Jean de Lambertye : un vrai seigneur lorrain
10/04/2019 | Filed under: Actualités, Editos, Editos 2019
Jeudi 4 avril, le grand amphithéâtre de la Fédération du Bâtiment est plein pour le congrès de la Demeure Historique. Vers midi et demi, Jean de Lambertye s’empare pour la dernière fois du micro et fait ses adieux à l’Association : je dirai plutôt l’œuvre, à laquelle il consacre sa vie depuis 18 ans. Une belle standing ovation, longue et chaleureuse, et la page est tournée.
Jean de Lambertye avait vingt ans lorsque son père, victime d’une attaque cérébrale, l’a laissé sur terre avec un sacré héritage : l’immense Château de Cons-la-Grandville en Lorraine transmis par les femmes dans sa famille jusqu’à lui.
Des hectares de toitures, sur le point de s’effondrer par endroit, un prieuré comme si le château ne suffisait pas et à peu près toutes les problématiques qui se posent aujourd’hui à un Châtelain qui ouvre sa maison au public en appliquant la doctrine du fondateur de la Demeure Historique : Joachim Carvallo, qui fut propriétaire de Villandry.
Nous nous sommes rencontrés au Carrousel du Louvre avec notre ami commun Noël Mouré et Patrick de La Tour, qui n’était jamais très loin, et il avait témoigné ce jour là de cette expérience humainement exceptionnelle : celle de sa jeunesse. Dans le cadre d’un petit colloque organisé pendant le Salon du Patrimoine.
Lorsqu’il a succédé plus tard à Henri François de Breteuil à la tête de la Demeure Historique, notre modeste association des Journées juridiques du Patrimoine a toujours pu compter sur son soutien discret et très souvent sur sa présence dans la salle, et votre serviteur sur un coup de fil sympa !
Faire le bilan de son action à la tête de la principale association de propriétaires demanderait plus de temps qu’un édito le permet. Convaincu que ses adhérents avaient besoin d’abord de soutien et de services, il laisse en partant une équipe bien huilée, compétente et, cela compte aussi : joyeuse qui manie avec bonheur : la fiscalité, les conseils à la maîtrise d’ouvrage, les fiches techniques sur l’emploi, les jardins, les subventions etc…
Il a obtenu que la Fondation de la Demeure Historique soit reconnue d’utilité publique et abritante.
Il a aussi su s’entourer d’un bureau dans lequel nous comptons des amis, comme Gilles Bayon de la Tour, Olivier de Lorgeril et plusieurs jeunes talents.
Alors que la pente quasi naturelle de la Demeure Historique eut pu être un conservatisme immobile et, le septuagénaire que je suis à le droit de la dire, « d’un certain âge », il en a fait un consortium de jeunes quadragénaires qui est probablement l’organisme dont les dirigeants sont les plus jeunes du monde du Patrimoine.
Car son grand œuvre a été de réunir sous le même toit les représentants de familles illustres et anciennes et de jeunes repreneurs assez passionnés pour se couvrir d’emprunts afin de satisfaire ce qui était l’objet de leur rêve. « Je ne critiquerai jamais les gens qui vendent : il faut un sacré courage ». Il s’est voulu l’homme de la synthèse : « il y a nécessité de garder des Mohicans pour qu’ils soient des véhicules de mémoire ».
J’ai dû l’entendre dire au moins quatre ou cinq fois lors des changements de ministres de la Culture : « je suis la CGT des châteaux… ».
Mais sa vie il la voit comme « des moments de grande incertitude, compensée par de grands bonheurs » cette démarche, dit -il, « n’a de sens que vers les autres ». De même qu’il a la sagesse de tenir sa vie de famille en équilibre. Tout cela dit-il « ne doit pas devenir obsessionnel ».
Au revoir Monsieur, longue vie à la Demeure Historique et à bientôt sur les chemins du Patrimoine : en Lorraine ou ailleurs.
Alain de la Bretesche,
Président de Patrimoine-Environnement
N.D.L.R. : Un très grand merci, Jean. Bravo pour tout et à bientôt, j'espère !
Je regrette de n'avoir pu participer à cette A.G.
