Désultoirement vôtre !

Tout comprendre sur la transition énergétique

Pour comprendre pleinement l’inutilité de l’éolien, il faut l’examiner dans le cadre de cette transition énergétique où il prétend se situer.

"Sauvons le climat" est un groupe d’ingénieurs et de scientifiques de haut niveau. C’est aussi une ONG, dont le site internet peut être consulté avec profit. Il vient de publier un petit livre de vulgarisation (120 pages) très clair et très utile, Réchauffement climatique – Bonnes questions et vraies réponses. Sans polémique inutile, nombre de mises au point sont faites, nombre de baudruches sont crevées.

Un exemple : notre pays élabore une programmation pluriannuelle de l’énergie pour ramener de 75 % à 50% la part de son électricité fournie par le nucléaire. L’objectif est de réduire la présence des centrales sur notre sol. Or le livre démontre qu’elles resteront là, mis à part le sacrifice absurde de Fessenheim, pour pallier l’intermittence de l’éolien et du photovoltaïque.

Autre exemple : un engouement se manifeste pour l’isolation des bâtiments. Or, les travaux légers mis à part, elle est impossible à rentabiliser. Mieux vaut, et de loin, recourir aux pompes à chaleur.

Ce livre lumineux ne coûte que 10 euros. Il faut l’offrir aux maires, aux préfets, aux commissaires-enquêteurs impliqués dans les projets éoliens.

Éditions Saint-Léger. À commander chez jean.louis.giard@gmail.com (frais de port offerts à partir de deux exemplaires) ou sur Amazon.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 29 Novembre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Pour ma mère, qui me réclame davantage de photos d'O'Gustin :

29 novembre 2019.

29 novembre 2019.

29 novembre 2019.

29 novembre 2019.

29 novembre 2019.

29 novembre 2019.

29 novembre 2019.

29 novembre 2019.

L'animal n'est pas facile à photographier car il bouge tout le temps.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 1er Décembre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin - Anecdotes
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O'Gustin a disparu cette après-midi.
Je l'ai longuement cherché aux abords du manoir et sur la D22.

En vain.

J'ai fini par le retrouver près de la route de Lonlay, il avait suivi Claude MARTIN, venu chasser avec son gendre et le chien de celui-ci.

J'ai indiqué à Claude MARTIN que la chasse à la Chaslerie, pour lui c'est terminé.
Quant à O'Gustin, il ne couchera plus dorénavant dans l'entrée (chauffée) du bâtiment Nord qu'il empestait et salissait mais au rez-de-chaussée (non chauffé) de la tour Louis XIII qu'il partagera, s'il le faut, avec les hirondelles chères à Carole.

J'en ai plus qu'assez de son indiscipline.
J'ai quand même sorti Guguss ce matin...

2 décembre 2019.

... puis j'ai discuté quelques instants avec Igor...

2 décembre 2019.

... avant de monter me recoucher.

Si je n'arrive pas à dormir, je regarderai "Crown" sur "Netflix". Je trouve ça intéressant. J'ai déjà visionné "The Irishman" de Martin SCORCESE qui m'est apparu beaucoup trop long.

Carole m'a prévenu ce matin qu'elle arriverait cette après-midi. Pour un séjour de 48 heures apparemment, dont elle motive la brièveté par les risques d'embouteillages le 5 décembre prochain. Il paraît qu'elle a réussi à remettre de l'ordre dans sa comptabilité, ce qui me promet quelques jours de travail pour recaler celle de notre copropriété à Paris : ô joie !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Décembre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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O'Gustin a imploré son retour en grâce pendant toute la journée :

2 décembre 2019.

Carole a cédé ce soir.
Emmanuel MACRON (via "Facebook")
rédigé le Mardi 3 Décembre 2019
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Officiers, sous-officiers, soldats, marins, aviateurs, gendarmes,
Mesdames et messieurs,
Chères familles,

La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé. L’Histoire de notre pays l’enseigne. Et le drame qui s’est noué lundi dernier l’a tragiquement rappelé.

Loin de France, ce 25 novembre, 13 de nos soldats sont tombés.

