Désultoirement vôtre !

Voici les photos que je viens de prendre du dégât des eaux.

Igor a commencé à passer une serpillière sur le sol :

4 janvier 2018.

D'après lui, le problème ne provient pas du regard dans le passage entre la cuisine et le salon, où il ne décèle rien d'anormal...

4 janvier 2018.

... ni, comme je l'avais cru au départ, d'une entrée des eaux par une porte extérieure ou une fenêtre

4 janvier 2018.

... mais de deux trous dans la maçonnerie, au ras du sol mais en-dessous du terrain qui se trouve à l'Ouest du bâtiment :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Si Igor dit vrai, il faudra boucher ces trous et drainer le terrain extérieur tout le long de la façade.

En attendant, voici quelques photos du capharnaüm entreposé là :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Mon cadet a réagi et m'a informé qu'un sous-ensemble du bazar lui appartenait. Il pourra se rendre compte, grâce à ces photos, d'une partie du problème.

Quant à l'aîné, sans doute trop absorbé par son travail (ce que je peux comprendre), il reste vis-à-vis de moi en plongée profonde.

Bien entendu et dès hier, j'avais commencé à retirer les sacs et objets les plus fragiles qui baignaient là-dedans ; hélas, par capillarité, le contenu des sacs en papier était déjà gâté.

P.S. (à 17 h 30) : Carole vient de m'apprendre que mon aîné et son épouse passeront samedi afin de constater les dégâts sur leurs biens.

P.S. (du 5 janvier 2018) : Igor m'a communiqué les photos qu'il a prises hier, à ma demande, avec son téléphone, alors qu'il venait de commencer à intervenir :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Le dégât des eaux n'est pas cantonné à deux pièces de l'"aile de la belle-mère". Voici ce que je constate au 1er étage de la tour Louis XIII :
- le vitrage d'occultation de la meurtrière a laissé entrer la pluie ; toute la maçonnerie a pris l'eau et le tanin de la porte y a diffusé ; des bibelots ont souffert (je les ai retirés) :

4 janvier 2018.

- les menuiseries extérieures orientées vers l'Ouest n'ont pas suffi à contenir les eaux à l'extérieur des bâtiments. Voici, par exemple, une autre photo prise au même 1er étage de la même tour :

4 janvier 2018.

Puisque des objets qui m'appartiennent ont été atteints, je vais faire intervenir l'assurance. Voici le courriel que je viens d'adresser à mon courtier favori :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 4 janvier 2018 11:07
À : (...)
Objet : Manoir de la Chaslerie - Dégât des eaux dû à la tempête

Cher Monsieur,

Je vous signale que la tempête en cours a occasionné des dégâts significatifs dans diverses pièces de mon manoir.

Je n'ai pas encore fini de passer l'inspection et vous préciserai les choses un peu plus tard.

Auriez-vous l'obligeance de me rappeler en quoi consiste ma couverture en la matière, pour des dégâts touchant tant le bâtiment que son mobilier ?

D'avance merci.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Pendant que je poursuis mon inspection, Igor continue à éponger les sols :

4 janvier 2018.

Il me dit que de l'électro-ménager appartenant à mon cadet a été touché :

4 janvier 2018.

Il a eu la bonne idée de surélever des meubles en plaçant des tomettes sous leurs pieds :

4 janvier 2018.

Malheureusement, il reste de nombreux cartons intransportables en l'état (ici ce n'est pas grave car il s'agit de bouteilles) :

4 janvier 2018.

Enfin, il me confirme qu'au rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère", ce ne sont pas les menuiseries extérieures qui ont lâché mais que la source du problème est à rechercher au pied de la façade Ouest :

4 janvier 2018.

