Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Avril 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
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Courrier d'un lecteur du "Publicateur libre" paru dans le numéro du 21 avril 2011.

Lu et approuvé ! En effet, quand on élit un individu qui manque à ce point de discernement, le désenchantement ne tarde guère.

Bénévole, cet élu ? Rappelez-moi de quel pourcentage était l'augmentation de la rémunération qu'il s'est fait accorder en début de mandat !

Espérons que la prochaine fois, le choix sera plus judicieux...
@ Guy HEDOUIN :

Eh bien, c'est d'accord ! Mais nous serons trois car, ô miracle (merveille de l'amour ?), Mr T. est arrivé cette nuit à la Chaslerie avec Carole. Cette demoiselle dont je parlais il y a deux week-ends serait-elle en train de transformer mon aîné ?

Je me réjouis de découvrir ainsi la Bézirie. Vous allez pouvoir nous montrer vos réalisations en matière de restauration de vieilles pierres.

Car, aussi surprenant que cela puisse paraître aux visiteurs de ce site, vous et moi ne nous sommes vus qu'une fois dans le monde "réel", le dimanche des dernières "Journées du patrimoine". A cette exception près, tous nos échanges ont, à ce jour, été "virtuels" grâce à ce site.

En attendant notre venue, je vais potasser l'un des deux ouvrages que M. ROBERT m'a recommandés, celui que j'ai retrouvé (second miracle) dans ma bibliothèque, à savoir "Pavés et plates-tombes" édité par la "Société des antiquaires de Normandie" (l'autre étant le bouquin de la C.N.M.H. sur les carrelages anciens, que je compte me procurer dès mardi).

A demain donc ! Ou plutôt à tout à l'heure, vue celle où j'écris...

Ouvrage acheté au musée régional de la poterie à Ger.

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L'ouvrage sur les "pavés et plate-tombes" me paraissant passionnant, j'en reproduis quelques-unes des 240 pages qui me semblent les plus pertinentes pour la restauration de la salle à manger du logis de la Chaslerie.

D'abord, quelques explications techniques générales :

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Je remarque bien entendu les pages consacrées aux anciens pavés de l'abbaye de Lonlay :

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Me voici bien armé pour dialoguer utilement avec M. ROBERT...

J'observe que nombre de pavés anciens comportaient des décors héraldiques. Ici, entre autres, deux familles dont nous fréquentons des représentants :

Page 52 de

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Il ne serait donc pas incongru (sous réserve du prix) de passer commande de pavés décorés des écus des familles LEDIN et alliées, ainsi que de ceux de Domfront ou de l'abbaye de Lonlay.

Comme les travaux à la salle à manger du logis ne commenceront pas avant plusieurs années, je pourrais avoir là matière à un approvisionnement progressif du chantier.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 23 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
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Voici deux exemples des initiatives du phénix du Domfrontais, cher au coeur du neveu que l'on sait :

Dans la salle à manger, on peut noter, outre le carrelage bas de gamme et prétentieux, l'âtre massacré avec du granit vert scié à la tronçonneuse :

23 avril 2011, restes du passage d'Henri LEVEQUE.

Dans l'entrée du logis, la grande âme a, une fois de plus, démontré "son goût et son intelligence des choses du passé", comme n'a pas hésité à l'écrire la meilleure presse (voir mon message du 23 novembre dernier, sous l'onglet "Sujets divers") :

23 avril 2011, autres restes du passage d'Henri LEVEQUE, hélas !

Selon moi, il n'y a qu'un traitement possible : la poubelle, et au plus tôt !

Les dalles que je conservais pour ces travaux ayant été utilisées pour l'âtre de la ferme, il faudra trouver d'autres solutions. Pour les tomettes, on a vu que nous y réfléchissions dorénavant.

En classant de vieilles photos, je retrouve des exemples de linteaux de cheminée dans le voisinage de la Chaslerie.