Le vent fouettait la plaine ocre et aride du Sahel lorsque des commandos firent appel à des renforts aériens.
L’ennemi poursuivi depuis plusieurs jours dans le Liptako avait été repéré et le combat engagé.
Mais dans la steppe piégeuse du sud-Mali, parsemée d’acacias prostrés, la tombée imminente de la nuit rendait difficile la progression au sol.

Il fallait agir vite pour porter l’estocade.

Dans ce théâtre vaste comme l’Europe, la fulgurance vient du ciel.
Cinq hélicoptères – deux Gazelle, un Cougar et deux Tigre décollèrent de Ménaka et de Gao, appuyés par une patrouille de Mirage 2000 venant de Niamey.

La manœuvre s’exécuta : les Tigre et les Gazelle se mirent en chasse des terroristes, le Cougar était prêt à extraire des forces au sol.

L’opacité totale.
Le silence, seulement troublé par le claquement mécanique des pales des rotors.
Les tourbillons de sable.

Et soudain, la fausse quiétude de cette nuit sans lune ni étoile rompue par le fracas sourd de deux explosions.
Le Cougar et l’un des deux Tigre venaient de percuter le sol.

Leurs équipages, 13 de nos plus valeureux soldats, 13 enfants de France, étaient tués sur le coup.
Ils étaient morts, en opération, pour la France.
Pour la protection des peuples du Sahel, pour la sécurité de leurs compatriotes et pour la liberté du monde.
Pour nous tous qui sommes là, réunis dans cette cour.

***

Au nom de la Nation, je m’incline devant leur sacrifice.
Je m’incline devant la douleur des familles.
Devant les parents qui pleurent un fils.
Les épouses, les compagnes qui perdent l’être aimé.
Devant les enfants que ce drame laisse orphelins, devant les enfants à naître dont cette guerre aura volé le père.

J’assure du soutien du pays tout entier les frères d’armes de nos 13 morts.
Certains sont parmi nous. Tous les autres poursuivent le combat au Sahel. Je redis à tous et à leurs chefs ma confiance.
Nous pensons à eux en cette heure où la mission continue, sans trêve aucune.
Ils ont perdu 13 frères d’armes. Pourtant à Niamey, à Gao, à Ménaka, ils se tiennent debout aux cotés de leurs camarades des armées du Sahel, qui elles aussi payent le prix du sang. Engagés comme toujours. Soudés comme toujours. Sans d’autre but que d’accomplir leur devoir, comme ils le font depuis cinq années au Sahel.
Nous sommes à leurs côtés, comme nous sommes aux côtés de l’armée de terre, de toute la communauté militaire et de défense.

***

Nos treize soldats sont tombés.
Treize noms.
Treize familles.
Treize destins.

Le Capitaine Nicolas MEGARD avait 35 ans.

Cet enfant d’Ardres et de Calais rêvait depuis toujours de devenir pilote. Il s’était engagé à 20 ans comme sous-officier, avant de réussir le concours d’officier.
Au Kosovo, au Mali, sur le sol français, il inspirait le respect et l’admiration de tous par ses qualités de tacticien et sa haute exigence envers lui-même.
Il laisse une femme et trois enfants.

Le Capitaine Benjamin GIREUD avait 32 ans.

Au service de la France depuis 10 ans, ce fils des Alpes, passionné de montagne était un travailleur acharné.
Aguerri aux terrains difficiles du Tchad et du Mali, son sens du devoir autant que sa gentillesse étaient reconnus de tous.

Le Capitaine Clément FRISON-ROCHE avait 27 ans.

Ce saint-cyrien brillant, major de sa promotion de pilote, avait grandi dans une famille de militaires qui lui enseigna le sens du dépassement de soi pour les valeurs les plus hautes.
C’était sa première opération, qui devait marquer le début d’une longue carrière d’engagement, d’aventure, cette « poésie de l’action » pour reprendre les mots d’un de ses aïeux, écrivain.
Nous pensons à sa femme, qui aura à apprendre à leur petite fille de 7 mois l’héroïsme de son père.

Le Lieutenant Alex MORISSE avait 30 ans.

Engagé depuis dix ans, ce jeune officier plein de promesses, affrontait ses missions militaires avec le sang-froid, la détermination, la valeur des plus grands.
Pilote d’hélicoptères Tigre très expérimenté avec plus de 1000 heures de vol, il avait la passion de la transmission.
Son souvenir vivra longtemps dans les gestes des jeunes pilotes à qui il avait tant appris.