"Tout cela ne doit pas devenir obsessionnel", déclares-tu... Plus facile à dire qu'à faire, me semble-t-il !
Désultoirement vôtre !
Patrimoine-Environnement
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - APIJOMM - api
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - APIJOMM - api
La M.S.A. auprès de qui j'ai déclaré le recrutement d'Igor par l'APIJOMM continue à me casser les pieds en me réclamant des paperasses diverses.
Voici les échanges de courriels auxquels cela vient de donner lieu :
(Début de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 14:08
À : Msa MOS - Gestion des Individus
Objet : RE: DEMANDE DE PIECES JUSTIFICATIVES
Il est fort regrettable que les administraaaâââtions sociales de notre pays se coordonnent aussi mal et obligent les employeurs à suppléer à leurs carences manifestes.
Néanmoins, j'ai la photo de la carte d'identité et de la carte de séjour de M. EREMIA mais je vais lui réclamer l'autre document et vous enverrai toutes ces photocopies quand je les aurai rassemblées.
PPF
____________________________________________________________________________
De : blfgi.blf@mayenne-orne-sarthe.msa.fr <blfgi.blf@mayenne-orne-sarthe.msa.fr> de la part de Msa MOS - Gestion des Individus <blfgi.blf@mayenne-orne-sarthe.msa.fr>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 14:01
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: DEMANDE DE PIECES JUSTIFICATIVES
Bonjour Mr Fourcade,
Tout d'abord, veuillez nous excuser pour l'envoi multiple des mails que vous venez de recevoir.
Nous vous informons qu'il n'y a pas d'échanges entre l'URSSAF et la MSA.
Nous sommes donc dans l'obligation d'immatriculer Mr EREMIA avec des pièces d'état civil.
C'est pourquoi vous avez reçu cette demande. Si vous êtes en possession de ces documents, merci de nous les adresser.
Cordialement
MSA MAYENNE ORNE SARTHE
____________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:41
À : Msa44-85 Gestion des Individus
Objet : RE: DEMANDE PIECES JUSTIFICATIVES
J'ai déjà répondu deux fois à Mme Jocelyne SOULARD. Je vous prie donc de ne pas m'importuner davantage et de faire votre travail en liaison avec l'URSSAF qui connaît parfaitement le dossier.
Pour ma part, je ne suis pas en charge de la coordination des administraaaâââtions sociales et n'ai, en tout cas, pas de temps à y consacrer.
PPF
____________________________________________________________________________
De : blfgi.blf@msa44-85.msa.fr <blfgi.blf@msa44-85.msa.fr> de la part de Msa44-85 Gestion des Individus <blfgi.blf@msa44-85.msa.fr>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:37
À : penadomf@msn.com
Objet : DEMANDE PIECES JUSTIFICATIVES
Nous vous prions de trouver ci joint une demande de justificatifs faisant suite à l'embauche de un ou plusieurs salariés.
Nous vous remercions de nous retourner les documents demandés si possible par messagerie, en utilisant l'adresse mail mentionnée sur la correspondance.
Cordialement.
____________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:35
À : Jocelyne Soulard
Objet : RE: demande de justificatifs
Il est inutile de m'envoyer de nouvelles fois ce message auquel j'ai déjà répondu.
PPF
____________________________________________________________________________
De : soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr <soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr> de la part de Jocelyne Soulard <soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:34
À : penadomf@msn.com
Objet : demande de justificatifs
Nous vous prions de trouver ci joint une demande de justificatifs faisant suite à l'embauche de un ou plusieurs salariés.
Nous vous remercions de nous retourner les documents demandés si possible par messagerie, en utilisant l'adresse mail mentionnée sur la correspondance.
Cordialement.
____________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:34
À : Jocelyne Soulard
Objet : RE: DEMANDE DE PIECES JUSTIFICATIVES
M. EREMIA a déjà été mon salarié, du 4/7/11 au 5/8/16, directement et non par l'intermédiaire d'une association. Il était déclaré à l'URSSAF auprès de qui toutes formalités utiles avaient été accomplies et dont je vous prie donc de vous rapprocher pour éviter la multiplication de procédures inutiles.