D'abord, sur deux cheminées de granit photographiées en 1993 au manoir de la Servière à Céaucé (sur la première, on découvre Thibaud à l'époque, donc à l'âge de 14 ans). Ces exemples sont d'autant plus intéressants à méditer que la Servière a sans doute été édifiée, à la fin du XVIème siècle, par la même équipe d'artisans que la Chaslerie (également intervenus, très vraisemblablement, au manoir de Loraille à Saint-Mars d'Egrenne) :

10 janvier 1993, au manoir de la Servière.

10 janvier 1993, au manoir de la Servière.

Mais aussi, des cheminées à linteau de bois, l'une à la ferme du Rocher en 2006, avant que cette propriété des LEVEQUE jouxtant la Chaslerie ne soit achetée par un jeune maçon qui la restaure désormais (on a là, si nécessaire, un nouvel exemple éloquent de l'invraisemblable incurie des précédents propriétaires de la Chaslerie) :

25 décembre 2006, cheminée de la salle à vivre du Rocher à Lonlay l'Abbaye.

... l'autre dans un intéressant manoir à colombages récemment sauvé de la ruine par un jeune couple de Saint-Mars d'Egrenne :

22 avril 2007, cheminée restaurée à la Prosnière à Saint-Mars d'Egrenne.

Ce sont là de nouveaux exemples à prendre en considération pour la restauration du linteau de la cheminée de la ferme de la Chaslerie.

Je reviens sur la question des pavés estampés, à décor à l'engobe, que j'ai découverts chez FAUVEL.

Voici, en vrac, d'autres photos que j'ai prises de cette production contemporaine si onéreuse mais, à mes yeux, si belle :

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

Ces photos ne rendent pas bien compte des reflets de la glaçure mais, au moins, elles permettent de continuer de rêver un peu...
Pour le sol de l'entrée du bâtiment Nord, il me semble que les pavés Louis XIII de FAUVEL seraient d'un très bon effet. Selon moi, leur décor contrasté équivaudrait au tapis dont nous privera le chauffage par le sol. Je pense aussi qu'ils permettraient, par la force de leur présence, de limiter le nombre de meubles dans cette entrée, ce qui me paraît bienvenu pour un tel lieu de passage.

Voici à quoi ils ressemblent :

23 avril 2011, pavés Louis XIII de FAUVEL.

En fait, la taille des carreaux de la photo précédente me paraît beaucoup trop importante. Voici un modèle de dimensions deux fois moindres :

23 avril 2011, autres pavés Louis XIII de FAUVEL.

Il faut imaginer que les pavés roses seraient cirés, donc brillants et que ces tomettes seraient encore plus petites, comme à Canisy...

Mais Carole n'aime pas ce choix. Elle a d'ailleurs un argument pertinent quand elle se demande quelles tomettes seraient compatibles avec ces pavés dans les pièces voisines de l'entrée. J'avoue que, là, elle me colle. Au moins pour le moment...
Si je comprends bien, les préférences de Carole en matière de tomettes vont à des modèles classiques...

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

(l'échelle est fournie par le bout de mes chaussures, en bas de certaines photos)

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

Sur le nombre, Carole préfère les tomettes les plus claires.

M. ROBERT nous a également montré le modèle de pavés relativement multicolores dont il doit bientôt livrer 400 m2 pour le château d'Angers :

23 avril 2011, pavés pour Angers de FAUVEL.

Mais Carole n'en aime pas l'usure artificielle.

Laissons donc le sujet décanter et poursuivons nos investigations...
Chez FAUVEL, j'ai pris connaissance de panneaux didactiques sur les terres cuites :

Quelques définitions, chez FAUVEL.

Les pavés du Pays d'Auge expliqués par FAUVEL.

Il faudra donc que je retourne au musée de la poterie à Ger pour observer ces fameux pavés...

J'ai également regardé les photos de quelques réalisations en pavés de FAUVEL :

Le grand réfectoire du Mont Saint-Michel.

Autres références de FAUVEL.

En fait, tant de grandeur me laisse un peu perplexe...

Au grand réfectoire du Mont Saint-Michel.

Votre visite chez Fauvel fut fructueuse, au moins en photos. Je constate que la tâche va être rude de convaincre votre épouse.