Le Lieutenant Pierre BOCKEL avait 28 ans.

Cet Alsacien était un homme d’engagement, qui, passionné pour l’aviation, avait passé dès l’âge de 14 ans son brevet de pilote.
Son talent et son sens tactique étaient salués de tous.
Durant ses 8 années dans la vie militaire, il assura quatre missions au Mali.
Sa future épouse et lui allaient devenir parents.

L’Adjudant-Chef Julien CARETTE avait 35 ans.

Cet enfant du Nord, servait la France depuis plus de 17 ans.
Mécanicien hors-pair, il s’était distingué en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Burkina Faso, en Afghanistan et au Mali.
Son sens de l’humour, son enthousiasme, son amour des siens manqueront autant à ses frères d’armes qu’à sa femme et ses deux jeunes garçons dont il avait fait le centre de toute sa vie.

Le Brigadier-chef Romain SALLE DE SAINT PAUL avait 35 ans.

Cet enfant de France originaire de Colombie, avait trouvé dans l’armée une seconde famille. En s’engageant, il avait voulu rendre à la France ce que la France et ses parents adoptifs lui avaient offert.
Au Gabon, à Djibouti, au Mali, son dévouement impressionnait ses chefs comme ses camarades. Il était heureux de servir.
Il laisse une épouse et deux petites filles.

7 parcours exemplaires, 7 soldats d’exception. 7 hommes d’exceptions.
Et une même famille : celle de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre, des bérets "bleu cobalt" du 5ème régiment d’hélicoptères de combat de Pau, un régiment d’élite, qui a tant donné au pays et lui donne tant encore. Chaque jour.

Le Capitaine Romain CHOMEL de JARNIEU avait 34 ans.

Engagé depuis 7 ans, ce Vendéen né au bord de l’Atlantique dans une famille de militaires et de marins avait le goût des horizons lointains.
Il avait commencé une carrière civile prometteuse avant d’être rattrapé par une vocation irrépressible : devenir militaire et servir son pays.
Projeté à plusieurs reprises pour servir la France sur les théâtres d’opérations extérieures, il avait gravi rapidement les échelons pour devenir il y a quelques mois chef de groupement commando montagne.
Il aimait passionnément la vie militaire, au point d’avoir écrit un livre sur son quotidien au régiment. Puissent ses mots gagner bientôt le cœur des Français et lui faire gagner une forme d’éternité.

Le Maréchal des Logis Chef Alexandre PROTIN avait 33 ans.

Envoyé plusieurs fois au Mali, ce natif de Charleville-Mézières était un équipier commando irréprochable. En dix années d’engagement, il avait mille fois prouvé son professionnalisme et sa loyauté.
Nous partageons le deuil de sa compagne. Tous deux cultivaient le projet d’avoir un enfant.

Le Maréchal des Logis Antoine SERRE venait d’avoir 22 ans.

Cet enfant des Alpes, excellent athlète, était un amoureux de la nature et de la montagne.
En entrant avant même ses 18 ans à l’école militaire de haute montagne de Chamonix, il unissait ces passions à celle du service des autres.
Son dynamisme, sa maturité impressionnaient ses pairs. Malgré sa jeunesse, il avait déjà effectué deux longues opérations au Mali.

Le Maréchal des Logis Valentin DUVAL avait 24 ans.

Ce Rouennais, issu d’une famille d’agriculteurs normands, montrait une rigueur et un talent qui lui valurent d’être major de sa promotion d’opérateurs réseaux, et d’intégrer le commando montagne.
Ces compétences rares et son savoir-faire en transmission radio en firent un atout précieux pour chacune de ses trois missions au Mali.
Nous pensons à sa famille, déjà endeuillée l’année dernière par la perte accidentelle, en entraînement, de son beau-frère, lui aussi chasseur alpin.

4 parcours hors normes, 4 soldats d’élite.
4 amoureux de la montagne aussi qui avaient décidé de rejoindre le prestigieux 4e régiment de chasseurs de Gap et de faire leur ce mot d’ordre à l’altruisme inouï : « Toujours prêts, toujours volontaires ».

Le Maréchal des Logis Chef Jérémy LEUSIE avait 33 ans.

