Désultoirement vôtre !

D'après les derniers échos recueillis à la meilleure source qui soit, en tout cas la plus accessible (et je l'en remercie), "le bénéficiaire d'une subvention est celui dont le RIB a été entré dans l'ordinateur. Une fois que c'est fait, on ne peut plus rien changer."

Etonnant, non ?

P.S. : Malgré cette intéressante définition de la notion de "bénéficiaire d'une subvention", il est cependant possible que nous arrivions à nous en sortir pour ne pas perdre le bénéfice de cette manne aussi bienvenue que conquise de haute lutte depuis trois ans qu'on y travaille. Touchons du bois !
Dans le prolongement du dernier prolongement, je me dis que je pourrais passer ansuite le manche à la jeunesse ex-concernée pour qu'elle restaure, en le matelassant d'isolations thermiques aussi épaisses qu'elle en conserverait la lubie, le 1er étage du logis.

Car si ces jeunes font des horreurs là, ce n'est pas trop grave dès lors qu'on peut imaginer qu'un jour ultérieur, un esthète aussi avisé que fortuné ferait sauter ce caparaçon à l'occasion de la restitution à la charpente de ses dimensions et positionnement d'origine.

Bon, en attendant, ces jeunes auront certainement voulu cloisonner la très belle pièce (belle potentiellement, je rappelle que je l'appelle la "salle dévastée", sous-entendu par l'incendie de 1884) qui se trouve au-dessus du salon. Mais l'esthète imaginé saura y remédier en installant là la magnifique chambre de maître de 60 m2 au sol que le bâtiment appelle de toutes ses forces.
En surfant sur la toile, je découvre que la photo aérienne de notre manoir favori, telle que disponible sur l'annuaire téléphonique en ligne, est postérieure à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Comme notre "geek favori" m'a appris à faire des "captures d'écran", voici ce que cela donne :

Quel pouvait être ce truc blanc derrière la cave ? Je zoome :

Le savoir me permettrait de dater précisément cette photo, manifestement prise en milieu d'année.

P.S. : Je crois que j'ai trouvé !

29 juin 2016.

C'est lorsque Igor et Benjamin passaient les tomettes au kärcher. Donc mi 2016 !

On peut même donner une idée de l'heure : le soleil était au zénith et aucune voiture n'était garée devant la ferme, donc ces jeunes gens étaient partis déjeuner. Donc peu après 12 h 30.

Just call me Sherlock, if you don't mind !
Très intéressante visite ce matin chez mon voisin François LAUTOUR, à Lonlay-l'Abbaye.

J'ai commencé par admirer une superbe taque de fonte qui, paraît-il, pèse 500 kg :

17 janvier 2018.

J'ai parlé de la taque de la Chaslerie qui est fêlée et François LAUTOUR m'a dit qu'il est possible de la réparer en vissant à son arrière des joints de métal (surtout, ne rien souder).

Puis François LAUTOUR m'a montré son installation de chauffage par géothermie. Voici le principal appareil qui fait un certain bruit du fait de la pompe de circulation qu'il contient en plus du compresseur :

17 janvier 2018.

Pour un plus grand confort, l'installation est complétée par un "buffer" silencieux, chargé de réguler la température de l'eau dans le circuit des radiateurs :

François LAUTOUR, ancien de "LUREM" puis fondateur et P.D.-G. de France-Elévateurs (qu'il a vendu à "Etna"), connaît et pratique la technique ainsi qu'en témoignent, à son domicile, ses impressionnants ateliers de travail du fer, du bois et du vin (il produit son propre vin à partir de vignes plantées derrière sa maison) ainsi que sa collection de motos, dont une superbe "Indian" des troupes américaines de la Seconde Guerre Mondiale qu'il a conservée dans son jus, pneus inclus, et qui ferait un malheur chez les "Pawn Stars" de Las Vegas. Malheureusement, avant de prendre en photo ces engins, j'ai fait tomber mon appareil photo sur le sol en béton, ce qui l'a mis H.S.