0
Après que le Zénith de Caen soit devenu impossible à envisager suite à une gestion obscure lors de la saison dernière, après que le conseil d’administration de l’Université de Caen ait majoritairement refusé que le cours de Michel Onfray se tienne dans un amphithéâtre payé avec l’argent public (et qui aurait tout de même été loué 60.000 euros…), après qu’une solution n’ait pu être trouvée par la mairie de Caen, c’est le Centre International de Deauville qui accueillera les quatorze séances de Michel Onfray pour un prix très attractif obtenu par le maire, Philippe Augier, qui se réjouit d’héberger une UP qui, sinon, n’aurait pu avoir lieu cette année.
Michel Onfray poursuit sa Brève encyclopédie du monde avec Décadence, une philosophie de l’histoire. Ce séminaire s’étendra sur trois années qui permettront de se demander, puisque nous savons que les civilisations sont mortelles, dans quel état se trouve la nôtre. Cette première année examinera les premiers mille ans de notre histoire.

Les cours (gratuits) auront donc lieu les dimanches entre 16h00 et 18h00 aux dates suivantes :

1. Dimanche 21 janvier :
Métaphysique des ruines
Même la mort meurt.

2. Dimanche 28 janvier :
Puissance et décadence
Dans l’écho d’une étoile effondrée.

3. Dimanche 4 février :
Les aventures de l’anticorps du Christ
Biographie d’une fiction.

4. Dimanche 18 février :
Théorie de la circoncision des cœurs.
La progéniture de « l’avorton de Dieu ».

5. Dimanche 25 février :
Un coup de poing juif dans le visage du Christ
Naissance de l’antisémitisme chrétien.

6. Dimanche 4 mars :
L’invention du corps mutilé
Universalisation d’une névrose.

7. Dimanche 11 mars :
Le devenir religion d’une secte.
Quand la Louve est mangée par l’Agneau.

8. Dimanche 1 avril :
L’ici-bas du Royaume des Cieux.
Parousie, Césaropapisme et fin de l’histoire.

9. Dimanche 8 avril :
Torturer les corps, torturer les âmes.
L’Etat totalitaire chrétien.

10. Dimanche 22 avril :
Un paradis à l’ombre des épées.
Premier intermède islamique.

11. Dimanche 29 avril :
Une esthétique de la propagande.
Politique de l’art chrétien.

12. Dimanche 13 mai :
Le corps du Christ dans l’estomac d’un rat.
Scolastique et dialectique cassent des briques.

13. Dimanche 3 juin :
La guerre juste : juste la guerre.
« L’invention exquise » des Croisades.

14. Dimanche 17 juin :
Force de loi à la force.
Inquisition et gouvernement par la terreur.

N.D.L.R. : Une triple superbe faute de français à la première phrase !

Après que notre philosophe favori a trituré la philosophie pour notre plus grande édification...

12 mai 2012.

... et après qu'il en aura fait de même pour l'histoire, il sera peut-être bon de lui suggérer de consacrer un cycle à la langue française telle qu'on la parle t'cheu nous !
Hier soir, en m'invitant à sa cérémonie de vœux qui aura lieu ce matin, Roger GRIPPON m'a indiqué qu'il dirait un mot du "festival Alphapodis". Je lui ai signalé que j'étais sans nouvelles des organisateurs donc ne sais s'ils envisagent ou non une seconde édition dans le cadre de notre manoir favori.
Dès le début de son discours de vœux, en fin de matinée aujourd'hui, Roger GRIPPON, maire délégué de Domfront-en-Poiraie, en charge de La Haute Chapelle, a rendu un hommage mérité à M. et Mme Didier BERNARD, propriétaires du manoir voisin de la Guyardière qui y ont abrité, pendant une vingtaine d'années, les rassemblements connus sous le nom de "Plantes en fête".

Puis Roger a parlé de la 1ère édition du "festival Alphapodis", a souligné son caractère désintéressé et m'a nommément remercié.