Si cet achat peut patienter quelques mois, je pourrais, avec l'accord de M. HERRAULT, propriétaire du manoir du Grand Taute à Saint-Sauveur-Lendelin (en fait à environ 5 km de chez moi) vous faire découvrir la salle haute tout en carreaux roses et noirs du plus bel effet.

Bonne journée !

Hélas, pratiquement aucune des photos que vous joignez à vos messages ne peut être mise en ligne avec mon système.

Merci en tout cas pour votre aide : je serais en effet heureux de montrer à Carole le chic de ces pavés Louis XIII.

Une autre solution serait que je passe outre son avis, ainsi que je l'ai souvent fait, comme pour le coq de la chapelle, les girouettes, les grilles aux fenêtres, les vitraux, la statue de Sainte-Anne, la peinture rouge des portes et fenêtres, etc... Chaque fois, elle a trouvé le résultat très réussi, il faut peut-être que je continue ainsi !

J'ai profité de mon passage à Paris, hier, pour me procurer des ouvrages sur les pavements anciens.

Après un essai infructueux à la boutique du Musée des Arts Décoratifs, j'ai trouvé mon bonheur à la librairie du compagnonnage, derrière l'hôtel de ville.

Il ne me reste donc plus qu'à étudier les ouvrages que je m'y suis procurés :
- "Carrelages et dallages du XIIè au XIXè siècle", aux "Editions du patrimoine du Centre des monuments nationaux" (cet ouvrage m'a été recommandé par M. ROBERT, directeur technique de FAUVEL),
- aux mêmes éditions, "Pavement - Carreaux de sol en Champagne au Moyen-Âge et à la Renaissance",
- et, tant que j'y étais, et suite à ma récente conversation avec Guy HEDOUIN, "Le tirage des cheminées à feu ouvert" chez Massin, et "Sols, chaux et terres cuites, mode d'emploi" par Monique CERRO chez Eyrolles.

@ Mr T. :

Puisque tu m'as fait part de ton souhait d'accroître la hauteur sous poutre au rez-de-chaussée du colombier, j'ai étudié la question ce matin avec Pascal.

Pascal nous dissuade d'abaisser le niveau du sol au rez-de-chaussée de cette pièce. Il y voit deux inconvénients :
- d'une part, cela obligerait à casser les tomettes posées dans la pièce voisine par Henri LEVEQUE ; or tu sais que je considère que ces tomettes ont été très mal posées, avec des joints de ciment beaucoup trop moches ; donc ce premier argument n'est pas dirimant selon moi ;
- d'autre part, cela accroîtrait le risque d'humidité dans la pièce ; on peut certes drainer mieux l'extérieur du bâtiment, ou même l'intérieur ; mais les drains peuvent se boucher, de sorte que cet argument me paraît plus valable que le premier.

J'ajoute un troisième argument : abaisser le sol du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" obligerait à franchir un obstacle élevé, donc incongru, au seuil entre la cour et la pièce qui nous sert actuellement de cuisine.

Comme j'ai le souci de conserver le style du plafond actuel, avec poutres et solives visibles, il semble préférable d'examiner comment relever le plafond, c'est-à-dire la hauteur sous poutre. Mais avant de t'expliquer mes idées, je te laisse apprendre quelques termes de charpente...

Selon moi, le problème tient, une fois encore, à la très mauvaise qualité du travail réalisé par Henri LEVÊQUE, toujours aussi stupide dans la conception que bâclé dans la réalisation. Je m'explique :

- il a utilisé deux poutres de dimensions différentes ; celle qui est la plus proche de la porte fait 38 cm de côté, la seconde 32 ; à part la flemme et la mesquinerie, rien ne justifie ce hiatus ;
- la première poutre quand on entre dans la pièce est à 197 cm du sol, ce qui est gênant pour ton 1 m 95 et le sera encore plus pour tes descendants, au rythme où les FOURCADE "dégénèrent" (je rappelle que nous "prenons" environ 8 cm à chaque génération depuis mon arrière-grand-père...) ;
- les solives que "la grande âme" a utilisées, outre qu'elle sont en bois de basse qualité (cf son souci bien connu du tape-à-l'oeil), ont une forme débile : 16 cm de hauteur et 6,5 de largeur ; normalement, les solives sont en chêne, carrées et d'environ 10 cm de section ;
- il a fait poser les solives sur le haut des poutres, ce qui est absurde et d'autant plus laid qu'il n'a pas comblé les espaces entre solives ; normalement, les solives doivent être posées sur des lambourdes fixées à mi-hauteur de la poutre.

