Désultoirement vôtre !

Bien entendu, on a compris qu'une piste de recherches sans doute fertiles sur GOUPIL serait d'examiner comment tant d'appartements de la rue de l'Alboni à Paris (c'est-à-dire du quartier chic du Trocadéro) ont pu échoir à tant de ses héritiers.

Une autre interrogation que soulèverait ma récente compilation de documents notariaux consisterait à se demander comment lesdits héritiers de GOUPIL ont réussi à s'y prendre pour dilapider si vite une telle fortune. C'est tout à fait étonnant, même si on en avait déjà eu un aperçu à la Chaslerie.

Une troisième idée amènerait à préciser, à partir des anciens cadastres, les variations dans le temps de la propriété des divers lots de la Chaslerie, compte tenu du bizarre partage entre deux mains du Bien National correspondant.

Et la liste de questions ne s'arrête certainement pas ici.

P.S. : Je signale au passage que les boiseries du salon du logis de la Chaslerie proviennent d'un des appartements de la rue de l'Alboni, de même que l'ancien parquet, plus collé que chevillé hélas, de type Versailles, qui se trouve désormais dans le salon de mon logement à Paris... non loin de la rue de l'Alboni. Dans le salon de la Chaslerie, le sol est donc recouvert depuis 20 ans de simples plaques d'aggloméré ciré, en attendant la restauration de cette pièce.
Monsieur,

Notre ami Guy Hédouin m'a fait part de vos échanges, notamment à propos du réveil, en beauté, de la Chaslerie.

Il est vrai que j'avais l'intention de vous écrire depuis longtemps, pour vous faire partager une petite trouvaille (ci-jointe) ; mais je pensais compléter mes recherches, avant.

En vérité, jamais recherche historique n'est achevable. Ce que les siècles ont laissé derrière nous, il nous faudrait aussi des siècles pour oser prétendre le mettre convenablement à jour. Alors, autant admettre humblement cette impossibilité et partager sans plus attendre les maigres premiers résultats...

En l'occurence, il s'agit des armoiries d'alliance d'un seigneur de la Chaslerie (Jacques) avec Anne-Marie de Caignon dans l'Armorial d'Hozier, la dame de la Chaslerie étant la propre tante d'une demoiselle de Cattey apparentée à un ascendant (sosa 1280). L'un et l'autre furent parrain et marraine d'un enfant du village de Mayenne où résidait cet ancêtre.

Je suis aussi très touché de l'intérêt que vous venez de porter à mes toiles et tapisseries bergames. (...)

Si cela ne vous dérange pas, je me dois de venir vous rendre visite, afin de vous proposer personnellement de découvrir ces étoffes. Et ceci, bien avant de vous convier à l'événement inaugural que je prépare (fin juin) au vieux manoir.

Soit en y associant le seul plaisir de découvrir la Chaslerie ; soit sur le chemin de l'un de mes déplacements réguliers. Guy vous aura peut-être dit que, depuis la perte de mon beau-père en 2006, mon épouse et moi avons la responsabilité, avec son jeune frère et sa soeur, de veiller sur la destinée du château de Bressey-sur-Tille, en Côte-d'Or. D'où des A/R Bourgogne-Normandie très fréquents.

J'y repars jeudi et serai sur le chemin de retour dimanche, ce jour-là accompagné par un ami photographe suisse, avec qui je finis un livre sur la Manche. Il me sera alors possible de passer en domfrontais.

Vous priant d'accepter mes excuses pour votre décevante visite chez TFA, et heureux d'avoir enfin pris contact ;

Bien à vous.
0
@ Bertrand DUMAS de MASCAREL

Monsieur,

Merci pour votre témoignage. Bien que je n'aie pu accéder au site de généalogie dont vous m'avez communiqué les liens, je comprends donc que vous êtes allié aux LEDIN.

N'hésitez pas à venir à la Chaslerie quand vous passerez par ici. Nous pourrons évoquer tous les sujets que vous voudrez, y compris vos tissages, étant entendu toutefois qu'à la Chaslerie, nous en sommes aux travaux de gros-oeuvre pendant quelques années encore, avant de pouvoir passer enfin à la décoration.