Je suis confus de tant d'égards que j'estime ne pas mériter. Y aura-t-il une seconde édition de ce festival dans le cadre de notre manoir favori ? Comme indiqué plus tôt, je l'ignore et demeure sans écho des organisateurs qui seraient évidemment les bienvenus.

J'ai toutefois pu redire au président du comité des fêtes local qu'il ne tenait qu'à lui d'organiser un jour prochain, ici, telle réjouissance qu'il lui plaira, "petit-déjeuner aux tripes", "poule au blanc", "fête de la musique", "bal du 14 juillet" ou autre.
LES BEAUX CHÂTEAUX ET AUTRES TRESORS DU PATRIMOINE EUROPEEN
rédigé le Samedi 6 Janvier 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Chateau d'Hannaches (Oise)

Construit en briques, le château fut édifié en 1480 par Georges PALEOLOGUE de BISSIPAT, Prince de la famille Impériale de Byzance. Au service de Louis XI de France, il en reçut le commandement suprême de sa Grand Nef (La flotte Royale).
Les toitures en poivrière des quatre tours du château forment avec le clocher de l'église toute proche un ensemble indissociable et particulièrement pittoresque.
Très bien entretenu, c'est aujourd'hui une propriété privée.

N.D.L.R. : Je l'avais visité à l'époque où je cherchais à "donner des racines à mes fils". Dieu, que j'étais bête en ce temps-là !

Antilope saïga.


L'un de ses principaux avantages est sa facilité d'accès à partir de Paris, ce qui, pour ma famille, aurait pu changer bien des choses. Mais je n'avais pas fait d'offre car il m'était alors apparu trop délabré.
Jacques et Armelle BROCHARD
rédigé le Lundi 8 Janvier 2018
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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En contemplant les jeux de lumière sur ces prés devenus lacs, nous vous adressons tous nos vœux de très heureuse année !

Le manoir de la Motte au début de l'année 2018

N.D.L.R. : Chers amis, Merci beaucoup pour ce message. Tous mes vœux vous (et nous...) accompagnent pour cette nouvelle année.

La Motte est superbe...

5 janvier 2018.

... et l'on admire toujours l'ingéniosité des Anciens qui ont bâti là une demeure que vous savez rendre si accueillante.

Amitiés,

PPF
La page désuète et surannée
rédigé le Lundi 8 Janvier 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
BUGATTI 1927 :

N.D.L.R. : L'année de naissance de mes parents. Ça, c'était de la bagnole ! Autre chose, je trouve, que les limousines allemandes lourdingues des cadres de banque actuels (même susceptibles de devenir un jour supérieurs, c'est tout le mal qu'on leur souhaite).
... "Les monomaniaques de tout poil, les gens qui sont possédés par une seule idée m'ont toujours spécialement intrigué, car plus un esprit se limite, plus il touche par ailleurs à l'infini. Ces gens-là, qui vivent solitaires en apparence, construisent avec leurs matériaux particuliers et à la manière des termites, des mondes en raccourci d'un caractère tout à fait remarquable."

A méditer ??

(extrait de "Le joueur d'échecs", Stefan Zweig)

N.D.L.R. : Merci, la suite paraît moins plaisante, on dirait...
Encore un dégât des eaux, cette fois dans le fournil du manoir. J'avais pourtant pris la précaution de confier à un plombier ayant pignon sur rue le soin de couper l'eau avant la période des gelées. Voici le résultat, signalé par Franck LIEGEAS lors de sa tournée ce matin :

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

Espérons que ce plombier soit bien assuré.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 8 janvier 2018 17:47
À : (...)
Cc : Th.F.
Objet : RE: Chaslerie - Programme 2018 de travaux subventionnés

Cher Monsieur,

Je vous remercie pour votre célérité remarquable après mon appel de tout à l'heure mais me déclare particulièrement étonné par ce que vous m'écrivez.