Engagé au sein du 93ème régiment d’artillerie de montagne de Varces, cet Angevin en était devenu une des figures les plus expérimentées.
Ses qualités humaines rivalisaient avec ses qualités physiques.
Il était une force de la nature, à la dimension de l’histoire de son régiment et de sa devise : « de roc et de feu ».
Il a porté cette flamme qui l’animait, au Tchad, en Afghanistan, au Mali de nombreuses fois, et laisse une compagne.

Le Sergent-chef Andreï JOUK avait lui 43 ans.

Entré dans la légion étrangère comme sapeur d’assaut il y a 11 ans, ce Biélorusse avait suivi un parcours remarquable jusqu’à devenir commando montagne ; il fut projeté à plusieurs reprises au Sahel.
Le 2ème régiment étranger de génie de Saint-Christol se souviendra longtemps de ce soldat d’une bravoure extraordinaire, Français non par le sang reçu mais par le sang versé.
Il était père de quatre enfants et avait fait le choix de défendre notre pays et nos valeurs.

Oui, 13 destins français.
13 visages, 13 vies données.
13 hommes que la fraternité des combats et des entraînements dans les sommets enneigés comme dans les cieux étoilés avait rapprochés et que la mort, à jamais, a unis.

13 noms qui seront inscrits dès demain à l’encre de pierre sur le monument aux morts pour la France en opérations extérieures.
Comme les noms de l’engagement de nos armées pour notre défense.
Comme les noms de la lutte de tout un pays contre ses ennemis.
Comme les noms de la guerre de toute une Nation contre le terrorisme.
Comme les noms du combat universel de la France pour la liberté.

***

Soldats !

Voyez vos communes de Pau, de Gap, de Varces-Allières-et-Risset et de Saint-Christol-d’Albion, leurs élus rassemblés dans cette cour des Invalides, à la fois lourds du chagrin de votre disparition et fiers de votre engagement, de votre courage, de votre sacrifice. Voyez les Maires des villes où vous êtes nés qui portent la peine de tout un peuple.
Les larmes coulent sur les flancs des Pyrénées, du massif des Ecrins, du Vercors et des plateaux du Lubéron. Elles coulent aussi sur vos terres natales des Alpes, d’Alsace, d’Auvergne, de Mayenne, du Nord, de Normandie, et de Vendée. Sur les terres où vous avez vécu et où vos proches vivent. Sur toutes les terres de France.
Mais ces larmes de tristesse sont mêlées d’espoir et de détermination.
L’espoir en notre jeunesse, en notre armée.
La détermination à faire triompher des valeurs de notre République.

Soldats !

Voyez ces enfants de France venus des quatre coins du pays, de vos villes et de vos villages – peut-être les avez-vous croisés quelquefois.
Si jeunes. Mais si reconnaissants pour tout ce que vous avez accompli.
Si conscients aussi de ce qu’ils vous doivent : leur avenir, leur sécurité.
Si conscients des rêves que vous n’avez pas tous pu accomplir et qu’ils poursuivront pour vous.

Soldats !

Voyez devant vous ces anciens combattants et tous les porte-drapeaux venus de nos régions.
Par leur engagement et leur exemple, par leur présence, ils nous rappellent ce que nous devons à nos aînés.
Et ils vous inscrivent dans une Histoire, celle de la Nation, dont les fils s’entrelacent avec l’Histoire de nos armées.

Des batailles de Champagne à celle de Dolbro Polje, de la bataille des Alpes à la campagne d’Allemagne, de Narvik à Bir-Harkeim, ces lieux résonnent des exploits de vos unités et de leurs ancêtres, par-delà les siècles.

Jean Vallette d’Osia, Albert de Seguin de Reyniès, Tom Morel !
Tous ces héros dont les silhouettes veillent sur la Patrie ici, aux Invalides.
Et dont les 13 noms que nous pleurons ce jour sont les dignes héritiers.

Oui, voyez, Soldats, la Nation s’unir dans la diversité des opinions et des croyances, des horizons et des différences, autour de vous, des drapeaux bleu-blanc-rouge qui ornent vos cercueils.
Vos couleurs. Nos couleurs.
Les couleurs d’une Nation libre, toujours.
Et unie autour du sacrifice de ses enfants pour qu’elle vive libre, forte et fière.