Cordialement,
PPF
____________________________________________________________________________
De : soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr <soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr> de la part de Jocelyne Soulard <soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:29
À : penadomf@msn.com
Objet : DEMANDE DE PIECES JUSTIFICATIVES
Nous vous prions de trouver ci joint une demande de justificatifs faisant suite à l'embauche de un ou plusieurs salariés.
Nous vous remercions de nous retourner les documents demandés si possible par messagerie, en utilisant l'adresse mail mentionnée sur la correspondance.
Cordialement.
La Direction.
(Fin de citation)
Voici les échanges de courriels auxquels cela vient de donner lieu :
(Début de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 14:08
À : Msa MOS - Gestion des Individus
Objet : RE: DEMANDE DE PIECES JUSTIFICATIVES
Il est fort regrettable que les administraaaâââtions sociales de notre pays se coordonnent aussi mal et obligent les employeurs à suppléer à leurs carences manifestes.
Néanmoins, j'ai la photo de la carte d'identité et de la carte de séjour de M. EREMIA mais je vais lui réclamer l'autre document et vous enverrai toutes ces photocopies quand je les aurai rassemblées.
PPF
____________________________________________________________________________
De : blfgi.blf@mayenne-orne-sarthe.msa.fr <blfgi.blf@mayenne-orne-sarthe.msa.fr> de la part de Msa MOS - Gestion des Individus <blfgi.blf@mayenne-orne-sarthe.msa.fr>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 14:01
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: DEMANDE DE PIECES JUSTIFICATIVES
Bonjour Mr Fourcade,
Tout d'abord, veuillez nous excuser pour l'envoi multiple des mails que vous venez de recevoir.
Nous vous informons qu'il n'y a pas d'échanges entre l'URSSAF et la MSA.
Nous sommes donc dans l'obligation d'immatriculer Mr EREMIA avec des pièces d'état civil.
C'est pourquoi vous avez reçu cette demande. Si vous êtes en possession de ces documents, merci de nous les adresser.
Cordialement
MSA MAYENNE ORNE SARTHE
____________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:41
À : Msa44-85 Gestion des Individus
Objet : RE: DEMANDE PIECES JUSTIFICATIVES
J'ai déjà répondu deux fois à Mme Jocelyne SOULARD. Je vous prie donc de ne pas m'importuner davantage et de faire votre travail en liaison avec l'URSSAF qui connaît parfaitement le dossier.
Pour ma part, je ne suis pas en charge de la coordination des administraaaâââtions sociales et n'ai, en tout cas, pas de temps à y consacrer.
PPF
____________________________________________________________________________
De : blfgi.blf@msa44-85.msa.fr <blfgi.blf@msa44-85.msa.fr> de la part de Msa44-85 Gestion des Individus <blfgi.blf@msa44-85.msa.fr>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:37
À : penadomf@msn.com
Objet : DEMANDE PIECES JUSTIFICATIVES
Nous vous prions de trouver ci joint une demande de justificatifs faisant suite à l'embauche de un ou plusieurs salariés.
Nous vous remercions de nous retourner les documents demandés si possible par messagerie, en utilisant l'adresse mail mentionnée sur la correspondance.
Cordialement.
____________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:35
À : Jocelyne Soulard
Objet : RE: demande de justificatifs
Il est inutile de m'envoyer de nouvelles fois ce message auquel j'ai déjà répondu.
PPF
____________________________________________________________________________
De : soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr <soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr> de la part de Jocelyne Soulard <soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:34
À : penadomf@msn.com
Objet : demande de justificatifs
Nous vous prions de trouver ci joint une demande de justificatifs faisant suite à l'embauche de un ou plusieurs salariés.
Nous vous remercions de nous retourner les documents demandés si possible par messagerie, en utilisant l'adresse mail mentionnée sur la correspondance.
Cordialement.
____________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:34
À : Jocelyne Soulard
Objet : RE: DEMANDE DE PIECES JUSTIFICATIVES
M. EREMIA a déjà été mon salarié, du 4/7/11 au 5/8/16, directement et non par l'intermédiaire d'une association. Il était déclaré à l'URSSAF auprès de qui toutes formalités utiles avaient été accomplies et dont je vous prie donc de vous rapprocher pour éviter la multiplication de procédures inutiles.