En effet, selon le seul document en ma possession à ce jour, au timbre de la préfète de Région, que m'a communiqué mon aîné hier (...), je suis bien le "bénéficiaire" de la subvention. Il est en outre précisé, à l'article 1er de ladite "convention", que celle-ci porte sur les "menuiseries du 1er étage du logis et de la tour attenante".

Par conséquent, je vous prie, dans le prolongement de ma demande de communication de pièces du 26 décembre dernier, de bien vouloir me transmettre l'ensemble des pièces du dossier sur lesquelles vous pensez pouvoir vous fonder. Vous avez compris, je pense, que, dans les circonstances particulières que je vous ai dites, je cherche à éviter les conséquences très préjudiciables pour un monument classé ouvert au public d'une interprétation comme celle dont vous avez bien voulu me tenir informé.

En outre, j'appelle votre attention sur le fait qu'en liaison avec l'architecte du patrimoine qu'il avait mandaté, mon fils, qui agissait "par délégation" de ma part ainsi qu'il est précisé sur la convention préparée par vos services et qu'il avait signée, avait changé d'artisan pour un volet du dossier (ainsi que cela était arrivé précédemment, pour d'autres dossiers, sans que cela ne pose jamais de problème à la D.R.A.C.). Je vous prie donc de bien vouloir me confirmer que vous ne désavouez pas le travail ainsi effectué par l'architecte du patrimoine en cause. Vous savez que j'ai déjà réglé, à titre d'acompte et avec votre accord téléphonique, une fraction importante du devis de l'artisan ainsi préféré comme des deux autres et je ne voudrais pas qu'un revirement de la doctrine administrative rende impossible la poursuite du chantier.

Bien cordialement,

PPF

__________________________________________________

De : (...) <(...)@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 8 janvier 2018 16:30
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : (...) ; (...)
Objet : Re: Chaslerie - Programme 2018 de travaux subventionnés

Monsieur,

Pour faire suite à votre message et à notre entretien de ce jour, j'ai le regret de vous informer que le bénéficiaire de la subvention ne peut être modifié au profit d'un autre. De la même façon, l'objet comme le contenu de votre programme subventionné ne peuvent être changés.

La seule solution serait d'annuler la subvention prise, mais vous ne pourriez prétendre ensuite à une autre subvention sur ces mêmes travaux. De plus, les crédits mobilisés seraient perdus pour la DRAC (nous ne pouvons récupérer les crédits une fois l'exercice budgétaire clos) et nous ne pouvons reprogrammer une nouvelle subvention cette année au manoir de la Chaslerie, les dossiers en attente étant trop nombreux.

Je vous rappelle que le bénéficiaire de la subvention a deux ans pour commencer les travaux. Il serait sans doute préférable de maintenir cette subvention et de rechercher une solution avec le bénéficiaire pour mettre en oeuvre les travaux dans un délai raisonnable.

Pour plus de détails sur le volet administratif de ce dossier, vous pouvez contacter Mme (...), responsable de la cellule programmation.

Je reste à votre disposition pour toute autre question.

Bien cordialement

(...)

__________________________________________________

Pierre-Paul Fourcade a écrit le 26 décembre 2017 :

Cher Monsieur,

D'après ce que je comprends, mon aîné, suivant en cela mes recommandations, avait prévu que le programme subventionné de travaux sur les menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie concerne :
- les deux fenêtres de la tour Sud-Ouest,
- les quatre fenêtres de la pièce du 1er étage du logis au-dessus du salon (que j'appelle "la pièce dévastée", sous-entendu par l'incendie de 1884),
- les fenêtres et la porte principale de la cage d'escalier (j'ai un doute sur l'inclusion de la porte d'entrée en question dans son programme).

Est-ce que, en l'état de l'arrêté de subvention (dont je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'adresser une copie), il serait possible de modifier ce programme :
- en substituant à la tour Sud-Ouest les deux fenêtres du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est (il y en a une troisième, à l'étage de cette dernière tour, qui ne serait pas englobée dans le programme 2018 révisé) ;
- en conservant dans la "salle dévastée" la fenêtre Sud (qui est la plus délabrée) mais en substituant aux trois autres les trois de la salle-manger du logis ?