Quoi qu'il en soit, j'avais grand intérêt à écouter cet expert et praticien. Il m'a appris que, pour chauffer ses 150 m2, il a fait forer 3 puits de 100 mètres de profondeur, ce qui n'est pas possible dans tous les sols (cela ne convient pas dans les sols argileux car les parois du puits ne sont pas assez solides pour le foreur qui ne peut plus récupérer alors son coûteux trépan). Dans chaque puit, sont enfilés quatre tuyaux de type "plymouth" permettant un double va-et-vient de l'eau glycolée qui y circule avant que sa chaleur ne soit récupérée par le compresseur où un échangeur thermique fonctionnant sur le principe de l'échauffement de l'embout d'une pompe à vélo en transfère la chaleur à un second circuit d'eau qui alimente les radiateurs. François LAUTOUR insiste sur l'importance de l'isolation thermique des plafonds des pièces ainsi chauffées, tout en indiquant qu'il existe des isolants peu épais grâce à l'inclusion de feuilles d'aluminium.

Bien entendu, la longueur des puits doit être proportionnée à la surface à chauffer. François LAUTOUR précise que, pour 150 m2 à chauffer sous 2,50 m de hauteur de plafond, il faut une puissance de chauffe de 15 kW, ce qui correspond à 300 m de puits, donc ici 3 puits de 100 m de profondeur chacun, sachant qu'on compte un apport de 50 W par mètre de puits, le forage coûtant (...) €/m.

Il fait valoir qu'il existe de la géothermie de surface (à 1,20 m du sol), moins coûteuse à installer puisqu'il y suffit d'une mini-pelle, qui suppose également que le terrain ne soit pas argileux (sinon, les tuyaux ne sont plus en contact avec la terre dès que la glaise se rétracte, ce qui les rend inopérants). Il va d'ailleurs me communiquer les coordonnées d'un de ses amis qui a mis en place une installation géothermique de surface.

Enfin, pour la Chaslerie, il m'incite à me renseigner sur l'aérothermie, tout en me signalant que celle-ci ne fonctionne guère quand il fait moins de 0° C, ce qui oblige à maintenir un chauffage de substitution pour les jours de grand froid, certes rares en Normandie.

P.S. : Au moment de mettre en ligne ce message, j'ai téléphoné à François LAUTOUR pour le lui lire afin de m'assurer que je n'écris pas d'âneries. Lorsque je lui ai dit que sa photo est désormais en ligne sur notre site favori, j'ai appris que ce voisin fait déjà partie de notre fan-club favori !
Domfront. Le conseil régional donne carte blanche à la cité médiévale

Grâce au soutien de la Région, Domfront va pouvoir engager un projet global d'envergure pour sa cité médiévale.

La Région a ciblé les cités médiévales de Domfront (Orne) et de Château-Gaillard (Eure) pour soutenir des projets d’envergure sans fixer de limite budgétaire. Le président du conseil régional Hervé Morin s’est déplacé dans l’Orne ce mercredi 17 janvier pour en assurer l’annonce.


N.D.L.R. : Le patrimoine domfrontais n'est pas borné à la citadelle, est-il utile de le rappeler ?
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 18 janvier 2018 20:09
À : Soul Bernard
Objet : Ouest-France : Domfront. Le conseil régional donne carte blanche à la cité médiévale

Monsieur le maire,

Suite à l'article d'Ouest-France, je vous signale que l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" est prête, ainsi bien sûr que les propriétaires, à participer à la réflexion que vous allez sans doute organiser.

Il n'est certainement pas nécessaire que je vous redise que le patrimoine domfrontais ne se limite pas à la citadelle.

A la Chaslerie, on ne demande pas mieux que de vous aider, notamment sur des projets concrets d'animation ou, au moins autant, de restauration du patrimoine.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 18 janvier 2018 09:35
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr; (...)@yahoo.fr
Objet : SIGNALE : Chaslerie - Programme 2018 de travaux subventionnés - "Subvention prise"

Madame,

Dans le prolongement de mes échanges avec (...) à propos de la "subvention prise" dont vous avez reçu copie de sa part, je vous prie de me communiquer les pièces du dossier relatif à la "1ère tranche de travaux de restauration des menuiseries extérieures du logis" de la Chaslerie, ainsi que je l'appelle, notamment ledit arrêté de subvention dont je réclame formellement la communication depuis le 26 décembre dernier.

A ma connaissance, la dernière pièce versée par mon fils (...) ou moi au dossier a été la "Convention" que mon fils a signée le 11 novembre dernier (et dont l'article 1 est improprement rédigé selon moi puisqu'il n'y est fait référence qu'à un sous-ensemble des travaux envisagés à l'époque par mon fils, notamment ni de la cage d'escalier du logis, ni de sa porte d'entrée qui représentent pourtant à eux deux une part importante du dossier, part de surcroît critique puisque cela conditionne la consommation d'un reliquat de subvention du "programme 2014").