Un petit reportage photographique te permettra de constater ces faits.

Voici la première poutre visible en entrant au rez-de-chaussée du colombier :

27 avril 2011, la première poutre en entrant au rez-de-chaussée du colombier.

Et voici la seconde, significativement plus petite mais sur laquelle les solives sont aussi mal déposées :

27 avril 2011, la seconde poutre au rez-de-chaussée du colombier.

Maintenant, voici à quoi doit ressembler un bon assemblage, avec lambourdes, selon la tradition :

27 avril 2011, la poutre du futur salon de la ferme.

Sur ces bases, je récapitule mes premières réflexions :

1 - Ne pas modifier le niveau du sol, ni au rez-de-chaussée du colombier, ni à son premier étage (ici en raison de la hauteur des appuis de fenêtre).

2 - Le cas échéant, harmoniser les dimensions des poutres. L'opération étant délicate, je proposerais plutôt de ne pas chercher à modifier la forme du bois, mais de déplacer vers le haut la première poutre plus que la seconde, disons d'environ 3 cm. De la sorte, la différence de hauteur des poutres deviendrait pratiquement imperceptible.

3 - Relever, le cas échéant, les deux poutres de 5 bons centimètres ; ceux-ci peuvent "se gagner" sur l'épaisseur du plancher du 1er, supérieure à 15 cm ; il faudra alors casser ce magnifique sol de ciment (on dit encore bravo à "la grande âme" !).

4 - Surtout, changer toutes les solives (veiller soigneusement à l'aspect du bois anciennement travaillé).

5 - Surtout, également, disposer les solives sur des lambourdes.

Au total, il y aurait là de quoi "gratter" 25 bons centimètres au bénéfice de ta voûte cranienne d'ores et déjà allégée de la généreuse toison dont tes géniteurs n'avaient pas manqué de te doter !

Qu'en dis-tu, Môssieu Bibo ?

Déception chez FAUVEL, lors de ma troisième visite chez eux hier après-midi : ils ne disposent plus de l'autorisation d'exploiter le gisement d'argile qui leur permettait des pavés vieux rose ; désormais, ils s'adressent au négoce pour leurs argiles ; l'une est beaucoup trop rouge, une autre plus claire mais beaucoup trop onéreuse pour eux ; par ailleurs, en discutant avec Mme ROBERT, j'ai perçu que la maison, vendue en 1990 par M. FAUVEL à un ancien président de chambre de commerce investisseur dans les casinos et l'hôtellerie, était en train de perdre son âme. Trop de souci du profit au détriment de la belle ouvrage. Les carreaux présentés correspondent à une production ancienne, il faudrait désormais accepter des rouges orangés criards...

Il est donc probable que je recherche d'autres fournisseurs pour mes tomettes, à moins que, finalement, je ne puise dans mon stock de matériaux anciens.

Mais peut-être devrais-je aller d'abord faire un tour aux Rairies ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 29 Avril 2011
Journal du chantier - Menuiserie - Cave - Archives, histoire, documentation - Dans l'Orne - Désultoirement vôtre ! - Annonces
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On dit qu'"il faut se méfier des premières impressions car ce sont les bonnes". De manière à me mettre en mesure de coopérer avec un artisan, j'apprécie beaucoup, on l'a compris, de visiter son atelier et de le laisser me parler de son métier.

Ainsi, hier, sur ma route vers Paris, j'ai fait étape, à Saint-Germain-de-la-Coudre, chez M. DUVEAU, le menuisier-ébéniste que m'a recommandé Patrice CAHART, pour apprendre à mieux le comprendre.