Cordialement,
PPF
____________________________________________________________________________
De : soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr <soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr> de la part de Jocelyne Soulard <soulard.jocelyne@msa44-85.msa.fr>
Envoyé : jeudi 11 avril 2019 13:29
À : penadomf@msn.com
Objet : DEMANDE DE PIECES JUSTIFICATIVES
Nous vous prions de trouver ci joint une demande de justificatifs faisant suite à l'embauche de un ou plusieurs salariés.
Nous vous remercions de nous retourner les documents demandés si possible par messagerie, en utilisant l'adresse mail mentionnée sur la correspondance.
Cordialement.
La Direction.
(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 12 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin
rédigé le Vendredi 12 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 12 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin
rédigé le Vendredi 12 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin
Au retour comme à l'aller, O'Gustin et moi n'avons pas manqué de faire étape à Alençon :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 13 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
rédigé le Samedi 13 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
Alors que, me l'apprend-il, les BODIN seront absents la semaine prochaine (pour cause de vacances scolaires locales), Igor n'a pas voulu que cette semaine-ci se termine sans qu'il ait suffisamment avancé, à ses yeux, dans la restauration de la cheminée du 1er étage du colombier :Et devinez qui est venu fricoter avec ses brosses :Sur les rotules, le p'tit gars :Et maintenant, qu'est-ce qu'on va pouvoir encore inventer ?Et hop, mine de rien, une brosse de plus pour la collection :Ah, une pelle ! C'est presque aussi bon qu'une brosse :Et un affreux linteau de béton (des années 1950, bien sûr) de moins dans le paysage :Maintenant, il faudrait trouver une pierre de la bonne longueur pour le futur linteau. Pour la poser, il conviendra néanmoins d'attendre que les jambages sèchent.
Quand le loïde a suffisamment fait le zouave dans le colombier, j'ai toujours la possibilité de le parquer dans l'auge au milieu de la cour...Avez-vous vu comment il nous tire la langue, ce petit effronté :... mais j'ai rapidement pitié de lui, ce qui ne l'empêche pas de faire subir les derniers outrages à, cette fois-ci, une brosse métallique.
Usant, le bonhomme ! Et, en plus, il s'y épuise :
Usant, le bonhomme ! Et, en plus, il s'y épuise :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 13 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
rédigé le Samedi 13 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
Dommage d'effacer de pareils messages.
N.D.L.R. : Renseignement pris, ma mère se plaint que les photos d'O'Gustin disparaissent si vite des "Vingt derniers messages" sur lesquels son iPad est constamment allumé et qui lui tiennent (consciemment de ma part) compagnie.
Je rappelle à ce distingué membre du fan-club de notre loïde favori qu'elle peut les retrouver en cliquant sur l'onglet "Désultoirement vôtre" puis, immédiatement, sur le sous-onglet "O'Gustin".
En attendant qu'elle maîtrise tous ces boutons, voici, en prime, un petit film que j'avais oublié de mettre en ligne après la visite chez la toiletteuse :
N.D.L.R. : Renseignement pris, ma mère se plaint que les photos d'O'Gustin disparaissent si vite des "Vingt derniers messages" sur lesquels son iPad est constamment allumé et qui lui tiennent (consciemment de ma part) compagnie.
Je rappelle à ce distingué membre du fan-club de notre loïde favori qu'elle peut les retrouver en cliquant sur l'onglet "Désultoirement vôtre" puis, immédiatement, sur le sous-onglet "O'Gustin".
En attendant qu'elle maîtrise tous ces boutons, voici, en prime, un petit film que j'avais oublié de mettre en ligne après la visite chez la toiletteuse :
Thomas BÜCHI (via "Facebook")
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Notre Dame ! Voilà ce que nous avons perdu… Mon cœur de Maître charpentier saigne trop, huit siècles d’histoire de mon si beau métier partis en fumée ! J’ai eu le privilège de visiter cette merveille avec les compagnons charpentiers du devoir de liberté il y a 30 ans… Je ne l’oublierai jamais ! Et encore moins... la flèche, sublime, ultime chef d’œuvre, tracée par Henri Georges, de son nom de compagnon : Angevin, l’Enfant du Génie !