Je rappelle que, conformément à la demande qui lui en avait été faite par la DRAC, mon fils avait fourni tous justificatifs utiles avant la mi-septembre 2017 ; il me dit toutefois qu'il ne retrouve pas l'arrêté de subvention dont (...) m'a écrit qu'il est le "bénéficiaire", me précisant ensuite téléphoniquement que cela résulte du fait que "c'est le RIB de (...) qui a été entré dans l'ordinateur utilisé par la DRAC et que, de ce fait, le bénéficiaire ne peut pas plus être changé que le contenu de la tranche".

Bref, comme vous le comprenez, il est important que nous soyons, de notre côté, en possession de ce fameux arrêté.

Bien entendu, au cas où mon fils se tromperait en me disant qu'il n'a pas le souvenir d'avoir reçu l'arrêté de subvention en question, je vous présenterais mes excuses pour mon insistance à l'égard de la DRAC à entrer en possession d'une copie de ce document qui me serait, en tout état de cause, utile pour le bon ordre des dossiers dont j'ai la charge.

Bien cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)

P.S. (du 19 janvier 2018) : Comme relaté ici, j'ai retrouvé la preuve que mon aîné avait bien reçu l'arrêté de subvention il y a près de trois mois. Je viens donc de laisser un message dans la boîte téléphonique de deux de mes interlocuteurs de la D.R.A.C. afin de m'excuser pour mon courriel d'hier, tout en maintenant ma demande de communication d'une copie de l'arrêté de subvention. Après tout, je demeure bien le propriétaire du logis en cause.

On ne pourra pas dire qu'avec son insouciance coutumière à mon égard (l'expression est gentille sous ma plume...), mon aîné m'aura facilité la tâche.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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On n'en sortira donc pas ? A 8 h 30, alors que le jour se lève, je constate un nouveau dégât des eaux, cette fois dans la salle-à-manger du logis :

20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


Il a encore beaucoup plu la nuit dernière et l'eau est entrée par le conduit de la grande cheminée, tant par le sous-conduit qui atterrit dans cette pièce que par l'autre qui dessert la future chambre des parents où, là, le plancher a morflé.

Il faudra bien qu'un jour je me décide à chapeauter enfin ce foutu conduit.
Quatrième dégât des eaux en moins de deux mois dans l'"aile de la belle-mère" :

20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


(...)
Dans l'immédiat, Igor va éponger tout cela. Et surélever sur des cales l'électro-ménager et les meubles qui ne résisteront pas longtemps à de tels assauts.
Facture suivra !
Ce ne sera jamais que la quatrième de la série, étant remarqué que les trois premières n'ont toujours pas été réglées.
Après avoir découvert le dégât des eaux dans l'"aile de la belle-mère", j'ai eu l'idée d'aller faire un tour du côté du fournil du manoir.

L'eau y est entrée, cette fois par la cheminée :

20 janvier 2018.

Pas d'entrée d'eau en revanche du côté du lavabo, ce qui tend à prouver que le plombier m'a raconté des craques :

20 janvier 2018.

Il y a aussi des traces d'eau sur les marches de l'escalier...

20 janvier 2018.

... je lève donc les yeux vers la charpente sur laquelle, et quoi qu'en ait récemment dit Franck LIEGEAS, il y aurait des tuiles à changer :

20 janvier 2018.

Enfin, rentrant au manoir en passant par la terrasse, je constate que le Beaudouët est nettement sorti de son lit...

20 janvier 2018.

... et que la tempête a eu raison d'un chêne centenaire au bord du ruisseau :

20 janvier 2018.

20 janvier 2018.

En marchant tout à l'heure sur la terrasse, j'ai découvert dans l'herbe un morceau de maçonnerie en chaux. Afin de le photographier commodément, je l'ai déposé sur le bord du bassin central de la cour (on observera qu'il contient beaucoup d'eau, nouvel indice de l'importance des précipitations des derniers jours) :

20 janvier 2018.


C'est manifestement un morceau de faîtage. Et le fait est qu'en levant les yeux, j'ai découvert d'où il était tombé, de la jointure entre l'épi de faîtage et la plus proche tuile faîtière :

20 janvier 2018.


Encore une preuve que le vent a dû bien souffler par ici.
J'ai interrogé mon expert juridique et fiscal favori pour savoir qui, du nu-propriétaire de l'"aile de la belle-mère" ou des usufruitiers devrait financer les travaux de maçonnerie et de terrassement justifiés par la porosité récente du mur Ouest de ce bâtiment.

