Désultoirement vôtre !

La chaîne Youtube du ministère argentin de la Culture diffuse une passionnante conférence donnée par l’auteur de Soumission à Buenos Aires en janvier dernier. Extraits choisis d’une véritable feuille de température du paysage intellectuel français.

Depuis une vingtaine d’années est apparu en France un phénomène assez étonnant, qu’on voit dans beaucoup de médias mais tout particulièrement dans le média dominant, le quotidien de référence le Monde, qui est manifestement un organe central de ce que l’on appelle le “politiquement correct” mais que je préfère appeler le “nouveau progressisme”. […] Immédiatement après 1945 et jusqu’à il y a à peu près vingt ans, les prolétaires, les ouvriers et plus généralement les pauvres bénéficiaient d’un a priori favorable dans les médias de l’élite. Ils étaient considérés comme respectables et leur point de vue considéré comme intéressant. De toute évidence, cette analyse était due à la domination du Parti communiste. Peu à peu, après 1968, cette domination intellectuelle s’est effritée et a subi un coup fatal avec la publication de l’Archipel du Goulag en 1974 par Soljenitsyne, livre qui a vraiment changé l’histoire du monde. Peu à peu, avec le déclin du parti, le respect envers le prolétaire a commencé à décliner. Et on a vu apparaître ce que l’on peut appeler une révolte des élites contre le peuple.

Un mot est apparu, celui de “populisme” pour désigner les opinions populaires dont il fallait se défier. […] L’idée a commencé à être exprimée, d’abord prudemment, puis de manière de plus en plus explicite, que le suffrage universel n’était pas la panacée et qu’il pouvait conduire à de grandes aberrations. Il y a eu un cap très important en France en 2005. Un référendum sur un traité européen, celui de Lisbonne, a eu pour résultat un “non” massif de la population. Quelques années plus tard, le traité a été adopté contre l’avis de la population par le Parlement réuni en Congrès. C’était un déni de démocratie vraiment frontal qui ne s’était pas vu en France depuis très longtemps. Parallèlement, le langage employé par les élites pour parler du peuple est devenu de plus en plus insultant. […]

Entre la population et les élites, le mot “incompréhension” en France est, à mon avis, beaucoup trop faible. Ce à quoi on a affaire, c’est tout simplement de la haine. Et c’est ce même mot de “haine” que j’utilise pour qualifier mes rapports avec différents journaux, spécialement avec le Monde. […] La violence du débat public en France — enfin ce qu’on appelle le débat public et qui a été tout simplement une chasse aux sorcières — n’a cessé d’augmenter. Et le niveau des insultes n’a cessé de monter. […] Depuis l’arrivée de François Hollande, les choses se sont encore durcies et ont monté d’un cran car un phénomène nouveau et totalement imprévu a commencé à se produire. Certains intellectuels français, en particulier Alain Finkielkraut et Michel Onfray, ont déserté le camp des élites pour se rapprocher du camp de la population. Immédiatement ils ont été voués à l’opprobre par l’ensemble des médias, ils ont rejoint le camp des populistes abjects, où il y avait déjà Éric Zemmour et où je passais faire un tour de temps à autre. […]

On peut se poser la question : les intellectuels français sont-ils massivement passés à droite et devenus réactionnaires ? […] Ce virage à droite n’est pas si net. La vérité, à mon avis, est qu’ils ont abandonné la gauche sans pour autant rejoindre la droite. Ils ont retrouvé quelque chose dont ils avaient complètement perdu le souvenir et même jusqu’à la notion, qui est la liberté de penser. […] La Seconde Guerre mondiale avait profondément discrédité les intellectuels de droite. Pour être honnête, c’était un peu injuste car une partie de ceux-ci non seulement n’a pas collaboré mais a même résisté. […] Et à partir de 1945, l’intégralité du pouvoir intellectuel en France est tombée aux mains de la gauche. […]

Les intellectuels de ma génération sont toujours aussi ignorants des choses scientifiques et offrent toujours aussi peu de contenus, mais ils ont renoncé à dissimuler cette absence de contenu. Ils n’essaient plus du tout de produire une pensée neuve et ont renoncé à toute ambition philosophique. Les intellectuels à l’heure actuelle sont des observateurs, des commentateurs engagés des faits de société. […]