Le programme 2018 subventionné de restauration de menuiseries couvrirait ainsi, si vous le permettez, les pièces suivantes du logis :
- le rez-de-chaussée de la tour Nord-Est,
- la fenêtre Sud de la pièce du 1er étage au-dessus du salon,
- la salle-à-manger,
- la cage d'escalier (sans changement).

Ce changement de programme résulte de la modification de perspectives qu'induit pour moi le retrait de mon fils dont je vous ai informé. Puisque mes ressources sont limitées à mes moyens de retraité, il me paraît en effet nécessaire de donner la priorité, toutes choses égales par ailleurs, aux menuiseries extérieures des pièces à la restauration intérieure desquelles j'entends donner la priorité.

Pour autant, je ne renonce pas à la restauration des autres menuiseries extérieures. Je me réserve donc de solliciter pour celle-ci une nouvelle subvention le moment venu, idéalement au titre de 2019, sous réserve de vérification que j'aurais les moyens, sans doute par emprunt à long terme, de couvrir le solde.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

A la réflexion, je me dis que la dernière phrase de mon courriel de ce jour (le 8 janvier 2018) est ambigüe en ce sens qu'elle pourrait donner à penser que, lors de la conversation téléphonique dont il est question, soit le 22 décembre 2017, j'avais donné les noms des artisans mandatés, dont celui de l'artisan changé, ce qui n'est pas le cas, notre conversation étant restée à ce sujet sur un plan général dans le contexte de l'instauration du prélèvement à la source alors, à ma connaissance, toujours pas promulgué.

Je voudrais ajouter une question que la communication des documents éclairera sans doute, à propos de la formulation que j'ai citée, à l'article 1er de la convention : pourquoi, par exemple, n'y est-il pas fait mention des menuiseries extérieures de la cage d'escalier, alors qu'il est rappelé qu'un reliquat de subventions pour les enduits de cette cage d'escalier reste à consommer, les raisons de cet état de fait ayant été exposées et admises, à ma connaissance, de longue date ? Le simple fait que soit cité en annexe de la Convention un devis du forgeron prouve pourtant que ces menuiseries doivent bien figurer dans le champ de la subvention de cette "1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie", formulation qui avait cours lorsque j'avais suivi ce dossier.
Vincent PICAULT, entrepreneur de Domfront, est passé hier après-midi à notre manoir favori. Je lui ai demandé de préparer des devis pour, notamment :
- dans le logis, relever les 3 linteaux de porte que l'on sait,
- dans le logis également, enduire les murs de chaux selon le modèle que je lui ai montré, choisi par l'architecte du patrimoine
- dans la ferme, restaurer une gouttière de cuivre et un arbalétrier.

Vincent m'a réclamé les plans intérieurs du logis. Je profite de mon insomnie pour les rechercher dans les pages "Logis" de notre site favori.

Je viens ainsi de retrouver un message du 3 mai 2014 sur la géothermie, un sujet dont je vais devoir également me préoccuper. Si, comme le dit l'article, il faut, pour enterrer les tuyaux extérieurs, prévoir un terrain de deux fois la surface intérieure à chauffer, je me dis que la terrasse de notre manoir favori pourrait y suffire, complétée, si nécessaire, par une partie du "Pournouët", choisie à un endroit où ne seraient jamais plantés d'arbres et où n'auraient plus à circuler des poids lourds.

De même, je retrouve des messages du 13 septembre 2016 et du 12 octobre 2016 indiquant quel produit utiliser pour l'entretien des cache-radiateurs du bâtiment Nord ; je vais en avoir besoin car les verrous n'ayant pas été poussés à la fenêtre de ma chambrette par un ou une maniaque de l'aération, les récentes tempêtes ont ouvert cette fenêtre en mon absence et la pluie a nettement tâché cette menuiserie cirée.