Association de compagnons passants tailleurs de pierre (via "Facebook")
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
L'Association de Compagnons Passants Tailleurs de Pierre est extrêmement émue par l'incendie qui ravage Notre Dame de Paris et va certainement ruiner non seulement la charpente mais aussi un grand nombre des pierres éclatées par la chaleur et les flammes. Nous craignons pour l'effondrement des voûtes et de pans de façades. Nous serons mobilisés à titre professionnel et bénévole pour participer à la restauration de Notre Dame de Paris. Nous vous tiendrons prochainement au courant des actions envisageables à notre échelle.
Pour l'Association de Compagnons Passants Tailleurs de Pierre
Pour l'Association de Compagnons Passants Tailleurs de Pierre
Vincent M Photographe (via "Facebook")
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Robert CESSAC (via "Facebook")
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Ces 3 vitraux ont explosé et ont probablement disparu dans l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris :
- La Rosace ouest, 1225.
- La Rosace nord, 1250.
- La Rosace sud, 1250.
P.S. (à 15 h) : D'après BFM TV, "Notre-Dame de Paris: les vitraux des rosaces intacts, l'orgue épargné par les flammes".
- La Rosace ouest, 1225.
- La Rosace nord, 1250.
- La Rosace sud, 1250.
P.S. (à 15 h) : D'après BFM TV, "Notre-Dame de Paris: les vitraux des rosaces intacts, l'orgue épargné par les flammes".
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Notre Dame de Paris
Publié le 16 avril 2019
Notre Dame de Paris… C’est / c’était le plus beau monument du monde, un joyau au cœur de Paris et de la France, au cœur de l’histoire du pays depuis presque neuf siècles. J’aurais préféré dix fois voir la Tour Eiffel s’effondrer que Notre Dame brûler. Elle est / était ma plus grande fierté de Parisien et de Français. Je ne suis jamais passé près d’elle sans l’admirer, sans penser à la vision, à l’ingéniosité, à la force, au savoir-faire et à la patience de ceux qui l’avaient bâtie et placée dans cet écrin incroyable offert par la Seine et l’île de la Cité.
Chaque fois que j’ai fait découvrir Paris à quelqu’un qui y venait pour la première fois, Notre Dame était le clou de la visite. On allait admirer sa merveilleuse silhouette par l’arrière, du pont de l’Archevêché, puis on pénétrait à l’intérieur. Je me souviendrai toujours de ces amis américains qui, découvrant la nef, la voûte, les rosaces, s’étaient exclamé : « Oh my God, it’s as big as the Grand Canyon ! » — Bigger, avais-je pensé, for it’s man-made.
Oui, comme les temples de l’Egypte ou les splendeurs de la Grèce, Notre Dame de Paris rend / rendait fier d’être un Homme.
Publié le 16 avril 2019
Notre Dame de Paris… C’est / c’était le plus beau monument du monde, un joyau au cœur de Paris et de la France, au cœur de l’histoire du pays depuis presque neuf siècles. J’aurais préféré dix fois voir la Tour Eiffel s’effondrer que Notre Dame brûler. Elle est / était ma plus grande fierté de Parisien et de Français. Je ne suis jamais passé près d’elle sans l’admirer, sans penser à la vision, à l’ingéniosité, à la force, au savoir-faire et à la patience de ceux qui l’avaient bâtie et placée dans cet écrin incroyable offert par la Seine et l’île de la Cité.
Chaque fois que j’ai fait découvrir Paris à quelqu’un qui y venait pour la première fois, Notre Dame était le clou de la visite. On allait admirer sa merveilleuse silhouette par l’arrière, du pont de l’Archevêché, puis on pénétrait à l’intérieur. Je me souviendrai toujours de ces amis américains qui, découvrant la nef, la voûte, les rosaces, s’étaient exclamé : « Oh my God, it’s as big as the Grand Canyon ! » — Bigger, avais-je pensé, for it’s man-made.