Vous étiez 13 soldats, 13 engagés volontaires.
Engagés pour une idée de la France qui vaut d’être servie partout où il faut défendre la liberté des hommes et où la Nation le décide.
Un engagement profond, modeste et discret, qui n’est rendu public que par le sacrifice ultime. Loin du fracas des mots inutiles.
Volontaires car chacun avait choisi, seul, exerçant son libre-arbitre, de parcourir tout le chemin de la force et de l’honneur d’être homme.

Ainsi ce que nous saluons aujourd’hui, c’est non seulement le devoir de chacun de ceux qui à leur place servaient la France sous les armes mais l’acceptation lucide et profonde de ce devoir qui fait du soldat français un citoyen d’autant plus admirable.

Soldats !

Nous ferons bloc pour cette vie de peuple libre conquise grâce à nos armées, grâce à vous.

Chef d’escadrons Nicolas MEGARD,
Chef de bataillon Benjamin GIREUD,
Chef de bataillon Clément FRISON-ROCHE,
Chef d’escadrons Romain CHOMEL de JARNIEU,
Capitaine Pierre BOCKEL,
Capitaine Alex MORISSE,
Major Julien CARETTE,
Adjudant Jérémy LEUSIE,
Adjudant Andreï JOUK,
Adjudant Alexandre PROTIN,
Maréchal des Logis-chef Valentin DUVAL,
Maréchal des Logis-chef Antoine SERRE,
Maréchal des logis Romain SALLE DE SAINT PAUL,
Comme chef des Armées, j’ai décidé de vous promouvoir ce jour au grade supérieur.
Au nom de la République Française, je vous fais chevalier de la légion d’honneur.

Vive la République !
Vive la France !

N.D.L.R. : Très bon dans ce rôle.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Décembre 2019
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Lu, sur "gensdeconfiance.fr", l'annonce suivante :

(Début de citation)

Exceptionnel tableau d’autel /retable bois sculpté doré époque Régence


Chers GDC,
Je propose à la vente cet important tableau d’autel, placé dans une structure appelée retable, représentant la Passion, datant de la fin du règne de Louis XIV/tout début Régence (1710-1715), sur panneau de chêne parqueté et chevillé monté dans un encadrement en bois sculpté et doré à la feuille. Le retable est sculpté, polychromé, argenté à la feuille (nuages et Golgotha) et doré à la feuille. La scène représente la Sainte Vierge et Saint Pierre au pied de la croix, la Jérusalem céleste en fond avec de splendides rayons.
Le retable est en deux parties : l’image composée de trois panneaux superbement sculptés et dorés à la feuille d’or et d’argent ; le magnifique cadre est en quatre parties, il est ajouré, très finement sculpté des décors typiques de la Régence.
Une restauration s’impose comme on peut le voir (l’œuvre est dans son état originel). Hormis le manque sur la partie sommitale (deux têtes de putti), l’œuvre est complète (la polychromie sur les personnages est pratiquement intacte).
Il s’agit d’un retable de chapelle privée, provenant d’une collection familiale dont nous nous séparons.
Dimensions : 90 cm x 60 cm
Faire offre décente pour cette œuvre rare
Possibilité d’envoi (prévoir frais de port en colissimo en sus)

(Fin de citation)

Un visiteur de notre site favori aurait-il une idée de ce que serait ici un prix "décent" ?

Quant à la restauration, l'excellent Ryszard ZUREK saurait sans nul doute la mener à bien. Mais à quel prix ?

P.S. (à 6 heures 30) : Echange de courriels nocturnes avec l'ami "John" (ce grand fainéant) :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:25
À : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Objet : RE: retable

C’est donc bien ce que je disais : trop fainéant le p’tit père John...

___________________________________________________________________

De : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:23:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : retable

Bonjour Pierre Paul,

Fortement abîmé, intéressant, prix de la restauration oups ! religion catholique en perdition, valeur ? seul l’acheteur le sait et un bon vendeur comme vous doit bien avoir sa petite idée sur le prix.

Moi je suis intéressé mais le prix, Dieu seul le sait !

___________________________________________________________________

Nom : PPF
Prénom : the best one
E-mail : penadomf@msn.com
Sujet du message : Formulaire contact
Message :
Votre avis ?
https://www.chaslerie.fr/blog/message/47474
Faut pas êt' fainéant, John !