Ce qui a vraiment fait rentrer le sujet dans le débat public, c’est un petit livre de 70 pages publié en 2002 par Daniel Lindenberg. Le titre était le Rappel à l’ordre et son sous-titre Enquête sur les nouveaux réactionnaires. […] En 2016, ce livre a été réédité avec une postface inédite de l’auteur[…] dans laquelle il dit deux choses. Ce qu’il dit d’exact, c’est que son livre a été mal accueilli en 2002. On lui a reproché de mélanger tout et n’importe quoi et de regrouper comme “nouveaux réactionnaires” des gens dont les opinions n’avaient absolument rien à voir. […] La conception du progressisme de Lindenberg est totalement nouvelle : ce qui rend une innovation bonne pour lui, ce n’est pas sa nature, c’est son caractère innovant en lui-même. La croyance de Lindenberg tient en deux points : nous vivons une époque supérieure à toutes celles qui l’ont précédée et toute innovation, quelle qu’elle soit, rend l’époque encore meilleure. La chose fausse dans sa postface est qu’il déclare que ceux qu’il avait inculpés sous la dénomination de “nouveaux réactionnaires” se sont défendus et ont protesté en disant qu’ils n’étaient pas réactionnaires. Alors qu’en réalité, c’est le contraire qui s’est produit, je m’en souviens très bien ; j’étais un des principaux accusés. Alain Finkielkraut était ravi d’être dans le même groupe de gens dont il aimait bien les écrits et, quand je lui en ai reparlé, il m’a dit : « C’est une dream team », pour situer son état d’esprit de l’époque. […] Être qualifié de réactionnaire ne faisait plus peur à personne. Le pouvoir d’intimidation de la gauche sur les esprits était mort. Une chose curieuse est que les nouveaux réactionnaires les plus fréquemment cités par Lindenberg n’étaient pas des intellectuels à proprement parler. Il s’agissait de Maurice Dantec, Philippe Muray et moi-même. […] Le choix de Lindenberg est excellent. Les idées de Muray et Dantec méritent d’être bien connues, bien plus que celles des intellectuels officiels et même un peu plus que les miennes ! Ce n’est pas de la modestie, mais de l’objectivité.

Qu’est-ce que je prophétisais dans mes livres — si on fait une synthèse ? D’abord l’avènement du transhumanisme. Cela commence à se produire très doucement, il est possible que cela s’accélère. […] Ensuite, dans Soumission, j’ai prédit la prise de pouvoir en Occident par un islam modéré, et que l’Occident préférait se soumettre en abdiquant ses valeurs qui ne lui conviennent plus. À l’heure actuelle, on ne peut pas dire que ce soit un islam modéré qui se manifeste en Europe. […] Pour être complet, de petits signes commencent à apparaître. Comme on l’a vu, il y a une grande souplesse des universités occidentales, surtout françaises, à accepter des concessions dès qu’il y a des financements importants venant des monarchies du Golfe. Il semblerait qu’il y ait une sorte d’aptitude des Français à la collaboration qui perdure.

N.D.L.R. : Entre "être clivant" (sic) et "être inculte"...

... j'entends ne laisser aucun doute sur ma préférence.
Je viens d'accepter le devis de Marc CAPPELAERE, expert forestier, pour la préparation du "Plan Simple de Gestion" (P.S.G.) des plantations de notre manoir favori.

Devraient être couverts par ce plan :
- 23 ha 16 a 46 ca détenus conjointement par Carole et moi,
- 4 ha 84 a 95 ca détenus par moi seul,
- et 4 ha 54 a 88 ca détenus par la "S.C.I. 3 des autres lieux" (dont je détiens 80 % des parts et Carole 20).

Les derniers échanges ont porté sur le montant de la subvention à réclamer pour ce "plan volontaire". On aurait pu améliorer la sauce en faisant passer des terres de Lonlay sous ma bannière ou sous celle de la S.C.I. (il y a en effet un seuil porteur à 5 ha). Mais j'ai estimé que c'était trop de travail et de frais en l'état du dossier. On n'imagine pas et on ne dira jamais assez à quel point ces réglementations pointillistes sont absurdes.

J'ai cependant demandé que la facture soit imputée sur 2017 ou 2019 car, en l'état du débat parlementaire en cours sur le prélèvement à la source, les propriétaires de monuments historiques auront fiscalement deux fois moins intérêt à régler leurs factures en 2018.

P.S. : Ayant écrit ce message, j'ai été pris d'un remords.

J'ai interrogé mon notaire favori pour savoir combien il m'en coûterait de faire riper une parcelle de 17 a 85 ca (excusez du détail), sise à Lonlay-l'Abbaye, du portefeuille indivis au mien seul.

Me Richard-Emmanuel GUIBERT m'a répondu que cette parcelle pouvait, en première analyse et aux fins de cet exercice, être estimée à 500 €, donc qu'il s'agirait que Carole me cède, à la louche, 250 € de terrain. Pour cela, les frais seraient forfaitaires et de 500 €.