Bien à vous.

Deux nouveautés cette semaine :

Lundi, un entrepreneur spécialisé (Isoltech Normandie, basé à Sainte-Honorine-la-Chardonne) est venu, à l'instigation du plombier, M. DELTA, disposer une couche de produit isolant - de la mousse de polyuréthane - sur une partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Voici, à titre d'exemple, une photo, avant ce traitement, du coin de l'entrée qui sera sous l'escalier ; c'est là que seront dissimulées un certain nombre de manettes destinées, entre autres, à régler le chauffage par le sol :

3 avril 2011, le sol de l'entrée du bâtiment Nord, avant pose de l'isolant.

Et voici le même endroit, après traitement :

7 avril 2011, le même endroit après la pose de l'isolant.

Comme on le voit en comparant ces deux photos, l'isolant en question est de bonne épaisseur.

La prochaine étape consistera, pour le plombier, à disposer sur cet isolant le réseau de tuyaux du futur chauffage par le sol ; j'espère qu'il ne tardera pas. Puis Pascal enduira les murs de chaux. Le plombier reviendra ensuite pour le cabinet de toilettes. Le carreleur devrait prendre le relais. Bien sûr, l'électricien interviendra en tant que de besoin. A ce stade, un plâtrier aura à s'occuper des plafonds, tandis que Sébastien LEBOISNE devrait poser les boiseries restaurées de la future chambre du rez-de-chaussée (aux dernières nouvelles, il a retrouvé, dans les décombres de son atelier détruit par le feu, le panneau que je lui avais confié, dont seul l'arrière a été léché par les flammes). Enfin, le menuisier-escaliéteur pourra poser l'escalier et le forgeron sa rambarde, ce qui nous permettra de déplacer le chantier vers le 1er étage du bâtiment Nord. Comme on le voit, tout cela est complexe et nécessitera une bonne coordination entre les différents corps de métier. Gageons que, pour les quelques 34 m2 au sol de cette tranche-ci, les travaux dureront encore quelques mois. Car, comme je le rappelle souvent à Carole, de plus en plus pressée d'emménager, "Paris ne s'est pas bâti en un jour".

De son côté, Pascal s'est, durant les quatre premiers jours de cette semaine, employé à maçonner deux petites ouvertures extérieures sur le pignon Sud de la ferme, comme je le lui avais demandé. Je souhaitais en effet l'occuper utilement avant la livraison des pierres de la cheminée, prévue pour après-demain samedi.

Voici comment se présente désormais le pignon Sud de la ferme, après le percement de ces deux ouvertures :

7 avril 2011, le pignon Sud de la ferme.

Selon moi, ces ouvertures ne dénaturent pas le bâtiment qui conserve, à l'évidence, son statut de ferme. Vues de l'intérieur, ces ouvertures me semblent animer opportunément la future cuisine-salle à manger. Voici celle qui se trouvera dans l'axe de la table :

7 avril 2011, l'ouverture qui sera dans l'axe de la future table.

Comme les murs de cette pièce devraient être enduits de chaux - et aussi parce qu'il y a eu de la mérule dans cette partie du bâtiment - nous avons choisi de réaliser les linteaux en béton, et non en bois.

De l'autre côté de la porte, l'ouverture est symétrique :

7 avril 2011, Pascal en train de terminer la maçonnerie de la seconde petite ouverture au rez-de-chaussée du pignon Sud de la ferme.

Le résultat me convient tout à fait ; je demande donc à Pascal de percer une troisième ouverture, celle-ci sur le mur Est de la même pièce, près de l'emplacement d'une ancienne niche (ou ouverture ?) dont on aperçoit ici l'encadrement de bois vermoulu :

7 avril 2011, l'emplacement de la future troisième petite ouverture de la future cuisine de la ferme.

Il me semble que ces initiatives égaieront agréablement cette future cuisine. J'espère que le résultat plaira à Walter.