(Fin de citation)

P.S. 2 (à 6 heures 45) :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:42
À : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Objet : RE: retable

Et ceci, John, même motif, même punition :


Chers GDC,
Je propose à la vente un superbe Christ en ivoire d’époque Régence, magnifiquement sculpté (ivoire de Dieppe, certainement de la famille des ivoiriers dieppois Cruppevolle), titulus en ivoire, croix en bois de palissandre, reliquaire au pied également en ivoire (Bois de la Croix), fond en soie damassé d’époque, encadrement en bois sculpté et doré, le tout est d’époque et dans son état originel.
Le Christ, in vivo, est représenté tête levée vers le ciel, bouche entrouverte, on voit apparaître la langue et la dentition, barbe bifide, réseau veineux apparent sur les bras et les pieds, le perizonium est magnifiquement sculpté, cordelette très travaillée…
Modèle très rare, peu courant par ses dimensions : très grand Christ (mesure 27 cm x 18 cm), l’encadrement 59,5 cm x 37,4 cm) . Il est INTACT, ne supporte aucun manque.
Faire offre décente pour cette œuvre rare.
Possibilité d’envoi (prévoir frais de port en colissimo en sus)

(Fin de citation)

P.S. 3 (à 11 heures 10) : Accord trouvé avec le vendeur pour les deux lots.

C'est ma grand-mère paternelle qui n'en reviendrait pas de voir un mécréant de mon espèce acheter de tels monuments.

Que voulez-vous, c'est la logique du chantier qui, une fois de plus, l'emporte.
Et aussi le fait que la vente de Pontorson est de nature à me redonner de l'oxygène alors que j'en ai marre de me serrer la ceinture (toute relative, je le concède bien volontiers).

P.S. 4 (le 5 décembre 2019 à 2 heures) : A propos des CRUPPEVOLLE...
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 4 Décembre 2019
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Lire Proust
Publié le 4 décembre 2019

Je me souviens de cette étudiante qui s’était cassé la cheville le premier jour de ses vacances et s’était vue condamnée à rester deux mois dans un fauteuil. — Eh bien, s’était-elle dit, puisque je ne peux rien faire d’autre, je vais lire « À la recherche du temps perdu ». Et non seulement elle était allée au bout de son projet, mais elle en parlait comme d’une traversée éblouissante, et disait qu’elle avait vécu le plus bel été de sa vie.

Moi, Proust, je ne l’ai jamais lu "in extenso". J’ai fait deux ou trois tentatives qui ne m’ont pas emmené au-delà de la centaine de pages. Mais j’ai une autre façon de le lire : c’est de le picorer. Ouvrir un de ses livres au hasard. Tomber sur une phrase qu’on peut lire et relire et faire tourner dans sa bouche comme un alcool. Par exemple celle-ci, savoureuse, subtile et ironique, qu’on trouve dans « Le côté de Guermantes » :

« Être grande dame, c’est jouer à la grande dame, c’est-à-dire, pour une part, jouer à la simplicité. C’est un jeu qui coûte extrêmement cher, d’autant plus que la simplicité ne ravit qu’à la condition que les autres sachent que vous pourriez ne pas être simple, c’est-à-dire que vous êtes très riche. »


N.D.L.R. : Moi aussi, j’ai toujours bloqué vers la page 100… Malgré plusieurs tentatives, et à différents âges, y compris récemment.
16 h 30, Igor arrête déjà le travail pour aujourd'hui. Il est vrai que c'est son anniversaire et qu'il est attendu par sa chérie.

Je constate que la "balafre" atteint le bassin central :

5 décembre 2019.

5 décembre 2019.

J'en déduis que ce fossé a dû être creusé pour enterrer la canalisation de sortie des eaux du bassin et envoyer celles-ci sous le manoir, peut-être parallèlement à une canalisation (qui, comme l'autre, reste à trouver) qui aurait apporté l'eau potable au logis.