Selon lui, il ne fait aucun doute que c'est au seul nu-propriétaire que leur responsabilité incombe.

Je lui avais d'abord demandé s'il ne serait pas possible que la nue-propriété en question soit rendue par le donataire aux donateurs. Là, la réponse a également été sans ambages : "Je déconseille de remettre en cause la nue-propriété de (...). Cela vous vaudrait toutes sortes d'ennuis, difficiles à mesurer d'avance."

Transmis à l'intéressé : pour action, enfin !

Avec le commentaire suivant : "Il faut aussi que tu me dises comment tu comptes t'y prendre pour ne pas bloquer les travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis et me permettre de récupérer rapidement les subventions correspondant aux sommes que j'ai déjà réglées puis, le moment venu, à celles que je règlerai pour autant qu'elles soient, pour ce qui concerne l'architecte, en phase avec le contrat que j'ai signé et que tu connais.

Là encore, j'attends ta prompte réponse."
Barthélemy François DROZ
rédigé le Lundi 22 Janvier 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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"Message Facebook" à "Réhabilitation de l'emploi du subjonctif imparfait dans la langue française" :

Par la présente, je vous remercie de m’accueillir au sein du groupe qui partage le noble idéal de réhabiliter comme il se doit le subjonctif de l’imparfait. Comme l’écrivait Léon Bloy, « on peut être un imbécile et pratiquer tout de même l’imparfait du subjonctif, cela s’est vu. Mais la haine de l’imparfait du subjonctif ne peut exister que dans le cœur d’un imbécile ».

Par ailleurs, le 9ème art étant également à l’honneur, souffririez-vous que je vous envoyasse, ci-joint, cette observation concernant une modification par Hergé du temps de l’auxiliaire être dans l’album « Les Cigares du Pharaon » ? Dans la version de 1934 (noir et blanc), le contrebandier qui a les traits d’Henry de Monfreid s’adresse à Tintin avec le subjonctif de l’imparfait...

... tandis que dans la version tardive de 1955 (en couleurs), il use, plus prosaïquement, de l’imparfait de l’indicatif :

N.D.L.R. : Ce "post" a valu à son auteur la remarque suivante de Rose STAUB, l'administratrice de cette "page Facebook" : "Publication très intéressante. Si vous aviez les dates de parution, cela permettrait de mieux voir la dégradation de la langue et la disparition de l'imparfait du subjonctif (ou du subjonctif imparfait ., mais pas : "le subjonctif de l'imparfait"). Pardonnez cette petite remarque. ...vous ignoriez qu'il y eût des puristes dans ce groupe !"

C'est également la réflexion que je m'étais faite.

N.D.L.R. 2 : Le dialogue s'est poursuivi, élargi à d'autres personnes.

Ainsi, Laurent GROUSSARD a répondu que "La première édition est de 1932. La seconde 1949, l'édition redessinée de tous les albums."
Rose STAUB a observé que "C'est très intéressant de pouvoir comparer ces deux vignettes...le subjonctif avant guerre, l'indicatif après guerre !"
Loyse JAQUIER-PURY a noté que "Ce qui est intéressant aussi, c'est de ressentir combien le sens subtil de la phrase n'est plus le même à l'indicatif. Je ne m'en étais jamais rendu compte à ce point."
Barthélémy François DROZ a alors ajouté " Quelques petites précisions chronologiques : l’année 1932 fait référence à la publication hebdomadaire de l’histoire dans « Le Petit Vingtième », 1934 est l’année où l’aventure est publiée en album.
En réalité, le redécoupage et la mise en couleurs des aventures de Tintin, parues initialement en noir et blanc, oscillent entre 1942 et 1955. La première histoire à paraître en album directement en couleurs, suite à sa publication dans "Le Soir", est « L’Étoile mystérieuse » ; la dernière est précisément « Les Cigares du Pharaon ». On constate d’ailleurs, à la différence de sa suite, à savoir « Le lotus bleu » qui paraît dès 1946, qu’Hergé a eu beaucoup de difficulté à adapter « Les Cigares du Pharaon » au format standard des 64 pages. Plusieurs séquences de la version en noir et blanc, d’ailleurs, ont été supprimées, à l’exemple d’une scène où Tintin, dans le repaire de l'organisation secrète, est en prise avec des cobras sortant d’une statue de Vishnou."