Dès 8 heures ce matin, Pascal a travaillé sur la troisième petite ouverture que je lui ai réclamée hier. Il a commencé par enlever les pierres de l'ancienne ouverture, dégageant ainsi ses feuillures :

8 avril 2011, l'ancienne ouverture de la future cuisine-salle à manger de la ferme.

Il est ainsi prouvé, s'il en était besoin, que mes trois ouvertures sont largement conformes à l'original (j'ai juste préféré des linteaux obliques, de manière à faciliter l'entrée de la lumière). Cette conclusion est d'autant plus satisfaisante que je n'avais pas attendu ce travail de fouille pour donner mes instructions à Pascal. Ceci me donne donc à penser - en toute modestie - que je ne comprends pas trop mal, somme toute, ce que j'appelle "l'esprit du lieu".

En début d'après-midi, voici l'état du chantier vu de l'extérieur du bâtiment. Le linteau de l'ancienne ouverture est la grosse pierre roux foncé qui se trouve sous le haut des tubes d'échafaudage, en haut à droite de la future ouverture :

8 avril 2011, la 3ème petite ouverture de la future cuisine-salle à manger de la ferme.

On comprend que les nouvelles ouvertures seront plus basses que l'ancienne. J'ai en effet souhaité que Pascal cale la hauteur de leurs appuis sur celle du dossier du banc d'angle qui meublera la pièce à cet endroit. Car je trouverai très confortable, lorsque j'irai plus tard remplir ma grille de Sudoku en prenant un petit déjeuner chez Walter, de sentir le soleil réchauffer mes vieilles omoplates. On n'est jamais trop prévoyant...

Par exception, Mr T. est venu passer le week-end à la Chaslerie. Il est accompagnée de son amie qui, hier soir, se montrait sensible à la qualité du site, qu'elle découvrait.

En début d'après-midi, je leur ai fait visiter la chapelle et montré l'état du chantier dans la cave ainsi que dans les fournils, celui du manoir et celui de la ferme. Au fil de cette promenade, j'ai compris que nous n'arriverions pas à trouver d'accord sur le style à donner à ces travaux.

Mr T. me paraît en effet obsédé par l'idée de percer de grandes ouvertures et de "moderniser" les lieux. J'estime qu'il cherche à m'imposer ses vues d'une façon qui me semble inappropriée aussi bien qu'inopportune. Il me reproche bien entendu l'attitude inverse.

J'en prends acte. Tant pis. Je continuerai donc à financer seul, tant que je le pourrai, tous les travaux que j'estimerai nécessaires. Par conséquent, à en décider seul.

Le dossier est refermé pour moi.

Sauf à ce que Mr T. se décide enfin à prendre rapidement en charge "l'aile de la belle-mère", c'est-à-dire les volumes qui, il y a une cinquantaine d'années, ont été tellement massacrés par Henri LEVEQUE - grand perceur d'ouvertures surabondantes et mal dessinées devant l'Eternel - que je me sens désarmé pour y prendre son relais.

Bonsoir Mr Fourcade,

Vous allez être déçu, je vais encore vous contredire, les bons termes pour les cheminées sont les suivants :

A copier 100 fois !

A part cela, je vois que la cheminée est arrivée à bon port. On pourra l'admirer lors de notre visite.

Savez-vous qu'avec les fleurs de pissenlits non traités on fait une excellente confiture qui s'apparente au miel ?

Je vois que la divergence de vue sur la restauration persiste, peut-être faudrait-il aborder le problème d'une autre manière.

Bonne soirée !

@ Guy HEDOUIN :

Décidemment, que ferais-je sans vous ? Vous êtes impayable, et encore plus perfectionniste que moi, on dirait.

Pour les relations père-fils, je suis demandeur de leçons. J'en ai parlé avec des amis. Eux aussi éprouvent, m'ont-ils dit, des difficultés analogues avec leur descendance, comme si le fils voulait toujours "tuer le père".