Ah, après 3 heures de recherche, voici un plan qui pourrait aider, mis en ligne ici pour la première fois le 7 avril 2017 :

Intéressant, je trouve, ce message du 2 avril 2017, tel que je viens de le retrouver en parcourant les pages "Logis". Depuis lors, tant d'eau a coulé sur les ponts...

Dans une veine voisine, le message du 27 mai 2017.

Je suppose qu'il serait tout aussi instructif de surfer sur les pages "Privé" pour retrouver comment nous avons pu en arriver là. J'y transfère en effet, outre les photos de famille (principalement des petits-enfants), la plupart des courriels les plus importants échangés avec mon aîné.

Il est de fait qu'en quelques mois, alors qu'il paraissait lumineux le 10 juin dernier et même le 5 septembre encore, le ciel a viré à l'orage par ici. Mon horizon s'est vite bouché sous la pression des chiffres et des éclairs l'ont zébré alors que les zéphyrs coutumiers repoussaient toujours plus loin les espoirs d'un traitement équitable.
Mon aîné, qui se trouve à 5 000 km d'ici, a néanmoins réussi à me transmettre ce matin le fichier "Excel" relatif aux travaux de la "1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis", ainsi que je l'appelle. La D.R.A.C. avait reçu communication de ce fichier à sa demande car, pour une raison qui tend à m'échapper, elle aurait voulu modifier des taux de T.V.A.

En outre, ce fichier démontre qu'en plus des travaux indiqués à l'article 1er de la "Convention" au timbre de la préfète de région ou encore en titre de l'Annexe 1 qui sous-tend cette convention, l'ensemble des travaux relatifs à la cage d'escalier du logis, y compris la porte d'entrée principale, a bien été inclus dans les travaux sommairement récapitulés à l'Annexe I. Le libellé de cet article 1er et celui du titre de cette annexe sont donc, à tout le moins, incomplets.

Il est possible que des informations importantes sur les pièces qui ont servi à étayer le dossier, tel qu'il paraît avoir été instruit, ne me soient pas encore connues. On sait que je n'ai pas manqué de réclamer ces dernières.
Mais, à ce stade du débat, et tout en restant ouvert à tous les arguments valables qui pourraient être invoqués, j'avoue que j'aurais plutôt tendance à en douter.

Le fait est que ce type de dossier est toujours complexe à maîtriser sous toutes ses facettes, de sorte que même des personnes dotées de la meilleure volonté pourraient y commettre des erreurs ou des abus d'interprétation. Donc, bien que me sentant fort de l'expérience qui est la mienne, je me garderai de jeter la moindre pierre à quiconque, soucieux que je suis que ce dossier avance dans l'ordre et la sérénité.
L'une des contre-propositions que j'avais imaginées et que mon aîné n'a jamais voulu entendre à ce jour consistait à rechercher un compromis entre la "priorité aux casseroles", telle qu'elle sous-tend une réflexion (isolation thermique incluse...) dont on avait bien voulu me fournir un avant-projet, ...

... et mes propres desiderata, tels que pris en compte par un excellent artisan :


Cette piste envisageable pour un compromis m'est apparue plus nettement lorsque je me suis penché sur un vieux plan :

Voyez-vous ce à quoi je pense ?