Il me semble qu'Ivan TARELKIN a tué cet intéressant débat lorsque, après qu'André TRICOIRE a noté que ce débat était "intéressant mais un peu triste.... car on a l'impression que c'est un combat perdu d'avance.", il a écrit : "Vous voulutes que j'en souffrisse, que j'en pleurasse, que j'en mourusse", ce à quoi Catherine CHOUPIN a ajouté :"voulûtes", ce qui lui a attiré une nuée de "likes" de connaisseurs.

Quant à moi, je pense que je vais m'instruire dans ce "groupe".
Quelques révisions...
Notre subjonctif français vient du subjonctif latin. En latin, comme en français, quatre temps du subjonctif :
Subjonctif présent latin = subjonctif présent français
Subjonctif imparfait latin = subjonctif imparfait français
Subjonctif parfait latin = subjonctif passé français
Subjonctif plus-que-parfait latin = subjonctif-plus-que-parfait

Grammaire latine de Cayrou-prévôt, Armand Colin, 1964


C'est l'Académie française qui s'exprime !
Y aura-t-il encore des rebelles ?


Et si, après cette guerre picrocholine qui opposa ceux qui croyaient au "conditionnel passé deuxième forme" et ceux qui n'y croyaient pas, nous relisions, calmement, TOUT le poème de Baudelaire ?


N.D.L.R. : Aux fins de mise en ligne sur notre site favori, j'ai, je le précise, compilé plusieurs interventions de Rose STAUB sur "Facebook".
Andrée TRICOIRE
rédigé le Lundi 22 Janvier 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Telle une glaneuse, je ramassai ceci hier soir dans la traduction de Somerset Maugham ( 1967) : "Avant qu'il ouvrît la bouche, elle savait ce qu'il allait dire" et plus loin: "C'eût été affreux pour elle d'avoir l'air d'être lâchée".
Personnellement, j'aurais eu plutôt tendance à dire: "avant qu'il n'ouvrît" mais je ne sais pas si j'ai raison.
Merci de me répondre et très bon dimanche à tous.

N.D.L.R. : Bruno GINGOMARD a répondu que "La non utilisation du ne explétif n'est pas une incorrection; elle relève d'un niveau de langue courante. Quant à la traduction du texte de Somerset Maughan, il eût toutefois été préférable d'en faire cas , si l'on s'en tient à la présence d'un subjonctif plus que parfait quelques lignes plus loin. Par la présente, Andrée Tricoire, je profite pour renouveler mes vœux à tous ceux qui, en ces temps missionnaires, s'engagent dans la croisade pour la réhabilitation du subjonctif imparfait, le doute pût il parfois les traverser."

Rose STAUB a conclu : "Personnellement, je préfère "avant qu'il n'ouvrīt" que je trouve plus élégant, mais comme l'explique plus haut Bruno Gingomard, ce "ne" explétif n'est pas obligatoire. Le ne 'explétif' est différent du 'ne', première partie de la négation : il ne + verbe + pas (ou : " point", ou " jamais'). "Explétivus' vient du latin "expletivus' (verbe 'explere ") = "qui remplit". C'est un ornement, quelque chose qui n'est pas nécessaire. Il n'y a pas d'ailleurs que le 'ne' qui est explétif."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 22 Janvier 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Donc, à propos d'un navet, aurais-je dû écrire hier que "la séance eût lieu un peu plus tard, j'y eusse dormi" ?
Ou bien "que la séance eût lieu un peu plus tard, j'y eusse dormi" ?
Ou encore "si la séance avait eu lieu un peu plus tard, j'y eusse dormi" ?

C'est de loin la troisième version que je préfère. Mais j'ai peut-être tort.

Bon, je ne vais quand même pas me créer des problèmes pour ça, j'en ai bien assez par ailleurs.

P.S. : (Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 22 janvier 2018 02:43
À : Dominique Lemaire; François MOREAU
Objet : Help !

Qu'en disent mes agrégés favoris ?

Amitiés,

PPF

(Fin de citation)
L'horizon se dégage pour les éoliennes
L'État veut accélérer l'essor de l'éolien grâce à différentes mesures annoncées jeudi. La puissance installée pourrait tripler dans une douzaine d'années.

N.D.L.R. : Eh oui, là aussi, il faut se battre sans fin contre toute cette corruption des esprits, tant le lobby des affairistes pro-éoliens a pris barre sur les pouvoirs publics à leur plus haut niveau en France aujourd'hui...