M. DUVEAU m'a présenté son atelier, ainsi que la porte et les fenêtres qu'il se tient d'ores et déjà prêt à poser sur la "maison de Toutou".

J'ai aussi demandé à voir son chef-d'oeuvre d'ébénisterie qui lui a valu, en 1997, le titre d'"un des meilleurs ouvriers de France". Il s'agit d'un "cabinet contemporain de forme conoïde" (décidemment, les coniques me poursuivent ces jours-ci, cf un récent message en "Sujets divers"...) fabriqué sur la base du cahier des charges du concours élaboré par le "président de classe" (N.B. : la forme conoïde apparaît à l'arrière du meuble, que j'ai oublié de photographier).

Voici, posé sur une table de cuisine, ce meuble qui se présente, fermé, comme une enveloppe cachetée, le papier étant figuré par de l'ébène de Macassar et le sceau par un cercle de charme marqueté d'ébène du Gabon :

28 avril 2011, le chef-d'oeuvre de M. DUVEAU,

Quand on ouvre ce meuble, on découvre une façade en loupe d'amboine gainée de maroquin. Les charnières, fabriquées sur mesure, ont chacune pour axe un morceau de corde de piano :

28 avril 2011, la façade intérieure du chef-d’œuvre de M. DUVEAU.

Le battant s'ouvre par un mouvement se décomposant en une rotation suivie d'une translation. Il découvre un jeu de tablettes et de tiroirs, un joint de plexiglas traversant toute la structure du meuble ainsi qu'une tablette et une lampe :

le chef-d’œuvre de M. DUVEAU.

L'intérieur des tiroirs est en cormier...

28 avril 2011, un tiroir du chef-d’œuvre de M. DVEAU.

... de même que le plumier pivotant dissimulant le déclencheur d'un secret :

28 avril 2011, le plumier du chef-d’œuvre de M. DUVEAU.

J'ai pu admirer à loisir l'extrême finesse de réalisation de ce meuble :

28 avril 2011, détail du montage d'un tiroir, présenté par M. DUVEAU.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 30 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Géologie
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Selon le dernier relevé qui vient d'être effectué, La Haute Chapelle est en zone de faible sismicité (coefficient 2).

Ceci me rappelle qu'il y a une éternité que je n'ai plus traité ici de géologie. Sans que personne ne s'en plaigne, d'ailleurs.

M. DORE et ses accolytes raseurs auraient-ils eu raison de notre volonté d'apprendre ?

P.S. : Un sort s'acharnerait-il sur les productions intellectuelles de tous ceux qui s'intéressent au sous-sol ? Le fait est que l'arrêté du 22 octobre 2010 dont il est question dans l'hyperlien précédent est parfaitement illisible.

Néanmoins, sous réserve d'une explication de texte indispensable en la matière, il ne semble pas que les travaux en cours ou projetés à la Chaslerie soient concernés par la dernière réglementation.

La semaine prochaine, Pascal devrait commencer à remonter le mur Est du futur petit salon, béant depuis un bon mois (voir mon message du 25 mars dernier, sous cet onglet).

Nous en profiterons pour placer le potager sous la fenêtre...

30 avril 2011, le potager et sa fissure sur le dessous.

... et, entre la porte et la fenêtre de cette façade Est, un vieil évier ébréché de granit exhumé du stock de vieux matériaux hérités du "Mahatma" du Passais.

30 avril 2011, l'évier à replacer, au milieu de vieux matériaux.

La longueur de son canal d'évacuation est compatible avec l'épaisseur du mur ; il pourra donc trouver une nouvelle vie en servant désormais de vide-poche.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Mai 2011
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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Sous une pluie bienvenue, j'attends le cabinet d'expertise LECLERCQ-VENARA de Domfront, mandaté par mon assureur Groupama. Il doit venir constater les dégâts des eaux de cet hiver, dans la cage d'escalier et le salon du logis.