Ceci dit, Carole vient d'arriver, on va aller dîner tous les quatre "Au goût des autres", à Saint-Georges-de-Rouelley, et je vous ferai ensuite part (sous l'onglet "Sujets divers" qui me semble mieux convenir pour la suite des échanges sur un tel sujet) de certaines de mes réflexions sur l'hérédité, la généalogie et la statistique. Une fois de plus, je vous le promets, je ne serai pas "politiquement correct"...

Je vous avais dit qu'après le dîner, je me livrerais à une analyse statistique politiquement incorrecte de la généalogie et de l'hérédité.

Donc vous avez voulu consulter le site pour savoir ce qu'il en était.

Eh bien, je vous le dis, je m'exprimerai un peu plus tard. En attendant, revenez ici de temps à autre, cela dope ma statistique de fréquentation du site, ce qui est bon pour le moral !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
0
L'idée est de partir d'hypothèses justifiables et de voir quelles conclusions extrêmes on peut en tirer.

D'abord, les faits :

- un éjaculat humain contient de 100 à 600 millions de spermatozoïdes ;

- en une vie, une femme produit environ 500 ovules à raison d'environ un par mois ;

- une femme est fertile 1 jour sur 4 en moyenne ;

- depuis que l'homme est apparu sur la Terre, il a vécu ou vit encore 100 milliards individus différents.

Donc, si l'on considère un homme et une femme particuliers, le nombre d'enfants qu'ils peuvent avoir engendrés à partir d'un seul éjaculat est de l'ordre de 200 millions fois 500 = 10 puissance 11, soit 100 milliards d'individus différents, ce qui signifie que, de ce point de vue un peu original, certes, un seul couple donné aurait pu engendrer facilement toute l'humanité.

Autrement dit, chacun de mes fils avait, avec le père et la mère qu'ils ont eu la chance d'avoir (mais oui, mais oui !), une chance d'être ce qu'ils sont sur 100 milliards de fois le nombre d'éjaculats que j'ai produits.

J'en déduis que, si je n'arrive pas à trouver un accord avec Thibaud pour organiser la suite des travaux à la Chaslerie, je n'ai à m'en prendre qu'à la loi des grands nombres : si, en effet, mon aîné avait été l'un de mes autres 99 999 999 999 aînés possibles avec Carole (et je n'évoque pas ici des cas de figure plus complexes), j'aurais peut-être eu plus de chances de réussir dans ce projet qui me tient tant à cœur.

Je vais donc cent fois sur le métier remettre mon ouvrage, c'est-à-dire (ne rêvons pas...) reparler avec Thibaud. Ce sera [url=http://www.youtube.com/watch?v=QSMVDK56Nt8&feature=related]]la tactique dans la pratique [/url]que je suivrai. Peut-être qu'un jour, je finirai par le convaincre enfin !
Dès ce matin à 9 heures, Mr T. et moi avons parcouru l'"aile de la belle-mère" (c'est-à-dire le colombier ainsi que la partie des écuries où Henri LEVEQUE avait entrepris des travaux il y a une cinquantaine d'années) en échangeant nos idées.

Nous sommes facilement tombés d'accord sur les principes suivants :

1 - Il n'y a pas lieu de modifier les maçonneries extérieures qui garderaient donc leurs ouvertures telles qu'elles sont, modulo, éventuellement, des adaptations de second ordre.

2 - Le parti à retenir pour la restauration intérieure sera la conséquence de choix sur le type de chambres et de salles d'eau dont on souhaite disposer. Au 1er étage du colombier, on peut conserver le cloisonnement actuel, avec une chambre donnant vers le Sud et un petit cabinet de toilettes ouvrant sur la cour. En revanche, tout ce qui se situe au-dessus ou à côté de cette chambre doit être repensé.

3 - L'escalier, avec ses invraisemblables contorsions actuelles, devra être remplacé par un escalier intelligemment conçu.

Nous voici soulagés, nous pouvons donc chanter de nouveau !