Oui, comme les temples de l’Egypte ou les splendeurs de la Grèce, Notre Dame de Paris rend / rendait fier d’être un Homme.
Jean-Yves MASSON (via "Facebook")
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
"Je ne bâtis que pierres vives : ce sont hommes", écrit Rabelais, pensant sûrement aux Perses d'Eschyle où la même idée est née en Occident. J'aimerais me raccrocher à cette phrase qui m'a inspiré un roman, « L'incendie du Théâtre de Weimar », mais pour l'instant je pleure des pierres qui ne sont pas des hommes mais que la prière de millions d'hommes a chargées d'humanité comme peu de murs ont pu l'être.
Les choses humaines sont périssables, mais un édifice comme Notre-Dame l'est moins que nous, et je ne pensais pas que j'assisterais un jour à sa mort. Je crois que j'aurais préféré mourir avant d'assister à ce désastre. Car elle est morte : il y a bien pire encore que l'incendie, c'est de penser qu'elle sera livrée aux restaurateurs patentés, les mêmes qui massacrent en ce moment un bon millier d'hôtels particuliers parisiens pour les mettre aux normes écologiques. Les mêmes qui décapent à l'acide sulfurique les tableaux du Louvre.
Je ne reverrai jamais Notre-Dame. Quelque temps, nous verrons son fantôme, son squelette. Christo pourra l'emballer, un artiste contemporain plantera devant un sapin de Noël en forme de plug géant, les touristes accrocheront des cadenas d'amour à ses grilles, on trouvera bien le moyen d'y mettre le vagin géant de la Vierge Marie au nom de l'art contemporain, ou bien Jeff K(o)on(s) offrira un bouquet de roses ou une Madone de Lourdes géante en acier fluorescent qu'on installera sur le parvis. Un président de la République inculte fera ériger une pyramide en plexiglas sur le parvis pour servir d'entrée à la crypte archéologique, histoire de donner une soeur jumelle à celle du Louvre, qui n'a accouché que de trois clopinettes. Madame Hidalgo rasera l'Hôtel Dieu qui est banalement laid et mettra à la place des cubes de verre et d'acier d'une laideur éclatante, avec logements sociaux et boutiques de luxe, les premiers servant de prétexte aux secondes. Car enfin, cet incendie est la conséquence quasi mystique de tout ça, de cette immense bêtise touristifiante et bien-pensante qui dévaste Paris au profit de quelques fortunes multinationales. Il faut décrypter les symboles : celui-ci est très clair, très éloquent.
C'est notre âme qui meurt. Et qui, en ce monde du moins, ne ressuscitera pas. Encore faut-il croire, pour le comprendre, que quelque chose comme l'âme d'un pays puisse exister.
Dans ma jeunesse, j'ai vécu quatorze ans 26 rue Chanoinesse, au pied de Notre-Dame, puis trois ans rue de Rivoli, de l'autre côté de la place de l'Hôtel de Ville : j'avais choisi un petit appartement qui me permettait de la voir encore, quand il m'a fallu quitter la rue Chanoinesse. Chaque soir pendant quatorze ans je me suis endormi dans ma chambre d'étudiant en regardant les tours de Notre-Dame, comme un visage familier. J'y suis allé des centaines de fois, j'y ai prié, beaucoup, parfois j'y ai simplement cherché un peu de calme et de concentration, j'y ai donné quelques-uns des rendez-vous les plus importants de ma vie. Bref, c'est un peu ma maison, d'où j'ai été peu à peu chassé par la barbarie touristique. En ce temps-là, l'ïle de la Cité était encore un vrai quartier : rue d'Arcole, il y avait une pharmacie, un traiteur, une minuscule boutique de journaux tenue par une vieille demoiselle, deux boulangers dont un qui travaillait sous l'oeil sévère de sa vieille mère qui tenait la caisse, des petits bistros, on achetait des mouchoirs quai aux Fleurs "Aux toiles de Notre-Dame", l'imprimerie de la cathédrale était en bas de chez moi et faisait l'après-midi un bruit monotone et rassurant. J'ai étudié là, beaucoup travaillé, énormément même, j'y ai traduit, écrit, pensé, je