Peut-être pas si je ne vous explique pas comment lire les trois plans ci-dessus :

- le premier est orienté de façon telle que le Nord soit en haut ; il montre toute l'extension qu'aurait la cuisine pour mon aîné ; sur cet avant-projet, l'espace dévolu à la cuisine irait de l'entrée actuelle du bâtiment Nord à la chaufferie actuelle, soit une longueur de 2,5 travées entre les poutres du plafond ; il y aurait ainsi au Nord de cette pièce 2 fenêtres et un fenestrou (qu'aux dernières nouvelles il était question de transformer en 3ème fenêtre) ;

- sur le deuxième, le Nord est en bas du document ; le projet s'étend sur 2 travées et comporte deux fenêtres au Nord ; il correspond au volume d'une ancienne cuisine (celle de mes prédécesseurs immédiats) et va de l'entrée du bâtiment Nord à la chaufferie actuelle ; ce "projet pro-books" comporte des rayonnages sur trois côtés de la pièce mais aucun au Sud ;

- le troisième montre, si je comprends bien, l'état des lieux vers 1960 ; le Nord est à gauche ; l'intérêt de ce plan, du moins à mes yeux, consiste en la séparation qui y figure entre le volume dénommé "office" (en haut à gauche du plan) et celui qualifié de "cuisine salle de séjour du personnel agricole".

Retenons l'idée de cette cloison du troisième plan, elle va fonder ma contre-proposition. Avant d'indiquer cette dernière, je dois préciser qu'aujourd'hui, l'espace entre la tour Nord-Est et l'"office" du troisième plan a été couvert et abrite la chaudière actuelle.

Cette contre-proposition consiste à :

- limiter l'espace dévolu à mon bureau-bibliothèque à une travée (au lieu de deux), à savoir la plus proche de l'entrée actuelle du bâtiment Nord ;

- affecter à la "nouvelle cuisine" 1,5 au lieu de 2,5 travées du premier plan, c'est-à-dire tout le volume imaginé, y compris la chaufferie actuelle, jusqu'à la poutre qui barre le plafond au milieu du volume actuel ;

- installer ailleurs (dans la tour Sud-Ouest ?) la chaudière pour pouvoir ménager un passage entre cette "nouvelle cuisine" et la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est où serait installée un petite salle-à-manger utilisable très agréablement pour les petits-déjeuners ou les repas à moins de six convives.

En d'autres termes, dans ma contre-proposition :

- je divise par deux l'espace dévolu à mon bureau-bibliothèque mais je préserve sa position privilégiée juste à côté de l'entrée du bâtiment Nord et sa vue sur ce qui se passe dans la cour ; il conserve ainsi les caractères de tour de garde et de P.-C. central auxquels je suis très attaché ; les inconvénients sont de réduire les panneaux disponibles pour les rayonnages de bouquins et d'empêcher la disposition d'une vraie table de réunion au milieu de la pièce ;

- j'empêche certes la grande perspective intérieure sur une cuisine conçue comme le centre du monde en enlevant l'équivalent d'une travée mais je redonne l'équivalent, sinon en surface, du moins en usage, dans la tour ; c'est beaucoup plus commode pour le maniement de la vaisselle, qui peut être ainsi mise en commun avec la grande salle-à-manger du logis ; je donne un sens à la porte actuelle entre la chaudière et l'arrière-cour qui devient l'accès pratique et discret de la cuisine à l'arrière-cour (on peut imaginer et je recommanderais une porte comportant une partie vitrée pour apporter la lumière du jour au passage) ; point important, le passage entre la cuisine et la grande salle-à-manger deviendrait très commode, dès lors que le linteau en aurait été relevé (comme j'en ai l'intention en tout état de cause).

Bref, la principale difficulté de cette contre-proposition est pour moi de voir comment je peux aménager un bureau-bibliothèque réduit de moitié en surface au sol. Je vais commencer à y réfléchir car, même si ma contre-proposition était rejetée par la jeunesse (je n'ose plus l'appeler la "jeune classe concernée" après ce qu'elle me fait endurer), il me semble qu'elle a tout pour séduire Carole. Et je crois que l'idée d'un coin repas dans la tour, bénéficiant ainsi du soleil du matin, serait particulièrement agréable à vivre pour des retraités désireux d'accueillir leurs petits-enfants.

Isn't it fu-fute ? What you say, what you say ?