Reste à voir si le jeu en vaut la chandelle en termes de subvention. J'interroge l'expert forestier. A suivre.

P.S. 2 : M. CAPPELAERE m'a répondu que la subvention passerait de 1 000 à 2 420 €.

Topé ! On veillera donc à ce que la facture soit de 2017 et la subvention de 2018.
Comme on le sait, l'évolution de notre chantier favori me préoccupe tant qu'en cette période où les revenus de mon foyer fiscal ont commencé à fortement chuter, il m'est apparu souhaitable de transmettre la maîtrise d'ouvrage à la personne qui, dans mon entourage, me paraissait le plus à même de l'assumer sur le plan financier.

Or, à moins de deux semaines de la fin de l'année 2017, alors que la fiscalité des monuments historiques est entrée dans une zone de turbulence à propos de laquelle je me suis exprimé par ailleurs, je constate que le successeur pressenti reste sourd à mes demandes. Pour être clair, je n'en ai plus reçu de nouvelle depuis plusieurs semaines.

Constatant la persistance de cette carence et prenant pour argument les conséquences prévisibles dommageables d'une telle incurie, je me considère comme tenu de reprendre immédiatement le commandement de la restauration du logis de notre manoir favori.

A ce titre, je prends, pour commencer, un certain nombre de décisions immédiates et de mesures conservatoires :
- je demande à Sébastien LEBOISNE, le menuisier choisi par le relais défaillant, de me transmettre avant Noël une facture d'acompte pour chacune des menuiseries que ce dernier s'était, si j'ai bien compris, engagé à réaliser au titre de la tranche 1 de restauration des menuiseries extérieures du logis ; avec, je l'espère, l'aide de Carole ou, à défaut, par la mise en place d'une ligne de trésorerie que je viens de solliciter, je lui réglerai cet acompte avant le 31 décembre 2017 ;
- je procède de même avec le maçon et le forgeron désignés de même, si j'ai bien compris, par le relais défaillant, à savoir l'entreprise BODIN et Roland FORNARI ;
- le relais défaillant devra admettre que le projet d'aménagement d'une cuisine dans le bâtiment Nord est désormais caduc ; à lui d'en tirer toutes conséquences, notamment en réglant le (ou les) intermédiaire(s) qu'il aurait mandaté(s) pour en dresser les plans, s'il en existe ;
- je réserve l'emplacement d'une cuisine au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est.
Fédération Environnement Durable
rédigé le Mardi 19 Décembre 2017
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Paris le 19 décembre 2017

Le Conseil d'Etat confirme l'annulation de l'ensemble des “Schémas Régionaux Eoliens" et condamne l'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal

Par son arrêt du 18 décembre 2017 le Conseil d'Etat confirme l'annulation définitive du schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) et du Schéma Régional Eolien (SRE) de la région Lorraine et il condamne l'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal.

Cette annulation par le Conseil d'Etat entraine l'annulation définitive de l'ensemble des autres Schémas Régionaux Eoliens déjà supprimés par les justices administratives des diverses régions de la France.

Cette sanction a été prononcée principalement pour défaut d’évaluation environnementale préalable en violation du droit européen. Ce défaut d’évaluation environnementale explique que la quasi-totalité du territoire français était par ces schémas déclarée éligible à l’éolien, en dépit du refus des communes et de la fragilité des territoires ruraux.

Cette décision de la haute juridiction de notre pays, révèle au grand jour la politique de déréglementation désastreuse en faveur de l’industrie éolienne, menée à "marche forcée" par les gouvernements successifs de la France et au mépris des avis des citoyens et des lois.

Cette fuite en avant consiste à fermer les yeux sur l'échec de l’industrie du vent.
Celle-ci espère pouvoir avec l'aide de l'Etat s'exonérer des intérêts environnementaux légalement protégés : le cadre de vie et la santé des riverains, la sécurité, les paysages, les monuments historiques, la faune et la flore et plus généralement la biodiversité.

Les objectifs du nouveau ministre de l'Environnement Nicolas Hulot qui a désigné une "nouvelle commission" pour accélérer encore le programme éolien démontrent l'obstination des pouvoirs publics à ne pas vouloir regarder la vérité en face.

Pourtant cette industrie, sous perfusion publique depuis 2001, ne crée pratiquement pas d'emplois, massacre la France, engendre un coût exorbitant pour les consommateurs d'électricité, au mépris du principe de concertation, et sans tenir compte de nombreuses et pertinentes recommandations de certains services de l’État confrontés quotidiennement à la réalité du terrain.