J'ai déjà donné ici beaucoup d'informations sur ce problème. Voir en particulier :
- dans le "Journal du chantier", des messages des 5/12/10, 6/12/10, 10/12/10, 11/12/10, 8/1/11, 18/2/11, 4/3/11, 12/3/11,
- dans les "Sujets divers", des messages des 23/1/11, 24/1/11, 26/1/11 et 28/1/11.

P.S. : L'expert est venu. Il a constaté l'humidité persistante du mur Est du logis mais il estime que les dégâts de maçonnerie ne sont pas encore suffisamment avérés, les murs ne lui paraissant pas avoir gonflé ; il place cependant le dossier en attente. Pour le reste des dégâts (portrait d'ancêtre, meuble et livres endommagés), il se déclare, si j'ai bien compris, tout à fait ouvert à mes devis et listes.

La maladie des buis, la connaissez-vous ? Apparue depuis 2 ou 3 ans sur les buis de la cour de la Chaslerie, elle s'est fortement développée cette année :

4 mai 2011, les buis malades.

Comme nous évitons de recourir aux pesticides, Carole a imaginé de transplanter ces plants malades sur un autre terrain où ils auront plus d'espace pour se développer.

C'est Bernard qui a été chargé de l'opération. Le voici, d'ailleurs, triomphant :

4 mai 2011, Bernard-le-conquérant !

Cette pose avantageuse ne vous rappelle personne ?

Louis XIV par Hyacinthe RIGAUD.

En fait, notre roi-soleil local n'y est pas allé avec le dos de la cuillère :

4 mai 2011.jpg, un traitement pour le moins énergique...

Je me dis que, si ces buis résistent à ce traitement de cheval, il ne pourra plus rien leur arriver de grave...

P.S. du 17 juillet 2012 : Quinze mois plus tard, aucun des buis n'a résisté...


Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Mai 2011
Désultoirement vôtre !
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Sur la toile également, j'ai trouvé les très belles photos d'un "ULMiste", M. Francis COLMON. Juché sur son "paramoteur", celui-ci a notamment pris d'impressionnantes vues aériennes du département de l'Orne. Je regrette que le survol de la Chaslerie ne lui ait pas été conseillé par ses mandants, apparemment le Conseil général.

Je répercute cependant ci-après un certain nombre de ses images, afin d'encourager les visiteurs du site internet de la Chaslerie à consacrer, quand ils le pourront, quelques jours à la découverte de notre département.

D'abord, une vue du bocage, tant qu'il n'a pas été totalement massacré par l'agriculture intensive :

Le bocage près de Rabodanges.

Puis quelques-uns des monuments historiques ornais que je préfère :

- le château de Carrouges, resté dans la même famille jusqu'en 1936 :

Le château de Carrouges.

- le château d'Ô, ancienne propriété ornaise de Jacques de LACRETELLE :

Le château d'Ô entre ses douves.

Le château d'Ô au milieu de ses immenses dépendances.

- le château de Sassy, propriété de la famille d'AUDIFFRET-PASQUIER, avec ses magnifiques parterres de DUCHÊNE :

Le château de Sassy.

- le Haras du Pin, désormais propriété du conseil général :

Le Haras du Pin.

mais aussi des manoirs et châteaux de taille moins imposante, souvent situés dans le Perche (c'est-à-dire sensiblement plus proches de Paris que la Chaslerie) :

. le manoir de la Vove, avec sa chapelle :

Le manoir de la Vove à Corbon.

. le manoir de Courboyer, dont la chapelle a été détruite par des abrutis : [img:500]manoir_de_courboyer_Nocé,Le manoir de Courboyer à Nocé.[/img]. le manoir de Lormarin :[img:500]manoir_ormarin_Nocé, Le manoir de Lormarin à Nocé.[/img]. le manoir de l'Angenardière :

Le manoir de l'Angenardière à St-Cyr-la-Rosière.

. dans le secteur d'Argentan, le château de Villers-en-Ouche :

Le château de Villers-en-Ouche.

Donc bonne promenade ! Mais, en attendant, n'omettez surtout pas de réviser vos classiques...