleues
Dont les pureaux font un dôme d"écailles
En double courbe au-dessus du portail

Le fer de roche en couleur au milieu
D"un vieux bocage et d"un domaine herbeux
Teinte les murs des douves à grenouilles
Mais non les toits ne craignant pas la rouille

Ces bâtiments n"ont rien qui se renfrogne
Un mouvement déplace un peu leurs lignes
Et donne un charme à la rigueur des lieux

Pourquoi bâtir des châteaux en Espagne
Ici dans une tour à la Montaigne
Tu es chez toi sans même y faire un feu

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 20 Mai 2011
Désultoirement vôtre !
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@ Dominique LEMAIRE :

Grand merci, Domino, la Chaslerie fêtée
Honore par ma plume tes accords de félibre !

Tu as compris l'effroi, et la fierté aussi,
Qui dans ma tour d'ivoire tard le soir me saisit.

L'absence de chauffage en ces lieux t'a hélé,
Et ces couleurs de rouille, et ces douves à grenouilles ?

Dès l'été reviens-y, ô velissime barde :
Géologie, oiseaux, thèmes que je bredouille,

Astres, comète aussi, parchemins qu'on farfouille,
Ancêtres qu'on oublie, goupils qui carambouillent,

Haies que l'on ratatine, pesticides tétés,
Vaches enstabulées, tous thèmes à traiter,

Mais stop, tu as saisi que, sans y prendre garde,
Ma prose vire vite à l'alexandrin libre,

Que la fièvre assiège un vieux fronton fêlé
Et que loin de Caliste, mon coeur a des ratés !

Amitiés,

Pierre-Paul

P.S. : "velissime" = superlatif de velu, of course !

@ W.F. :

Tu poses là des questions délicates.

J'ai prévu d'incorporer à la maçonnerie un maximum de tuyaux car je trouve très moche la vision de tuyaux à l'intérieur des pièces d'habitation. On peut certes toujours les coffrer dans des menuiseries mais je n'aime guère les verrues correspondantes.

Ces tuyaux sont en PVC et non en fonte car tel est le matériau actuel, qu'on trouve chez les fournisseurs habituels du chantier.

Ils ont deux rôles : soit descendre les eaux pluviales, soit descendre les eaux ménagères (salles de bains, cuisine, w.-c.) et on n'a pas le droit de mélanger les deux, il faut des circuits et des évacuations indépendants (je rappelle qu'on est à la campagne et qu'il n'y a pas de tout-à-l'égoût).

Afin de parer à tout problème, je demande à Pascal de prévoir, si nécessaire, des trappes de visite, au moins pour les eaux pluviales (pour les eaux ménagères, il y a déjà des siphons). J'essaye de m'assurer en temps utile qu'il applique mes instructions. Les tuyaux d'eaux pluviales peuvent être bouchés par des feuilles mortes, par exemple, mais on peut toujours grillager leur entrée afin d'en faciliter l'entretien (ce qui suppose qu'il soit effectué de temps à autre). Or, pour le moment, il n'y a pas d'arbre à proximité immédiate de la ferme. On essaye néanmoins de prendre suffisamment de précautions, et plutôt trop que pas assez.

Quoi qu'il en soit, il est de fait que toute installation d'électricité ou de plomberie (ce qu'on appelle "les fluides") est raisonnablement obsolète au bout d'une cinquantaine d'années. Donc je ne peux garantir un usage impeccable pour, disons, 150 ans. En outre, on ne sait pas ce que nous réservent les prétendus progrès à venir de la "domotique". Mais à chaque génération d'y pourvoir. Je fais les choses au mieux mais ça ne veut pas dire que je peux régler tous les problèmes possibles, et même davantage, pour l'éternité.

Donc, il faudra bien qu'un jour tu interviennes positivement dans la gestion du chantier. D'ici là, je ne crois pas qu'il soit aisé pour toi d'adopter une autre attitude que de me faire confiance.

P.S. 1 : Sur la photo suivante, prise en fin de ce vendredi, tu peux voir une entrée de descente pluviale en PVC. Ma main donne l'échelle du tuyau. Tu aperçois Pascal à l'arrière-plan, dans le bâtiment, ce qui te montre que, comme je m'y attendais hier, le mur n'est pas fini ce soir. Surtout, cette photo te prouve que Pascal a prévu de gainer le tuyau d'un isolant phonique, afin que ta tranquillité ne soit pas troublée par d'intempestifs glouglous les jours de pluie...