Avant-hier matin, lorsque Mr T. et moi avons visité l'"aile de la belle-mère", je lui ai fait part de mes rares idées pour la restauration de ce volume.

Dans la chambre du 2ème étage du colombier, je lui ai indiqué que je ferais sauter le plafond, donc disparaître la chambre du 3ème étage avec la travée d'escalier incommode qui la dessert, de manière à disposer d'une pièce à double hauteur de plafond et vue sur la charpente. A cet endroit, cette dernière est en effet très belle. Cela permettrait de supprimer les deux lucarnes donnant sur la cour et de transformer celle donnant au Sud pour lui redonner un aspect d'entrée du colombier pour les pigeons (étant entendu que les trous de boulin sont nombreux sur deux des quatre murs de la chambre du 2ème étage). Je ferais de même disparaître le cabinet de toilettes exigu donnant sur la cour, ainsi que le petit vestibule contenant la travée d'escalier montant au 3ème, afin de disposer, au second, d'une grande pièce éclairée par 4 fenêtres.

Mr T. a tordu le nez devant ces suggestions et déclaré qu'il préfèrerait conserver les trois lucarnes et transformer ladite chambre du 3ème étage en bureau-bibliothèque pour lui.

Toutefois, dimanche soir, avant de rentrer à Paris, il m'a signalé que son amie trouvait très bonne mon idée. A mes yeux, il ne fait guère de doute que cette demoiselle a bon goût et une influence bienvenue sur mon aîné...

Mais hier soir, lorsque, téléphonant à Mr T., je l'ai informé que j'avais pris rendez-vous chez un notaire pour examiner comment organiser sa prise de relais sur cette "aile de la belle-mère", il m'a recommandé de ne pas trop me presser. Il souhaite réfléchir d'abord à la forme que pourrait avoir le nouvel escalier qui remplacerait l'actuel, raté comme l'on sait.

J'ai proposé à Mr T. de demander à Lucyna GAUTIER de réfléchir à ce problème. Il semblerait d'accord pour financer cette étude, ce qui me paraîtrait une bonne façon d'avancer.

Un visiteur du site m'indique que le "sur-corbeau" s'appelle en réalité un sommier. Ce sommier repose sur les corbeaux et sert à maintenir en place le linteau permettant de le déporter vers l'extérieur afin de constituer l'avaloir.

En fait, la nuit ayant porté conseil, je me dis que le mieux serait sans doute de nous priver des services du linteau de granit bleu que je viens d'acheter et de lui substituer un linteau de chêne. Cela aurait en outre l'avantage du retour à l'authenticité, vraisemblablement.

Reste à résoudre la question des dimensions de ce que j'appelle l'âtre, c'est-à-dire la surface au sol sous la cheminée. Je pense que, faute de meilleure solution, je demanderai à Pascal de le réaliser en granit bleu, en réutilisant des pierres du vieux pont de Lonlay qu'avait dû acheter Henri LEVEQUE (là, il va falloir que je me surveille car c'est la 2ème fois en 24 heures que je me laisse aller à des sentiments positifs à l'égard du père de mon vendeur. C'est simple, je ne me reconnais plus moi-même !)

Pascal me suggère d'aller faire un tour chez le marbrier de Domfront pour voir s'il n'aurait pas mon bonheur. J'y file de ce pas. Cela va finir par ressembler à un pélerinage sur les traces de cette grande âme du Domfrontais, comme dit le comique...

P.S. : Rebondissement dans l'affaire de l'âtre ce matin. J'avais en effet repéré dans le voisinage un stock de granits susceptibles de convenir, car plus roux, me semblait-il, que ceux laissés par Henri LEVÊQUE. Je me suis rapproché de la personne habilitée à en disposer. Ce dernier a bien voulu donner son feu vert à l'échange. Nous y procèderons dès cet après-midi. Qu'il sache en tout cas que je leur suis très reconnaissant, à lui d'abord, mais aussi à tous ceux qui ont permis cette opération.

Je reprends la plume dans l'après-midi. Voici les pierres que j'ai apportées à l'échange :

12 avril 2011, les pierres apportées à l'échange.