La Fédération Environnement Durable utilisera comme elle l’a fait depuis 9 ans tous les moyens légaux nationaux et européens pour combattre cette erreur stratégique de notre pays.

Contacts presse

J.L. Butré
tel 06 80 99 38 08
contact@environnementdurable.net

Michel Broncard
tel: 06 23 80 71 93
michel.broncard@orange.fr

H. Texier
Tel 06 89 58 70 27
vdcenpb@yahoo.fr

Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net

N.D.L.R. : Très bien !
Castillos Y Fortalezas
rédigé le Mardi 19 Décembre 2017
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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ARAZURI ( Navarra ). A tan sólo siete kilómetros de Pamplona se encuentra el castillo-palacio de Arazuri , situado en un extremo del pueblo homónimo. Este castillo es uno de los más representativos y mejor conservados de topología gótica en Navarra. Edificio con mucha historia , se sabe que perteneció a don Lancelot , protonotario del Papa Luna y administrador apostólico del Obispado de Pamplona , fallecido en 1420. El castillo es de planta cuadrangular adornado por torres prismáticas en los cuatro ángulos . La torre del homenaje es algo más elevada y conserva hacia el patio de armas , una puerta ojival en su planta baja. El patio de armas , muy amplio , tiene construcciones adosadas en dos de sus lados.

N.D.L.R. : Chouette ! Enfin disons assez chouette !
Castillos Y Fortalezas
rédigé le Mardi 19 Décembre 2017
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ECHARREN DE GURGUILLANO ( Navarra ). Magnífico palacio fortificado , es un interesante ejemplo de residencia fortificada navarra del período final de la Edad Media. El palacio está situado a la entrada del pueblo. Los muros son ataludados en su base , construidos en mampostería , con pequeños cubos cilíndricos en los ángulos de la fachada. Sobres puerta , de arco ojival , característics de los siglos XIV-XV, hay un matacán , apoyado en tres modillones. En el interior hay un sencillo patio de armas , donde se levanta una torre cuadrangular , al parecer rebajada de su altura primitiva . El edifico se cubre con tejado a cuatro aguas.

N.D.L.R. : Chouette !
Courriel envoyé à mon aîné la nuit dernière (j'ai juste occulté la phrase où j'évoquais la confidence qu'il venait de me faire sur sa situation fiscale) ; ce texte éclaire différentes facettes des débats familiaux qui peuvent exister chaque fois que le propriétaire d'un monument historique essaye d'organiser sa succession dans de bonnes conditions :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 20 décembre 2017 01:15
À : T.F.
Objet : RE: Chaslerie

Il est heureux qu'après tant de semaines à rester silencieux tu t'exprimes enfin. Je dis ceci sans ironie car je connais tes autres charges d'emploi du temps.

Je réponds à tes questions :

1 - Sur la non-spoliation de ton frère :
- je comprends que nous sommes d'accord pour reconnaître qu'il est exclus que tu interviennes sur le logis sans y être fondé juridiquement, y compris aux yeux de ton frère et même si, par extraordinaire, il ne comprenait pas la situation ;
- ce que je fais de l'argent que tu règles le jour J n'est pas de ton ressort ni de celui de ton frère : si je décède à J+1 sans avoir dépensé cet argent, il vous revient selon les règles applicables ; si je survis et le claque au jeu ou de quelque façon que ce soit, c'est de ma seule responsabilité, sauf à me mettre sous tutelle, ce qu'il faudrait justifier.

2 - Sur l'étalement dans le temps du paiement du prix de la nue-propriété en question :
- je me déclare amusé que tu feignes d'oublier que, pour parer à des situations de trésorerie tendues, il existe pour les débiteurs solvables (dont, à ma connaissance, tu fais partie) un procédé classique qui s'appelle le crédit bancaire ;
- en tant que salariés de banques, toi et ton épouse bénéficiez certainement de conditions avantageuses ;
- je suppose que vous avez remarqué que, au moins dans un proche avenir, les taux fixes sont bas ; au demeurant, les intérêts seraient déductibles (ce qui renforcerait l'attrait de crédits en cas de taux élevés) ;
- enfin, je puis mettre à ta disposition une partie des droits à prêts d'épargne-logement dont mon foyer fiscal dispose (y compris, peut-être, à ton nom et suite à mon épargne).
Dans ces conditions, je ne vois nulle raison pour que je te serve de banquier pour cette opération en te consentant des délais de paiement.