m'y suis formé et c'était dans son ombre, avec sa protection. Je n'avais pas la télévision et mon plus grand plaisir au printemps était de faire le tour de l'île pour aller voir le chevet de Notre-Dame qui est une merveille absolue. Cette cathédrale m'a initié à la beauté, j'y ai entendu Pierre Cochereau, Marie-Claire Alain qui était une amie de mon oncle, d'innombrables autres organistes dont quelques génies. J'y ai assisté à des conférences inoubliables, comme ce jour où pour la première fois un penseur juif, mon ami Claude Vigée, a prononcé une conférence de Carême, en tant que Juif, sous le signe du dialogue avec les chrétiens. Je m'y suis promené un jour avec Olivier Messiaen et mon ami Jean-Louis Florentz dont on allait jouer les oeuvres pour orgues. J'y allais aussi avec Christian Guez-Ricord quand il me rendait visite rue Chanoinesse, et il voyait des anges voler au-dessus des autels. J'y ai des souvenirs d'obsèques (celles de ma chère voisine, Madame Pontet, celles du coadjuteur de Paris Daniel Pézeril, ami de Julien Green, que j'aimais beaucoup) et de baptêmes aussi. Je revois ma mère m'attendre au pied de la statue que Jouve appelait la Vierge de Paris quand elle venait à Paris pour déjeuner avec moi.
C'est toujours un peu de nous-mêmes que nous pleurons quand il y a un deuil. Mais justement : Notre-Dame, c'est NOUS. C'est nous qu'on brade, qu'on mutile, qu'on incendie, qu'on meurtrit, qu'on livre à des chantiers hasardeux sans une once de réflexion, nous qu'on livre à la foule du tourisme industriel, c'est notre France qu'on transforme en parc d'attraction que les puissants s'approprient peu à peu. À qui le tour, maintenant ? L'hôtel Lambert, c'est fait, il a brûlé, le jardin suspendu est transformé en salle de gym, les peintures du XVIIe siècle sont parties en flammes, deux pierres sur trois ont été remplacées. Miam. L'émir peut faire du training avec son coach sportif. Il va falloir songer à plus sérieux. Von Scholtitz a refusé d'obéir à Hitler et d'incendier Paris, mais ce n'était que partie remise : nous en avons eu la preuve ce soir.
Les choses humaines sont périssables, mais un édifice comme Notre-Dame l'est moins que nous, et je ne pensais pas que j'assisterais un jour à sa mort. Je crois que j'aurais préféré mourir avant d'assister à ce désastre. Car elle est morte : il y a bien pire encore que l'incendie, c'est de penser qu'elle sera livrée aux restaurateurs patentés, les mêmes qui massacrent en ce moment un bon millier d'hôtels particuliers parisiens pour les mettre aux normes écologiques. Les mêmes qui décapent à l'acide sulfurique les tableaux du Louvre.
Je ne reverrai jamais Notre-Dame. Quelque temps, nous verrons son fantôme, son squelette. Christo pourra l'emballer, un artiste contemporain plantera devant un sapin de Noël en forme de plug géant, les touristes accrocheront des cadenas d'amour à ses grilles, on trouvera bien le moyen d'y mettre le vagin géant de la Vierge Marie au nom de l'art contemporain, ou bien Jeff K(o)on(s) offrira un bouquet de roses ou une Madone de Lourdes géante en acier fluorescent qu'on installera sur le parvis. Un président de la République inculte fera ériger une pyramide en plexiglas sur le parvis pour servir d'entrée à la crypte archéologique, histoire de donner une soeur jumelle à celle du Louvre, qui n'a accouché que de trois clopinettes. Madame Hidalgo rasera l'Hôtel Dieu qui est banalement laid et mettra à la place des cubes de verre et d'acier d'une laideur éclatante, avec logements sociaux et boutiques de luxe, les premiers servant de prétexte aux secondes. Car enfin, cet incendie est la conséquence quasi mystique de tout ça, de cette immense bêtise touristifiante et bien-pensante qui dévaste Paris au profit de quelques fortunes multinationales. Il faut décrypter les symboles : celui-ci est très clair, très éloquent.