Les prochains jours devraient nous permettre d'élucider tout ça, du moins si la météo le permet (elle est à la pluie pour la semaine prochaine, ce qui pourrait freiner les travaux extérieurs).
Châteaux, manoirs de par le monde et petites histoires (via "Facebook")
rédigé le Vendredi 6 Décembre 2019
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Le château de la Ballue est situé sur la commune de Bazouges-la-Pérouse, commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Histoire
Cette colline délimite les pays de Combourg et de Fougères, et de ce fait a été fortifiée depuis des périodes très anciennes. Le château actuel a été construit par Gilles de Ruellan qui avait acheté cette terre en 1620, puis il a été reconstruit en 1752.
Au xixe siècle il a abrité une verrerie.
Architecture
Le château de la Ballue est de style Louis XIII en granit doré. Le corps de logis central est encadré de deux ailes en retour.
Des communs il reste la grande écurie, la tour de l'horloge, le cellier, les deux remises et le passage central.
L'orangerie qui a été construite au xixe siècle a été transformée en salle d'exposition sur l'art des jardins.
Parc et jardins
Ses beaux jardins de topiaires en terrasses et son superbe panorama inspirèrent François-René de Chateaubriand. Le jardin en terrasses existait au xviiie siècle
Après une protection en 1977, le château (et son jardin) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 11 juin 1999.
Les jardins ont été recréés, le jardin à la française à partir de 1973 par deux architectes : François Hébert-Stevens (le neveu de l'architecte Robert Mallet-Stevens) et Paul Maymont pour le jardin en diagonale en 1975. Ils présentent des salles de verdures formées par les bosquets de charmes, de fougères (ou Filicophytes Filicophyta), labyrinthe et autres créations. Les jardins ont été reconnus comme « Jardin remarquable » en 2005.
Le labyrinthe de verdure est assez étonnant, il a été taillé dans un bosquet de 1500 ifs sur un plan que l'on attribue à Le Corbusier (voir l'ouvrage de Yann Monel et Marianne Niermans " Les Jardins de La Ballue" aux éditions Verlhac). Dans les années 1970, c'était plutôt assez rare de s'engager dans un tel chantier. Mais le lieu est devenu assez connu et certains artistes contemporains tel Niki de Saint Phalle, Robert Rauschenberg, Antoni Tàpies venaient chercher une inspiration dans cet univers végétal. Par ailleurs, les architectes ont voulu donner une dimension "initiatique" dans les cheminements possibles dans cet univers (le terme de jardin n'étant pas approprié) où les surprises ne sont pas rares comme cette charmille enfouie dans un bois de bouleaux ou cette chambre de verdure au détour d'un bosquet de fougères.
Distinction
Le 15 septembre 2017, un jury international, a attribué aux jardins du Château de la Ballue, le 2e Prix du Jardin Européen, dans la catégorie « Restauration et Développement d’un jardin historique ». Cette distinction a été décernée, à Berlin, par le Réseau Européen du Patrimoine des Jardins , qui œuvre « pour la préservation, le développement et la création de jardins et de parcs de grande qualité en Europe ».


N.D.L.R. : J'en ai entendu parler à l'occasion de la première réunion de chantier de ma nouvelle architecte du patrimoine, c'est-à-dire le 14 novembre dernier. Il faudrait que j'en contacte les propriétaires car je crois comprendre que nos démarches, en matière de restauration, présentent diverses (et fortes, paraît-il) analogies, notamment en termes de rythme et de progressivité.

En tout cas, ces jardins me paraissent mériter que je fasse un détour lors d'un de mes prochains (derniers ?) passages à Pontorson.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 7 Décembre 2019
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Très intéressante séance de formation, ce matin, chez "Logis Nature" à Falaise, à propos des enduits à la terre :

7 décembre 2019.

Nous avons eu la surprise de croiser là notre ami Marc CHALUFOUR :

7 décembre 2019.


Il est prévu que le gérant de "Logis Nature", Jérôme ZUCCONNI, vienne à notre manoir favori le 17 janvier prochain pour examiner, en première approche, lesquels des produits qu'il distribue pourraient être judicieusement mis en œuvre ici.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 8 Décembre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Sur son chemin du retour vers Paris, Carole a confié, pour quelques jours, O'Gustin à ma mère (ce gros cochon avait bien sûr dégobillé dans sa "Duster"). Regardez-moi cette face de rat en train de faire le zouave :

8 décembre 2019.

En transit du Mans, je me suis joint à cet aréopage :