3 - Sur la prise en charge d'un salarié :
- je t'adresserai d'ici à la fin de l'année (afin que tu puisses te prévaloir du règlement au titre de ta déclaration de revenus 2017) une facture de l'APIJOMM libellée au nom de la S.C.I. de la cave ; (...) ;
- puisque cette facture sera établie après que tu auras pu constater que Benjamin ne te fait courir aucun risque de responsabilité au jour en question, je pense que tu veilleras à ne pas en retarder le règlement ;
- bien entendu, une telle facture te sera adressée à la fin de chacune des prochaines années dans des conditions et pour des motifs analogues.

4 - Sur la possibilité de dialoguer dans la durée :
- il ne me semble pas qu'au moins cette fois-ci, ce soit moi qui aie fui le dialogue ; ta mère, par exemple, me reprocherait plutôt, si j'ai bien compris, d'être trop bavard en général ;
- pour l'avenir, il t'appartient de mesurer ton risque (mesurer les risques, je crois me souvenir que c'est d'ailleurs une pratique de banquier, ta profession) ;
- le fait est que je compte bien te faire bénéficier, autant que ma santé me le permettra, de mes 26 ans d'expérience (durée à parfaire) dans l'intérêt du monument.

5 - Sur le rythme des travaux :
- j'ai d'ores et déjà pris des dispositions nécessaires pour que l'essentiel de la tranche 1 des menuiseries du logis puisse être réglé, donc rendu déductible, avant le 31/12/17 ; comme Patrice Cahart et moi te l'avons expliqué, il y avait urgence puisque, toutes choses égales par ailleurs, les "droits à déduction" de 2018 seront, en l'état du débat budgétaire devant le Parlement, deux fois moindres que les autres années ;
- au-delà de cette tranche 1, la priorité me semblerait de mettre en place un chauffage astucieux, si possible central, ceci nécessitant tout d'abord une étude du genre de celle que je t'ai recommandée il y a longtemps déjà ;
- au-delà du chauffage, la priorité suivante me paraîtrait concerner la moitié Nord du logis, sans oublier les chambres d'enfant, salles d'eaux et cuisine à prévoir ; il vous revient de savoir combien de temps vous accepterez de loger dans le fournil de la ferme en attendant.

6 - Sur le suivi du chantier :
- je comprends fort bien que tu n'aies pas le temps de t'occuper des parties les plus astreignantes de la vie du chantier ;
- je t'ai proposé de t'épauler dans ces tâches.

7 - Enfin, sur la "tournure charmante et enlevée" de mon courriel de ce soir :
- je me borne à te remercier pour ce compliment auquel je suis sensible, même s'il "m'en touche une sans faire bouger l'autre" selon l'expression consacrée.

Je demeure à ta disposition pour répondre à tes questions éventuelles.

K du B-P

P.S. : Je crois que j'avais oublié de t'informer que le volume de l'ancienne cuisine du bâtiment Nord sera dévolu à mon bureau-bibliothèque.

(Fin de citation)

A ce stade de nos échanges, il me semble que le point pratique à régler de toute urgence est de savoir si, oui ou non, mon aîné souhaite pouvoir se prévaloir des "droits à détaxation" de la tranche 1 au titre de 2017. A ce sujet, il ne lui reste que quelques jours, moins d'une semaine, pour se décider.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Décembre 2017
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Un "ami Facebook" a mis en ligne les photos suivantes d'un igloo en devenir qu'il a installé sur sa terrasse :

Il paraît que c'est très facile à chauffer et très confortable :

Je me demande si je ne vais pas devoir me réfugier sous une telle bulle un de ces hivers car mes 26 m2 habitables actuels seront vite insuffisants lorsque Carole m'aura rejoint.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Décembre 2017
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Au numéro d'hier du "Monde", je remarque l'article suivant :

Pour avoir refusé de signer différents documents que divers escrocs souhaitaient me voir avaliser, j'ai certes été puni de plus de 19 ans de placard. Mais au moins moi, contrairement à mon collègue qui occupait des responsabilités équivalentes dans le règlement du scandale du "Crédit Lyonnais", je ne me trouve pas cité au pénal.

Il est vrai qu'il n'y avait pas, dans la débâcle" du "Comptoir des entrepreneurs", de débiteur défaillant aussi médiatique que M. TAPIE.

Pourtant les salopards qui ont mis leur carrière à l'abri en faisant voter par un Parlement aveugle le principe, de fait, d'une défaisance sans recours étaient bien les mêmes ; ils courent toujours, après avoir atteint des sommets prestigieux, réputés très honorables.
Je viens de dialoguer avec mon correspondant à la D.R.A.C.