Et voici celles reçues, qui sont plus petites mais qui conviendront mieux pour l'âtre :

12 avril 2011, les futures pierres de l'âtre de la ferme.

Pascal serait-il un nouveau géant Atlas ?

Atlas portant le Monde.

Le voici en effet, ce matin, en train de placer la 1ère pierre du piédroit de droite de la cheminée de la ferme.

15 avril 2011, Pascal en géant Atlas.

Il m'explique qu'il va ensuite disposer les granits du fond de l'âtre. Après quoi, il compte s'occuper de la restitution de la niche à droite de la cheminée.

Mais Carole intervient et dissipe mon petit monde, qu'elle appâte avec des croissants :

15 avril 2011, réunion de travail, bien sûr, dans la

Ainsi requinqué, Pascal soulève et place, au fond du foyer, un granit de 150 kg (60 cm sur 35 et 25, je précise ceci pour ceux qui ne me croiraient toujours pas, suivez mon regard...).

Voici l'état du chantier en fin de matinée :

15 avril 2011 en fin de matinée.

Nous disposons des granits pour tapisser le foyer sur 30 cm de haut. Au-dessus, l'exercice deviendra problématique. Il est donc possible que nous ayons à nous contenter de grès.

Jacques LAURENSOU
rédigé le Dimanche 17 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
0
Cher voisin,

On vient de me signaler deux ouvrages qui sont susceptibles de vous intéresser:
- Les familles françaises à Jersey pendant la révolution; liste établie à partir des registres paroissiaux de l'île de Jersey. 49 euros.
- Liste des guillotinés sous la révolution française: environ 17500 noms. 50 euros.

Si ces ouvrages vous intéressent, je peux très facilement vous les procurer.

Quid du 30 Avril ? Je dois retéléphoner à notre amie du septembre Musical!!!

Bien amicalement.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
0
@ Jacques LAURENSOU :

Heureux de vous revoir sur ce site !

OK bien sûr pour les bouquins. Je vous les rembourserai dès qu'on se verra, de même que les dépenses engagées par Marie-Françoise pour percer les secrets de ma généalogie.

Pour le 30 avril, tout est clair de notre côté : vous venez déjeuner à la Chaslerie et on se rend ensemble chez cette personne.

Amitiés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine
0
Walter m'a transmis les conclusions du partenaire qui le note dans le grand cabinet d'audit où il travaille. En voici les deux derniers paragraphes (j'ai occulté le nom du client) :

"Walter est très fiable, proactif, solide (technique, organisation et gestion d'équipes) et se pose des
questions pour progresser (dans la compréhension des activités et dans l'approche d'audit). Pour
tout cela, merci et bravo Walter pour ton excellent travail! Il faut continuer de la sorte.

Walter a, selon moi, toutes les qualités pour évoluer en tant que manager sur ce dossier (et sur
d'autres) et sera amené à intervenir sur le dossier X l'an prochain."

Bravo Wally, tu travailles énormément (tu aimes tellement les 35 h que tu les fais trois fois par semaine !). Ces appréciations sont très encourageantes. Et elles t'excusent de ne pas venir plus souvent à la Chaslerie...

Kisses du Dad

Quatrième tonte d'herbe de l'année.

L'air est envahi d'aigrettes de pissenlit. Quant aux vers de tipule que j'observais, la semaine dernière, partout au sol de l'allée qui descend de la D 22, ils se sont transformés en graciles cousins dont se repaissent désormais de gloutonnes araignées aux fenêtres de mon bureau.

Dans le puits de la ferme, l'eau est à 2,75 m sous le niveau du sol. Elle a donc baissé de 1,30 m depuis mon observation du 25 février dernier (relatée sous l'onglet "Journal du chantier"). Nous sommes encore 1,20 m au-dessus de l'étiage de l'été mais j'imagine que mes plus jeunes plantations ont déjà commencé à souffrir. Si le temps se maintient au beau fixe, il faudra bientôt veiller à les arroser.