20 mai 2011, une entrée provisoire de descente pluviale.

Tu vois donc bien qu'on n'oublie pas de te traiter comme un coq en pâte !

P.S. 2 : Comme tu le sais, la ferme est le seul bâtiment de la Chaslerie à être doté de gouttières. La multiplication de lucarnes traversant les sablières (comme prévu au permis de construire) oblige à prévoir de nombreuses descentes d'eaux pluviales. J'ai cherché à ce qu'il y en ait un nombre minimum en façade. Ne trouves-tu pas que c'était là une bonne idée ?

Dominique LEMAIRE
rédigé le Mardi 24 Mai 2011
Désultoirement vôtre !
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J'ai lu hier soir ta réponse sur ton site, et je me dis que je devrais peut-être modifier les deux vers qui finissent par grenouille et rouille.
Cela dit, je note que cette rime en "ouille" t'a bien inspiré!

Pour qui farfouille dans les parchemins: les douves (actuellement herbeuses sinon herbues) m'ont fait penser à une exemption de redevance, accordée au 16ème siècle par l'abbesse de Remiremont à des habitants de la paroisse de Girancourt où elle avait un château (le texte cité ci-dessous figure dans le tome deuxième des Documents rares ou inédits de l"histoire des Vosges) :
« Les héritiers de Florentin Marcat sont exempts d"une poule qu"ils devaient sur un mezel à Lassault, parce qu"ils sont tenus et obligés lorsque Madame de Remiremont serait logée audit Girancourt au mois de mai, d"aller trois fois battre l"eau avec un bâton, pendant que les rennes brachent (pendant que les grenouilles coassent), et dire en cette sorte : « Paix, de par Dieu et de par Madame de Remiremont qui dort. »

(Je viens de découvrir sur internet le nom du village de Rennes-en-Grenouilles dans le département de la Mayenne).

Les dernier vers du second sonnet:
"Ici dans une tour à la Montaigne
"Tu es chez toi sans même y faire un feu"
disent qu'il n'y a pas de feu, mais que tu n'en as pas besoin pour te sentir chez toi. Je reconnais qu'il y a de l'ambiguïté dans cette formulation.

Amitiés

D

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Mai 2011
Désultoirement vôtre !
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@ Dominique LEMAIRE :

Merci pour ton commentaire. Je m'interrogeais en effet sur les raisons qui t'avaient conduit à rechercer de la rouille sur les toits de la Chaslerie. Le texte que tu cites est pittoresque et méritait ce coup de chapeau pour initiés. Ceci dit, ici, dans les douves, il y aurait plutôt des ragondins, bêtes aux impressionnantes et bien peu ragoutantes dents orange, que l'on piège en cette saison car elles sapent les terrassements des douves et les rives du ruisseau, le Beaudouët.

Rennes-en-Grenouilles, nous connaissons ce château bâti au bord de la Mayenne et ses sympathiques propriétaires. Quand tu reviendras ici, nous te montrerons ce monument voisin, situé entre la Chaslerie et un fief de la famille du BELLAY (au château de Bois-Thibault).

Quant à tes derniers vers, je n'y ai vu nulle ambiguïté, apparemment à tort. Je trouvais que l'image et l'idée étaient bonnes. Ma bibliothèque dans la tour Louis XIII peut en effet rappeler la tour de Montaigne, tant par son "ambiance" que par mon mode de vie ici. Et relever l'absence de chauffage ne me gêne nullement, c'est un fait bien établi.

Si tu envisages de modifier un sonnet - ce que je me garderais bien de réclamer - c'est plutôt à cette rouille, en effet, plus à la double négation qui l'amène que je penserais. Mais je trouve ta contribution si intéressante et si bienvenue que, tu l'as compris malgré ma rimaille malhabile, je souhaiterais qu'à l'occasion, tu nous composes d'autres poèmes. C'est par exemple à ton intention que j'ai fourni, le 14 mai dernier et sous cet onglet, une liste pittoresque de verbes désignant le chant de différentes espèces d'hôtes emplumés de la Chaslerie et qui, les petits veinards, n'ont nul péage à y régler...

Amitiés,

PP

Bonjour,

Je constate que vous soignez vos abords afin de recevoir comme il le faut les VMF.

Votre escapade cyclo-motorisée me fait bien rire, vous devriez acheter un sac à dos avec panneau solaire incorporé afin de recharger votre batterie..........