D'après ce que j'ai retenu, il n'y aurait pas de problème de principe pour que je règle les factures d'acomptes que l'on sait avant le 31 décembre prochain et bénéficie dans la foulée des subventions prévues initialement en faveur de mon aîné.

Cela me paraissait ne pas faire un pli mais j'ai préféré m'en assurer en temps utile.

P.S. (du 8 janvier 2018) : Les choses semblent s'être compliquées depuis cet échange téléphonique, au moins au niveau des modalités. Je m'emploie à essayer d'aplanir les difficultés.

Il est de fait que j'ai réglé en temps utile, avant la fin de l'exercice 2017, les devis d'acomptes dont j'avais parlé à mon interlocuteur sans toutefois lui préciser qu'il y avait eu un changement de menuisier par rapport à une phase antérieure de réflexion.
Là et au moment où j'espérais passer enfin le relais, il convient donc que je change mes plans du tout au tout, c'est-à-dire réfléchisse au programme de travaux qu'il me reviendra de mener à bien au cours des prochaines années, en définissant mes priorités et en veillant aux financements.

En toute logique, il faudrait commencer par le chauffage. Mais le contact avec l'expert qui aurait pu me conseiller a été perdu par incurie, là aussi, du relais pressenti, de sorte qu'il va me falloir me mettre en chasse d'un nouveau professionnel. Il aurait été souhaitable de calibrer un chauffage central pour tous les bâtiments sur cour. Toutefois mes limites financières m'obligeront à me cantonner à une "bulle" qui devra, en tout état de cause, englober le bâtiment Nord et le rez-de-chaussée de la moitié Nord du logis.

Quant aux pièces que j'essayerai d'aménager, ce seront prioritairement les suivantes :
- mon bureau-bibliothèque au rez-de-chaussée du bâtiment Nord ; la préséance donnée à cette pièce tient à deux facteurs : d'une part, ce sera celle où je séjournerai de loin le plus de temps, c'est-à-dire la majeure partie de mes journées quelque chose comme 350 jours par an ; d'autre part, à la Chaslerie et de mon vivant, j'entends que les livres passent avant les casseroles : si mes petits-enfants ont quelque chose à retenir de moi, que ce soit cette leçon ;
- une cuisine au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, c'est-à-dire attenante à la salle à manger ; après 26 ans de chantier et Carole ayant vocation à passer dorénavant une plus grande partie de l'année en ma compagnie, il est en effet nécessaire de nous doter enfin d'un tel confort ; son aménagement sera soigné, l'évacuation de la hotte de cuisson pouvant se faire par la cheminée de cette tour ; il reste à déterminer si une arrière-cuisine pourra, comme je le souhaiterais, être aménagée à la place de la chaufferie actuelle du bâtiment Nord ;
- la salle-à-manger du logis dont on doit faire sauter ce qui reste d'enduits au ciment sur les murs ; les linteaux des passages vers la cuisine et le bâtiment Nord devront être rehaussés. Cette pièce devrait enfin nous permettre de convier à déjeuner ou à dîner des invités tout au long de l'année, chose incommode actuellement (avec la cuisine de l'autre côté de la cour) et, de surcroît, impossible l'hiver.

Dans ce contexte, l'aménagement du cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord est repoussé à une phase ultérieure (lorsque notre état de santé ne nous permettra plus de monter à l'étage). En attendant, l'accès au cabinet de toilettes du 1er étage du même bâtiment sera réservé à Carole et à moi, les visiteurs, quels qu'ils soient, devant dorénavant, pour leurs ablutions, se satisfaire d'un fournil. Ces dépendances ont été restaurées dans ce but et il n'est que temps qu'elles y concourent en tant que de besoin.

Quant aux financements, je devrai avoir massivement recours à l'emprunt, d'autant que j'aurai à faire face, parallèlement, à d'importants frais de remise en état de notre domicile parisien, parties communes incluses qui vont à vau-l'eau depuis que j'ai livré l'immeuble, et plus particulièrement depuis que Carole a fait en sorte que la gérance soit confiée au copropriétaire minoritaire. La priorité sera donnée à cette dernière propriété dans la mesure où elle produira des revenus locatifs en phase avec le marché.

J'ai déjà commencé à me renseigner sur les meilleurs financements disponibles sur la place. On a compris que, dans ce domaine également, je ne peux compter sur aucune assistance, y compris de gens dont c'est, paraît-il, le métier et qui, toute honte bue, n'hésitent pas à se proclamer - du moins tant qu'ils estiment que ce ne sera pas répété - incompétents en la matière.