C'est notre âme qui meurt. Et qui, en ce monde du moins, ne ressuscitera pas. Encore faut-il croire, pour le comprendre, que quelque chose comme l'âme d'un pays puisse exister.
Dans ma jeunesse, j'ai vécu quatorze ans 26 rue Chanoinesse, au pied de Notre-Dame, puis trois ans rue de Rivoli, de l'autre côté de la place de l'Hôtel de Ville : j'avais choisi un petit appartement qui me permettait de la voir encore, quand il m'a fallu quitter la rue Chanoinesse. Chaque soir pendant quatorze ans je me suis endormi dans ma chambre d'étudiant en regardant les tours de Notre-Dame, comme un visage familier. J'y suis allé des centaines de fois, j'y ai prié, beaucoup, parfois j'y ai simplement cherché un peu de calme et de concentration, j'y ai donné quelques-uns des rendez-vous les plus importants de ma vie. Bref, c'est un peu ma maison, d'où j'ai été peu à peu chassé par la barbarie touristique. En ce temps-là, l'ïle de la Cité était encore un vrai quartier : rue d'Arcole, il y avait une pharmacie, un traiteur, une minuscule boutique de journaux tenue par une vieille demoiselle, deux boulangers dont un qui travaillait sous l'oeil sévère de sa vieille mère qui tenait la caisse, des petits bistros, on achetait des mouchoirs quai aux Fleurs "Aux toiles de Notre-Dame", l'imprimerie de la cathédrale était en bas de chez moi et faisait l'après-midi un bruit monotone et rassurant. J'ai étudié là, beaucoup travaillé, énormément même, j'y ai traduit, écrit, pensé, je m'y suis formé et c'était dans son ombre, avec sa protection. Je n'avais pas la télévision et mon plus grand plaisir au printemps était de faire le tour de l'île pour aller voir le chevet de Notre-Dame qui est une merveille absolue. Cette cathédrale m'a initié à la beauté, j'y ai entendu Pierre Cochereau, Marie-Claire Alain qui était une amie de mon oncle, d'innombrables autres organistes dont quelques génies. J'y ai assisté à des conférences inoubliables, comme ce jour où pour la première fois un penseur juif, mon ami Claude Vigée, a prononcé une conférence de Carême, en tant que Juif, sous le signe du dialogue avec les chrétiens. Je m'y suis promené un jour avec Olivier Messiaen et mon ami Jean-Louis Florentz dont on allait jouer les oeuvres pour orgues. J'y allais aussi avec Christian Guez-Ricord quand il me rendait visite rue Chanoinesse, et il voyait des anges voler au-dessus des autels. J'y ai des souvenirs d'obsèques (celles de ma chère voisine, Madame Pontet, celles du coadjuteur de Paris Daniel Pézeril, ami de Julien Green, que j'aimais beaucoup) et de baptêmes aussi. Je revois ma mère m'attendre au pied de la statue que Jouve appelait la Vierge de Paris quand elle venait à Paris pour déjeuner avec moi.
C'est toujours un peu de nous-mêmes que nous pleurons quand il y a un deuil. Mais justement : Notre-Dame, c'est NOUS. C'est nous qu'on brade, qu'on mutile, qu'on incendie, qu'on meurtrit, qu'on livre à des chantiers hasardeux sans une once de réflexion, nous qu'on livre à la foule du tourisme industriel, c'est notre France qu'on transforme en parc d'attraction que les puissants s'approprient peu à peu. À qui le tour, maintenant ? L'hôtel Lambert, c'est fait, il a brûlé, le jardin suspendu est transformé en salle de gym, les peintures du XVIIe siècle sont parties en flammes, deux pierres sur trois ont été remplacées. Miam. L'émir peut faire du training avec son coach sportif. Il va falloir songer à plus sérieux. Von Scholtitz a refusé d'obéir à Hitler et d'incendier Paris, mais ce n'était que partie remise : nous en avons eu la preuve ce soir.