Bonne après-midi et à demain.

Bonsoir,

C'est quand même étonnant ce que vous me dites, la résolution de la photo qui passe est de 512x288, mais elle est floue.

La première de Bonvouloir, 1024x577, ne passe pas ; je vais essayer avec une taille intermédiaire, 800x450. Essayez cela et dites moi.

Je vous joins les photos du calvaire à décrypter dont je vous ai parlé en vous demandant si vous connaissiez un paléographe qui pourrait m'aider.

Pour faire ressortir le texte nous avons passé de l'argile en poudre. Puis avec un logiciel, j'ai appliqué différents filtres.

Je ne vous dis pas ce que j'ai réussi à comprendre afin de ne pas vous influencer.

Bonne soirée !
@ Guy HEDOUIN :

Depuis décembre dernier et des photos de la Bézirie sous la neige, aucune des photos que vous m'avez transmises ne "passe" ici, à part celle, jeudi dernier, d'un salon de la Bérardière. J'arrive cependant à les "ouvrir" toutes avec mon ordi.

Sur la 1ère ligne de l'inscription de votre calvaire, je lis "IHS Maria" et j'aperçois le profil d'un orant. Sur la 2ème ligne, je lis une date qui pourrait être 1335 (le 13 me paraissant effacé). Je ne déchiffre pas la suite.
En début de journée, le sémillant Régis ("Gueule d'amour" pour les dames) adresse aux visiteuses du site son plus beau sourire :

30 mai 2011, Régis est en grande forme !

Après avoir installé la sablière Sud du fournil de la ferme, l'équipe de Roland BOUSSIN s'apprête à placer la première ferme, complétée de son entrait :

30 mai 2011, de gauche à droite : Manu, Roland, Franck et Régis.

Le "Manitou" n'est pas de trop pour déplacer cette ferme :

30 mai 2011, le

30 mai 2011, la première ferme en train d'arriver à bon port.

Puis vient le tour du premier segment de la poutre faîtière :

30 mai 2011, la première ferme.

Toutes ces opérations se sont déroulées sans déranger le moins du monde une famille de locataires que m'a signalée Manu, blottie entre les parpaings de Pascal :

30 mai 2011, une nichée de hérissons.

Lorsque je rédige des messages pour ce site, je dois faire des choix entre les photos, de manière à ne pas surcharger la machine, ainsi que me le recommande mon jeune "webmaster".

Ce matin à l'aube, avant la reprise du chantier, je ne sais pas faire le tri et j'en suis désolé pour Thomas. La lumière est belle et les 7 photos que j'ai prises me plaisent toutes. Donc tant pis pour l'ordinateur et tant pis pour Tom, je les mets toutes en ligne ! Pour simplifier ma tâche, je me contente même de les présenter dans l'ordre où je les ai prises.

D'abord, le fournil de la ferme vu par le Nord-Est...

31 mai 2011, le fournil de la ferme vu par le Nord-Est.

... puis par le Sud-Est :

31 mai 2011, le fournil de la ferme vu par le Sud-Est.

Au seuil du bâtiment, une vue vers le ciel et les pannes en cours de pose :

31 mai 2011,

De l'angle Sud-Est de la pièce à vivre du fournil, de manière à constater, pour répondre à Guy HEDOUIN, que la panne faîtière n'est pas encore fixée au pignon de la cheminée mais que deux mortaises y sont en attente...

31 mai 2011,

Je rêve que, prenant ma douche dans le futur cabinet de toilettes de ce bâtiment, je lève les yeux au ciel...

31 mai 2011,

Repassant devant la ferme, j'observe la vue qui s'offrira à moi lorsque j'irai prendre - bientôt, peut-être ? - mon petit-déjeuner chez le jeune W.F. :

31 mai 2011,

Enfin, pour clore cette rêverie, un aperçu des caresses du soleil levant dans le futur petit salon de la ferme :

31 mai 2011,

Là, Wally pourrait réciter à sa belle :

"Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
A l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."

Bonjour,

De belles photos avec un bel éclairage, sur du beau travail, voilà de quoi satisfaire le maître de céans.
Jolie lumière sur la cheminée, avec des vitraux légèrement colorées, quel chatoiement on aura...

J'ai remarqué, sur le site de Guédelon, une cheminée avec le linteau de bois, avez-vous vu?

Le tout couronné d'un poème, quelle forme ce matin...

Bonne journée !