P.S. : Discussion ce matin avec Carole :

- à la Chaslerie, il lui faut une salle-de-bains avec baignoire ; j'observe que ce ne pourrait être qu'une salle-de-bains au 1er étage de la tour Nord-Est (donc au-dessus de la future cuisine), ce qui obligerait à restaurer et chauffer la chambre attenante (donc à en changer rapidement la poutre pourrie au plafond) ;
- à Paris, il lui faut un appartement proche de ses petits-enfants, ce qui, en l'état de l'occupation de notre immeuble, me paraît incompatible avec les orientations précédentes qui obligent à rentabiliser les lieux au mieux et dans les meilleurs délais ;
- elle exclut que les travaux, quels qu'ils soient, soient financés à nos âges par emprunt ;
- elle exclut de même qu'ils le soient par son épargne (si elle en a, ce que j'ignore puisque, depuis bientôt deux ans, je lui réclame en vain sa comptabilité).

Ainsi, avec toute cette suraccumulation de contraintes, à un mois du départ en retraite de Carole, l'histoire s'accélère tout d'un coup. Nous approchons de l'heure de vérité. Toutes mes tentatives pour trouver des solutions ont échoué. Je ne vois plus d'issue, sauf à prendre les décisions draconiennes et irréversibles qui, seules, restent sur la table comme je l'ai signalé.

Car il est clair que, de mon côté, s'il y a une chose dont j'exclue de me séparer, c'est de la Chaslerie.
L'Adoration des Rois Mages, 1609 ; 1628-1629, Pierre-Paul Rubens (Westphalie, Siegen, 1577 – Belgique, Anvers, 1640).
Technique et support : Huile sur toile.
Style Baroque.
Dimensions : 355,5 cm x 493 cm.
Museo Nacional del Prado, Madrid, Espagne.

Ce tableau fut réalisé par Rubens en 1609, bien que plus tard Rubens lui-même le retravailla et l'amplifia, entre 1628 et 1629, pendant son second voyage en Espagne.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Je viens d'adresser à la D.R.A.C. de Normandie le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 26 décembre 2017 10:05
À : (...)@culture.gouv.fr
Objet : Chaslerie - Programme 2018 de travaux subventionnés

Cher Monsieur,

D'après ce que je comprends, mon aîné, suivant en cela mes recommandations, avait prévu que le programme subventionné de travaux sur les menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie concerne :
- les deux fenêtres de la tour Sud-Ouest,
- les quatre fenêtres de la pièce du 1er étage du logis au-dessus du salon (que j'appelle "la pièce dévastée", sous-entendu par l'incendie de 1884),
- les fenêtres et la porte principale de la cage d'escalier (j'ai un doute sur l'inclusion de la porte d'entrée en question dans son programme).

Est-ce que, en l'état de l'arrêté de subvention (dont je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'adresser une copie), il serait possible de modifier ce programme :
- en substituant à la tour Sud-Ouest les deux fenêtres du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est (il y en a une troisième, à l'étage de cette dernière tour, qui ne serait pas englobée dans le programme 2018 révisé) ;
- en conservant dans la "salle dévastée" la fenêtre Sud (qui est la plus délabrée) mais en substituant aux trois autres les trois de la salle-manger du logis ?

Le programme 2018 subventionné de restauration de menuiseries couvrirait ainsi, si vous le permettez, les pièces suivantes du logis :
- le rez-de-chaussée de la tour Nord-Est,
- la fenêtre Sud de la pièce du 1er étage au-dessus du salon,
- la salle-à-manger,
- la cage d'escalier (sans changement).

Ce changement de programme résulte de la modification de perspectives qu'induit pour moi le retrait de mon fils dont je vous ai informé. Puisque mes ressources sont limitées à mes moyens de retraité, il me paraît en effet nécessaire de donner la priorité, toutes choses égales par ailleurs, aux menuiseries extérieures des pièces à la restauration intérieure desquelles j'entends donner la priorité.

Pour autant, je ne renonce pas à la restauration des autres menuiseries extérieures. Je me réserve donc de solliciter pour celle-ci une nouvelle subvention le moment venu, idéalement au titre de 2019, sous réserve de vérification que j'aurais les moyens, sans doute par emprunt à long terme, de couvrir le solde.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Par lettres recommandées A.R. de ce jour, j'ai adressé à Sébastien LEBOISNE (menuisier), à l'entreprise BODIN (maçon) et à Roland FORNARI (forgeron) les chèques d'acomptes convenus pour leurs travaux de 2018.

Ce formalisme est destiné à couper court à toute interrogation éventuelle du fisc. Il ne me reste plus qu'à espérer que la ligne de trésorerie pour laquelle j'ai signé un contrat la semaine dernière soit en place à temps.

P.S. du 2 janvier 2018 : La B.P.O. m'annonce que " le prêt travaux a bien été débloqué sur (mon) compte en date du 29 décembre."
Me voici de retour à notre manoir favori après la réveillon. Je retrouve ma chambrette glacée, il est grand temps que je me penche sérieusement sur ces questions de chauffage.

Sur le fond de notre programme de travaux favoris, je compte lancer rapidement la tranche relative à la moitié Nord du rez-de-chaussée du logis, c'est-à-dire, principalement, nous équiper enfin d'une cuisine agréable, facile d'accès et chauffée ; là aussi, mon souci de disposer d'une arrière-cuisine posera vite la difficile question du mode de chauffage à retenir.

Sur le fond toujours, Carole m'a demandé de lui préciser comment je compte nous permettre de sortir un jour de la spirale des travaux dans laquelle mon tropisme indéniable pour l'optimisation fiscale nous a plongés depuis belle lurette. Elle a compris que, jusqu'à présent, je finançais mes excès en la matière par ponction sur mon épargne financière mais que, désormais, je vais devoir recourir à l'emprunt. Donc il faut que je simule divers scenarii pour savoir jusqu'où je peux m'endetter sans risquer de nous envoyer dans le mur. En contrepartie, je lui ai demandé comment, de son côté, elle comptait maîtriser son flux de dépenses de consommation qui m'inquiète beaucoup, maintenant que ses revenus vont être réduits de moitié, joies de la retraite obligent.

Bref, nous entrons dans une phase d'ajustements qui ne sera pas toujours facile à vivre, même si nous conservons le recours de mettre en location notre domicile parisien, une hypothèse que Carole refuse à ce jour mais qui, selon moi et en l'état du marché, suffirait à régler une part significative de nos problèmes financiers.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Janvier 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
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(Début de citation)

De : eric.yvard-mairie@orange.fr
Envoyé : mardi 2 janvier 2018 21:04
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE :

merci pour vos bons voeux et veuillez accepter les miens
oui j ai travaille pour vous
la chaslerie n a plus de secret pour moi dans la filiation de ses proprietaires depuis l an 3
je vais un peu bousculer l histoire
il me reste un petit mystere de 10 ans entre 1816 et 1826 a eclaircir
bien a vous
eric

_____________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 2 janvier 2018 19:39
À : eric.yvard-mairie@orange.fr
Objet :

Cher Monsieur,

Êtes-vous toujours en vie ?

Si oui, je vous présente mes meilleurs vœux.
Et je voudrais savoir où vous en êtes de votre travail.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Depuis l'aube, j'ai passé la matinée à préparer un certain nombre de simulations financières de manière à déterminer, entre autres, l'ampleur du programme de travaux que nous pourrions entreprendre en rythme de croisière.

Cette analyse est complexe et n'est pas terminée mais quelques orientations importantes me paraissent se dégager d'ores et déjà.

Je soumets ces premiers résultats et les réflexions qu'ils m'inspirent aux membres de ma famille afin qu'ils puissent se concerter le cas échéant et, en tout état de cause, me faire part de leur remarques et recommandations.

P.S. : J'ai complété mes calculs pour éclairer les mesures qui me semblent à prendre d'urgence en l'état du dossier.
Hervé TEXIER
rédigé le Mercredi 3 Janvier 2018
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Chers adhérents,

Les membres du bureau de Belle Normandie Environnement vous présentent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui démarre en fanfare grâce à notre héroïne Carmen.


Que la tempête qui sévit actuellement sur la Normandie nous soit propice. Alain Adam, notre vice-président pour la Seine Maritime nous joint une carte des probabilités de tornades sur laquelle la Normandie est en bonne place.

Un argument de plus pour les enquêtes publiques en rappelant tous les accidents passés d'éoliennes dont celui de Bouin.

Il existe à ce jour de nombreux projets sur notre territoire dont un certain nombre sont devant les tribunaux. Nous souhaitons, plus que jamais, que ces projets soient enterrés.
Cela demande un effort continu de la part de tous. N'oublions pas que notre association est née d'un mouvement de solidarité entre nous. Il doit perdurer année après année.

Tous unis pour 2018 comme nous l'avons été jusqu'à ce jour.
Amicalement

Pour le bureau, Hervé Texier
Président BNE

N.D.L.R. : Je reporterai ce message sur le site de l'A.D.D.O.O.E. dès que notre geek favori l'aura réparé.